Pire, l'accent est mis sur la sanctuarisation du sauvage dans le plus grand mépris pour ceux qui sont les seuls à avoir été les garants de nos paysages et de la richesse biologique que nous trouvons dans nos montagnes. La classe politique a laissé les fondamentalistes environnementaux avec la complicité des organismes d'état comme le CSPNB, ou l'ONCFS, détruire l'image des ruraux dans l'opinion publique.
Dans quel but?
L'ensauvagement, puis la main mise sur les terres abandonnées par ceux qui ont eux mêmes été abandonnés par les instances publique avec l'aval d'une population urbaine culpabilisée, désinformée, manipulée...?
Pourquoi la main mise?
L’article 33 du projet de loi institue des « obligations de compensation écologique ».
Il offre aux aménageurs et aux industriels la possibilité de remplacer ce qu’ils détruisent à un endroit par un bout de nature supposé équivalent à un autre endroit.
On détruit une rivière et des centaines d’hectares en Bretagne, on en restaure l’équivalent en Auvergne. « Ce dispositif menace très directement l’activité agricole, les pratiques agronomiques et les pratiques contractuelles qui les régissent », alerte le collectif "Semons la biodiversité".
Une fois de plus la confédération paysanne sonne l'alerte:
"Plus qu'ailleurs, l’agriculture de montagne, de par ses contraintes naturelles, se doit d'être fortement soutenue tant dans le cadre de la PAC que par des mesures territorialisées. Les paysans sont un maillon essentiel de ces territoires qu’ils font vivre et entretiennent au quotidien. Tous les moyens doivent être mis pour maintenir et développer leurs activités."
http://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=5334&PHPSESSID=tt8i79tvk1h4plsh1t18eoa995
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