BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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jeudi 19 mai 2016

LOUP, GIRO, LE SYMBOLE DU PARTENARIAT DES CYCLISTES AVEC LE WWF PASSE MAL



Olivier Joseph ·

Ils sont cons… mais ils sont cons… et on leur tend un micro…

Ils devraient d'abord faire un tour dans la librairie la plus proche : des livres montrant le loup sous des aspects sympathiques, il y en a des dizaines !



Haier le mécréant Interdire une mascotte Plus con qu'eux tu meurs 

Je sais pas où ce monde va mais il y va à vitesse Grand V

Laissons le soin aux ruraux d'émettre leurs opinions sur les universitaires et sur les mécréans!

Cette mascotte nous pose le problème du partenariat du Giro avec le WWF qui a une position très claire : je cite "dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, il faut de fortes restrictions au pastoralisme..."
"Dans les zones réservées à l’élevage industriel, il faudra faire les prélèvements nécessaires pour que le loup ne puisse pas s'installer..."

Ceux qui critiquent la position des éleveurs traditionnels et des bergers en pensant que nous somme des abrutis, voir les commentaires des biens pensants,  se distinguent en 2 catégories:
1- Les niais qui n'ont plus aucune possibilité d'utiliser leur libre arbitre; exemple en début d'article.
2- les fondamentalistes, qui eux ne s'y trompent pas, le WWF étant un de leur principal partenaire et les niais leur principale source de communication.

Les deux catégories sont complices de favoriser l’élevage industriel sous prétexte de biodiversité: "Dans les zones réservées à l’élevage industriel, il faudra faire les prélèvements nécessaires pour que le loup ne puisse pas s'installer..." par le sponsor du giro.

Il est donc légitime, pour ceux qui sont les principaux acteurs de la beauté de nos régions, de ne pas accepter de voir les cyclistes filmés dans des paysages grandioses qui sont voués à disparaître pour satisfaire la main mise du nouveau sponsor du Giro, sur la nature qu’ils ont su garder riche en biodiversité tout en favorisant une vie sociale et économique dans nos régions.

photo http://gourdonmichelphotos.fr/maurice-roux-de-st-martin-de-crau-13-descente-de-la-cayolle-a-uvernet-04/

Pour la petite histoire, il faut savoir que le WWF (chiffre d'affaire 2 millions de dollars par jour), est responsable de la délocalisation de plus de 20 millions de personnes sous prétexte de biodiversité. 
Le roi d’Espagne surpris à chasser l’éléphant est le président du WWF Espagne. 
Le fondateur du WWF pose sans vergogne devant le cadavre d'un tigre qu'il a lui même tué.

Alors traitez nous de tous les noms d'oiseaux, et continuer à vivre à coté de vos pompes, pendant ce temps nous veillons à ce que nos campagnes méritent la reconnaissance des clairvoyants et à ce que les profiteurs soient dénoncés :  En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air (Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…). » CNRS
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2014/01/limpact-dramatique-de-la-disparition-du.html


Cap Loup se distingue une fois de plus dans la démagogie la plus absurde qui soit en écrivant une lettre au Préfet et aux Maires concernés par une étape, je cite:
"Or le loup est un animal très populaire, non seulement auprès des Italiens mais aussi des Français puisque plus de 80% de nos concitoyens sont attachés à sa présence. Des dizaines de milliers de visiteurs annuels dans les Hautes-Alpes sont en quête de montagnes à la nature préservée."

Ces dizaines de milliers de visiteurs, Monsieur le Préfet, Messieurs les Maires, Mesdames et Messieurs les écologistes, viennent visiter la nature que "nous avons préservée" avec la pratique du pastoralisme. Le Pastoralisme est aujourd'hui un atout pour le tourisme familial comme vous pouvez le constater dans toutes les brochures des Offices de Tourisme. Il permet en outre le maintient d'activités comme la transformation de produits qui font la réputation de nos pays. 

Quand au 80% des français qui sont attachés à leur présence suite à une question posée à 1000 participants "Vous personnellement, êtes-vous tout à fait, plutôt, plutôt pas ou pas du tout favorable à l’éradication totale du loup en France ?" 
Posons la question autrement : "Êtes-vous pour le maintien d'une population de loup dans les zones d’élevage, sachant que la finalité sera la disparition d'une pratique qui a largement contribué à façonner notre patrimoine National , le pastoralisme étant considéré par les Nations Unies comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte."

Petit rappel de la position idéologique de Cap Loup "Écologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique."
 HISTORIQUE
dénonçant la mort de gibercco, le chamois mascotte du Giro par Wolfie, la mascotte sponsorisée par le WWF
Le 5 mai 2016, la Fédération des Acteurs Ruraux publie une lettre ouverte aux élus qui semble avoir fait mouche.
Au cours du mois de mai; les syndicats embrayent.
Finalement la mascotte ne narguera pas les éleveurs et bergers qui subissent le loup, mais plus encore la vindicte des écologistes.

La mascotte proposée par Ouragan:
Dessin  http://www.patrick-hitte.com/mag/fr/page-135742.htm



lundi 16 mai 2016

ÉLEVEURS MOBILISÉS AUX TRAVAUX DE LA FERME, ÉCOLOGISTES MOBILISÉS EN CONFÉRENCES IDÉOLOGIQUE, PEUPLE MOBILISÉ CONTRE LA LOI TRAVAIL.

Le printemps est déjà bien engagé. En moyenne altitude les bêtes commencent à sortir, il faut vérifier les clôtures, former les différents lots qui iront pâturer en fonction de leurs besoins (lactation, mise bas, croissance...) . Différents lots car, si pour un écologiste défenseur du loup il s'agit de regrouper tous les animaux, mâles, femelles, agneaux, malades, convalescents, en gestations... en un seul lot dans la même parcelle afin de pouvoir plus facilement les protéger de leur protégé, dans la réalité c'est une toute autre histoire.
Notre finalité étant de fournir des produits de qualité, dans le respect, la traçabilité et la proximité en suivant un cahier des charges qui permet de correspondre à la demande du consommateur. Or, pour atteindre cette finalité, ce n'est certainement pas en appliquant les consignes des écologistes que nous y arriverons, mais bien en appliquant ce que nous a enseignée l'expérience et le retour de cette expérience.

   Pour que l'activité pastorale soit durable, il faut entre autre, assurer la vente, et le prix juste: " Mais il faut surtout que l'élevage se fassent sans les contraintes insupportables liées aux prédateurs, dans le calme, la sérénité, le respect... Loin de l’agitation des chiens de protections qui nuisent à la tranquillité des animaux. Sans les obligations d'aller et retour vers les parcs de nuits qui favorisent les maladies et la pollution toit en détruisant la flore piétinée. Loin du stress des attaques qui grévent la qualité, contrarient le développement, tarissent les allaitantes, déclenchent des avortements, ruinent les acquis génétiques obtenu pour une parfaite intégration au milieu, causent la dépression chez le berger, participent à l'abandon des terres et finissent par éteindre la vie sociale dans nos campagnes...

Toutes ces occupations nous astreignent à ne pas pouvoir nous éloigner de nos fermes. C'est donc le moment propice pour les conférences qui vantent les bienfaits du loup dans la nature puisque nous ne pourrons pas être là pour rétablir la vérité.

Nous voyons donc apparaître de nombreuses invitations au public destinées à lui fournir le "béa ba de la cohabitation sereine entre loup et pastoralisme", ou plus simplement "les formidables bienfaits du loup sur la biodiversité" chez nous, dans nos fermes et nos pays que nous sommes les seuls à avoir su conserver riches en hautes valeurs naturelles. Toutes ces conférences permettrons au intéressés de se déculpabiliser à moindre frais et de profiter des "bienfaits de la société" puisque ce sont les acteurs ruraux qui devront en payer le prix fort :
 - 7 heures de travail supplémentaires par jour selon une étude faite par le CERPAM et L’Institut de l'Élevage,
 - la prise en charge de nombreux chiens de protections dangereux pour le tourisme et pour la faune sauvage,
 -  le stress et le harcèlement due aux attaques et aux diffamations des écologistes,
 -  la crainte de ne pouvoir être à la hauteur ou de tomber malade,
 -  la hantise de devenir coupable de tout les maux environnementaux de la planète puisque le pastoralisme, incompatible avec les grands prédateurs, devient la cible des écologistes fondamentaux. Ceux dont le but est l'ensauvagement de nos terres en partenariat avec Rewilding Europe pour le tourisme et avec les banques pour la création d'actions de compensations environnementales.

Tout un programme, digne des manifestions contre la "loi du travail" générées par des Français qui défendent leurs acquis sociaux et dont 80% seraient pour le retour du loup dans les zones d"élevage; Si l'on en croit les fantasmes de quelques inconscients qui eux ne subiront jamais de contrainte liée à la prédation.

Alors, Conférenciers écologistes, peu regardant sur la réalité, vous pourrez y clamer haut et fort, entre autres mensonges ou forfanteries: " «Écologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai...." cf Cap Loup représentant les associations de défense du loup.
photo participant au concours "paysage pastoraux"  sous le N° 11 pour laquelle vous pouvez voter en votre âme et conscience.

Nous ne serons pas là pour vous répondre : "La démarcation actuelle entre forêt et alpage (en gros, 1800 à 2200 m) est entièrement due à l’action de déboisement de l’homme. Tout l’étage subalpin est potentiellement susceptible d’être occupé par la forêt, ce dont témoignent les accrus de pins et mélèze qu’on y observe. C’est encore plus vrai, plus bas, des alpages de l’étage montagnard (comme le Vercors, massif très original en ce sens). C’est seulement l’étage alpin qui est « naturellement » sans arbre, il commence à une altitude variant entre 2200 et 2500 m selon la latitude et l’orientation : les arbres peuvent monter beaucoup plus haut dans les Alpes-Maritimes qu’en Savoie, en adret qu’en ubac. Pour faire simple, seuls les vrais quartiers d’août ne se boiseraient pas à terme.
Ceci est en mouvement : avec le réchauffement climatique, on « gagne » 0,5 °C par décennie, c’est-à-dire l’équivalent de 80 m de dénivelé. C’est considérable : sur les 3 dernières décennies (période qui a déjà subi le réchauffement), les limites altitudinales de végétation ont gagné 250 m !


On peut donc en conclure que les alpages ont besoin des moutons et ceci est encore plus vrai avec le réchauffement.
Que la faune sauvage a besoin des alpages entretenu par les moutons car dans le sous bois il n'y a pas grand chose a manger.

 Le contraire de ce que vous affirmez à un public révérencieux envers la nature.
 Révérencieux surtout si cela ne lui apporte aucune contrainte, car sinon gare aux grèves et aux manifestations!

vendredi 29 avril 2016

FERUS : "Nous tenions à faire cette mise au point sur ces affirmations erronées."


FERUS: « ...à la présidente du Conseil départemental de Lozère, Sophie Pantel, suite à ses affirmations erronées concernant notre association. » Voir l'article dans la Lozère nouvelle du 31/03 : « Depuis sa création, notre association a toujours œuvré pour une meilleure cohabitation entre le loup et le monde de l’élevage, »

Les associations d'éleveurs et bergers, soutiennent la présidente du Conseil départemental de Lozère et lui transmettent ce que nous pensons de «l’œuvre de férus pour une meilleure cohabitation».

- Tout d'abord la position de férus qui en dit long sur l'avenir qu'il envisage pour le pastoralisme:  

"Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage"

«Écologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique. »

« Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles d’accès, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal! »

Vous trouverez l’analyse complète des affirmations de Cap Loup cosignés par férus dans « le loup dans le haut diois ».


- Ensuite, quelques mensonges dans la longue liste diffusée par férus, chiffres inventés à l’appui, pour minimiser l'impact du loup :

"Saviez-vous que chaque année en France..Les brebis de réforme sont achetées aux éleveurs pour acquérir des agnelles de renouvellement. Ces vieilles brebis sont envoyées directement à l’équarrissage. Leur chiffre est de l’ordre d’un demi-million par an" cf férus/gazette des gds prédateurs n° 54 (novembre 2014), par François Moutou, docteur vétérinaire.

Faux : les brebis de réformes passent toutes par le circuit boucherie ou alimentation animale. Pour être incinéré un animal doit être mort.
L'état ne subventionne absolument pas le remplacement des animaux de réforme.


"700 000 ovins partent chaque année à l’équarrissage pour diverses raisons, dont la maladie." cf Darmstaedter président de férus/Marianne N°28-2013

Faux, l’INRA et l’AFSSA utilisent le chiffre de 2% de mortalité annuelle des ovins adultes, toutes causes confondues, dans leurs études démographiques, sanitaires et économiques, ce qui correspond à environ 200 000 animaux.


Selon férus, en 2012, les départements ou sévit le loup comptabilisent : "5000 victimes dont la moitié est due aux chiens!" cf Darmstaedter président de férus/Marianne N°28-2013

Faux : Le bilan officiel étant de 6666 victimes tous animaux confondus et de 6102 victimes dues au loup. Un pourcentage de prédation "non reconnu loup" (1 veau attribué aux sangliers!!!) qui colle parfaitement aux études faites sur la prédation par les chiens.



- Et pour finir les divagations idéologiques:


"Nous constatons la forte augmentation des arrêtés d’autorisation de tir des loups, qui vient s’ajouter à une pression de braconnage importante limitant déjà l’expansion du loup." férus Avr. 2015

Alors que en Italie, (300 loups braconnés par an selon le WWF) férus ne nous parle que de la sereine cohabitation, férus nous fait un cours sur la pression du braconnage en France dont personne ne donne de preuves!


"Férus dénonce « des méthodes de braconniers pour abattre un loup dans les Hautes-Alpes ». Éclairé aux phares. Cette méthode, classiquement utilisée par les braconniers, a été mise en œuvre lors d’une opération menée par un lieutenant de louveterie, dans le cadre d’un arrêté de tir de prélèvement. »" férus, oct.2015

Merci à ceux qui ont pris cette initiative qui permet de mieux gérer le tir de nuit et d'éviter de faire souffrir l'animal à prélever pour atteindre le décompte officiel. Les gens responsables au sens large du terme apprécieront!


"Ce qui devait arriver arriva, un jeune mâle a été braconné dans les Alpes de Haute-Provence (par balle). Son cadavre a été retrouvé le 15 novembre sur la commune de Jausiers. Pourquoi on s’y attendait? A cause du mauvais signal envoyé par l’Etat français" férus Nov. 2015

Faux, L’enquête menée par l’ONCFS sur le loup découvert mort à Jausiers ne permet pas d’établir le braconnage : « l’autopsie du loup a permis d’établir que la mort de l’animal n’avait pas été provoquée par un tir d’arme à feu. »


"FERUS apporte publiquement son soutien à Annie Lalanne et dénonce une fois de plus les exactions des éleveurs, qui agissent le plus souvent en toute impunité..." férus Oct. 2015

Mais férus ne dénonce pas Annie Lalanne pour avoir publier une incitation au Boycott des produits issus du pastoralisme. Un fait passible de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.


"Si l’on considère ces 10 dernières années, mathématiquement, ce taux d’accroissement chute même à 12,3 %, bien loin des 19 % annoncés (population estimée de 94 individus en 2004 ; 300 en 2014).
" Férus Avr. 2015

La réponse de férus à férus : "ne transmettez plus aucune de vos données à l’ONCFS et donc au gouvernement. Détruisez tous les indices de présence du loup (recouvrement des pistes de loup dans la neige, enlèvement des crottes trouvées sur les chemins etc.)." férus, Spt. 2015


"Nous tenions à faire cette mise au point sur ces affirmations erronées." ( phrase copier coller de la conclusion de férus dans la lettre à la présidente Sophie Pantel.)



les associations cosignataires:

Collectif pour la Sauvegarde du Pastoralisme dans le Haut Diois 26
Le Cercle 48
Éleveurs et Bergers du Vercors 26
Fédération des Acteurs Ruraux 38
Association pour l'Équilibre et le Développement du Massif Vosgien 68
Association Solidarité Pastorale. 26

Cette lettre a donnée lieu à l'article paru dans "LA LOZÈRE NOUVELLE" du 29 Avril, "Il y a un loup caché dans le paysage" 

lundi 21 mars 2016

LES DÉFENSEURS DU LOUP N'ONT PAS PU CENSURER LE MONTAGE DU FILM "LA GUEULE DU LOUP"

Analysons le compte rendu de Jean Luc Valérie (observatoire du loup) qui semble bien renseigné sur la position des mécontents

J.L.V. : "l'Aspas ne comprend pas à posteriori, la présence exclusive de M Altman de l'association "Alliance avec les loups" alors que la part belle serait faite à la partie adverse"

On distingue ici la mentalité de ces associations, car il n'y a pas de partie adverse, il y a l'ASPAS qui condamne le pastoralisme, je cite: "si la cohabitation n'est pas possible ce sont les moutons qu'il faut enlever" et il y a les éleveurs et bergers qui ont compris que la cohabitation est un leurre destiné à ensauvager leurs pays ...

J.L.V. : "Ces associations tentent d'expliquer au réalisateur que les temps de parole ne sont pas  respectés."

 Nous ne sommes pas encore en dictature, et il faudra attendre que ces écologistes prennent le pouvoir pour exiger la pensée unique.

J.L.V. : "Et pourtant un public varié, naturalistes, éleveurs, non initiés et citadins semblent en accord total avec le réalisateur!"

La réalité serait elle insupportable pour certains? 

J.L.V. : "Un témoin venu des Alpes, au cinéma Dyke du Puy-en-Velay, explique que depuis 20 ans de nombreux troupeaux ne sont pas protégés!"

Parions que ce témoin est le membre amer d'une association qui a du mal à accepter de ne pas avoir été choisie. Notons toutefois qu'aucun commentaire ou droit de réponse n'est toléré par les écologistes défenseurs du loup sur leurs sites, ou dans leurs médias.
Cap Loup, qui regroupe l'ensemble des fondamentalistes pros loups nous explique bien pour justifier la prédation que "chaque année 500 000 brebis de réformes sont envoyées à l’équarrissage! " les brebis de réformes passent toutes par le circuit boucherie ou alimentation animale. Pour être incinéré un animal doit être mort.
l’INRA et l’AFSSA utilisent le chiffre de 2% de mortalité annuelle des ovins adultes, toutes causes confondues, dans leurs études démographiques, sanitaires et économiques, ce qui correspond à environ 200 000 animaux../.

J.L.V. : "Alors que Jean-Marc Moriceau suscite, semble-il l'hilarité du public." 
je laisse au futur spectateur le soin de voir quel est celui qui suscite l'hilarité du public et le désappointement de son fils.. 

L'analyse d'Ouragan a été publiée ici: 
LA GUEULE DU LOUP, AVANT ET APRÈS LA PROJECTION

jeudi 11 février 2016

CAP LOUP NE PEUT PLUS ETRE PRIS AU SÉRIEUX

CAP lOUP : "Suite à notre demande de rendez-vous datant du 13 novembre, une délégation de CAP Loup a été reçue le 9 février par Michel Delpuech, préfet de région Auvergne-Rhône-Alpes et coordinateur national du Plan loup 2013-2017. "

"Nous ne pouvons que déplorer un manque d’écoute de la part des représentants de l’État, alors que la protection des loups est voulue par l’immense majorité des Français."

La protection des loups est voulue par ceux qui ne subissent aucune des contraintes liées a sa réintroduction dans les zones d'élevage traditionnel à l'herbe.

La crédibilité de Cap Loup est égale À ZÉRO.  Tout ses propos sont destiné à la disparition du pastoralisme.

Vous en doutez? Vous n'en douterez plus aprés avoir lu :  LOUP, POUR EN FINIR AVEC LES CONTREVÉRITÉS SUR LE PASTORALISME

Reste maintenant a savoir pourquoi des environnementalistes se fourvoient en utilisant une propagande mensongère et réductrice.

Un élément de réponse : LOUP, COMPRENDRE POURQUOI IL EST IMPORTANT QUE LES ÉLEVEURS DISPARAISSE

 "la  transformation  des  problèmes causés  par  l'actuel abandon des  terres à grande échelle en opportunités pour l'homme et la nature, offrant ainsi  une possibilité réaliste de rentabilisation de la nature sauvage en Europe."


"Les banques et multinationales voient la nature qui se raréfie comme un nouvel eldorado à conquérir et à privatiser, et avancent pour cela une double promesse. La promesse, jamais vérifiée, de remplacer ce qui est détruit à un endroit par un bout de nature supposée équivalent à un autre endroit. Et la promesse de pouvoir poursuivre la construction de nouvelles infrastructures, tout en préservant la nature, alors que l'équivalent d'un département de terre agricole et naturelle disparaît tous les sept ans."

vendredi 29 janvier 2016

LOUP, NICE MATIN SANS FOI NI LOI?



"Dans les Abruzzes on a trouvé une manière lucrative de cohabiter avec le loup"

titre ce journal, si d'aventure on peut encore l’appeler par ce nom. Cet article et les précédents sur "le dossier loup", nous montre la dérive de journalistes qui ne prennent pas la mesure de leur écrits, et qui utilisent l'exception pour en faire une généralité.

" En Italique et en Gras, " les phrases clefs de Nice Matin, qui sont une insulte à nos amis Italiens.


N.M. : "La présence du loup attire les passionnés de faunes sauvages. Un écotourisme qui rapporte."  Gling gling, le tiroir caisse
La voila la véritable motivation des initiés qui utilisent l'affectif des écologistes désemparés et culpabilisés par leur incroyable manque de discernement.


N.M. :"La bas on les voit à l’état sauvage". Vivant contre nature, dans un monde artificiel, sur les terres des bergers, dépossédés par des instances ou tout est pensé pour faire marcher le tiroir caisse. Dans un pays de plus de 210 h/km² ou les seuls endroits préservés sont les zones d'élevages traditionnel qu'il faut désormais protéger à n'importe quel prix pour justifier les dégâts irréversibles commis par nos sociétés.


N.M. :"Croiser de loups en liberté est une expérience très forte. D'ailleurs ça attire les touristes, EN MASSE."  Il va falloir qu'on m'explique quel est le rapport avec le respect de la Nature.
 Pendant plus d'un siècle nous avons été les seuls à vivre avec la faune sauvage sans la présence du loup, dans des zones qui sont aujourd'hui des exemples de conservation et de richesse de la biodiversité.
 Voici que tout à coup, le loup devient le rédempteur pour ceux qui n'ont plus aucune connaissance de la valeur des choses et qui son prêts à sacrifier nos mode de vie et notre profession. Un des derniers métiers dont la finalité est  l’élaboration de produits de qualité dans le respect, la traçabilité, la durabilité et la proximité.  Autant de valeurs mises à mal par une consommation effrénée de biens et services qui remettent en cause l'essence même de cette nature dont ils s'autoproclament les sauveurs.


 N.M. :" ils viennent DU MONDE ENTIER".  ...par train, avion, bateau, autobus, voiture... utilisant des infrastructures qui détruisent des millions d'hectares de terres maraîchères et de forêts de par le monde, expulsant si besoin est les habitants.
Une louange sans vergogne pour le tourisme de masse, grand producteur de CO², grand destructeur de biodiversité, exerçant une pression insoutenable sur le foncier, sur la qualité de l'eau, le respect de ceux qui ont choisi de vivre de et avec la nature...
 La faune et la flore piétinées par ces millions de touristes encadrés par des multinationales qui manœuvrent des pions en les gratifiant "d'évangélistes défenseurs de la nature"


N.M. :"Cette passionnée de la nature s’interroge "pourquoi ne fait on pas la même chose ici?"  Il faut être aveugle pour ne pas comprendre que la pression mise sur les ruraux dans le but du dépeuplement des montagnes, en plus de laisser la "main libre" sur les richesses de la nature (eau, biomasse, sous sol...), favorise le contrôle social et politique à travers la standardisation de la population. Cela engendre la dépendance étroite (pour l'alimentation, l'énergie, l'information, chaque besoin de la vie) à des réseaux et des filières compliquées et toujours plus contrôlées par  des noyaux, de moins en moins nombreux et de plus en plus gros, d'acteurs économiques et politiques. cf ruralpini


N.M. :"Plus d'un millions de visiteurs par an".  Les associations regroupées dans Cap Loup parlent fièrement de plus de 2 millions de visiteurs par an.
Nous autres ruraux, pensons que les Français seraient attachés à conserver le patrimoine intact, sans le déferlement d'un tourisme de masse, comme s'en félicitent certainement à tort, l'ensemble des défenseurs du loup.

De même, nous pensons qu'il faut un équilibre en toutes choses, et par respect pour cette Nature que nous avons su préserver pour les générations futures, des millions de visiteurs seraient néfastes pour la faune et pour la flore.

Actuellement, le pastoralisme est un vecteur important d'un tourisme familial et respectueux, comme vous pourrez le voir dans toutes les brochures des offices de tourisme, faisant vivre les autochtones qui ne veulent pas de structures industrielles pouvant accueillir ces millions de touristes.

Dans les Abruzzes aussi Nunzio Marcelli, Président de l'Association Régionale de Producteurs Ovicaprins l'affirme: "Pour quelques centaines de brebis, des étrangers et des italiens arrivent en groupes à Anversa degli Abruzzi : pour suivre le troupeau, marcher avec lui dans les zones non contaminées de notre Région, et Marcelli souligne: «zones que justement le pastoralisme a su conserver intactes pendant des millénaires, avec leur charme et leur biodiversité ».


N.M. :"Pour diminuer les pertes sur le cheptel bovin, il serait nécessaire d’organiser les naissances en enclos".  Encore un des prémices vers l’élevage industriel, déjà évoqué dans l'article de Nice Matin sur le berger à la solde de Wolf Alp.

En Italie aussi, les bergers l'ont très bien compris:
"Voilà à quoi sert le loup - Une autre vision du Projet WolfAlps"



Et toujours la même propagande à sens unique, si chère à Nice Matin; tous ces boniments reflètent désormais la mentalité réductrice de ce quotidien:
 N.M. :"Comment se passe la cohabitation des éleveurs dans cette région?".  L'Italie est le pays qui a connu la plus forte baisse de l’élevage ovin ces dernières décennies avec plus de 60% d'abandon." 
"Il y a seulement 50 ans, il y avait des millions de brebis sur ces pâturages et sur nos drailles." affirme Nunzio Marcelli, président de l'Arpo.

Alors que chez nous dans les Alpes l'activité se maintient. Mais combien de temps allons nous résister à de telles pressions idéologiques et mensongères?


 En Italie, ceux qui continuent n'en peuvent plus et le font savoir:




Extrait de : Grands prédateurs : Prise de position ferme des organisations agricoles par le professeur Michele Corti qui a organisé une conférence le 17/12/2015 dont vous trouverez ici le compte rendu: En Italie comme ailleurs

"La «coexistence», la «cohabitation» présuppose qu'il y ait une volonté de la part des deux partenaires de la relation, sinon il ne s'agit pas de cohabitation mais d'un viol permanent. La «cohabitation» avec les grands prédateurs est imposée par la technocratie verte, par une nouvelle forme d’autoritarisme biopolitique, de contrôle social et territorial («par nature sauvage interposée ») qui nous renvoie à d’autres époques, rétablit le servage et justifie l'impossibilité, pour ceux qui sont porteurs d'intérêts légitimes, de les faire valoir démocratiquement."

Extrait de :  IbriWolf, MedWolf...: quand les tentatives de solution deviennent le problème, par la psychosociologue Lucia Morelli,

"Il est à la fois banal et choquant de constater le bouleversement des données d'une réalité dont on est témoin oculaire. Je veux parler des conséquences dévastatrices que subissent le pastoralisme et ses dérivés à cause de l'application de la directive UE Habitats n°43 de 1992.
De la part des animalistes, fomenter une «guerre» contre les éleveurs, en leur envoyant des projectiles aux connotations négatives infamantes, est un moyen qui ne sert qu'à exalter la dynamique émotive de fond du problème, celui du besoin de trouver un ennemi à abattre, après l'avoir défini à ses propres yeux et aux yeux des autres comme «coupable» et donc méritant une «juste» punition. Exactement ce que faisait le loup de la fable de Phèdre qui, pour légitimer son agression sur l'agneau, l'accusait de lui salir l'eau du ruisseau où tous les deux buvaient, sourd au fait que l'agneau buvait en aval par rapport à lui."


NICE MATIN VOUS, C'EST LA PROFESSION QUE VOUS SALISSEZ, C'EST VOTRE DROIT.  Mais nous ne vous laisserons pas nous salir par vos reportages indignes d'une presse libre, éclairée et objective.













dimanche 17 janvier 2016

LOUP, POUR EN FINIR AVEC LES CONTREVÉRITÉS SUR LE PASTORALISME

2015, LES ENVIRONNEMENTALISTES ONT ILS FRANCHI LE POINT DE NON RETOUR?

L'analyse du document, publié par Cap Loup, permet de recadrer la pratique du pastoralisme en général et face aux loups, à partir de données scientifiques et de la réalité du terrain.

les textes en gras et soulignés sont copiés sur le manifeste Cap Loup
temps de lecture 12 mn



Un simple carnivore ordinaire

qui n'a aucun prédateur et contre lequel le berger n'a pas le droit et le pouvoir de se défendre.
Le loup dans le Monde et en Europe est classé « least concern » par l'UICN.
Posons nous la question de savoir pourquoi il est surprotégé dans "les Alpes", carrefour obligatoire pour son expansion en Europe, au point de condamner le pastoralisme?
Est il si difficile à comprendre, pour ses défenseurs, que cette surprotection finira par nuire au loup devenu un animal déviant face à tant de bienveillance contre nature ?


Un prédateur dépendant des proies sauvages

FAUX :  

On en arrive à un tel point que les territoires où les troupeaux subissent le plus de pertes, dans le Mercantour et dans les Préalpes de Grasse notamment, sont aussi parmi les plus giboyeux de France. Là où abondent les cerfs, les mouflons, les chamois, les chevreuils, supposés encourager les loups à s’installer, là sont aussi les plus grosses pertes pour les éleveurs.



























Une espèce sociale et territoriale Les loups vivent en groupes sociaux appelés « meutes »dans lesquels seul le couple dominant se reproduit. En France, une meute compte en moyenne 4 à 5 loups, exceptionnellement jusqu’à une dizaine. La meute vit sur un territoire dont la superficie varie selon l’abondance et la répartition des proies

Voila qui explique la pression dans les zones d''élevage.


Une répartition réduite à presque rien

Et pour cause, aucun citadin ou péri urbain ne supporterait de cohabiter avec un tel prédateur, N'oublions pas que la France compte 120 habitants au km². Si le loup a toute sa place dans les environnements sauvages des pays à faible densité humaine (Canada, Québec, Russie...) il n'a plus son rôle dans un milieu anthropisé. (Qui est modifié par la présence humaine)


Chaque meute défend un territoire contre les autres meutes.




Et ne tolère donc aucun chien divagant sur son territoire, ce qui remet en cause les affirmations sur "leschiens responsables de cent fois plus d'attaques que les loups" (FNE signataire du document analysé)



D’autres peuvent apparaître ailleurs après avoir parcouru de très grandes distances sans se faire repérer.

"On ne peut que s’étonner en relevant que le loup ibérique n’a pas (encore ?) réussi à coloniser les Pyrénées où les seuls loups présents, dans la partie orientale du massif, des deux côtés de la frontière, sont de souche italienne et viennent de l’Arc alpin pourtant plus éloigné. "(source  Évaluationdu protocole technique d'intervention sur les spécimens de loupsdans le cadre du plan d'action national sur le loup)

Non, le loup n’a pas été réintroduit en France !
Après 400 000 ans de présence et 60 ans d’absence, le loup est revenu en France de façon spontanée, par recolonisation naturelle de son ancienne aire de répartition.

Aujourd'hui cette affirmation n'a plus aucune raison d'être. le 1er loup a été tué en 1987 dans le Mercantour et est officiellement reconnu comme issu d'un élevage. Alors réintroduit ou retour naturel ? A vous de juger :

Franco Zunino, ancien conservateur du parc National du Grand Paradis,  naturaliste, défenseur du loup, président de l'Association Italienne pour le sauvage (A.I.W.), consultant UICN, affirme en 2010 : « les loups ne proviennent pas des Apennins mais des Alpes, c'est à dire de la souche à partir de laquelle la population s'est constituée après les libérations répétées faites sur le versant français... »
Puis en février 2014, il prévoit : « un jour ils s'en sortiront en reconnaissant la variété alpine comme une espèce à part (qui, comme par hasard, a déjà des caractéristiques comportementales et des phénotypes différents de ceux des Apennins, mais qui sont niés, pour éviter que ses origines françaises puissent être reconnues !).
Et ce qui devait arriver arriva : Le plan 2015 pour la sauvegarde du loup en Italie : reconnaît implicitement que la population des Alpes Française, Suisse et Italienne se différencie de la population des Apennins. (p. 7) Elles n'ont aucune connectivité entre elles. (p.11). 
Mais alors, d'ou viennent les loups des Alpes?

Un nouveau venu… présent depuis 400 000 ans

Mais nouveau venu pour les générations d'acteurs ruraux qui se sont installés en connaissance de cause, sans la présence du loup. Que diriez-vous si on vous imposait du jour au lendemain la présence, par exemple, d'un aéroport, sans aucune concertation?




Pourchassé jusqu’à disparaître dans les années 1930

Non pas pour le plaisir, ou par haine comme le laisse sous entendre les auteurs, mais pour rendre possible la vie rurale à une époque ou les loups mettaient en péril les animaux d'élevage. En particulier ceux destinés aux transport et au développement de l'industrialisation naissante (bœufs, chevaux). Cela a permis la continuité des petites exploitations qui ont su se moderniser pour s'adapter. Ce sont les derniers représentants d'un agriculture de qualité, de proximité dans le respect et la traçabilité qui sont menacé par la prédation, mais plus encore par les accusations sans fondements dont ils font l'objet de la part des environnementalistes fondamentaux.

Une réinstallation plus lente que nature
De qui se moque t'on ?
Férus, partenaire de Cap Loup et signataire de cette diatribe:  "ne transmettez plus aucune de vos données à l’ONCFS et donc au gouvernement. Détruisez tous les indices de présence du loup (recouvrement des pistes de loup dans la neige, enlèvement des crottes trouvées sur les chemins etc.)." (cf. site Internet de FERUS).

Fin 2011 = 250 loups dans 13 départements pour 4913 victimes
Fin 2012 = 250 loups dans 15 départements pour 6021 victimes
2013 = 250 loups dans 22 départements pour 6195 victimes
2014 = 301 loups dans 31 départements pour 8226 victimes
2015 = 282 loups, 42 Zones de Présence Permanente (ZPP) contre 39 en 2014. 2440 constats, contre 2344 en 2014, "un taux de progression annuelle de 16% (8 à 27%), sans rupture de pente significative "sources ONCFS 2015.
Si le repeuplement semble plus lent que nature pour certain, le nombre de départements colonisés et le nombre d'attaques en constantes hausses, prouvent le contraire pour les autres.

Oui, la prédation sur certains troupeaux domestiques est une réalité  Beaucoup de troupeaux ne sont jamais l’objet de prédation, mais certains le sont régulièrement, par des loups ou par des chiens. Surtout lorsque d’immenses troupeaux de brebis sont laissés presque sans gardiennage ou sans protection efficace.

Les troupeaux de plus de 1200 animaux subissent toutes proportions gardées 21% des attaques.
Un troupeau a un risque d'attaque par des chiens une fois tout les 5 ans, les chiens sont identifiés dans 89% des cas.
Source : UR-EPR (soutenue par l'INRA), Enita Clermont 63370 SUAMME, 30100 Alès CRA Franche-Comté, 25048 Besançon CERPAM, 04100 Manosque
En France il n'y a pas de chiens errant au sens propre du terme (sans maître) ONCFS

… Mais la cohabitation avec le loup est possible

FAUX ; Un constat qui concerne l'ensemble des pays qui subissent le loup, contrairement à ceux qui affirment le contraire pour des raisons idéologiques. Des arguments qui sont utilisés chez nos voisins de la même façon que chez nous : « En France la cohabitation se passe bien » dit on aux Norvégiens, Italiens Suisses….
En France une « cohabitation » utopique avec 8935 victimes issues d'élevages ayant mis en place les mesures de protection préconisées par l'état pour la grande majorité d'entre eux. (plus de 2000 chiens de protection dans les alpes pour plus de 1690 attaques (hors dpt du Var))

"Les attaques se produisent de jour comme de nuit. La proportion d’attaques en pleine journée ne cesse de croître. Des attaques qui se produisent malgré la présence de bergers et de chiens de protection.sourceoncfs, ddt, dreal


Le bétail tué par le loup est correctement indemnisé

FAUX : Exemple en élevage viande labellisée : un éleveur perd 1 reproducteur, il touche :
1 x 160€ + 20 % pour les dégâts annexes, quelque soit leur importance, soit dans le cas d'un reproducteur prédaté 192€.
Or les pertes s'élèvent à 240€ pour 2 agneaux non vendus (1 perdu l’année de l'attaque et 1 non vendu pour remplacement), plus 60€ pour l’animal non réformé (car prédaté). Pertes auxquelles s'ajoutent les dégâts annexes (avortements, blessures, refus de chaleurs...).
Mais plus que tout, nous n'élevons pas et nous n'élèverons jamais pour nourrir le loup!

L'état parle de loup non exclu.

Un terme choisi qui ne remet pas en cause les conclusions des experts en charge des constats, mais qui permet à l''État et à l'administration de se protéger juridiquement.
alinéa 8 de la loi « Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque ».

Saviez-vous que chaque année en France...Environ 500 000 ovins de réforme sont envoyés à l’équarrissage ! Oui, ce nombre gigantesque de moutons qui n’entrent pas dans le circuit de consommation est tout simplement détruit, incinéré.

FAUX : les brebis de réformes passent toutes par le circuit boucherie ou alimentation animale. Pour être incinéré un animal doit être mort.
l’INRA et l’AFSSA utilisent le chiffre de 2% de mortalité annuelle des ovins adultes, toutes causes confondues, dans leurs études démographiques, sanitaires et économiques, ce qui correspond à environ 200 000 animaux../.


Les brebis meurent surtout d’autres causes
Mais les brebis mortes et indemnisées par l'état sont bien mortes à cause du loup. L'éleveur n'a pas pour vocation de nourrir le loup, même s' il le fait indirectement ; car la plupart du gibier sauvage se nourrit presque exclusivement sur ses pâtures ou dans ses champs, bien plus riches en flore végétale que ne le laisse sous entendre les auteurs.
Chamois photographié par le bergers pendant la garde

Les difficultés des éleveurs étaient présentes avant le retour du loup

Quelqu'un peut-il citer un domainequi se porte bien en France
Et pourquoi, si un secteur est en crise, lui rajouter des difficultés!


L’élevage ovin-viande en France, une filière en difficulté

Constatations: la concurrence sur la filière ovine provient exclusivement d’îles sans prédateurs, et les pays qui subissent le loup depuis longtemps ne sont plus en mesure de rivaliser avec nos élevages. Mais combien de temps resterons nous opérationnels?


En quelques décennies, les exploitations ont évolué vers des troupeaux de plus en plus grands avec de moins en moins de main d’œuvre,

FAUX : Les chiffres officiels sont sans appel: En région paca ou la prédation atteint des records, la moyenne des troupeaux est inférieure à 400 animaux. Des troupeaux difficiles à protéger sur les exploitations du fait de la répartition des animaux en plusieurs lots (femelles en gestation, en lactation,...). Une méthode d'élevage respectueuse pour l'homme, les animaux et la biodiversité, qui a su s'adapter à la demande du marché. Une méthode incompatible avec les prédateurs qui obligent le piétinement des pelouses pour rejoindre les parcs de nuits, la concentration de déjections très polluantes dans ces derniers, la réduction du temps pâturé, la perte de rendement, la difficulté d'obtenir un produit correspondant à la demande...
Aujourd'hui comme hier, les grands troupeaux sont issus de regroupement en alpage et permettent de mobiliser plus de moyens de protection.


Mais le mouton résiste mieux dans l’arc alpin où le loup est installé



OUI, c'est justement un des éléments qui conforte l'élevage de montagne. Ceux qui en plaine souffrent de la baisse du marché, peuvent choisir en toute liberté, une reconversion agricole sous réserve que leur terres s'y prêtent. Une solidarité par ricochet qui fortifie le pastoralisme dans les régions ou il n'y a pas d'autres alternatives.




Des aides importantes qui permettent le gardiennage des troupeaux

Mais rien encore pour les élevage équins et bovins qui subissent des attaques reconnues

En profitera t-on pour restaurer l'habitat précaire qui ne se prête absolument pas au partage de l'habitat avec des aides bergers. Cela engendre de toute façon un surcoût, qui, ajouté aux frais de protection et à la faiblesse des indemnités, à l'augmentation des heures de travail, ... finit par être intolérable.

Le travail supplémentaire pour le berger en zone d'alpage est estimé par le CERPAM et l’Institut de l’Élevage à 7h/jour, soit 210 heures pour 30 jours.
L'état subventionne 150 heures à 80% (aide berger), il reste à l'éleveur les 20% (30 heures) + les 60 heures vacantes (week-end et ou, repos de l'employé) pour arriver au 210 heures. Soit 90 heures non reconnues socialement ni financièrement à rajouter sur son temps de travail.

À cela il faut ajouter les 20% à la charge de l'éleveur pour l'achat des outils concernant les mesures de protections, l’insuffisancedes indemnités qui sont loin de couvrir la réalité, les pertes génétiques qui ont nécessité de nombreuses années de sélection lors de victimes reproducteurs, les difficultés pour remplacer ces reproducteurs, les ennuis causés par les chiens de protection et bien d'autres implications toutes aussi contraignantes.....


Quand bien même seraient éliminés tous les loups en France, ne serait résolu aucun des problèmes de l’élevage et du pastoralisme.
Une espèce protégée ne peut pas servir de caution pour faire oublier les difficultés de fond d’une filière agricole !



FAUX : le loup menace labranche qui a su tirer son épingle du jeu.
"L’agneau de Sisteron se porte bien. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs." cf coop Sisteron.

Idem en Lozère pour la fromagerie le Fédou, mais également pour l'IGP agneau de Lozère ELOVEL qui subit 25% à 30% de pertes de production, au même titre que l'ensemble des agneaux labellisés ou des productions fromagères dans les régions impactées par le loup.

Le loup est désormais en Aveyron et impacte les producteurs du Roquefort; fleuron des produits à "haute valeur ajoutée" dans l'image de la France!
Il menace les A.O.C. dont le cahier des charges exige une obligation de pâturage, comme enItalie et enEspagne.


Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage

FAUX : que dit le coderural et de la pêche maritime au chapitre agriculture ? :
 "Par leur contribution à la production, à l'emploi, à l'entretien des sols, à la protection des paysages, à la gestion et au développement de la biodiversité, l'agriculture, le pastoralisme et la forêt de montagne sont reconnus d'intérêt général comme activités de base de la vie montagnarde et comme gestionnaires centraux de l'espace montagnard.
En conformité avec les dispositions des traités instituant la Communauté économique européenne, le Gouvernement, reconnaissant ces rôles fondamentaux de l'agriculture, du pastoralisme et de la forêt de montagne, s'attache à :"
notamment alinéa 8° «  Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque ».


Les moutons n’ont jamais créé la moindre espèce 



Ce ne sont pas les moutons mais l'association de l'homme et des animaux qui ont créé tout ce que nous considérons aujourd'hui comme un patrimoine exceptionnel dans un milieu préservé. Au point que l'UNESCO a classé la Lozère au Patrimoine Mondial de l'Humanité en tant que « paysage culturel de l'agro-pastoralisme méditerranéen et particulièrement représentatif de la diversité des paysages façonnés au cours d'une histoire millénaire par les hommes et leurs activités d'élevage. »

Le parc national des Cévennes ne s'y trompe pas en prenant la défense du pastoralisme plutôt que celle du loup. La bergère dans le haut diois, conduisant son troupeau sur un site natura 2000 avec contrat d'entretien peut le confirmer.

-« …Lorsque les pratiques pastorales s’allègent, les espèces de la communauté végétale présentant une stratégie plus conservatrice sont progressivement favorisées au détriment des espèces à stratégie plus exploratrice. Les traits des espèces conservatrices sont connus pour leurs effets sur le fonctionnement des écosystèmes, réduisant l’appétence de la végétation et entretenant l’appauvrissement du sol...» : Thèse de Doctorat en biologie des populations Université 2 et ENSA, Stéphanie Gaucherand, 2005.
Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique.

FAUX : et irrecevable : la LPO condamne ci dessus le pastoralisme pour justifier le retour des loups dans les zones d'élevage, et le sanctifie ci dessous pour obtenir des aides financières.
 "Le pastoralisme est aujourd'hui considéré comme une solution durable a l'entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Il est également un outil de préservation des milieux contre les incendies. Par ses multiples vocations, le pastoralisme est donc présent dans de nombreux documents de planification territoriale comme les documents d'objectif des sites Natura 2000 mais également les plans départementaux de défense de la forêts contre les incendies." (Référentiel pour le redéploiement du pastoralisme LPO)



« Florence Robert a rencontré la LPO Aude afin de s’entretenir sur la conduite du troupeau et les intérêts que peut présenter le pastoralisme dans la préservation de la biodiversité. De cette rencontre est naît la rubrique « Utilité environnementale du troupeau » »
Une rubrique savamment occulté lorsqu'il s'agit de défendre le loup.

Le rapport du P.N.U.E : vante: « le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte »/…./
Constate que : « le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres / …/ préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol, et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité. Les autres avantages qu'il présente se trouvent sous la forme de produits alimentaires de grande valeur.
Ajoute : « qu'est important, l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé. » (le9/03/2015 Plan des Nations Unies pour l’Environnement)


Dans les Alpes, la concentration des moutons abîme les pelouses d’altitude jusque dans le cœur des parcs nationaux du Mercantour ou des Écrins :

FAUX : Extrait de la charte des parcs Nationaux :
"Le pastoralisme contribue à la structuration écologique et paysagère des territoires, à la constitution du patrimoine naturel et culturel des parcs nationaux et à sa gestion. Ainsi, les paysages d’alpages et d’estives offrent une biodiversité et un caractère remarquable, résultat des interactions complexes et dynamiques entre activités pastorales et milieux naturels, que les parcs visent à préserver. " Et qui mieux que les parcs avec leurs agents et techniciens peuvent constater les bienfaits du pastoralisme?

"Ce qui est paradoxal dans la situation actuelle, c'est que les administrateurs des choix sociaux de la nature se sont, de manière croissante ces dernières années, appuyés sur les activités pastorales pour accompagner les plans de gestion des territoires confiés à leurs soins. Ce sont à des éleveurs, transhumants ou locaux, qu'ont été largement confiées les tâches de maintenir l'ouverture de milieux favorables aux espèces végétales et animales fragiles et menacées par l'extension de la forêt ; c'est à eux que l'on a demandé de contribuer à 1'entretien des alpages et des mosaïques paysagères favorables aux ongulés sauvages comme aux grands rapaces. Au travers d'incitations financières comme les mesures agri-environnementales, les propriétaires de troupeaux domestiques ont été encouragés à reconquérir des espaces embroussaillés, pauvres en biodiversité et menacés par les incendies.... Dans l'élaboration des futurs plans de gestion des sites du réseau Natura 2000, l'élevage se voit confier un rôle central dans tout l'arc alpin et en général dans toutes les zones montagnardes où l'on annonce l'inéluctable et prochaine réapparition des loups." Christian Deverre INRA-SAD-Avignon, unité d'Écodéveloppement.


L’augmentation de la taille des troupeaux.…

FAUX :  Il y a toujours eu des gros troupeaux en Provence comme en Languedoc, producteurs de laine : 1000 brebis à l’époque romaine, 2000 brebis au 18ème et 19ème siècle… Ces gros troupeaux coexistaient avec les petits troupeaux paysans. Hier comme de nos jours, il fallait beaucoup de têtes pour justifier de lourds moyens de protection. Autrefois comme aujourd'hui, tout le monde regroupait les animaux en alpage l'été par des troupeaux aussi gros voire plus important qu’actuellement… le tout dans un contexte où la première protection du bétail était assurée par un important effort de destruction des loups !


....et leur concentration sur certaines zones ont entraîné une dégradation des pelouses d’altitude et un appauvrissement considérable de la flore dans beaucoup d’alpages.

FAUX :  CNRS :  "En France, 84 % des surfaces classées en "haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air "

Aujourd’hui le nombre de brebis reste toujours assujetti à la flore disponible. Car contrairement à ce que voudrait laisser penser cette propagande, les éleveurs et bergers sont des individus responsables qui ne sont pas fous au point de sacrifier la ressource qu'ils gèrent depuis des millénaires.
Ce ne sont ni les écologistes ni les éleveurs qui décident du nombre, mais la pérennité de la ressource qui oblige. Ceci est d’autant plus vrai pour la production d'agneau labellisés ou de fromages A.OC. dont le cahier des charges exige une alimentation exemplaire, variée, riche et forcément pérenne.


Pour les conclusions:

S’il y a un problème de l’élevage ovin en France, le loup ne doit pas en être le bouc-émissaire


Aucun éleveur ne tient ce discours. Simplement ils disent ne pas vouloir supporter cette  catastrophe avérée dans tous les pays ou l’élevage traditionnel est exposé à la prédation.Si les éleveurs ont des difficultés à cause d’un contexte économique défavorable, aidons les éleveurs et n’instrumentalisons pas le loup

Que proposez-vous qui ne soit pas une contrainte supplémentaire, insupportable  physiquement, moralement et financièrement?

Le loup s'attaque uniquement à la filière qui a su tirer son épingle du jeu. Dans les pays ou le loup est présent depuis longtemps comme en Italie et en Espagne, l'élevage ovin est en totale régression et les prédateurs se retournentcontre les bovins et les équins. supposés le remplacer. (« Prédation du loup sur les bovins – Caractérisation du conflit et propositions pour le réduire ». Commission Européenne février 2015)

Si nous faisons le choix de maintenir une activité pastorale partout, réadaptons les pratiques pastorales à la présence de prédateurs naturels et à la préservation de la biodiversité


Que proposez vous qui ne soit pas une contrainte supplémentaire pour des gens qui travaillent déjà plus de 270 heures par mois, sans RTT, ni congés payés, ni droit au chômage, le tout sans se plaindre et qui sont reconnus d'intérêt général pour la sauvegarde de la biodiversité par les élus Européens, des scientifiques, la plupart des habitants ruraux, les amoureux de la nature et les organismes officiels.

officiants à : L'INRA, IRD, CNRS, UNIVERSITÉ AIX-MARSEILLE, ECOLE VETERINAIRE DE NANTES, UNIVERSITÉ DE LIÈGE, IRSTÉAS, MUSÉE DAUPHINOIS, CERPAM, SCIENCES PO, EHESS, MONTPELLIER SUP AGRO, MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE, INSTITUT AGRONIMIQUE MÉDITÉRANÉEN DE MONTPELLIER, SLOW FOOD INTERNATIONAL, UNIVERSITÉ PARIS SORBONNE, ACADÉMIA EUROPAÉA, UNIVERSITÉ DE LORAINE, MUSÉ DES VALLÉES CÉVÉNOLES, FÉDÉRATION FRANÇAISE DU PAYSAGE.


Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal

NOUS, MAIS QUI NOUS?
  • Les gens concernés ? Ou les adorateurs d'un animal qui reste pour eux totalement abstrait.
  • Qui doit décider de qui doit vivre là ou non! Doit-on dans nos campagnes décider de ne pas maintenir la population citadine car elle est source de destruction de la biodiversité?
  • Pour ceux qui ont choisit d'y vivre, il n'y a pas d'endroits reculés ou difficiles d’accès, il n'y a que des endroits ou s'épanouissent des enfants, des femmes et des hommes qui ont choisi de travailler de et avec la Nature.
La démocratie nous impose une évidence que personne ne peut contester : "....est important, l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé." publié le 9/03/2015 par le Programme des Nations Unies pour l'Environnement.

Ceux qui affirment : "Et parce que une espèce animale ne doit pas être sacrifiée pour assouvir la haine et les intérêts de quelques uns..…" œuvrent pour la fracture sociale « citadins éclairés/ruraux obscurantistes » à des fins idéologiques qui n'ont rien à voir avec la préservation de la biodiversité dont nous sommes les garants depuis des millénaires, comme peuvent le constater ceux qui viennent nous visiter.
"..... ni être utilisée à des fins politicienne."



Quel mépris pour la population à qui s'adresse ce message censé sensibiliser le public à la nature sauvage. « Notre avenir, notre biodiversité, notre Europe »

Quel mépris envers cet animal. « Que le loup vive ! oui, au milieu de ses proies sauvages à chasser, en agissant pleinement selon sa nature. » L.Morelli

"l’idée que le loup puisse vivre librement dans les zones hyper urbanisées et cultivées de l’Europe centro-méridionale sans créer de problèmes pour la vie humaine, tant par les prédations sur le bétail et autres animaux domestiques que par le risque (même infime..ndlr) d’agression sur l’homme est inconcevable pour une personne censée." " cf  F. Zunino, président de l'Association pour le Sauvage Italie, naturaliste, consultant UICN, défenseur du loup.

Le lecteur comprendra plus facilement après la lecture de cette analyse, pourquoi les politiques, le public averti, les décideurs, les scientifiques... ne peuvent pas prendre en compte les revendications des associations environnementales.