BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

mardi 3 novembre 2015

TENEZ VOS LOUPS EN LAISSE, MOI JE GARDE MES BREBIS!




Récit d’un été sur l’alpage du JOCOU - versant Lalley (38) et Lus la croix Haute (26)


Je fais cette montagne depuis cinq ans. Je la connais. Cette année encore, j’ai assumé seul la gestion d’un troupeau de 1200 brebis avec des moyens techniques appropriés à se préserver des attaques de loup (parc électrique, bergerie, et 4 chiens de protection).



JUIN

Le 15 juin, je suis Informé des attaques sanglantes sur la commune de LUS. Je constate quotidiennement une excitation des chiens de protection. Je suis donc contraint de rester avec le troupeau du matin au soir. La zone pâturable est boisée. J’entends souvent les chiens de protection partir excités dans les bois. Par manque de visibilité, je ne peux pas identifier ce qu’ils poursuivent.

Fin juin, un comptage de l’effectif du troupeau fait apparaître qu’il en manque déjà 7.
Disparues à cause du loup ou pas ? Pas de preuve donc pas d'indemnités aux éleveurs


JUILLET
Le 5 je crois apercevoir furtivement une louve et ses deux louveteaux.
Le 15 je l’observe un long moment en contrebas d’une pente. Il s’agit bien d’une louve avec ses petits.


La forte chaleur de juillet nous cantonne dans les parties boisées et ombragées. Jour et nuit les chiens sont excités. Ils ne se reposent plus. Les loups rôdent, c’est sûr ! Par précaution, je dors au milieu du troupeau une nuit sur 2. Les chiens s’épuisent et certains ne viennent plus au troupeau dans la journée.

Le 29, vers 4h du matin, réveillé par les aboiements particulièrement violents, je comprends qu’il s’agit d’une attaque de loup. Je me précipite dehors. Le troupeau a forcé le parc de nuit. C’est le début de la galère ! Durant une dizaine d’heures, je cavale dans la montagne effectuant des allez-retour d’un versant à l’autre pour regrouper les bêtes dispersées. Dans mon périple, je découvre des brebis mortes ou agonisantes. J’ai prévenu les gardes assermentés de l'ONCFS en charge d'établir les constats. Je dois encore remonter les pentes pour couvrir les cadavres (avant l’arrivée des vautours).

Le 30, je cavale encore une partie de la journée en compagnie des gardes de l'ONCFS pour constater les dégâts et retrouver des bêtes blessées. J’en profite pour en redescendre une sur mes épaules.

Bilan additionné fin juillet, 13 brebis disparues, 4 égorgées et 6 blessées.
« Au cours de ces dernières 48 h, j’ai eu peu de temps pour manger et dormir. Je suis allé au bout de mes limites physiques ( crampes et hypoglycémie…). Cet aspect du métier remet en question l’ image d’Épinal du berger serein au milieu de ses brebis, à mille lieues de la galère générée par le loup !
 

AOÛT
Les attaques de nuit se reproduisent à deux reprises avec en plus des raids furtifs par temps de brouillard. Laissant des animaux prostrés avec de multiples blessures. Le tournoiement des vautours m'indique d'autres cadavres, me contraignant à de nombreux marathons pour empêcher ces oiseaux de jouer leur rôle de fossoyeur avant les constats officiels.

Bilan adittionné fin Août : 15 disparues, 8 tuées, 9 blessées.
Je constate de plus en plus souvent des avortements. J’apprends alors que 41 attaques ont été répertoriées sur les alpages voisins et que certains éleveurs ont redescendu les troupeaux. Cela ne présage rien de réjouissant en septembre pour ceux qui restent !


SEPTEMBRE
Le 4, le 9, le 19 et le 23 : 4 nouvelles attaques de loup en journée me permettent de comprendre la stratégie de ces fauves. Malgré la présence humaine et la vigilance de 4 chiens aguerris et en alerte permanente, nous subissons des attaques éclairs. Durant une poignée de secondes, ils écartent 2 ou 3 brebis du troupeau qui, poursuivies par un des loups, disparaissent dans les pentes.

Passée la surprise de la 1ere attaque, je pressens les trois autres au comportement des chiens furetant aux environs du troupeau. Un ou deux loups entraînent les chiens à leur poursuite pendant que d’autres surgissent dans mon dos et isolent les bêtes.

Le 23 , quelques minutes après l’attaque où 1 seule brebis a été écartée , je réalise qu 'elle à été attrapée par deux loups dans la pente, 300 m plus bas. IRIS chien Berger d’Anatolie de 70 kg est sur leur dos. Une bagarre entre les trois bêtes est engagée.
D’abord terrifié, je me lance à son secours. C'est seulement arrivé à quelques mètres que les deux loups menaçants finissent par lâcher prise.
Je récupère mon chien qui doit sa survie à son collier clouté. Malgré de graves blessures, il reprendra sa place quelques jours après.

Lors du constat, le lendemain matin, nous observons le cadavre de la brebis entièrement consommé, soit environ 30 Kg de viande. L’expertise fait apparaître qu’une telle quantité de viande absorbée dans la nuit correspond à la présence d’au moins 5 ou 6 loups

Bilan fin de saison : 18 disparues, 12 tuées et 12 blessées


Épilogue :

Le 8 octobre, les éleveurs ont redescendu leurs brebis.

Le 15 octobre, l’un deux, habitant LALLEY à proximité de la montagne du JOCOU, à subit dans son village une nouvelle attaque de loup. Le bilan est lourd : 13 brebis tuées et 15 blessées, ce qui correspond pour lui, en additionnant ses victimes sur l’alpage du JOCOU, à plus de 15% de perte sur l’ensemble de son troupeau

Les éleveurs sont les premières victimes des prédations du loup et nous les soutenons. Nous avons ensemble, bergers et éleveurs, mis tout en œuvre pour protéger les troupeaux.
 

L’hypothèse que le loup fuit les humains est une contre vérité, les témoignages et vidéos sur les attaques en plein jour le prouveront.
 

L’apparente hybridation de certain loups vus à 20 m de mon troupeau me fait douter sur le fait qu’ils seraient venus seuls d’Italie.


Mais, qui se soucie du berger qui, en 4 mois, effectue le même nombre d’heures de travail qu’un salarié sur l’année ? Nous avons pourtant des conventions collectives et des contrats de travail clairement établis au maximum d'heures pour effectuer notre métier


Qui va nous payer les centaines d’heures passées de jour comme de nuit à lutter pour éloigner ces loups de nos troupeaux ?

Qui ment depuis des années sur la réelle progression des loups en minimisant leur nombre malgré la réalité qui nous plonge désormais dans une gestion de troupeaux confrontés toute l'année à la présence des meutes ?


Pour parer aux problèmes posés par le loup :

  • il faudrait 4 postes de bergers par troupeaux : rémunérés par qui ? Comment financer les logements de ces nouveaux venus… !!
  • un poste de gardien de chiens de protection : les défenseurs du loup préconisent un chien de protection par centaine de brebis, soit en moyenne 12 à 20 chiens par troupeaux.
De plus, il est urgent d'inventer et de financer des centres d’accueil pour les chiens de protections pendant la période hivernale afin d'éviter les inévitables conflits liés à leurs présence dans les villages ou les troupeaux passent l'hiver. Des centres qui permettraient de les tenir motivés, de recadrer les comportements déviant, de remobiliser ceux qui ont subit de graves blessures, etc etc.

Le coût des dépenses globales de la protection des loups s’élève déjà à 50 000 € par loup, alors que l’argent public se tarie dans d’autres domaines tels la santé, le social, les services publics… !!!
Le loup une dépense luxueuse dans un monde en crise économique !!!!!

Transcription intégrale du Témoignage du berger Patrice Marie


TENEZ VOS LOUPS EN LAISSE, MOI JE GARDE MES BREBIS, sera probablement le titre d’un livre que nous, bergers salariés, nous nous devons d’écrire afin d’informer le public sur la réalité des conditions de travail et de stress que génèrent la pression et la présence des loups dans nos alpages.

Autre témoignage :   "les bergers malade du loup" émission France inter
                                        Éleveurs, les morsures invisibles, document Mutualité sociale Agricole 

 
L'analyse d'Ouragan:
 Que se cache t'il derrière la réintroduction des loups dans les zones des petits élevages respectueux, proposant des produits de qualité, dans la durabilité, la traçabilité et la proximité?

Quelques éléments de réponse:











samedi 31 octobre 2015

LOUP, LES ASSOCIATIONS EN PLEINE CRISE D'EXISTENTIALISME




Je cite alliance pour les loups:

"La liste nominative des « salariés » contractuels de "La brigade spécialisée loup" est en cours de constitution. Certains noms sont dors et déjà connus ! Cette liste sera éventuellement diffusée dès que les investigations nécessaires auront pris fin et que l'ensemble des patronymes seront déterminés."
 il aura fallu attendre 3 générations avant de renouer avec la politique de la délation. Une spécialité des environnementaux.  La réintroduction du loup dans les zones d'élevages a permis de dévoiler la véritable image des écologistes fondamentalistes!


 Le score de la Brigade anti-loup est de 4 canidés détruits. Les méthodes employées sont les suivantes :


- retrait des chiens de conduite et de protection (POUR ÉVITER DE LES BLESSER comme l'ont fait les gardes en cahrges de la protection du troupeau d'anita jouffrey)


- exposition du troupeaux à la prédation, de nuit (mais puisque vous nous dites qu'on ne protège pas nos animaux! Alors d'habitude, on les protèges ou on les expose?)

- hurlements provoqués afin d'engager les canidés à se présenter (vous avez toujours nié le fait que les loups se présentent dans les régions lorsque l'ONCFS le fait, pratique que nous avons toujours fermement condamné)

- utilisation de caméras thermiques (Ce sont les associations avec l'ONCFS qui ont développé ces méthodes dans le but de nous convaincre que ce ne sont pas les loups qui attaquent les troupeaux)

- utilisation de moyens de communication performants ( talkie-walkie) (moins cher que le portable et plus facilement contrôlable pour éviter les débordements. Un agent peut surveiller l'ensemble des communications)

- utilisation du « phare de nuit » (permet d'éviter les erreurs de tirs et le risque de blesser l'animal)

- utilisation de lunette de visée à intensification de lumière 
(permet d'éviter les erreurs de tirs et de blesser l'animal)

Récemment, ces méthodes de chasse sur le site d'Isola dans les Alpes-Maritimes ont permis de détruire trois individus sur un groupe de six canidés en meute établie. La mission officieuse sur le site est de détruire cinq individus, soit la meute elle même. Nous allons donc assister à l'éradication locale du loup, une nouvelle fois. Alors que les canidés seront vite remplacés sous le flux de la dispersion actuel d'origine italienne.
Si vous disposez d'informations, faites suivre !"
Fin de citation

Décidément c'est à ne plus rien y comprendre
 Je cite les défenseurs du loup: "Quand la prédation diminue, c'est que le loup a été braconné, quand la prédation augmente, ce sont des chiens errants."

Le principal étant que les loups soient prélevés de la meilleure façon possible pour eux et pour les intervenants. Maintenant si vous avez d'autres solutions; comme, par exemple, venir faire une heure par jour non rémunérée et non reconnue socialement pour aider à la cohabitation, tous les jours y compris les weekends et les jours fériés, alors on pourrait peut etre reconsidérer le problème.
 Mais le loup, lui, ne se fait pas d'illusion sur l’engagement de ceux qui le protège, par contre il va peut etre finir par comprendre qu'il est dangereux de manger du mouton! Mais ça ce n'est pas ce que veulent nos écologistes bien pensants en faisant le jeu de ceux qui ont intérêt à l'ensauvagement. 
Je cite:  "dans les zones ou évolueront les grands prédateurs(définies par les dirigeants sans aucune concertation avec la population concernée ndlr), sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/ ». WWF, UICN, LCIE
La voilà la véritable raison de la réintroduction des loups dans les zones d'élevage! 

Dernière minute la réponse de l'ONCFS; "Monsieur, Je vous sommes de stopper, dès à présent, toute recherche et divulgation d’éléments directs et indirects concernant nos agents.
Pour rappel, toute action de votre part à l’encontre des agents publics en charge de mission de service public est passible de sanctions pénales délictuelles punies de peines d’emprisonnement et d’amende.
Votre profil va donc faire l’objet d’une attention particulière de notre part. En cas de poursuite de vos agissements, nous engagerons une procédure judiciaire à votre encontre auprès du parquet d’ores et déjà informé."

LOUP, LES BREBIS DEMONTAGNENT, LES VACHES ET LES CHEVAUX VONT TRINQUER!

L'ensemble des associations s'indignent du fait que des tirs de défenses ou de prélèvements  soient autorisés alors que les brebis quittent les alpages pour passer l'hiver dans leurs bergeries.





C'est une des politiques de stigmatisation de l'incompétence du monde rural, parmi les dizaines d'autre qu'ils utilisent sans états d’âme, consistant à dévaloriser aux yeux du public, ceux qui luttent pour la sauvegarde de leur modes de vie à l'écart de la folie de nos civilisation. 










Les loups eux aussi sans états d’âme, mais ça on peut le comprendre, s'adaptent et démontagnent en suivant les troupeaux:

  Deux éleveurs ont été victimes d'attaques de loup cette nuit, aux portes de la ville de Digne. La première attaque s'est produite sur la Gaec de la Molière au Chaffaud. 10 brebis ont été tuées, cinq autres blessées, essentiellement de jeunes bêtes et des brebis laitières. La deuxième a touché la Gaec des Olivettes, trois bêtes ont été tuées, dont une totalement dévorée.
http://www.laprovence.com/actu/region-en-direct/3646917/video-deux-attaques-de-loup-cette-nuit-a-digne.html
Cette semaine, nous avons eu une attaque de Loups sur un lot de vaches allaitantes, un veau a été écorché vivant et 4 vaches ont disparu 
Et la saison d'automne devient dangereuse pour les bovins et les équins au fur et à mesure que les ovins quittent les pâturages. Mais chut, aucun défenseurs du loup n'en parle, car la finalité de la réintroduction des grands prédateurs dans les zones d'élevages n'a rien à voir avec la protection de la biodiversité :  
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2015/05/loup-la-face-cachee-des-defenseurs-de.html

Cette certitude de l'adaptation des loups sur l'ensemble des animaux d’élevages  traditionnels  à l'herbe a conduit l'U.E à s'interroger:
bilan européen des attaques de loups en Espagne : situation dramatique pour les bovins

Une certitude qui reste taboue chez les fondamentalistes qui font le jeu des industriels agroalimentaires. Des fondamentalistes qui ne se situent que par rapport à une idéologie du tout sauvage, ou l'homme, pas eux?, nous; ou nous sommes donc des intrus. Nous, des intrus qui impactons très peu le milieu dans lequel nous évoluons, mais des intrus pour ceux qui, bien installés dans le confort de nos civilisation dévastatrices, culpabilisent et s'imaginent être le peuple élus pour sauver la nature. En réalité, ils sont au service de ceux qui mettent en place la politique de la main mise sur les territoires que les ruraux sont les seuls avoir su conserver. Le WWF, qui chapeaute l'ensemble des associations environnementalistes dans le monde, en est un des exemples les plus marquants, responsable de la délocalisation de plus de 20 millions d’autochtones sous prétexte de biodiversité.
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2014/10/world-wide-fund-la-face-cachee-du-fond.html

L'hécatombe a commencée:
http://www.vosgesmatin.fr/edition-de-remiremont/2015/11/07/vosges-le-loup-s-attaque-a-un-veau-a-la-bresse

- Entre le 3 et le 4/11 sur la commune de BARRET de LIOURE : 1 bovin (génisse) tué parmi un troupeau de 30 bovins, quartier "Macuègne Bas" : Source DDT



2 decembre : Chapeiry : Une pouliche de 2 ans et demi, 1.55m retrouvée égorgée dans un champ http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2015/12/02/une-pouliche-retrouvee-egorgee


le 3 décembre : Une vache de 4 ans dévorée au Pays de Bitche : http://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-sarreguemines-bitche/2015/12/03/vache-devoree-au-pays-de-bitche-le-loup-coupable





vendredi 30 octobre 2015

LOUP, FÉRUS N'IMPORTE QUOI POURVU QU'ON PARLE D'EUX

Ferus ne se démobilise pas. L’association de protection et de conservation de l’ours du loup et lynx en France dénonce « des méthodes de braconniers pour abattre un loup dans les Hautes-Alpes ».
Sur son site internet, Ferus fait référence au « loup mâle tué au Monêtier-les-Bains dans la nuit du 20 au 21 octobre [...], éclairé aux phares. Cette méthode, classiquement utilisée par les braconniers, a été mise en œuvre lors d’une opération menée par un lieutenant de louveterie, dans le cadre d’un arrêté de tir de prélèvement. »
http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2015/10/30/loup-l-association-ferus-denonce-des-methodes-de-braconniers

Merci a ceux qui ont pris cette initiative qui permet de mieux gérer le tir de nuit et d'éviter de faire souffrir l'animal a prélever selon le décompte officiel. Les gens responsables au sens large du terme apprécieront!

Férus ne démobilise pas, mais surtout oublie ses prises de position mensongère sur le pastoralisme et ses prise de position pour défendre ceux qui demande le boycott des produits issus de l’élevage traditionnel. Produits élaborés dans le respect des animaux et du consommateur, dans la proximité, la durabilité et la traçabilité. Les gens responsables apprécieront!

Pour ceux qui veulent mieux connaitre férus, Il vous suffit de taper férus dans le moteur de recherche en haut sous le texte d’accueil . Accrochez vous, ça décoiffe.

Petit aperçut:
Voici des photos de la grande manifestation organisée par FERUS en octobre 2013 a PARIS pour la défense du loup:
« A tous les défenseurs du loup, préparez-vous pour un grand rassemblement à Paris ce dimanche 27 octobre. Venez nombreux soutenir la protection du loup en France ! »


LOUP, DÉBAT LE PASTORALISME FACE AUX LOUP

Ferme Ouverte le 17 nov 2015 à Mornans 26460 à coté de Bourdeaux

Le pastoralisme est le mode d'élevage le plus naturel, pourtant c'est aussi le plus menacé par la prédation, car le loup ne s'attaque pas à l'élevage industriel. La prédation par le loup provoque une évolution du pastoralisme. Certaines mesures de protection fonctionnent, mais dans certains lieux trop éloignés ou pour les petits troupeaux très extensifs, aucune solution proposée n'a fait ses preuves. Certaines pratiques vont se perdre.Quelle stratégie pour les éleveurs ? Comment répondre à la situation ?

Valoriser les ressources abondantes, économiser les ressources rares, telle est la proposition de l'Agriculture Paysanne et c'est pourquoi la Confédération paysanne de la Drôme vous propose de visiter la ferme de Sébastien Pelurson à Mornans. Cette ferme comporte un élevage de 230 brebis mourerous, 25 chèvres du Rove et 2 vaches tarines.

Programme de la journée
9:30 Accueil, café/thé offert, visite de la ferme, présentation de l'historique, des pratiques de l'éleveur, ses difficultés (notamment par rapport à l'arrivée du loup)
12:00 Repas partagé dans la bergerie avec ce que chacun aura apporté (le barbecue sera allumé, apportez saucisses, grillades... et pain !)
13:30 Point d'info sur les surfaces proratisées (les contrôles, les sanctions…)
14:00 Échanges débat sur « Pastoralisme et prédation », intervention de Laurent GARDE (CERPAM) et de l'ADEM
16:30 Conclusion et pot de clôture


Contact : Pour tous renseignements, contactez :
Anaïs Hammel, animatrice : 04 75 25 21 72
Vincent Delmas, porte-parole : 06 07 69 36 25
Sébastien Pelurson, éleveur à Mornans : 06 16 87 93 26

jeudi 29 octobre 2015

LOUP, FERUS A HONTE DE LA FRANCE

FERUS : "A un mois de la COP 21 qui se tiendra à Paris, la France s’illustre de la plus honteuse des manières par son obstination à détruire les loups, une espèce pourtant protégée sur notre territoire."

Pourquoi férus se retourne t'il ainsi dans tous les sens?

Il faut savoir que cette association n'a du pastoralisme qu'une vision idéologique qui lui sert de passe port pour cautionner la réalisation d'objectif subventionnés qui n'ont rien à voir avec le développement de la biodiversité.

La vision de férus et de l'ensemble des associations qui défendent les grands prédateurs dans les zones d'élevages extensifs et familiaux, proposant des produits de qualité dans le respect, la traçabilité, la proximité et la durabilité:
Je cite :
 
Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage

 Écologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique.

 Dans les Alpes du sud, la richesse floristique est parfois plus grande sur les pistes de skis que dans les pâturages !
Eh oui puisque les stations de ski, après avoir ensemencées et fertilisées avec de l'engrais les pistes, sont les plus grandes demandeuses de brebis tondeuses, pour les entretenir et éviter les avalanches !


 Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal

Nous voilà donc à des millions d'année lumière de ce que disent les instances scientifiques mondiales et européennes :

"En France, 84% des surfaces classées en "hautes valeurs naturelles", correspondent à des zones d'élevages en plein airCNRS
Selon un nouveau rapport publié (9 mars 2015) par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte.


EN PARALLÈLE, ferus soutient ceux qui boycottent ces  produits de qualité élaboré dans le respect, la traçabilité, la proximité et la durabilité.

Mieux connaître férus : http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2015/06/loup-ferus-na-pas-froid-aux-yeux.html

LOUP, EN ITALIE AUSSI LES AUTORITÉS MANIPULENT AUSSI BIEN QUE CHEZ NOUS!



On vous l'avez dit que loup des alpes ne venait pas d’Italie mais bien du versant Français suite à des lâchers!
 Les Italiens, ceux qui ont gardé leur libre arbitre, vous l'ont dit:
"ils ne proviennent pas des Apennins mais des Alpes, c'est à dire de la souche à partir de laquelle la population s'est constituée après les libérations répétées faites sur le versant français de la part des amoureux de cet animal, qui pour l'avoir n'ont pas hésité à libérer ceux qu'ils détenaient dans leurs propres enclos d'au-delà des Alpes, sans faire dans la finesse quant à leur pureté génétique et à la provenance géographique,...."


Voici quelques extraits, du Nouveau Plan de conservation et de gestion du loup en Italie, dont vous trouverez "la traduction et l'analyse du webmaster dans le loup des voisins", des extraits qui laissent rêveur quand à l'omerta qui règne sur la réintroduction des prédateurs en France autant que en Italie.

On lit page 7 : «  Alors que la population apenninique se trouve entièrement sur le territoire italien, la population alpine se trouve en continuité démographique, génétique et écologique avec les loups présents dans les Alpes françaises et suisses.
page 11: Par conséquent, le plan présent prend en considération le loup réparti en deux populations distinctes géographiquement et facilement identifiables (Apenninique et Alpine:
De plus, cette subdivision des deux populations est soutenue par des évidences scientifiques concernant la faiblesse relative de la connectivité fonctionnelle pour le loup entre les Apennins et les Alpes. (ouragan dit : Mais alors, d'ou vient donc le loup des alpes ?)

Il existe en Italie plusieurs structures de loups autochtones captifs, lesquelles, même si elles ne sont pas utiles à l'état de conservation du loup en Italie...Toutefois, la prolifération de telles structures a donné lieu à des opérations d'utilité douteuse dans le domaine de la conservation du loup" (ouragan traduit : des opération d'utilité idéologique de lâchers dans la nature )

 " la détention de loups à des fins didactiques, zoo privés et publics...... Il faut un contrôle attentif des reproductions, (ouragan dit tiens tiens) qui ne devraient être autorisées qu'exceptionnellement et s'il y a une réelle utilité ( par exemple pour la gestion génétique de la population nationale en captivité).(ouragan dit : Sans contrôle, que sont devenus les louveteaux? )

La nécessité d'un contrôle vigilant des structures jugées aptes à accueillir des loups, d’une planification rigoureuse de l’élevage et d’une coordination des institutions impliquées,.... 

ouragan dit : Cette nécessité des contrôles n'est elle pas un aveu suffisamment clair des lâchers de loups? Cette nécessité a été demandée il y a plus de 20 ans par la convention de berne:
 E. Recommande à l’Italie :
1. De mettre en oeuvre une stratégie nationale de conservation de l’espèce ; 
2. De faire respecter l’interdiction de posséder en captivité des individus de toute sous-espèce de Canis lupus et de les libérer dans la nature ; 
3. De poursuivre et d’améliorer le programme de reproduction en captivité actuellement en cours 


Le résumé du Webmasters "le loup des voisins"
Le nouveau plan de 2015 propose donc un ensemble d’actions et souhaite « resserrer les boulons » dans beaucoup de domaines : citons l’élevage bien sûr, une surveillance et/ou restriction du pâturage en semi-liberté en particuliers dans les alpages, plus de protection pour les troupeaux (ouragan dit : nos défenseurs du loup Français ne jurent pourtant que par le modèle Italien), de meilleures indemnisations pour les éleveurs et plus homogènes sur l'ensemble du territoire, plus de surveillance et répression de la solution à l’italienne pour limiter les loups (braconnage) (ouragan dit : quelle déconvenue pour nos écologistes Français jurant sur la cohabitation sereine et légendaire des italiens avec les loups ) ; une « éradication » des hybrides, une surveillance renforcée des élevages de chiens-loups (Tchèques, Sarloos, américains) et suggestion de les interdire comme animaux de compagnie, une surveillance de la reproduction des loups dans les centres où ils sont en captivité ; la chasse - autre source de conflit majeur- , la limiter aux abords des zones protégées, notamment les battues au sanglier ; une surveillance des producteurs de truffes même (? museler leur chiens ?)  ; et de l’éducation, combattre les « légendes » racontant encore que le loup a été réintroduit (en Italie aussi) ; une meilleure coordination entre les Pays pour la gestion du loup des Alpes car c’est à l’Italie que revient le devoir de favoriser son expansion dans les Alpes, etc, etc.


 



mardi 27 octobre 2015

LOUP, ONCFS, GARDE DES P.N.,.... LANGUE DE BOIS ET DÉSINFORMATION?

Pour faire suite a l'article "Abattre des loups, un «remède pire que le mal", voici un droit de réponse des ruraux concernés par l'impossible cohabitation:

En italique et "entre guillemets" les affirmations extraites de l'article en question:


"Lorsqu’on entre dans les bureaux de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) à Gap (Hautes-Alpes), la première chose que l’on voit est un loup empaillé. Ce n’est pas un trophée, plutôt une mascotte dans ce département où le loup divise la population..."
Le loup divise la population, et pour cause:
2015 une augmentation de la prédation de plus de 28% dans ce département.
Un département dans lequel les organismes d'état rechignent à divulguer les informations.
Des associations qui demandent le boycott des produits issus de l’élevage respectueux sous prétexte de sauver le loup, et par la même d'annoncer la couleur de l'impossible cohabitation.


 "le loup a prospéré : on en compte aujourd’hui environ 280 en France."
MAIS QUI PEUT LE CROIRE AU VUE DE LA PITOYABLE MASCARADE DES CHIFFRES?

Fin 2011 = 250 loups dans 13 départements pour 4913 victimes
Fin 2012 = 250 loups dans 15 départements pour 6021 victimes
2013 = 250 loups dans 22 départements pour 6195 victimes
2014 = 301 loups dans 31 départements pour 8226 victimes
2015 = 282 loups en France avec une augmentation des attaques et des départements colonisés


"les attaques contre les troupeaux de moutons ont provoqué la colère des paysans, qui ont frappé un grand coup en séquestrant, en septembre, un des deux dirigeants du parc national de la Vanoise. Et ils ont obtenu gain de cause : le gouvernement a concédé une augmentation du nombre de bêtes pouvant être abattues chaque année. Pour la période 2015-2016, 36 animaux peuvent être tués. On en est déjà à treize depuis début juillet."
Analysons ce petit paragraphe et ce gros mensonge destiné à nuire aux éleveurs. Un mensonge bien dans la tradition des défenseurs du loup: Le décret de prélèvement des 36 loups date de juin 2015, bien avant les événements du parc de la Vanoise.

Voici un décompte de la réalité concernant les prélèvements et vous verrez que nous sommes loin du compte:

Années Prélèvements maximum autorisés Prélèvement réalisés
2005 6 1
2006 6 2
2007 6
2008 8 1
2009 6
2010 6
2011 6 3
2012 11 3
2013-2014 22 12
2014-2015 24 17 (1)
Total 101 39



"Pour les agents de l’ONCFS, chargés d’appliquer les décisions d’abattage, le sujet du loup est trop « passionnel » pour pouvoir être géré correctement. « Nous n’avons pas à prendre parti pour ou contre le loup, explique Dominique Melleton. Mais on constate que les décisions sont prises plutôt par souci politique que par rapport aux données techniques. »"
Et pour cause, comme nous l'avons vu plus haut, qui peut croire aux publications officielles concernant le nombre de loup en France, d'autant que sont utilisées les données des associations qui ont stipulés à leur adhérents d'effacer les traces de présence de loup afin d'en minimiser le nombre!
Petite anecdote: « Vers 6 h 45, les observateurs et une équipe mobile, accompagnés d’agents de l’ONCFS, ont vu apparaître une meute de six loups, sur les traces d’une harde de chamois »
Du côté de l’ONCFS, on indique qu’un garde a pu confirmer la présence de deux loups sur la zone samedi, et qu’une fiche d’observation a été faite à partir des différents témoignages.
L'ONCFS niant la présence d'une meute dans ce secteur depuis toujours.
http://www.ledauphine.com/environnement/2015/03/25/partis-pour-compter-les-chamois-ils-assistent-a-une-attaque-de-loups
Photo prise sur l'alpage


"« Le nombre de proies augmente, les campagnes se désertifient, donc il n’y a pas de crainte à avoir : on n’éradiquera pas le loup »"
Traduction : "Patientez,  attendons tranquillement que les éleveurs disparaissent et la main mise sur les territoires se fera sans heurt!"


"« Les modes d’élevage actuels ne sont pas compatibles avec la présence de prédateurs », confie-t-il."
Les modes d'élevage actuel sont le fruit de l'évolution du pastoralisme qui a su s'adapter au monde moderne.
 Le pastoralisme constitue un exemple de secteur d’investissement au sein duquel le double objectif de développement et de conservation de la biodiversité peut être atteint par la reconnaissance de la contribution importante de ce système aux cultures, traditions, moyens d’existence et services des écosystèmes.
Cette adaptation a permis aux éleveurs et bergers de proposer des produits qui satisfont le consommateur avertit, sensible lui aussi au respect des animaux et de la nature, et a donc assurer la survie des activités pastorales. Si le pastoralisme actuel n'est pas compatible avec la réintroduction des loups dans les zones d'élevage extensifs, et si nous sommes toujours en démocratie, la seule conclusion qui s'impose est l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé. C'est donc à eux que revient le choix aux fin d'assurer ce double objectif de développement et de conservation de la biodiversité.


"« Il y a deux ans, un agent du Mercantour a été tabassé par un éleveur : il faut faire attention quand on attise les populations »,"
En effet, que les responsables des parcs armés, assermentés et soumis au devoir de réserve, cessent d'attiser le feu!
Extrait du témoignage de l’éleveur en question, 15 attaques depuis le début de l'année: "Avec l'agent du parc, il y a avait un stagiaire qui m'a dit de me taire et de m'adresser à leurs chefs, en bas. Le ton est monté et le stagiaire a fini par me dire que de toute façon, lui il était pour le loup et que les moutons, il n'en avait rien à faire. Je lui ai dit de dégager, de foutre le camp. La tension est montée et comme il refusait de partir, je n'ai plus pensé à rien. Je me suis révolté et j'ai fait une connerie. J'ai frappé l'autre agent accidentellement."
Le témoignage au complet ici


" Choqué par l’action menée contre le dirigeant de la Vanoise,"
Mais pas choqué contre le garde du parc de la Vanoise qui répond a Grégory Henry organisateur du "Trailers des pays de Savoie« Je trouverai bien une espèce protégée pour vous empêcher d'y aller »


 "..être en charge d’appliquer des décisions d’abattage qui ne résoudront, selon eux, aucun problème, est lourd en termes psychologiques : « Dans les Ecrins, nous avons eu trois longs arrêts maladie pour des problèmes psychiques cette année », "
La voilà la véritable fracture sociale: d'une part des gens assermentés et armés qui sont dans l'incapacité d’exécuter les ordres de leurs supérieur hiérarchiques, et qui ne subiront aucune contrainte physique et financière,  et d'autre part les éleveurs et bergers qui sacrifient leur vie de famille, leur intégrité physique et morale, qui se précarisent financièrement et qui se voient stigmatisés par une population à qui l'on ne dit pas la vérité. 


La désinformation sans relâche du public pour la stigmatisation des ruraux : "Vingt groupes de chasseurs partent dans des zones où la communication est difficile : il est utopique de penser qu’on sait réellement ce qui se passe », explique-t-il, redoutant qu’il n’y ait plus de loups tués en réalité que selon les chiffres officiels.
Quel est l'inconscient qui va prendre le risque de braconner justement ce jour là, encadré par les gardes, au milieu de  plusieurs dizaines d'inconnus, alors que la sanction est démesurée?


Aucun de ces intervenants ne redoute le nombre croissant d'ovins, de caprins, de bovins, d'équins, de chiens.... massacré par le prédateur. Ni le désarroi d'une population qui impacte très peu la nature, favorisant au contraire la préservation de la biodiversité comme peuvent s'en rendre compte l'ensemble des amoureux de la nature qui nous rendent visite d'année en année!