BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

samedi 9 septembre 2017

LE LOUP ET LA CHÈVRE

Cet essai d'analyse a pour but de démontrer que les idées reçues ne reflètent pas toujours la réalité


2016 : Il y a en France environ:
  • 1 250 000 caprins (dont 856 000 chèvres adultes) chiffre auquel on peut raisonnablement soustraire 250 000 animaux en élevages hors sol et chevreaux viande non mis à l'herbe. Soit 1 000 000 exposés à la prédation pour 453 victimes, soit 0,045 % de prédation 
  • 1 100 000 ovins lait + 6 000 000 ovins viande adultes auxquels on peut raisonnablement ajouter en permanence 1 600 000 agneaux exposés à la prédation (6 100 000 agneaux produits), soit un total cohérent de 8 700 000 ovins exposés à la prédation pour 9269 victimes, soit 0,11 % de prédation 
Source institut de l’élevage, agreste, ONCFS, DDT et DREAL R.A.

En pourcentages absolus, les chèvres subissent moitié moins de prédation que les brebis. Mais elle représentent 8,7 fois moins de la population exposée au risque.

Sans aller jusqu’à dire que proportionnellement, à population égale, elles subiraient 2 fois plus d'attaques, ce qui les mettraient pratiquement à égalité (0,045*2=0,09%), il reste à démontrer que l’élevage caprin est aujourd'hui devenu plus vulnérable. D'une part avec la mise en place des mesures de protection pour les ovins et d'autre part avec l’évolution des prédateurs face à ces mesures de protection.
Bien sur, pour que l'analyse soit légitime, il faudrait connaître le nombre d’ovins et le nombre de caprins uniquement dans les départements ou sévit le loup, ce qui ferait grimper les pourcentages et exprimerait une plus juste valeur. Mais il y a de fortes chance pour que l'écart entre ces pourcentages reste identique et que le différentiel de population reste globalement le même malgré des variations à la hausse ou à la baisse selon les départements.

Il serait aussi intéressant de connaître le taux de prédation sur les brebis laitières soumises au même régime que les caprins laitier pour parfaire l'analyse. Aucune donnée n'est disponible dans ce sens. Mais lorsque l'on voit le nombre de victimes en Aveyron sur des élevages dédiés très majoritairement au roquefort, on est forcé d'admettre l'évidence. (40 attaques du 01/01 au 31/07 2017 pour un seul loup officiellement présent)

Il est donc, à mon avis, faux de dire que les chèvres laitières courent moins de risques que les ovins viande parce qu'elles ont un mode d'élevage différent.
Elles sont surtout moins attaquées car elles sont 8,7 fois moins nombreuses que les ovins.

La différence qui pouvait résulter du mode d'élevage s'estompe aujourd'hui car une très grande majorité d'ovins viande dorment la nuit dans des parcs sécurisés.






Conséquence directe, le loup s'adapte et les attaques de jour sont désormais plus nombreuses que les attaques de nuit, ce qui repousse toujours plus loin la possibilité de coexistence.





















Les attaques sur troupeaux protégés sont très supérieures aux attaques sur troupeaux non protégés car ces derniers sont moins nombreux.

















Dans le Paneda Geres quand l'élevage caprin était le plus important, on peut voir que le pourcentage d'attaques sur les chèvres était le plus élevé.

En 2012 la diminution des dommages sur caprins/ovins s'explique : En effet, sur tout l’arc Nord-Portugal, Galice, Asturies, Cantabrie, très impacté par le loup, les éleveurs ont modifié la proportion gros et petit bétail de leur cheptel justement à cause de l’impact des loups sur chèvres et brebis.

Les loups s'adaptent en fonction du nombre d’individus de la meute, du chevauchement des habitats respectifs proie/prédateur, de l’abondance et l’accessibilité des proies, de la probabilité de rencontres avec la proie, de la densité ou la biomasse relative d’une proie potentielle, de la probabilité de succès de la chasse, du risque de blessure, de la profitabilité de la proie, des conditions environnementales...et c'est pour cela qu'ils sont imprévisibles.

POSTFACE : l'avis du technicien : Concernant chèvres et brebis, nous observons d’abord que dans les troupeaux mixtes, les chèvres sont à proportion beaucoup plus touchées, de par leur comportement : plus exploratrices, moins grégaires, souvent à l’écart vers buissons et arbres.
Les troupeaux chèvres ne sont pas exposés la nuit pendant toute la saison de traite. Le jour, il n’y a pas moins de facteur de risque si elles sortent au pâturage. mais les systèmes pâturants sont très contrastés : soit tout herbe, cela est relativement quand même plus protégeable. Soit tous parcours ligneux, là les troupeaux sont extrêmement exposés ; ces derniers systèmes dans les parties les plus méditerranéennes de Provence et Languedoc où le loup est en train d’arriver, donc la catastrophe est à venir. Et elle viendra.
Le vrai problème majeur pour tous les systèmes laitiers, brebis et chèvres, c’est que l’attaque est insupportable, tant l’animal a de valeur. Et que le stress de l’attaque du troupeau est économiquement insupportable, parce qu’il fait chuter la courbe laitière et que cela ne se rattrape pas.
Techniquement, je dis que les systèmes caprins sont généralement (pas tous) moins exposés au risque, mais bien plus sensibles aux conséquences du risque.  Laurent Garde, écologue, anthropologue et pastoraliste, Centre d'Étude et de Réalisation Pastorale des Alpes Méditerranéennes.

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mercredi 6 septembre 2017

LOUP, QUAND LES FANTASMES DE SES DÉFENSEURS SE CONFRONTENT À LA RÉALITÉ

DÉCLARATION DE DAVID MECH grand défenseur du loup outre atlantique:
Les grands carnivores sont perçus comme essentiels pour façonner des écosystèmes entiers par des processus descendants. Les études décrivant ces processus sont souvent utilisées pour appuyer les pratiques interventionnistes de gestion de la faune, y compris les programmes de réintroduction des carnivores ou les programmes de contrôle par prélèvement.
Malheureusement, on a de plus en plus tendance à ignorer, négliger ou dévaloriser les principes fondamentaux de la méthode scientifique lorsque il s’agit de communiquer quant à la fiabilité des connaissances actuelles sur le rôle écologique que peuvent jouer les grands
carnivores, ce qui entame la confiance du public dans la science et les scientifiques qui étudient les grands carnivores. Nous discutons ici de six questions interdépendantes qui affaiblissent la fiabilité de la littérature actuellement disponible sur le rôle écologique des grands carnivores:
(1) la rareté générale des données disponibles,
(2) la fiabilité des techniques de l'échantillonnage de la population de carnivores,
(3) le mépris général pour les hypothèses alternatives au forçage descendant,
(4) le manque d'études en sciences appliquées,
(5) le recours fréquent à des raisonnements faux du point de vue de la logique,
(6) la généralisation des résultats issus de systèmes relativement « vierges » à des systèmes largement altérés par l’homme.

Nous décrivons d'abord l'étendue de ces problèmes et nous montrons, à titre d’exemple, que les
preuves du rôle des loups (Canis lupus) /…/ dans l'initiation des chaînes alimentaires ne sont pas aussi fortes qu'on le prétend. Les gestionnaires et les décideurs devraient faire preuve de prudence lorsqu'ils se fient à cette documentation pour éclairer les décisions de gestion de la faune.  Nous soulignons la valeur des expériences dans lesquelles le système est modifié pour tenter de mettre en évidence des relations causales ; et discutons du rôle des connaissances scientifiques dans le processus décisionnel. Nous espérons que les questions que nous soulevons ici inciteront à approfondir l'examen des données probantes réelles, ce qui permettra d'améliorer la rigueur et la communication de la science des grands carnivores.

DÉCLARATION collective DE DAVID MECH grand défenseur du loup outre atlantique et de LUIGI BOITANI principal promoteur du loup en Europe :

« Pour le dire crûment, de plus en plus de gens aiment le loup, mais de moins en moins comprennent et mesurent son contexte écologique. Après des décennies de plaidoyer en faveur de la conservation du loup, nous sommes maintenant au défi de réorienter cette adhésion vers un raisonnement plus rationnel, contextualisé enfin, en prenant en compte non seulement le loup, mais aussi tout son environnement, y compris les intérêts légitimes de l’homme. /…/ A propos du loup taxé d’«espèce parapluie», de «clé de voûte de la biodiversité», d’«indicateur de la qualité ou de l’intégrité d’un habitat» et autres idées reçues qu’ils ont inspirées eux-mêmes, les auteurs constatent ceci : «Les loups ne méritent pas de tels labels. Si ceux-ci ont été de formidables moyens pour déclencher les émotions, obtenir et réunir rapidement des soutiens au rétablissement des loups, il nous faut prendre conscience que ce furent là des raccourcis pour vendre un produit, plutôt que de bonnes bases scientifiques. Le loup devra être contrôlé partout où il revient. Dans la plupart des cas, le contrôle direct par destruction est habituellement l’unique voie possible.» http://www.liberation.fr/debats/2017/06/26/derriere-le-mythe-juste-un-animal_1579651

Quelle leçon d'humilité pour les quarante illuminés signataires du manifeste Cap loup qui eux ne pourront jamais "améliorer la rigueur et la communication de la science des grands carnivores.dans leur étroitesse d'esprit:
Yann Arthus-Bertrand (photographe), Hubert Reeves (Astrophysicien), Rémi Gaillard (youtubeur humoriste), Jacques Perrin (cinéaste, comédien), Guillaume Meurice (humoriste), Lolita Lempicka (styliste), Brigitte Bardot (actrice), Hélène de Fougerolles (actrice), Anne-Élisabeth Blateau (actrice), Aymeric Caron (journaliste), Jeanne Mas (chanteuse), Sylvie Guillem (danseuse étoile), Res Turner (rappeur), Jihem Doe (youtubeur), Guillaume Pot (animateur radio), Gilles Lartigot (auteur), Vincent Munier (photographe), Kreezy R (chanteuse), Stone (chanteuse), Jean-Michel Bertrand (réalisateur), Julien Benhamou (photographe), Mo Hadji (manager d’artistes), David Azencot (scénariste, comédien), Yolaine De La Bigne (journaliste), Vivien Savage (chanteur), François Moutou (épidémiologiste, auteur), Lamya Essemlali (présidente de Sea Shepherd France), Christine Berrou (humoriste, comédienne, auteure), Éric Collado (comédien), Mélodie Fontaine (comédienne), Remi David (photographe), Brock (bruiteur), Jacques Volcouve (auteur), Marc Large (dessinateur), Marc Giraud (écrivain nature), Fabrice Nicolino (journaliste), Stéphanie Patserkamp (Comédienne), Jean-Baptiste Shelmerdine (Comédien), Amélie Etasse (Comédienne), Fayçal Azizi (Comédien), Marion Game (Comédienne), David Mora (Comédien), Alice Mostacci (Comédienne), Luc Arbogast (Compositeur interprète), Jim Brandenburg (Cinéaste).

C'est
Prenez le temps de cliquer sur les noms en bleu dans la liste, vous n'en reviendrez pas!
Et quand on l'étudie, cette liste de ceux qui s'offusquent contre la régulation des prédateurs dans les zones d’élevages, il y a de quoi mourir de rire.
Biens sur rien ne fera dévier ces ahuris sectaires et déconnectés de la réalité. La chape de plomb qui les aveugles,  il la garderont "et mourront avec une photo mosaïque de loup au dessus de leur lit de subclaquant," n'est ce pas M. Nicolino!)

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vendredi 1 septembre 2017

ÉTAT, PRÉDATEURS ET PASTORALISME, L'INÉVITABLE SERAIT-IL POUR BIENTÔT?

Les éleveur et bergers sont à bout.
"Je souhaite que nous puissions collectivement relever le défi de la préservation de cette espèce protégée..." c'est la réponse de Nicolas Hulot à la lettre ouverte  adressée pour exprimer les incroyables conditions de vie que nous impose la présence des loups dans  les zones d'élevage.
  • Trop de chiens à problème pour la faune et pour le tourisme
  • Trop de travail non reconnu financièrement et socialement
  • Trop de stress, moins de revenus et moins de vie familliale
  • Trop de fatigue et moins de soutiens
  • Trop de contraintes qui engendre l'abandon des terres, la disparition du pastoralisme, la fin de la vie sociale dans nos campagnes...
 Et ce n'est qu'un petit aperçu de ce que demande l'ÉTAT à la profession en guise "d’effort collectif pour préserver cette espèce structurante de nos écosystèmes " toujours selon Nicolas Hulot.
Pourtant, les scientifiques qui ont affirmé à propos du loup, taxé d’«espèce parapluie»,  de «clé de voûte de la biodiversité», d’«indicateur de la qualité ou de l’intégrité d’un habitat» et autres idées reçues qu’ils ont inspirées eux-mêmes, les auteurs de ces contres vérités constatent ceci : «Les loups ne méritent pas de tels labels. Si ceux-ci ont été de formidables moyens pour déclencher les émotions, obtenir et réunir rapidement des soutiens au rétablissement des loups, il nous faut prendre conscience que ce furent là des raccourcis pour vendre un produit, plutôt que de bonnes bases scientifiques.» 

Nicolas Hulot : "J'accorde une attention toute particulière aux travaux entre les éleveurs les ONG..."

Rien, aucune concertation et encore moins de travaux entre ONG environnementales et éleveurs n'a jamais pu voir le jour. Et pour cause, pour les ONG les gadgets les plus délirants suffiraient à construire la coexistence.  Mais jamais, au grand jamais, ils n'auront tenu compte de l’avis éclairé de ceux qui sont les seuls à subir la prédation. 
LOUP, FALLAIT IL UN PREUVE DE L'IGNORANCE OU DE LA MANIPULATION DES DÉFENSEURS DU PRÉDATEUR?

LE LOUP, IL SE MARRE ET SE FÉLICITE DE L'INCROYABLE STUPIDITÉ DES APPRENTIS SORCIERS



 
Nicolas Hulot : "...le constat des dommages permettra désormais d’évaluer de façon précise les mesures mises en place pour protéger le troupeau."
Encore une fois la défiance envers les éleveurs et bergers. Ils sont a bout M. Hulot, vous pouvez le constater, certains d'entre eux sont prêts au pire pour échapper à la réalité du lendemain.
Quelle évaluation allez vous donner au constat fait par l'ONCFS pour cet éleveur :
"...le troupeau de Cipières dans les Alpes-Maritimes, déjà attaqué 40 fois depuis le début de l’année 2017. Les services de l’Etat suspectant fortement qu’une meute de loups spécialise son alimentation sur ce troupeau, il a été fait appel à la brigade nationale loup en complément des mesures de protection mises en place par l’éleveur : chiens de protection présents lors de l’attaque, gardiennage renforcé, parc de regroupement nocturne."

Nicolas Hulot : "Dans les prochains mois, l'ensemble du dispositif sera revu à la lumière des études existantes..."
Espérons que vous saurez apercevoir cette lumière au bout du tunnel creusé par les scientifiques pour cacher la réalité :
Car selon le Conseil Scientifique du Patrimoine Naturel et de la Biodiversité, rattaché à votre ministère, cette "lumière des études existantes" est un parfait exemple de la capacité de ses membres à faire l'obscurité, je cite  : "L’inefficacité des mesures actuelles s’explique par le fait qu’elles n’ont pas de bases scientifiques../ 
.../Il est par conséquent urgent d’aider le centre national d'études et de recherches appliquées sur les prédateurs et animaux déprédateurs de l’ONCFS en lui fournissant les moyens humains et financiers permettant de tester des solutions de protection des élevages qui tiennent davantage compte de l’éthologie du loup..../ Cet organisme a toujours refusé de travailler avec les représentants de l’élevage sous prétexte que ce n'est pas leur travail . Pas un mot sur les années de recherches faites sur le terrain par des organismes comme le Cerpam et l'Institut de l'Élevage soutenus par l'Inra, le Cnrs, l'istréa... Pas un mot sur la mobilisation des éleveurs et bergers qui ont joué le jeu et qui sont les seuls à pratiquer la cohabitation. 
/....des mesures qui ont fait leurs preuves dans d’autres pays." Mais alors si elles ont fait leurs preuves dans d'autres pays, pourquoi tous ces pays ont ils les mêmes problèmes avec les prédateurs que chez nous?
Espagne, Italie, Suisse, Norvège... vous trouverez ici des articles relatant de "l'efficacités de ces mesures mises en place à l'étranger" LOUP, A L'ÉTRANGER COMMENT SE PASSE LA COHABITATION?
Toujours à la lumière des scientifiques du CSPNB : "..../L’impact négatif de l’absence de grands carnivores sur les forêts françaises a été abondamment documenté"
Ce sont surtout les réintroductions d'ongulés sauvages (faites pour préparer la réintroduction des loups?) qui posent des problèmes. La foret n'a cessé d'augmenter depuis plus d'un siècle ; en M² ci dessous: 

Parlons un peu des analyses ADN, que nous avons été obligé de faire nous mêmes au vu des conclusions de l'ONCFS qui jettent le discrédit sur les services de l’État. Allez vous vous en servir pour éclairer votre lanterne ou préférez vous rester dans l'obscurité de ceux qui en guise de science sont  aveuglé par l'idéologie du tout sauvage à n'importe quel prix?




"Le problème que le loup va poser au droit et à la science va résider dans le statut des hybrides chien-loup. En l'état actuel des  connaissances scientifiques et juridiques, ces hybrides n'ont pas de définitions alors que leur dangerosité le réclamerait. Mais pendant que les scientifiques (supposés éclairer la lanterne de M. Hulot ndlr) tergiversent, les juristes français se taisent". cf l'incertitude attenante à la définition d'une espèce animale.
L’État, lui, joue le jeu de l'Europe, car sacrifier le pastoralisme traditionnel et minoritaire sur l'autel du tout sauvage n'est pas un problème. Reste à savoir  quel est le but à atteindre.
La future concentration mondiale de la production alimentaire par 2 ou 3 grandes structures financières se précise. Le marché de la viande représente plusieurs trillons de dollars partagés, entre "autres", par des millions d'éleveurs petits ou grand. La viande issue de cellules souches permettra de mettre hors circuit tout ces paysans au profit des "autres" et de quelques industriels peu scrupuleux aidés en cela par les évangélistes du bien être animal.
http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/le-juteux-business-du-vegan_1904862.html
Je vous en parlerai bientôt.

En conclusion 
De nombreux éleveurs et bergers se sont montrés menaçant parce que au vu des déclarations du ministère de l'agriculture et de l'environnement, ils ont compris qu'il n'y avait aucune issue.

C'est dans l’ordre des choses. Certains d'entre nous opteront pour la violence dans le but d'en finir, car c'est le seul exutoire qu'ils pourront choisir pour en terminer avec cet incroyable machine à broyer les derniers représentants d'une agriculture de proximité, familiale, respectueuse, durable...

Le seul échappatoire pour ces désespérés face à l'aveuglement et au mépris des instances publiques et des ONG manipulées : "dans les zones où évolueront les grands prédateurs, il faut de fortes restrictions à l'élevage". La messe est dite par les instances européennes adeptes du tout sauvage et du tout industriel : "dans les zones réservées à l’élevage industriel il faudra faire les prélèvements nécessaires pour qu'il ne nuise pas...". Cette messe, les évangélistes du tout sauvage la célèbrent sans états d'âme.

LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS

LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS, TOME II

World Wide Fund, LA FACE CACHEE DU FOND pour LE MONDE SAUVAGE

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jeudi 24 août 2017

LA SOUFFRANCE ANIMALE C'EST "SENS UNIQUE" POUR BRIGITTE BARDOT

Quand Brigitte Bardot devient pathétique (au sens péjoratif du mot) :

Extrait d'une lettre qu'elle adresse au Président de la République:
Page 1
Page 2

"Par contre si en lisant cette lettre ,  vous pensez pouvoir apporter certaines améliorations rapides et concrètes au sort dramatiques des animaux en France..."

Monsieur le président, nous comptons sur vous pour améliorer le sort de nos animaux :
Nos chiens au service de la protection des troupeaux comment comptez vous améliorer leurs conditions de vie?

Brigitte, regardez bien leur expression ! Que vous inspire t"elle ? Et surtout comment osez vous nous imposer ça et leur imposer ça?



Malgré la présence de Clôture Chiens et Berger les loups attaquent vers banon
Les chiens ont fait de leur mieux. Mais voudrons t'ils retourner au combat demain et les jours suivants? Qui sont ils ceux qui nous imposent ça?




Regardez comme ils ont l'air épanouis ces chiens que vous nous obligez à transformer en chien de combat. Des chiens qui deviennent fou, de véritables dangers ambulants pour les randonneurs après quelques sutures dues aux carnages sans cesses renouvelés.
Et l'homme dans tout ça? La souffrance du berger qui l'a élevé et qui culpabilise de ne pas avoir pu le protéger. Mais bon, un berger... ce n'est pas un acteur connu du grand public avec un salaire délirant. Le berger, c'est juste un inconnu qui a choisi de vivre de et avec la nature, en se promettant de la respecter pour pouvoir la partager avec les générations futures... Mais comment osez vous lui demander à ce berger seul face à vos fantasmes du tout sauvage, le partage à n'importe quel prix? Car pour vous et vos amis "évangélistes défenseurs de la nature", pas question de subir l'ombre d'une contrainte.

J'ai bien noté dans vos revendications et celle de vos amis :
"Le loup, plus encore que d’autres animaux, vient nourrir notre imaginaire et nos représentations des espaces sauvages. Les émotions que suscite la marche dans une forêt habitée par le loup sont inexistantes dans une forêt aseptisée et contrôlée par l’homme."

Et d'un ces espaces sauvages n'existe que dans votre imaginaire. En fait de sauvage, Il s'agit de zones d’élevage privées et exemplaires, tant pour la biodiversité que le pastoralisme enrichi, que pour les paysages qu'il crée, la vie sociale qu'il engendre et les produits de qualité qu'il met à la disposition des consommateurs.
Et de deux, il ne s'agit pas de respecter le loup, mais bien de satisfaire des désirs refoulés.  Et lorsque l'on sait la représentation symbolique qui fait du loup un écran pour évoquer les pulsions qui sont en nous, les plus puissantes de ces pulsions étant les pulsions sexuelles, eh bien si j’osais, je dirais qu'a votre age et au vu de la vie dissolue que vous avez eu, je comprends que désormais la marche dans une forêt habitée par le loup soit pour vous la dernière image qui vous fasse bander.
Mais encore une fois, de là à nous imposer ça, il y a des limites qu'un être humain digne de ce nom ne  doit pas franchir.

Dormez bien MME Bardot, nous en plus de travailler  365 jours par ans, il nous faut désormais veiller aussi 365 nuits et affronter la souffrance de nos animaux, la tristesse insupportable de leur regard, la vindicte et les diffamations afin que vous et vos amis puissiez, comme vous l'avez revendiqué, "ressentir l'émotion de marcher dans une foret habitée par le loup!"

Lao tseu








Vous trouverez ici une vidéo faite par Arté qui permettra de mieux comprendre le personnage Bardot



mercredi 23 août 2017

ÉCOLOGIE ET FASCISME, DEUX INGRÉDIENTS QUI S'ASSEMBLENT

Les éleveurs et bergers de Lozère ont placé un panneau d'information au mont Aigoual, à l'intention des usagers de la montagne
Un panneau participatif, qui explique avec humour, sans haine et sans prétention, la réalité du retour des loups dans les zones d’élevages de nos régions. Des informations qui sont systématiquement occultés par les environnementalistes et qui ont le mérite de permettre à tout un chacun de pouvoir se faire sa propre idée en comparant ce qui peut l’être.

Mais écologiste n'a peut etre pas vocation de pouvoir rimer avec liberté d'expression, ni avec humour, ni avec humilité, respect, sagesse, intelligence, empathie, finesse, lucidité...
pour lire cliquer ici puis sur l'image et utiliser le zoom.

Non écologiste semble rimer plutôt avec haine, xénophobie, censure, fanatisme, sectarisme...

Citoyens, ne l'oubliez pas devant les urnes, rappelez vous "les fascistes de demain s'appelleront eux même anti fascistes" Winston Churchill
Alors vous allez me dire "tous les écologistes ne sont pas à mettre dans le même panier". Peut etre avez vous raison. Mais tant qu'aucun mouvement se revendiquant de cette branche politique ne condamnera pas les exactions des mouvements fondamentalistes environnementaux, ils auront du mal à sortir de ce panier de crabes destiné à nuire aux acteurs ruraux.
Des exactions habituellement toutes en finesse, faites pour garder un image idyllique des évangélistes qui se prennent pour le peuple élus pour défendre la nature ;  Mais des exactions destinées à harceler et à provoquer la colère de ceux qui sont stigmatisés. De temps en temps certains éléments ne supportent plus de cacher leur vraie nature comme on peut le constater sur ce panneau vandalisé.


En conclusion, « Pour nous, la perception des écologistes est basée sur une vision de la nature symptomatique des pays riches, urbanisés et coupés de leurs racines paysannes. Ils s'en tiennent à leurs position d’idéalisation d'un animal qu'ils veulent mythique. Position hypocrite et irresponsable qui consiste à faire croire que la société et la nature ne tireront que des bienfaits d'une protection totale du loup, quitte à sacrifier l'élevage pastoral, son patrimoine humain et culturel et la biodiversité qui lui est lié. » D'après la réponse de Margaux,

C'est dire si tous ces gens biens intentionnés sont ignorants de nos pratiques, de nos vies et de nos ressentis. C'est aussi comprendre leur étroitesse d'esprit permettant à ceux qu'ils sont censés combattre de les utiliser pour arriver à leurs fins.
 Vouloir la disparition d'une pratique agricole reconnue par les Nations Unies, je cite :
"comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte" peut etre considéré comme un acte majeur d'incompétence et d'irresponsabilité notoire. 
Illustration :
Voici la photo choisie par EELV pour expliquer au peuple Notre avenir, notre biodiversité, notre Europe ---->

 Ci dessous une photo choisie par la journaliste Audrey Garic pour illustrer l'importance du loup dans notre nature:

Et ci contre, à droite, le logo d'une association espagnole pour la défense du loup sauvage
---->




Ci contre, une illustration saisie sur le site du clan du loup qui en dit long...---->
La il s'agit de la photo d'un grand défenseur du loup qui se plaint aujourd'hui de ne plus etre pris au sérieux!

jeudi 17 août 2017

LOUP, L'ONCFS et les défenseurs du loup RATTRAPÉ PAR LA RÉALITÉ

Quand la réalité devient officielle, que vont pouvoir inventer les associations fondamentalistes pour désinformer le public?

ALPES MARITIMES.

Communiqué de Presse de L'ONCFS concernant les 3 Jeunes Loups abattus le 9 Août dernier dans les Alpes Maritimes (06). 

"Abattage de trois loups dans les Alpes-Maritimes*

Trois loups ont été tirés dans les Alpes-Maritimes, le 9 août, par la brigade nationale loup, lors d’une opération de protection d’un troupeau décidée par le préfet des Alpes-Maritimes.
Ces tirs sont intervenus lors d’une attaque sur le troupeau de Cipières dans les Alpes-Maritimes, déjà attaqué 40 fois depuis le début de l’année 2017. Les services de l’Etat suspectant fortement qu’une meute de loups spécialise son alimentation sur ce troupeau, il a été fait appel à la brigade nationale loup en complément des mesures de protection mises en place par l’éleveur : chiens de protection présents lors de l’attaque, gardiennage renforcé, parc de regroupement nocturne.
Aussi, deux agents de cette brigade et un lieutenant de louveterie étaient présents depuis le début de la semaine. A la nuit tombée, ils ont aperçu une meute de 5 loups qui se dirigeait au contact du troupeau. Un des brigadistes en poste, pour défendre le troupeau, a alors procédé réglementairement à un tir successif de 4 cartouches, à plus de 100 m, en essayant de cibler prioritairement les jeunes loups, suffisamment âgés pour participer à l’attaque du troupeau. Le tir de jeunes loups est en effet recommandé notamment parce que ces tirs ne risquent pas de déstructurer la meute en place.
Ce prélèvement s’inscrit dans le cadre de l’arrêté ministériel autorisant un plafond de prélèvement de 40 animaux pour la campagne 2017-2018, dans le respect des instructions du Préfet de région Auvergne-Rhône-Alpes, préfet coordonnateur pour le loup. Dans les Alpes-Maritimes, ces prélèvements associés aux mesures de protection habituelles, participent à une stabilisation, voire une légère régression du nombre d’attaques de troupeau et de victimes. Après une hausse régulière de près de 20% par an entre 2012 et 2015 le nombre d’attaques semble stabilisé depuis 2016.
Enfin, cette opération s’inscrit dans un ensemble de mesures de gestion du loup en France qui vise à la fois la bonne conservation de l’espèce (dont les effectifs sont en augmentation avec 60 loups en plus en 2016 soit 20 % d’augmentation l’année dernière) et le maintien du pastoralisme dans les espaces montagnards."


Le billet d'Ouragan :
Les troupeaux sont attaqués malgré les mesures de protections contrairement aux affirmations des spécialistes de la désinformation.

Pour la première fois, l'ONCFS sous haute pression suite aux prélèvements ADN effectués par des éleveurs, se pose en protecteur du pastoralisme.  Des prélèvements ADN qui pourrait laisser entrevoir sinon une volonté de masquer la réalité par les autorités, au minima une incapacité notoire.

Seule la régulation des loups, même non ciblée, a permis de faire baisser le nombre d'attaques.

Nous demandons depuis des années les prélèvements des meutes à problème et voici qu'aujourd'hui l'ONCFS  suspecte "fortement qu’une meute de loups spécialise son alimentation sur ce troupeau"
la biologie du loup est pourtant assez claire : "Dans certains cas un loup ou une meute peut se spécialiser sur une proie. Cette spécialisation est liée à plusieurs facteurs : le nombre d’individus de la meute, le chevauchement des habitats respectifs proie/prédateur, l’abondance et l’accessibilité des proies, la probabilité de rencontres avec la proie, la densité ou la biomasse relative d’une proie potentielle, la probabilité de succès de la chasse, le risque de blessure, la profitabilité de la proie, les conditions environnementales." Toutes les caractéristiques des troupeaux en pâturage libre sont donc réunies pour satisfaire cette spécialisation!
Il aura fallu plus de 25 ans à des spécialistes pour admettre ce qui est tout simplement la nature du loup, connue et reconnue depuis toujours par ceux qui coexistent ou ont coexister avec eux!

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mardi 15 août 2017

LOUP, L'EUROPE S'EMBRASERA LE 15 SEPTEMBRE.

L'ensemble des associations environnementales l'affirme, il n'y a que en France que le loup pose problème.

FRANCE

Évidemment, comme pour tout le reste de leurs affirmations idéologiques, la réalité est toute autre:

PAYS DE L'EST

FLAMMAND

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jeudi 10 août 2017

LOUP, LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE, STÉPHANE TRAVERT, SE DIT PRÊT À AGIR

 Stéphane Travert  -  « je travaille en étroite concertation avec le ministre de la Transition écologique et Solidaire » afin d’apporter « des solutions à nos éleveurs. »
Merci d'avoir changé votre discours Monsieur le ministre, dans lequel les solutions étaient pour le loup :« Nous travaillons ensemble, nous sommes complémentaires. Chacun est dans son rôle et on essaie de trouver des accords gagnant-gagnant. C’est ce qu’on a fait pour le loup ».
Nous avions aussi remarqué que pas une fois vous n'aviez cité l'importance du pastoralisme, peut etre avez vous lu mon article? LOUP, LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE N'EST "PAS SON ENNEMI"

Vous allez lancer une étude sur « l’avenir du pastoralisme en présence du loup. ». le titre est sans ambiguïté Monsieur le ministre car il ne peut pas y avoir de pastoralisme au sens contemporain du mot en présence des loups. D'ailleurs le WWF, l'UICN et l'Institut pour les Grands Carnivores en Europe, partenaires privilégiés du ministre de l'environnement sont formels: Les loups n'ont pas vocation à s’installer partout :
  • -Inclus dans Des territoires confortés, adaptés et soutenus face à la présence de loups. Ces espaces pourraient correspondre aux massifs montagnards colonisés actuellement (Alpes du Nord et du Sud) et en colonisation prévisionnelle (Jura, Vosges, Pyrénées) ! Dans ces zones (définies par les dirigeants sans aucune concertation avec la population concernée ndlr), sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/ »
  • - exclus dans Des territoires inadaptés à sa présence: Secteurs du centre et de l’ouest de la France particulièrement axés sur l’élevage intensif ( vous commencez a comprendre?Ndlr) où sa présence sera inappropriée. /…/renforcement du prélèvement rendant le loup inapte à son installation /…/.! 
Comme vous pouvez le constater Monsieur le ministre, le pastoralisme traditionnel  ne peut cohabiter avec les grands prédateurs. Tous les défenseurs du loup en sont conscients et l'affirment avec empressement.

La totalité des associations environnementales partenaires tout aussi privilégiées du ministère de l’environnement sont encore plus incisives : 
 
"Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal"


C'est justement dans ces endroits de montagnes très reculés que le pastoralisme trouve sa justification. Au même titre que L’UNESCO a classé" les Causses", patrimoine mondial, les paysages de montagne que nous connaissons et que nous aimons, sont eux aussi le fruit de la présence de nos troupeaux bienveillants envers la biodiversité.  C'est d’ailleurs les alpages qui ont donné leur nom aux Alpes et non l'inverse.


 Stéphane Travert -  « tendre vers le zéro attaque, tout en préservant la biodiversité à laquelle nous sommes très attachés. »
Monsieur le ministre, la préservation de la biodiversité passe avant tout par la préservation et le développement du pastoralisme : "Le pastoralisme est aujourd'hui considéré comme une solution durable à l'entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Il est également un outil de préservation des milieux contre les incendies. Par ses multiples vocations, le pastoralisme est donc présent dans de nombreux documents de planification territoriale comme les documents d'objectif des sites Natura 2000 mais également les plans départementaux de défense de la forêt contre les incendies." (Référentiel pour le redéploiement du pastoralisme)
"Tendre vers le zéro attaque" c'est, soit enlever les loups des zones d'élevage, soit enlever touts les animaux domestiques du pays : brebis, chevaux, vaches, chiens, ânes, lama, chèvres...
"Tendre vers le zéro attaque" est encore une fois un terme politique destiné à noyer le poisson! Que ceux qui s'en réjouissent le face avec modération.

Monsieur le ministre, il est grand temps d'ouvrir les yeux : Le loup n'est pas  l'«espèce parapluie», la «clé de voûte de la biodiversité», ni l'«indicateur de la qualité ou de l’intégrité d’un habitat» ... Derrière le mythe se trouve un simple animal. Voici ce que disent les deux plus grands scientifiques défenseurs du loup, Luigi Boitani pour l'Europe et David Mech pour les USA: «Les loups ne méritent pas de tels labels. Si ceux-ci ont été de formidables moyens pour déclencher les émotions, obtenir et réunir rapidement des soutiens au rétablissement des loups, il nous faut prendre conscience que ce furent là des raccourcis pour vendre un produit, plutôt que de bonnes bases scientifiques.» Ils ajoutent enfin : «La gestion des populations en expansion doit recourir désormais à des arguments solides, cohérents, plutôt qu’à des poussées émotionnelles.» En tout état de cause : «Le loup devra être contrôlé partout où il revient. Dans la plupart des cas, le contrôle direct par destruction est habituellement l’unique voie possible.»

Monsieur le Ministre, vous pouvez le constater, l'objectif n'est pas, comme vous l'avez dit précédemment, de trouver un accord avec "celles et ceux qui défendent les loups "  sans en subir les contraintes et guidés par l'affectif  . L'objectif est d'avoir le courage de permettre au pastoralisme d'exercer sa vocation, comme vous l'avez énoncer  "d'atout pour le tourisme, la biodiversité, et l'agriculture de qualité". Sans oublier qu'il est aussi carte maîtresse contre les incendies et les avalanches, grand  pourvoyeur de vie sociale,  d'emplois durables et respectueux, de produits de qualité qui font le renom de la France dans le monde...

Quand au loup, il n'est ni en danger ni en voie de disparition ni dans le monde ni en Europe. Vouloir des grands prédateurs dans les zones d'élevage de pays à forte densité humaine n’aurait jamais dû être envisagé. En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air (CNRS).  Elles l'étaient avant le retour des loups, elles ne pourront plus le rester sans la présence du pastoralisme.