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Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

dimanche 17 janvier 2016

LOUP, POUR EN FINIR AVEC LES CONTREVÉRITÉS SUR LE PASTORALISME

2015, LES ENVIRONNEMENTALISTES ONT ILS FRANCHI LE POINT DE NON RETOUR?

L'analyse du document, publié par Cap Loup, permet de recadrer la pratique du pastoralisme en général et face aux loups, à partir de données scientifiques et de la réalité du terrain.

les textes en gras et soulignés sont copiés sur le manifeste Cap Loup
temps de lecture 12 mn



Un simple carnivore ordinaire

qui n'a aucun prédateur et contre lequel le berger n'a pas le droit et le pouvoir de se défendre.
Le loup dans le Monde et en Europe est classé « least concern » par l'UICN.
Posons nous la question de savoir pourquoi il est surprotégé dans "les Alpes", carrefour obligatoire pour son expansion en Europe, au point de condamner le pastoralisme?
Est il si difficile à comprendre, pour ses défenseurs, que cette surprotection finira par nuire au loup devenu un animal déviant face à tant de bienveillance contre nature ?


Un prédateur dépendant des proies sauvages

FAUX :  

On en arrive à un tel point que les territoires où les troupeaux subissent le plus de pertes, dans le Mercantour et dans les Préalpes de Grasse notamment, sont aussi parmi les plus giboyeux de France. Là où abondent les cerfs, les mouflons, les chamois, les chevreuils, supposés encourager les loups à s’installer, là sont aussi les plus grosses pertes pour les éleveurs.



























Une espèce sociale et territoriale Les loups vivent en groupes sociaux appelés « meutes »dans lesquels seul le couple dominant se reproduit. En France, une meute compte en moyenne 4 à 5 loups, exceptionnellement jusqu’à une dizaine. La meute vit sur un territoire dont la superficie varie selon l’abondance et la répartition des proies

Voila qui explique la pression dans les zones d''élevage.


Une répartition réduite à presque rien

Et pour cause, aucun citadin ou péri urbain ne supporterait de cohabiter avec un tel prédateur, N'oublions pas que la France compte 120 habitants au km². Si le loup a toute sa place dans les environnements sauvages des pays à faible densité humaine (Canada, Québec, Russie...) il n'a plus son rôle dans un milieu anthropisé. (Qui est modifié par la présence humaine)


Chaque meute défend un territoire contre les autres meutes.




Et ne tolère donc aucun chien divagant sur son territoire, ce qui remet en cause les affirmations sur "leschiens responsables de cent fois plus d'attaques que les loups" (FNE signataire du document analysé)



D’autres peuvent apparaître ailleurs après avoir parcouru de très grandes distances sans se faire repérer.

"On ne peut que s’étonner en relevant que le loup ibérique n’a pas (encore ?) réussi à coloniser les Pyrénées où les seuls loups présents, dans la partie orientale du massif, des deux côtés de la frontière, sont de souche italienne et viennent de l’Arc alpin pourtant plus éloigné. "(source  Évaluationdu protocole technique d'intervention sur les spécimens de loupsdans le cadre du plan d'action national sur le loup)

Non, le loup n’a pas été réintroduit en France !
Après 400 000 ans de présence et 60 ans d’absence, le loup est revenu en France de façon spontanée, par recolonisation naturelle de son ancienne aire de répartition.

Aujourd'hui cette affirmation n'a plus aucune raison d'être. le 1er loup a été tué en 1987 dans le Mercantour et est officiellement reconnu comme issu d'un élevage. Alors réintroduit ou retour naturel ? A vous de juger :

Franco Zunino, ancien conservateur du parc National du Grand Paradis,  naturaliste, défenseur du loup, président de l'Association Italienne pour le sauvage (A.I.W.), consultant UICN, affirme en 2010 : « les loups ne proviennent pas des Apennins mais des Alpes, c'est à dire de la souche à partir de laquelle la population s'est constituée après les libérations répétées faites sur le versant français... »
Puis en février 2014, il prévoit : « un jour ils s'en sortiront en reconnaissant la variété alpine comme une espèce à part (qui, comme par hasard, a déjà des caractéristiques comportementales et des phénotypes différents de ceux des Apennins, mais qui sont niés, pour éviter que ses origines françaises puissent être reconnues !).
Et ce qui devait arriver arriva : Le plan 2015 pour la sauvegarde du loup en Italie : reconnaît implicitement que la population des Alpes Française, Suisse et Italienne se différencie de la population des Apennins. (p. 7) Elles n'ont aucune connectivité entre elles. (p.11). 
Mais alors, d'ou viennent les loups des Alpes?

Un nouveau venu… présent depuis 400 000 ans

Mais nouveau venu pour les générations d'acteurs ruraux qui se sont installés en connaissance de cause, sans la présence du loup. Que diriez-vous si on vous imposait du jour au lendemain la présence, par exemple, d'un aéroport, sans aucune concertation?




Pourchassé jusqu’à disparaître dans les années 1930

Non pas pour le plaisir, ou par haine comme le laisse sous entendre les auteurs, mais pour rendre possible la vie rurale à une époque ou les loups mettaient en péril les animaux d'élevage. En particulier ceux destinés aux transport et au développement de l'industrialisation naissante (bœufs, chevaux). Cela a permis la continuité des petites exploitations qui ont su se moderniser pour s'adapter. Ce sont les derniers représentants d'un agriculture de qualité, de proximité dans le respect et la traçabilité qui sont menacé par la prédation, mais plus encore par les accusations sans fondements dont ils font l'objet de la part des environnementalistes fondamentaux.

Une réinstallation plus lente que nature
De qui se moque t'on ?
Férus, partenaire de Cap Loup et signataire de cette diatribe:  "ne transmettez plus aucune de vos données à l’ONCFS et donc au gouvernement. Détruisez tous les indices de présence du loup (recouvrement des pistes de loup dans la neige, enlèvement des crottes trouvées sur les chemins etc.)." (cf. site Internet de FERUS).

Fin 2011 = 250 loups dans 13 départements pour 4913 victimes
Fin 2012 = 250 loups dans 15 départements pour 6021 victimes
2013 = 250 loups dans 22 départements pour 6195 victimes
2014 = 301 loups dans 31 départements pour 8226 victimes
2015 = 282 loups, 42 Zones de Présence Permanente (ZPP) contre 39 en 2014. 2440 constats, contre 2344 en 2014, "un taux de progression annuelle de 16% (8 à 27%), sans rupture de pente significative "sources ONCFS 2015.
Si le repeuplement semble plus lent que nature pour certain, le nombre de départements colonisés et le nombre d'attaques en constantes hausses, prouvent le contraire pour les autres.

Oui, la prédation sur certains troupeaux domestiques est une réalité  Beaucoup de troupeaux ne sont jamais l’objet de prédation, mais certains le sont régulièrement, par des loups ou par des chiens. Surtout lorsque d’immenses troupeaux de brebis sont laissés presque sans gardiennage ou sans protection efficace.

Les troupeaux de plus de 1200 animaux subissent toutes proportions gardées 21% des attaques.
Un troupeau a un risque d'attaque par des chiens une fois tout les 5 ans, les chiens sont identifiés dans 89% des cas.
Source : UR-EPR (soutenue par l'INRA), Enita Clermont 63370 SUAMME, 30100 Alès CRA Franche-Comté, 25048 Besançon CERPAM, 04100 Manosque
En France il n'y a pas de chiens errant au sens propre du terme (sans maître) ONCFS

… Mais la cohabitation avec le loup est possible

FAUX ; Un constat qui concerne l'ensemble des pays qui subissent le loup, contrairement à ceux qui affirment le contraire pour des raisons idéologiques. Des arguments qui sont utilisés chez nos voisins de la même façon que chez nous : « En France la cohabitation se passe bien » dit on aux Norvégiens, Italiens Suisses….
En France une « cohabitation » utopique avec 8935 victimes issues d'élevages ayant mis en place les mesures de protection préconisées par l'état pour la grande majorité d'entre eux. (plus de 2000 chiens de protection dans les alpes pour plus de 1690 attaques (hors dpt du Var))

"Les attaques se produisent de jour comme de nuit. La proportion d’attaques en pleine journée ne cesse de croître. Des attaques qui se produisent malgré la présence de bergers et de chiens de protection.sourceoncfs, ddt, dreal


Le bétail tué par le loup est correctement indemnisé

FAUX : Exemple en élevage viande labellisée : un éleveur perd 1 reproducteur, il touche :
1 x 160€ + 20 % pour les dégâts annexes, quelque soit leur importance, soit dans le cas d'un reproducteur prédaté 192€.
Or les pertes s'élèvent à 240€ pour 2 agneaux non vendus (1 perdu l’année de l'attaque et 1 non vendu pour remplacement), plus 60€ pour l’animal non réformé (car prédaté). Pertes auxquelles s'ajoutent les dégâts annexes (avortements, blessures, refus de chaleurs...).
Mais plus que tout, nous n'élevons pas et nous n'élèverons jamais pour nourrir le loup!

L'état parle de loup non exclu.

Un terme choisi qui ne remet pas en cause les conclusions des experts en charge des constats, mais qui permet à l''État et à l'administration de se protéger juridiquement.
alinéa 8 de la loi « Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque ».

Saviez-vous que chaque année en France...Environ 500 000 ovins de réforme sont envoyés à l’équarrissage ! Oui, ce nombre gigantesque de moutons qui n’entrent pas dans le circuit de consommation est tout simplement détruit, incinéré.

FAUX : les brebis de réformes passent toutes par le circuit boucherie ou alimentation animale. Pour être incinéré un animal doit être mort.
l’INRA et l’AFSSA utilisent le chiffre de 2% de mortalité annuelle des ovins adultes, toutes causes confondues, dans leurs études démographiques, sanitaires et économiques, ce qui correspond à environ 200 000 animaux../.


Les brebis meurent surtout d’autres causes
Mais les brebis mortes et indemnisées par l'état sont bien mortes à cause du loup. L'éleveur n'a pas pour vocation de nourrir le loup, même s' il le fait indirectement ; car la plupart du gibier sauvage se nourrit presque exclusivement sur ses pâtures ou dans ses champs, bien plus riches en flore végétale que ne le laisse sous entendre les auteurs.
Chamois photographié par le bergers pendant la garde

Les difficultés des éleveurs étaient présentes avant le retour du loup

Quelqu'un peut-il citer un domainequi se porte bien en France
Et pourquoi, si un secteur est en crise, lui rajouter des difficultés!


L’élevage ovin-viande en France, une filière en difficulté

Constatations: la concurrence sur la filière ovine provient exclusivement d’îles sans prédateurs, et les pays qui subissent le loup depuis longtemps ne sont plus en mesure de rivaliser avec nos élevages. Mais combien de temps resterons nous opérationnels?


En quelques décennies, les exploitations ont évolué vers des troupeaux de plus en plus grands avec de moins en moins de main d’œuvre,

FAUX : Les chiffres officiels sont sans appel: En région paca ou la prédation atteint des records, la moyenne des troupeaux est inférieure à 400 animaux. Des troupeaux difficiles à protéger sur les exploitations du fait de la répartition des animaux en plusieurs lots (femelles en gestation, en lactation,...). Une méthode d'élevage respectueuse pour l'homme, les animaux et la biodiversité, qui a su s'adapter à la demande du marché. Une méthode incompatible avec les prédateurs qui obligent le piétinement des pelouses pour rejoindre les parcs de nuits, la concentration de déjections très polluantes dans ces derniers, la réduction du temps pâturé, la perte de rendement, la difficulté d'obtenir un produit correspondant à la demande...
Aujourd'hui comme hier, les grands troupeaux sont issus de regroupement en alpage et permettent de mobiliser plus de moyens de protection.


Mais le mouton résiste mieux dans l’arc alpin où le loup est installé



OUI, c'est justement un des éléments qui conforte l'élevage de montagne. Ceux qui en plaine souffrent de la baisse du marché, peuvent choisir en toute liberté, une reconversion agricole sous réserve que leur terres s'y prêtent. Une solidarité par ricochet qui fortifie le pastoralisme dans les régions ou il n'y a pas d'autres alternatives.




Des aides importantes qui permettent le gardiennage des troupeaux

Mais rien encore pour les élevage équins et bovins qui subissent des attaques reconnues

En profitera t-on pour restaurer l'habitat précaire qui ne se prête absolument pas au partage de l'habitat avec des aides bergers. Cela engendre de toute façon un surcoût, qui, ajouté aux frais de protection et à la faiblesse des indemnités, à l'augmentation des heures de travail, ... finit par être intolérable.

Le travail supplémentaire pour le berger en zone d'alpage est estimé par le CERPAM et l’Institut de l’Élevage à 7h/jour, soit 210 heures pour 30 jours.
L'état subventionne 150 heures à 80% (aide berger), il reste à l'éleveur les 20% (30 heures) + les 60 heures vacantes (week-end et ou, repos de l'employé) pour arriver au 210 heures. Soit 90 heures non reconnues socialement ni financièrement à rajouter sur son temps de travail.

À cela il faut ajouter les 20% à la charge de l'éleveur pour l'achat des outils concernant les mesures de protections, l’insuffisancedes indemnités qui sont loin de couvrir la réalité, les pertes génétiques qui ont nécessité de nombreuses années de sélection lors de victimes reproducteurs, les difficultés pour remplacer ces reproducteurs, les ennuis causés par les chiens de protection et bien d'autres implications toutes aussi contraignantes.....


Quand bien même seraient éliminés tous les loups en France, ne serait résolu aucun des problèmes de l’élevage et du pastoralisme.
Une espèce protégée ne peut pas servir de caution pour faire oublier les difficultés de fond d’une filière agricole !



FAUX : le loup menace labranche qui a su tirer son épingle du jeu.
"L’agneau de Sisteron se porte bien. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs." cf coop Sisteron.

Idem en Lozère pour la fromagerie le Fédou, mais également pour l'IGP agneau de Lozère ELOVEL qui subit 25% à 30% de pertes de production, au même titre que l'ensemble des agneaux labellisés ou des productions fromagères dans les régions impactées par le loup.

Le loup est désormais en Aveyron et impacte les producteurs du Roquefort; fleuron des produits à "haute valeur ajoutée" dans l'image de la France!
Il menace les A.O.C. dont le cahier des charges exige une obligation de pâturage, comme enItalie et enEspagne.


Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage

FAUX : que dit le coderural et de la pêche maritime au chapitre agriculture ? :
 "Par leur contribution à la production, à l'emploi, à l'entretien des sols, à la protection des paysages, à la gestion et au développement de la biodiversité, l'agriculture, le pastoralisme et la forêt de montagne sont reconnus d'intérêt général comme activités de base de la vie montagnarde et comme gestionnaires centraux de l'espace montagnard.
En conformité avec les dispositions des traités instituant la Communauté économique européenne, le Gouvernement, reconnaissant ces rôles fondamentaux de l'agriculture, du pastoralisme et de la forêt de montagne, s'attache à :"
notamment alinéa 8° «  Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque ».


Les moutons n’ont jamais créé la moindre espèce 



Ce ne sont pas les moutons mais l'association de l'homme et des animaux qui ont créé tout ce que nous considérons aujourd'hui comme un patrimoine exceptionnel dans un milieu préservé. Au point que l'UNESCO a classé la Lozère au Patrimoine Mondial de l'Humanité en tant que « paysage culturel de l'agro-pastoralisme méditerranéen et particulièrement représentatif de la diversité des paysages façonnés au cours d'une histoire millénaire par les hommes et leurs activités d'élevage. »

Le parc national des Cévennes ne s'y trompe pas en prenant la défense du pastoralisme plutôt que celle du loup. La bergère dans le haut diois, conduisant son troupeau sur un site natura 2000 avec contrat d'entretien peut le confirmer.

-« …Lorsque les pratiques pastorales s’allègent, les espèces de la communauté végétale présentant une stratégie plus conservatrice sont progressivement favorisées au détriment des espèces à stratégie plus exploratrice. Les traits des espèces conservatrices sont connus pour leurs effets sur le fonctionnement des écosystèmes, réduisant l’appétence de la végétation et entretenant l’appauvrissement du sol...» : Thèse de Doctorat en biologie des populations Université 2 et ENSA, Stéphanie Gaucherand, 2005.
Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique.

FAUX : et irrecevable : la LPO condamne ci dessus le pastoralisme pour justifier le retour des loups dans les zones d'élevage, et le sanctifie ci dessous pour obtenir des aides financières.
 "Le pastoralisme est aujourd'hui considéré comme une solution durable a l'entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Il est également un outil de préservation des milieux contre les incendies. Par ses multiples vocations, le pastoralisme est donc présent dans de nombreux documents de planification territoriale comme les documents d'objectif des sites Natura 2000 mais également les plans départementaux de défense de la forêts contre les incendies." (Référentiel pour le redéploiement du pastoralisme LPO)



« Florence Robert a rencontré la LPO Aude afin de s’entretenir sur la conduite du troupeau et les intérêts que peut présenter le pastoralisme dans la préservation de la biodiversité. De cette rencontre est naît la rubrique « Utilité environnementale du troupeau » »
Une rubrique savamment occulté lorsqu'il s'agit de défendre le loup.

Le rapport du P.N.U.E : vante: « le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte »/…./
Constate que : « le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres / …/ préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol, et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité. Les autres avantages qu'il présente se trouvent sous la forme de produits alimentaires de grande valeur.
Ajoute : « qu'est important, l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé. » (le9/03/2015 Plan des Nations Unies pour l’Environnement)


Dans les Alpes, la concentration des moutons abîme les pelouses d’altitude jusque dans le cœur des parcs nationaux du Mercantour ou des Écrins :

FAUX : Extrait de la charte des parcs Nationaux :
"Le pastoralisme contribue à la structuration écologique et paysagère des territoires, à la constitution du patrimoine naturel et culturel des parcs nationaux et à sa gestion. Ainsi, les paysages d’alpages et d’estives offrent une biodiversité et un caractère remarquable, résultat des interactions complexes et dynamiques entre activités pastorales et milieux naturels, que les parcs visent à préserver. " Et qui mieux que les parcs avec leurs agents et techniciens peuvent constater les bienfaits du pastoralisme?

"Ce qui est paradoxal dans la situation actuelle, c'est que les administrateurs des choix sociaux de la nature se sont, de manière croissante ces dernières années, appuyés sur les activités pastorales pour accompagner les plans de gestion des territoires confiés à leurs soins. Ce sont à des éleveurs, transhumants ou locaux, qu'ont été largement confiées les tâches de maintenir l'ouverture de milieux favorables aux espèces végétales et animales fragiles et menacées par l'extension de la forêt ; c'est à eux que l'on a demandé de contribuer à 1'entretien des alpages et des mosaïques paysagères favorables aux ongulés sauvages comme aux grands rapaces. Au travers d'incitations financières comme les mesures agri-environnementales, les propriétaires de troupeaux domestiques ont été encouragés à reconquérir des espaces embroussaillés, pauvres en biodiversité et menacés par les incendies.... Dans l'élaboration des futurs plans de gestion des sites du réseau Natura 2000, l'élevage se voit confier un rôle central dans tout l'arc alpin et en général dans toutes les zones montagnardes où l'on annonce l'inéluctable et prochaine réapparition des loups." Christian Deverre INRA-SAD-Avignon, unité d'Écodéveloppement.


L’augmentation de la taille des troupeaux.…

FAUX :  Il y a toujours eu des gros troupeaux en Provence comme en Languedoc, producteurs de laine : 1000 brebis à l’époque romaine, 2000 brebis au 18ème et 19ème siècle… Ces gros troupeaux coexistaient avec les petits troupeaux paysans. Hier comme de nos jours, il fallait beaucoup de têtes pour justifier de lourds moyens de protection. Autrefois comme aujourd'hui, tout le monde regroupait les animaux en alpage l'été par des troupeaux aussi gros voire plus important qu’actuellement… le tout dans un contexte où la première protection du bétail était assurée par un important effort de destruction des loups !


....et leur concentration sur certaines zones ont entraîné une dégradation des pelouses d’altitude et un appauvrissement considérable de la flore dans beaucoup d’alpages.

FAUX :  CNRS :  "En France, 84 % des surfaces classées en "haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air "

Aujourd’hui le nombre de brebis reste toujours assujetti à la flore disponible. Car contrairement à ce que voudrait laisser penser cette propagande, les éleveurs et bergers sont des individus responsables qui ne sont pas fous au point de sacrifier la ressource qu'ils gèrent depuis des millénaires.
Ce ne sont ni les écologistes ni les éleveurs qui décident du nombre, mais la pérennité de la ressource qui oblige. Ceci est d’autant plus vrai pour la production d'agneau labellisés ou de fromages A.OC. dont le cahier des charges exige une alimentation exemplaire, variée, riche et forcément pérenne.


Pour les conclusions:

S’il y a un problème de l’élevage ovin en France, le loup ne doit pas en être le bouc-émissaire


Aucun éleveur ne tient ce discours. Simplement ils disent ne pas vouloir supporter cette  catastrophe avérée dans tous les pays ou l’élevage traditionnel est exposé à la prédation.Si les éleveurs ont des difficultés à cause d’un contexte économique défavorable, aidons les éleveurs et n’instrumentalisons pas le loup

Que proposez-vous qui ne soit pas une contrainte supplémentaire, insupportable  physiquement, moralement et financièrement?

Le loup s'attaque uniquement à la filière qui a su tirer son épingle du jeu. Dans les pays ou le loup est présent depuis longtemps comme en Italie et en Espagne, l'élevage ovin est en totale régression et les prédateurs se retournentcontre les bovins et les équins. supposés le remplacer. (« Prédation du loup sur les bovins – Caractérisation du conflit et propositions pour le réduire ». Commission Européenne février 2015)

Si nous faisons le choix de maintenir une activité pastorale partout, réadaptons les pratiques pastorales à la présence de prédateurs naturels et à la préservation de la biodiversité


Que proposez vous qui ne soit pas une contrainte supplémentaire pour des gens qui travaillent déjà plus de 270 heures par mois, sans RTT, ni congés payés, ni droit au chômage, le tout sans se plaindre et qui sont reconnus d'intérêt général pour la sauvegarde de la biodiversité par les élus Européens, des scientifiques, la plupart des habitants ruraux, les amoureux de la nature et les organismes officiels.

officiants à : L'INRA, IRD, CNRS, UNIVERSITÉ AIX-MARSEILLE, ECOLE VETERINAIRE DE NANTES, UNIVERSITÉ DE LIÈGE, IRSTÉAS, MUSÉE DAUPHINOIS, CERPAM, SCIENCES PO, EHESS, MONTPELLIER SUP AGRO, MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE, INSTITUT AGRONIMIQUE MÉDITÉRANÉEN DE MONTPELLIER, SLOW FOOD INTERNATIONAL, UNIVERSITÉ PARIS SORBONNE, ACADÉMIA EUROPAÉA, UNIVERSITÉ DE LORAINE, MUSÉ DES VALLÉES CÉVÉNOLES, FÉDÉRATION FRANÇAISE DU PAYSAGE.


Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal

NOUS, MAIS QUI NOUS?
  • Les gens concernés ? Ou les adorateurs d'un animal qui reste pour eux totalement abstrait.
  • Qui doit décider de qui doit vivre là ou non! Doit-on dans nos campagnes décider de ne pas maintenir la population citadine car elle est source de destruction de la biodiversité?
  • Pour ceux qui ont choisit d'y vivre, il n'y a pas d'endroits reculés ou difficiles d’accès, il n'y a que des endroits ou s'épanouissent des enfants, des femmes et des hommes qui ont choisi de travailler de et avec la Nature.
La démocratie nous impose une évidence que personne ne peut contester : "....est important, l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé." publié le 9/03/2015 par le Programme des Nations Unies pour l'Environnement.

Ceux qui affirment : "Et parce que une espèce animale ne doit pas être sacrifiée pour assouvir la haine et les intérêts de quelques uns..…" œuvrent pour la fracture sociale « citadins éclairés/ruraux obscurantistes » à des fins idéologiques qui n'ont rien à voir avec la préservation de la biodiversité dont nous sommes les garants depuis des millénaires, comme peuvent le constater ceux qui viennent nous visiter.
"..... ni être utilisée à des fins politicienne."



Quel mépris pour la population à qui s'adresse ce message censé sensibiliser le public à la nature sauvage. « Notre avenir, notre biodiversité, notre Europe »

Quel mépris envers cet animal. « Que le loup vive ! oui, au milieu de ses proies sauvages à chasser, en agissant pleinement selon sa nature. » L.Morelli

"l’idée que le loup puisse vivre librement dans les zones hyper urbanisées et cultivées de l’Europe centro-méridionale sans créer de problèmes pour la vie humaine, tant par les prédations sur le bétail et autres animaux domestiques que par le risque (même infime..ndlr) d’agression sur l’homme est inconcevable pour une personne censée." " cf  F. Zunino, président de l'Association pour le Sauvage Italie, naturaliste, consultant UICN, défenseur du loup.

Le lecteur comprendra plus facilement après la lecture de cette analyse, pourquoi les politiques, le public averti, les décideurs, les scientifiques... ne peuvent pas prendre en compte les revendications des associations environnementales.

vendredi 15 janvier 2016

LOUP, COMMUNIQUÉ DE L'USAPR À PROPOS DES MANIFESTATIONS DE DÉFENSE DU LOUP

Union pour la Sauvegarde des Activités Pastorales et Rurales,
garante de l’équilibre des territoires
association loi 1901


Pastoralisme et prédation des loups : des maires s’expriment.


Nous, élus de montagne ou de zones rurales, ne pouvons rester silencieux devant les arguments
exposés par les associations appelant à manifester le 16 janvier à Lyon ou le 17 janvier à Nice contre les mesures gouvernementales autorisant le prélèvement d'un quota de loups en France.

Ces arguments témoignent d'une conception de la vie et de l'aménagement de nos territoires à
laquelle nous ne pouvons souscrire en aucune façon. La réalité que nous vivons n'a rien à voir avec ce qu'en décrivent les associations appelant à manifester.

Nous refusons que nos communes deviennent des zones ensauvagées, dont le "dynamisme" devrait
venir de la présence d'un tourisme en quête de rencontre avec la "vie naturelle". Le tourisme ne se
construit pas autour des villages morts, des sentiers en friche, des paysages obturés par les bois et
broussailles.

Nous affirmons avec force la nécessité d'un pastoralisme vivant, indispensable à la qualité et à
l'ouverture de nos espaces, au maintien de leur biodiversité, comme aux équilibres sylvicoles.

Nous tenons à réaffirmer fortement que :
- le travail des éleveurs est un pilier incontournable de l'économie de la montagne et de la ruralité,
source de produits de proximité et de qualité
- les paysages pastoraux et les produits de l'économie pastorale sont des éléments moteurs de
l'économie touristique (alors que la présence des chiens de protection devient une difficulté majeure
dans la gestion des activités estivales).
Nous appelons les associations à la plus grande réserve dans leurs assertions :
- Les difficultés qu’engendre la présence du prédateur ne sont pas une spécificité française. En
Norvège, en Italie, en Espagne... les témoignages se multiplient, dénonçant le mythe d’une
cohabitation réussie.
- Rien ne permet de dire que la conservation de l'espèce soit menacée par les tirs de prélèvement
effectués, dont le nombre est de toute façon en deçà de ceux autorisés en connaissance de cause.Nous déplorons qu’elles ne prennent pas en compte ce que notre expérience d’élus locaux, présents jour après jour dans leurs communes, nous permet de confirmer :

• Le changement de comportement des loups qui contournent les dispositifs de
protection et perdent leur crainte de l'homme

• Les difficultés croissantes et généralisées des éleveurs confrontés au loup conduisant
à la mise en péril de leur activité, voire à l'abandon des projets d’élevage.

• Le constat de l’inefficacité des mesures de protection mises en œuvre depuis 25 ans.
Nous rappelons l’existence des Motions du Col du Glandon 2014 et 2015, soutenues dans leurs
versions initiales par 420 collectivités locales, qui affirment la nécessité d’une réelle régulation du
loup comme celle d’une révision de son statut d’espèce strictement protégée.

Le devenir de nos territoires ne peut se décider sans tenir compte de l’avis des personnes qui
l’habitent et de ceux qui le font vivre. Nous ne refusons en aucun cas d’en débattre, mais sans
préalables partisans qui sont un frein à la recherche de solutions pérennes.

André Baret,Maire de Hures-la-Parade (48)
Pierre-Pierre - Yves Bonnivard Maire de St-Colomban-des-Villards (73)
Antoine Chrysostome Maire de Corsavy (66)
Jacqueline Dupenloup Maire de-St-Alban-des-Villards (73)
Nicolas Jaubert, Maire de Chateaufort (04)
Alain Matheron, Maire de Lus-la-Croix-Haute (26)

USAPR - Siège social : Mairie – chef lieu – 73130 Saint Colomban des Villards

Coordinatrice : Cathy Davoine – cathy.davoine@nordnet.fr – 06.15.81.84.30

jeudi 14 janvier 2016

LOUP, LA MANIF DONT LES TÈTES DE LISTES EN DISENT LONG. PAUL WATSON

En marge de la manif prévue à Lyon, les Gourous se dévoilent

Dan la série : Personna Grata  V.I.P. de la manifestation '"non à la chasse aux loups" prévue en Janvier.



PAUL WATSON:

Selon lui, aucune communauté ne devrait excéder les 20 000 membres.
« La population humaine doit être radicalement réduite à moins d'un milliard d'individus », et seulement ceux qui sont « complètement dévoués à leur responsabilité vis-à-vis de la biosphère devraient être autorisés à avoir des enfants », soit un « très faible pourcentage d'hommes. »
Il compare la race humaine à un virus dont la biosphère doit être débarrassée, par un traitement « invasif et radical ».
Certains médias ainsi que les adversaires des écologistes considèrent Paul Watson comme un pirate ou un « écoterroriste », thème de plus en plus en vogue à mesure que les polémiques environnementales s'accentuent. Des militants écologistes comme Steven Guilbeault ou Hubert Reeves estiment qu'il donne une mauvaise image de leur combat16 et certains de ses anciens compagnons de lutte de Greenpeace ont pris leurs distances avec lui, comme John Fritzell, directeur de Greenpeace qui l'a traité publiquement d’irresponsable17,18. Dans une interview donnée au Los Angeles Times[réf. incomplète], Jim Bohlen, autre cofondateur de Greenpeace, va même jusqu'à le dénigrer.
Paul Watson est critiqué par les associations de défenses des droits indigènes pour avoir protesté contre l'autorisation donnée à la tribu Makah de pêcher des baleines, dans l'État de Washington.
Le photographe Pierre Gleizes dénonce les actions contre-productives de Paul Watson en disant que :
« En 2010, Sea Shepherd a fait échouer les négociations avec le Japon qui acceptait enfin de ne plus chasser en Antarctique, en échange de la possibilité de chasser, sous contrôle de la Commission baleinière internationale, au large du Japon. Une chance historique se présentait pour que les mers australes soient ce qu'elles auraient dû toujours être, un sanctuaire pour les baleines. On se serait occupé dans un deuxième temps de la chasse au large du Japon, beaucoup plus accessible que l'Antarctique. Mais il a tout fait capoter »
 Il milite pour le véganisme et une vision du monde basée sur le biocentrisme plutôt que sur l’anthropocentrisme. Il est végétalien strict, et tous les repas servis sur les bateaux de la Sea Shepherd Foundation sont obligatoirement végétaliens6.

Il se présente aux élections fédérales du Canada à Vancouver en 1980, proclamant qu'il n'est pas un homme politique mais un écologiste, et recueille moins de 100 voix.


MIEUX CONNAITRE PAUL WATSON

mercredi 13 janvier 2016

LOUP, LA MANIF DONT LES TÈTES DE LISTES EN DISENT LONG. YVES PACALET

En marge de la manif prévue à Lyon, les Gourous se dévoilent

Dan la série : Personna Grata  V.I.P. de la manifestation '"non à la chasse aux loups" prévue en Janvier.

YVES PACALET,  écrivain, philosophe, journaliste et naturaliste (sic)


Il est auteur de plus de soixante-dix ouvrages dont L'Humanité disparaîtra, bon débarras ! (2006), plaidoyer contre la politique de croissance sans limites....(un thème que nous retrouverons chez d'autres têtes de liste de cette manifestation ndlr)
En 1972, il rencontre le commandant Cousteau avec qui il fera de nombreuses expéditions et rédigera plusieurs livres.

J’ai écrit des livres positifs où je disais : « Ne consommons pas trop, prenons garde à ce que nous détruisons, gardons les grands espaces, les forêts, les océans…"

La note d'Ouragan: Ce fameux journaliste écrivain, philosophe et naturaliste pourrait écrire aujourd'hui : "Maintenant je m'acharne contre les petits éleveurs qui appliquent ces règles depuis toujours."

 Pourquoi? Dans quel but? On peut se le demander et peut être trouver une réponse dans l'article " DROIT DE RÉPONSE DES RURAUX A L’ÉCOLOGISTE YVES PACALET"
que le Nouvel Obs se refuse de publier comme il se doit de la part de ce média à la solde de la pensée unique.

"La réponse des ruraux" faite à son article dans le plus du nouvel obs démontre que ce prétendu philosophe, après avoir essayé de culpabiliser l’humanité, a préparé le terrain pour enchaîner sur la problématique des bergers incapables face aux prédateurs. Avec toujours la même diatribe qui montre son ignorance du sujet, ou sa volonté de nuire: le retour naturel des loups, le nombre falsifié de loup en France, la merveilleuse cohabitation chez nos voisins, la récupération par la droite de l'image du loup.......



Voici l'image pour la campagne d'EELV au Européenne, sans commentaire quand on sait que Pacalet a été élu EELV. Extrait de l'article : LOUP, LA TURPITUDE D'EUROPE ECOLOGIE LES VERTS un article qui reçoit la visite de quelques 500 lecteurs par semaine depuis son édition en Mai 2014.

MIEUX CONNAITRE YVES PACALET

mardi 12 janvier 2016

LOUP, LA RESPONSABILITÉ JURIDIQUE DES ÉLEVEUR ET BERGERS


ASSOCIATION DES ÉLEVEURS ET BERGERS DU VERCORS

ALAIN BAUDOUIN
Président
Siège social :
Mairie de COMBOVIN Combovin le 8 Janvier 2016
26120 COMBOVIN
Tél : 04 75 41 33 17



INVITATION

Samedi 6 Février 2016, de 10heures à 13heures,
Salle ESAT à Recoubeau-Jansac Drôme
Madame Frédérique GEYMOND Juriste, dispensera une information sur les sujets suivants :
* la responsabilité des éleveurs et des bergers face aux agressions des chiens de protection sur les randonneurs et les villageois.
* les critères retenus par les tribunaux pour condamner ou relaxer.
* la divagation des chiens et donc des chiens de protection,
* la réglementation chiens dangereux,
* les peines encourues par un éleveur ou berger qui tue un loup.
Questions diverses, échanges d’exemples vécus, débat.
Apéritif et pour ceux qui le souhaitent, repas sorti des sacs.
Cette matinée est destinée à tous les éleveurs et les bergers.
Parlez-en autour de vous, venez nombreux.


Cordialement



Alain BAUDOUIN

LOUP, LA MANIF DONT LES TÈTES DE LISTES EN DISENT LONG. FABRICE NICOLINO


En marge de la manif prévue à Lyon, les Gourous se dévoilent

Dan la série : Personna Grata  V.I.P. de la manifestation '"non à la chasse aux loups" prévue en Janvier.

FABRICE NICOLINO, Journaliste spécialiste de l'écologie et essayiste. Lui aussi dénonce les ravages de l’industrialisation, les abus de l'écologie profonde, puis s'acharne contre les petits éleveurs qui appliquent ces règles depuis toujours sous le prétexte du loup.

"Cette grande bataille est belle, somptueuse même, et grandira tous ceux qui y participeront du bon côté de la barricade. Car il y a barricade."

Non, il ne s'agit pas de propagande extrémiste, c'est tout simplement de la propagande fondamentaliste d'un des gourous de la défense du loup.


"Cette grande bataille est belle, somptueuse même, et grandira tous ceux qui y participeront du bon côté de la barricade. Car il y a barricade. Et les autres vieilliront, et mourront avec une photo de loup braconné au-dessus de leur lit de subclaquant."

Subclaqant : Issu du vocabulaire médical peu soutenu, il y a le subclaquant, littéralement, sur le point de mourir, à l’article de la mort.

Par extension dans la rhétorique ci dessus, un subclaquant est quelqu'un qui n'a pas conscience de vivre, qui est en mort perpétuelle, destiné à disparaître puisqu'il ne se situe pas du bon coté, du coté de ceux qui sont sûr de détenir « la vérité » et de vouloir l'appliquer à travers « une grande belle et somptueuse bataille ».

Celui qui veut défendre son mode de vie, qu'il a choisi par opposition à la frénésie de nos société, est donc pour les environnementaux pur et dur, un subclaquant qui n'a pas besoin d’être concerté ni même concerné, puisqu'il est en permanence à l'article de la mort. Il n'a donc pas conscience de vivre « la grande et somptueuse bataille » qui vient tout à coup de réveiller les consciences de ceux qui ne se sont jamais préoccupés de savoir comment, nous autres ruraux, avons été pratiquement les seuls à fuir la folie de nos civilisations!

Ironie du sort, les propos tenus pour faire passer l'idéologie des écologistes ensauvageurs ressemblent souvent étrangement à certains propos tenus par des intégristes religieux. Et à voir la ferveur de ceux qui postent des commentaires qui encensent leurs auteurs, on s'aperçoit- que le mouvement fait des adeptes.
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2013/10/la-haine-comme-seul-guide.html

Certains allant même jusqu'à proférer des menaces de morts contre ceux qui prennent position.
http://www.dici.fr/actu/2014/12/12/hautes-alpes-la-deputee-ps-karine-berger-menacee-de-mort-suite-ses-prises-de-positions-sur-le-loup-537528

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Armenie-Valerie-Boyer-victime-de-menaces-de-mort-444070




lundi 11 janvier 2016

LOUP, LE DAUPHINE LIBERE A T'IL PERDU SON OBJECTIVITÉ?

Le Dauphiné Libéré relaye les propos de Pierre Peyret, vice président de férus.
Vouloir mobiliser l'opinion publique, c'est le droit de l'association Férus, mais pas à n'importe quel prix. Qui plus est,  avec le concours du Dauphiné Libéré dont le rôle est d’être un journal objectif au service de l'information. Un journal très apprécié dans le milieu rural..
http://c.ledauphine.com/environnement/2016/01/10/une-manifestation-contre-la-chasse-au-loup


 Le D.L.: Déjà que la population de loups dans l’Hexagone est en baisse. « L’espèce est revenue naturellement dans les années 1990. Et l’année dernière, les chiffres faisaient état de 282 loups. Il y a eu une légère inflexion. Et on redoute que le nombre soit encore revu à la baisse. D’autant qu’en plus, on ne compte pas le braconnage », indique Pierre Peyret.
vice président de l'association Férus.


 Ouragan : L’association férus qui demande « : "ne transmettez plus aucune de vos données à l’ONCFS et donc au gouvernement. Détruisez tous les indices de présence du loup (recouvrement des pistes de loup dans la neige, enlèvement des crottes trouvées sur les chemins etc.)." (cf. site Internet de FERUS).
Mais que disent les officiels? : " 42 Zones de Présence Permanente (ZPP) contre 39 en 2014.  2440 constats, contre 2344 en 2014, "un taux de progression annuelle de 16% (8 à 27%), sans rupture de pente significative ''sources ONCFS 2015 . de plus le loup signalé comme braconné a été reconnu officiellement non braconné. 

Le D.L.: Pour lui, (Pierre Peyret) il y a « un travail à faire pour que l’élevage et la faune sauvage puissent cohabiter ensemble. Il propose par exemple de faire appel à des chiens patous."

Ouragan: Avec plus de 2000 chiens de protection dans les alpes et des attaques en constantes  hausses, voyons ce que disent ceux qui sont en charge des études sur le terrain:
"les chiens de protection sont efficaces si ils sont là pour rappeler au prédateur qu'il ne peut s'approcher sans risque.  Cela ne fonctionne plus si ils sont amenés à se côtoyer  trop  souvent. Les loups prennent l'ascendant sur les chiens qui deviennent dominés."

"Autrefois en effet, les bergers professionnels avec leurs dogous protégeaient les troupeaux, les gros troupeaux ; le gamin de la famille ramenait chaque soir ses quelques agneaux ; mais en même temps on s’acharnait à détruire les loups. Craintifs, furtifs, ces derniers savaient ce qu’il leur en coûterait de s’approcher de l’homme et de ses troupeaux. Poussés par la faim, dans un contexte où les cerfs, les chevreuils et les chamois étaient rares ou inexistants, ils s’enhardissaient toutefois. Mais il faut le dire et le redire, ce qu’on appelle par un mot qui ne veut rien dire, la cohabitation, reposait sur deux piliers, les moyens de protection et la destruction du prédateur."  cf Laurent Garde Centre Etude et de Réalisation Pastorales Alpes Méditerranées

le D.L. : " il déplore aussi une mauvaise image de l’animal. Fondée « sur des contes et des légendes, comme celle de la Bête du Gévaudan »

Ouragan : Ce qui peut se comprendre de la part des citadins qui sont en majorité pour le retour des loups, devient totalement obsolète dans le milieu rural ou la peur du loup est reliée à celle de la protection des troupeaux.

"De façon parfaitement illogique, ceux-là mêmes qui affirment que nos anciens avaient peur du loup nous disent aussi que le loup n’a jamais tué d’êtres humain !
  J’ai creusé dans les textes anciens qui ont été publié par de nombreux auteurs et j’ai fait une découverte surprenante, ou plutôt j’ai pu mettre en évidence ce que commencent à exprimer avec prudence nombre d’historiens et d’ethnologues. Avec prudence, tant ils ont conscience de ramer à contre-courant. J’ai découvert que la peur du loup n’avait jamais existé dans les campagnes françaises. Et ce pour une raison simple : nos anciens, loin d’être des imbéciles, étaient des très bons observateurs de leur environnement, et ils savaient très bien que le loup, généralement, n’était pas un danger pour l’homme. On retrouve ce savoir tranquillement acquis dans tous les textes qui vont de la fin du Moyen-âge jusqu’à la fin du 19ème siècle et qui restituent directement les connaissances des ruraux. Les affaires de loups tueurs d’homme étaient trop rares pour créer une peur constante. Si le loup a été éradiqué, c’est bien parce qu’il décimait les troupeaux et uniquement pour cette raison." cf Laurent Garde.


Le D.L. : Pierre Peyret, Qui cite en exemples plusieurs pays voisins, comme l’Italie, l’Espagne et le Portugal, « qui ont toujours vécu avec » et « où il y a moins de tensions sociales ».
Ouragan:
 Italie, ou les tension sont extrêmes  a en lire le compte rendu de cette conférence du 17 décembre 2014 dont voici la conclusion: "Pour conclure la soirée, le président Giovanni Dalmasso a rappelé l'importance de protéger ceux qui travaillent en montagne, en particulier les éleveurs qui jouent un rôle fondamental dans la préservation du territoire. Dans nos vallées nous n’avons pas besoin du loup mais de ce qui est indispensable à l’homme.   « En qualité d’organisation agricole nous nous sommes déjà engagés pour recueillir des signatures contre le loup sur les alpages. Nous sommes ouverts à toutes propositions. Le loup n’est plus en danger d’extinction aujourd’hui, nous pensons qu’il faut de nouvelles actions pour gérer le problème « .
Voir aussi l’interview du directeur de la fromagerie à Manciano: 7mn qui en disent long
Espagne: Les agriculteurs conspuent le Président Fernández après qu’il les a ignorés. Près de cinq cents éleveurs et leurs familles ont manifesté hier à Covadonga pour exiger le contrôle des loups et des écobuages dirigés. (09/09/2013) pendant la manifestation: Le loup s’acharne sur 50 moutons du même troupeau d’Onís
Portugal: Les quarante-huit habitants de Covas do Monte et leurs mille chèvres veulent en finir avec les prédateurs qui s’attaquent à leurs troupeaux. Mais comment s’y prendre ?

Merci au Dauphiné Libéré de montrer que la liberté d'expression est aussi valable pour ceux qui sont injustement mis en cause. 


LOUP, LA MANIF DONT LES TÈTES DE LISTES EN DISENT LONG. BOUGRAIN DUBOURG


En marge de la manif prévue à Lyon, les Gourous se dévoilent

Dan la série : Personna Grata  V.I.P. de la manifestation '"non à la chasse aux loups" prévue en Janvier.
 ALAIN BOUGRAIN DIBOURG : En voilà un qui aime faire parler de lui.

Pour comprendre la face cachée du personnage, voyons ce qu'en pense Henri Emmanuelli:

Extraits : "C’est la raison pour laquelle M. A. Bougrain-Dubourg a inventé ce que j’ai appelé le « braconnage médiatique », c’est à dire l’organisation annuelle d’une opération de « commando » dans les Landes, à grand renfort de médias, sur un sujet controversé depuis 1979, date d’une directive européenne sur la protection de la faune sauvage. Je dis « commando » car le but explicite de ces véritables expéditions, de ces intrusions dans les fermes est minutieusement étudié. Avec comme objectif l’obtention si possible, d’images violentes permettant de rehausser, en la victimisant dans des postures semi-dramatiques, l’image du héros mercantile (Le H.M)."

"S’en suivent les images rocambolesques qui ont fait la joie des réseaux et des télés : l’homme à la pelle poursuivant le H.M ! Gagné ! Super-gagné pour le businessman ! Le soir même, l’exploit était signalé dans la fiche Wikipédia : des pros on vous dit, des vrais !

Sauf qu’il n’y avait pas de chasse prohibée et que personne n’a vu la vieille dame de 86 ans (la mère de l’homme à la pelle surpris dans sa salle de bains) jetée à terre par l’un des courageux assaillants ! A 86 ans ! Cette photo-là, elle n’était présente ni sur les réseaux, ni sur les écrans télés…

La manipulation implique toujours de petits sacrifices…."


A lire sans hésitation en entier
Lorsque je lis la notice de Monsieur Alain Bougrain-Dubourg sur Wikipédia (fils de député, petit-fils de général sans compter la particule de maman, c’est autre chose que le carnet d’adresses d’un petit agriculteur de Chalosse), je lis : « journaliste, producteur, réalisateur de télévision ». Je ne lis pas « ornithologue ». Ni d’ailleurs membre du Conseil Economique et Social ! Ni bien d’autres choses encore que les plus curieux n’auront qu’à aller chercher par eux-mêmes.


MAIS TENEZ VOUS BIEN : Il est aussi intéressant de connaitre la position de l'association L.P.O., vis a vis du pastoralisme, dont il est le président:

"Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage"

«Écologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique. »


la L.P.O., qui a cosigné ces allégations, a demandé dans l'Aude, des subventions pour acheter des brebis afin d'entretenir le site pour la protection et le développement de la biodiversité :

"La LPO Aude a acquis un troupeau ovin pour entretenir les ouvertures de milieu qui auront lieu dans le périmètre de la ZPS Basses Corbières cet hiver. "



photo du troupeau de la LPO par la LPO

"Au beau milieu des Corbières Orientales, sur la commune d’Albas, à proximité immédiate de la zone de projet du programme LIFE, « Belles Garrigues » allie tourisme, stages culturels et protection de l’environnement, au rythme d’un troupeau de Brebis. C’est dans ce cadre que Florence Robert a rencontré la LPO Aude afin de s’entretenir sur la conduite du troupeau et les intérêts que peut présenter le pastoralisme dans la préservation de la biodiversité. De cette rencontre est naît la rubrique « Utilité environnementale du troupeau »

Rappel de la position de la LPO lorsqu'il s'agit du loup:
"Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage"

«Écologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique. »


MIEUX CONNAITRE LA L.P.O.


mercredi 6 janvier 2016

LOUP, À QUOI JOUE FRANCE INTER?

Réaction à propos de l'émission de France Inter :

"Un nouveau loisir en France : la chasse aux loups"


 La prise de position de France Inter est inconcevable et inacceptable ! Ce texte et son titre sont d'une violence injustifiable pour tous ceux qui subissent la contrainte du loup, et pour l'ensemble des citoyens responsables!


-"en italique et en gras les contres vérités intolérables et irrecevables de Nathalie Fontrel" 


-"Depuis qu’il est revenu en France en 1992, le loup sème la panique dans les élevages/.../On crie au loup avant même d’avoir vérifié/.../"

NON le loup n'est pas revenu en 1992, non on ne crie pas au loup sans savoir, 

Alors qu'un loup a déjà été tué par erreur au cours d'une battue en 1987, les gardiens du parc ne disent mot face aux éleveurs qui se plaignaient depuis quelques temps d'attaques de chiens hors normes. L'administration se justifiera plus tard : "Nous avions pris la décision de ne pas officialiser cette présence de loups avant d'avoir définitivement écarté l'hypothèse qu'il s'agissait de chiens errants ensauvagés". Donc pas de chiens errants à cette époque et pas plus maintenant, car sinon comment expliquer que nos brebis pouvaient tout à loisir pâturer la nuit par temps de canicule, sans mesure de protections?

" Ils sont dédommagés/.../ "

NON, nous n’élevons pas des agneaux de qualité dans le respect,  la traçabilité, la durabilité et la proximité, pour nourrir le loup!

NON les animaux ne sont pas bien indemnisés, 
Les dégâts annexes, sont indemnisés par un forfait de 20% de la somme allouée aux victimes de la prédation.
Exemple en élevage viande labellisée : un éleveur perd 1 reproducteur, il touche 160€ + 32€ pour les dégâts annexes quelque soit leur importance, soit 192€.
Or les pertes s'élèvent à 240€ pour 2 agneaux non vendus (1 perdu l’année de l'attaque et 1 non vendu pour remplacement), plus 60€ pour l’animal non réformé (car prédaté). Pertes auxquelles s'ajoutent les dégâts annexes  (avortements, blessures, refus de chaleurs...). 
Mais plus que tout, nous n'élevons pas et nous n'élèverons jamais pour nourrir le loup!


-"Les éleveurs se disent garants de la protection des paysages/.../  le nombre d’espèces de plantes ne dépasse pas la dizaine sur les espaces pâturés par les brebis. Contre 100 à 200 sur les pistes de ski."

Non, c'est avec les modifications du a la présence des loups que la flore se détèriore:
"Les zones les plus à risque sont celles situées près des enclos pour la nuit, dans les cas où ceux-ci sont permanents. Le piétinement à l’entrée et à la sortie des enclos est bien visible et, au cours de la période d'utilisation, peut s’aggraver en créant des voies d’écoulement préférentielles pour l'eau en cas de pluies prolongées ou d’orages, jusqu’à déclencher des phénomènes érosifs avec une perte du couvert herbeux. Extrait de Variation de la végétation pastorale dans le Piemont suite au retour du loup.

NON ce ne sont pas les éleveurs qui se disent garants, mais l'ensemble des organismes qui traitent du sujet.

Oui sur les pistes de ski qui ont été labourées puis ensemencées artificiellement et fertilisées avec de l'engrais chimique, la flore peut être riche, car entretenue par les brebis.



3 exemples de l'ignorance de l'auteur, à moins qu'il ne soit formé pour désinformer:

1 CNRS "En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air "

2 UICN "Le pastoralisme est vital pour conserver les grandes zones d’habitat naturel et semi naturel. Ce faisant l’abandon du pastoralisme constitue une menace pour la biodiversité."

3 le rapport du P.N.U.E.* du 9 mars 2015
 vante les bienfaits du pastoralisme pour la nature « le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte »/…./
constate que : « le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres / …/ préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol, et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité..."


 -"Les troupeaux sont devenus de plus en plus gros..."



NON, Il y a toujours eu des gros troupeaux en Provence comme en Languedoc, producteurs de laine : 1000 brebis à l’époque romaine, 2000 brebis au 18ème et 19èmesiècle… Ces gros troupeaux coexistaient avec les petits troupeaux paysans. Hier comme de nos jours, il fallait beaucoup de têtes pour justifier de lourds moyens de protection. Autrefois comme aujourd'hui, tout le monde regroupait les animaux en alpage l'été par des troupeaux aussi gros voire plus important qu’actuellement… le tout dans un contexte où la première protection du bétail était assurée par un important effort de destruction des loups !




"...Un berger doit surveiller 1300 bêtes contre 300 il y a moins d’un siècle. La pression sur la montagne est de plus en plus importante :"

NON, s'il est vrai qu'autrefois les villages s'enorgueillissaient de posséder plusieurs petits troupeaux, aujourd’hui le nombre de brebis reste toujours assujetti à la flore disponible. Car contrairement à ce que voudrait laisser penser l'auteur de cette infamie, avec la complicité de France Inter, les éleveurs et bergers sont des individus responsables qui ne sont pas fous au point de sacrifier la ressource qu'ils gèrent depuis des millénaires.

Les chiffres officiels sont sans appel:   En région paca ou la prédation atteint des records, la moyenne des troupeaux est inférieure à 400 animaux. Des troupeaux difficiles  à protéger sur les exploitations du fait de la répartition des animaux en plusieurs lots (femelles en gestation, en lactation,...). Une méthode d'élevage respectueuse qui a su s'adapter à la demande du marché. Une méthode incompatible avec les prédateurs!

Encore une fois, ce ne sont ni les écologistes ni les éleveurs qui décident du nombre, mais la pérennité de la ressource qui oblige. 

A savoir: les troupeaux de plus de 1200 animaux subissent, toutes proportions gardées, 21% des attaques, contre 40% pour les moins de 400.

Et enfin, si il y a pression sur la montagne, c'est le fait du loup qui oblige les bergers à délaisser les pâturages difficiles. "Des espaces abandonnés à une progression des ligneux (arbres ou arbustes) et voués à une fermeture du paysage néfaste à la biodiversité végétale ou animale" CEMAGREF



 -"Mais depuis les années 90, la filière ovine se débat dans des difficultés économiques qui n’ont pas attendu le retour du loup pour la mettre à terre."

 Constatations: la concurrence sur la filière ovine provient exclusivement d’îles sans prédateurs, et les pays qui subissent le loup depuis longtemps ne sont plus en mesure de rivaliser avec nos élevages. Mais combien de temps resterons nous opérationnels?

OUI le loup menace  la branche qui a su tirer son épingle du jeu.
"L’agneau de Sisteron se porte bien. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs." cf coop Sisteron
Idem en Lozère pour la fromagerie le Fédou, mais également pour l'IGP agneau de Lozère ELOVEL qui subit 25% à 30% de pertes de production, au même titre que l'ensemble des agneaux labellisés ou des productions fromagères dans les régions impactées par le loup.
Le loup est désormais en Aveyron et impacte les producteurs du Roquefort; fleuron des produits à "haute valeur ajoutée" dans l'image de la France!
Il menace les A.O.C. dont le cahier des charges exige une obligation de pâturage, comme en Italie et en Espagne



-"des difficultés économiques y compris en plaine alors que le loup n’y était pas présent."

OUI, c'est justement un des éléments qui conforte l'élevage de montagne. Ceux qui en plaine souffrent de la baisse du marché, peuvent choisir en toute liberté, une reconversion agricole sous réserve que leur terres s'y prêtent. Une solidarité par ricochet qui fortifie le pastoralisme dans les régions ou il n'y a pas d'autre alternative.

-"Au début de cette année il y avait 280 loups en France. C’est trop disent les éleveurs de brebis."

OUI car comme le disent les italiens, la surpopulation du loup c'est quand les attaques sont trop nombreuses et non la publication de chiffres pour le moins fantaisistes:

Fin 2011 = 250 loups dans 13 départements pour 4913 victimes 
Fin 2012 = 250 loups dans 15 départements pour 6021 victimes
2013 = 250 loups dans 22 départements pour 6195 victimes
2014 = 301 loups dans 31 départements pour 8226 victimes
2015 = 282 loups en France avec 42 Zones de Présence Permanente (ZPP) contre 39 en 2014.  2440 constats, contre 2344 en 2014, "un taux de progression annuelle de 16% (8 à 27%), sans rupture de pente significative "sources ONCFS 2015.

A qui profitent ces incohérences?


Tableau élaboré par le Centre d'Études et de Recherche Pastorale Alpes-Méditérannée

Ce tableau explique pourquoi les mesures de protections étaient inutile en 1993. 



EN CONCLUSION:
Jusque là rien de bien original, les écologistes défenseurs des prédateurs, qui ne subiront jamais l'ombre d'une contrainte liée à la prédation,  ont choisi cette propagande mensongère pour assurer la pérennité du loup à n'importe quel prix pour les ruraux!

Mais là où ça devient plus grave, c'est qu'une radio nationale, financée par nos impôts, participe à la xénophobie, la diffamation et la stigmatisation d'une minorité en relayant ces ignominies. Et ce dans le plus grand mépris des auditeurs contribuables en droit d'en attendre une information objective.

"Les éleveurs n’élèvent pas des brebis mais des subventions"

 "puisque ce sont mes impôts qui vous rétribuent...j’ai le droit de choisir qui va croquer la brebis : le loup dans la montagne ou moi dans mon assiette"."

Qui sont ces gens prêts à utiliser les impôts de la nation pour nourrir le loup au détriment des humains et qui plus est par l’intermédiaire des éleveurs et bergers dont le rôle principal est de proposer des produits de qualité à leurs concitoyens?


 France Inter vous avez transgressé toutes les règles de déontologies qui vous incombent.

 Votre prise de position est inadmissible ; l'ensemble des éleveurs et bergers, fervents auditeurs de vos émissions du haut de leurs alpages riches en biodiversité, avec  les associations ci- dessous,  m'ont demandé  d'écrire cette remise à l'heure et  exigent:

des excuses et le rétablissement de la  vérité


Collectif pour la sauvegarde du pastoralisme dans le haut diois, 26310 Les Pres
Association le Cercle, 48150 Hures La Parade
Association Éleveurs et Bergers du Vercors, 26130 Combovin
Fédération des Acteurs Ruraux,38850, Chirens
Association pour l’Équilibre et le Développement du Massif Vosgien, 68610 Markstein
Association Solidarité Pastorales 26460 Les Tonils
Association Encore Éleveurs Demain 55300 Troyon 
Association des Pâtres de Haute Montagne, 09000 Loubières

Fédération Départementale Ovine de la Drôme

29 mai 2016: A ce jour nous avons reçu les réponses du ministère de l'écologie et de celui de la communication qui nous suggère de saisir le CSA. 
Le médiateur de France Inter, ainsi que les responsables de l'émission n'ont pas daigné répondre.
L'affront fait aux éleveurs avec cette chronique idéologique de Nathalie Frontel  ou comme vous avez pu le constater rien n'est vrai, a été en parti lavé par Secrets d'info "Un loup sous trop haute surveillance" A écouter sans modération!