BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

lundi 25 janvier 2016

LOUP, MOBILISATION POUR DÉFENDRE CEUX QUI ONT ÉTÉ POUSSÉ À BOUT PAR LE PROFESSEUR






Mende, le 25 janvier 2016

Objet : Mobilisation de soutien
JEUDI 4 FEVRIER 2016

À partir de 9h00 
Devant le Palais de Justice
27 Boulevard Bourrillon, 48000 MENDE


Jeudi 4 février 2016, la Coordination Rurale de Lozère se mobilisera devant le Palais de Justice de Mende à partir de 9h00 pour soutenir les 7 agriculteurs de la CR48 poursuivis pour destruction et violences aggravées.

Fin 2015, des agriculteurs de la CR48 s'étaient rendus dans les locaux de l'Alepe (Association Lozérienne pour l’Étude et la Protection de l'Environnement) pour y déposer notamment des carcasses de brebis tuées par le loup. Désarmés suite à de nouvelles attaques, les éleveurs souhaitaient s'entretenir avec les responsables de l'Alepe, suite à un article pro-loup publié dans Lozère Nouvelle.

A travers la mobilisation du 4 février, la Coordination Rurale de Lozère souhaite non seulement soutenir ces 7 agriculteurs, mais aussi dénoncer l'idéologie et les accusations trop nombreuses qui sont faites à l'encontre de la profession agricole par des associations écologistes. L'Alepe en est l'exemple même, cette association se porte systématiquement partie civile dans toutes les affaires juridiques qui concernent des agriculteurs.

La CR48 proteste contre cet acharnement qui ôte aux agriculteurs toute liberté d'entreprendre. Nous
comptons sur votre soutien, mobilisez-vous le 4 février ! Prouvons aux écologistes que nous sommes
encore plus nombreux qu'eux sur le territoire que nous entretenons !


Hervé SAPET, Président de Lozère d’Avenir - CR 48
Lozère d’Avenir - Coordination Rurale 48
3 Bis rue du Salaison - Le Méridien Bat A - 34740 Vendargues

Tel : 04 66 32 11 98

Mail : lozeredavenir48@coordinationrurale.fr

Site : www.crlr.fr

La culture de la Terre pour nourrir les Hommes





Lien pour comprendre comment les environnementalistes poussent à bout la minotité qui subit la prédation :




LOUP, L'ADMINISTRATION VEILLE A SON DÉVELOPPEMENT DANS LES ZONES D'ÉLEVAGE

Attention particulière pour les parlementaires, les élus, responsable d'associations, syndicats, éleveurs et bergers.

L’administration travaille toujours au développement de la présence du loup sur les espaces d’élevage avec notamment pour grande ambition de supprimer beaucoup d’indemnisation qui ne seraient, apparemment plus limités aux seuls professionnels de l’élevage.
Ce projet probablement établi par une poignée de fonctionnaires écologistes (et ils sont beaucoup trop nombreux à profiter du prédateur pour se faire une place tranquille) prévoit déjà la loi biodiversité avant son adoption définitive et avant de connaitre les décrets d’applications qui pourraient en découler.


Le projet concerne à priori la totalité du territoire, et pas seulement les zones de présence actuelle, compte tenu du développement du prédateur partout en France. Cependant, les instances Européennes pour les grands prédateurs (LCIE) ont prévu ( Systèmes européens de subventions à l’élevage, et propositions de réformes favorables à la conservation des grands carnivores ) :
 " « Page 20 - L’Etat devrait pouvoir affirmer clairement que la population de loups a vocation à s’étendre sur le territoire français, mais pas nécessairement dans toutes les zones. Des territoires inadaptés à sa présence: Secteurs du centre et de l’ouest de la France particulièrement axés sur l’élevage intensif où sa présence sera inappropriée. /…/ renforcement du prélèvement rendant le loup inapte à son installation /…/.!"

Quelques extraits qui donne une idée de l'avenir:
"A partir de 2028, les éleveurs auront l'obligation de s’assurer à titre individuel contre les prédations..;"
Quelle seront les assurances qui voudront prendre en charge les quelques rescapés en 2028? Ces quelques rescapés, si il en reste, canaliseront toute la pression des prédateurs.

"l'objectif de former 2200 chiens de protection par an..." une mesure qui laisse pantois lorsque l'on connait la problématique de ces chiens alors que des communes refusent les troupeaux avec chiens de protection sur leur alpages.


Nous voyons ici toutes les incidences et les dangers de cette loi pour l’élevage extensif, qu’il soit en montagne ou en plaine. A priori, la totalité des propositions du projet sont à refuser et confirme qu'aucune présence de loup en zone d’élevage y compris estives et alpages utilisés ou potentiels doit être exigée.
A la profession de se prononcer et aux éleveurs de juger.


DERNIÈRE MINUTE, APRÈS CONTACT AVEC LA D.R.E.A.L. R.H. , CE PLAN LOUP 2018/2022 SERAIT UN FAUX.


Mais pour ceux qui connaissent le dossier et les orientations des promoteurs des grands carnivores dans les zones d'élevage, il n'y a rien de nouveau. Rien que nous n'ayons pas déjà entendu.

Alors, FAUX VRAI document de travail que personne n'aurait du voir?
Ou VRAI document qui devient FAUX lorsqu'il est se dévoile avant l’heure?


dimanche 24 janvier 2016

LOUP, LA COHABITATION IDYLLIQUE SELON NICE MATIN

« En Italique et en Gras, » les phrases clefs de la cohabitation idyllique d'un éleveur Italien avec les loups. (Selon Nice Matin)


N.M. :« Depuis que le loup est revenu il faut être constamment présent. Je n'ai pas le choix : »
Ceux qui profitent des acquis sociaux de l'ensemble de la classe laborieuse sont ils prêts à renvoyer les bergers au moyen age ?
Une chose est sure, aujourd'hui, la quasi totalité des bergers sont des êtres humains formés dans des écoles et enclin à vivre comme tout un chacun. Ils choisissent ce métier sachant qu'ils ne seront pas au 35 heures, avec RTT et horaires aménageables. Vouloir les obliger à sacrifier leur vie familiale et sociale condamne irrémédiablement le pastoralisme, source de préservation d'une biodiversité riche et durable « En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air » CNRS

Témoignage d'un Militant Confédération Paysanne : L'organisation des journées a changé. Regrouper les animaux, qui pâturent parfois loin des villages, se fait « au détriment des foins, de la culture de céréales, de la vente directe », détaille-t-il. Puis le loup a peu à peu appris à franchir les clôtures. « Après une attaque, on s'épuisait à chercher les bêtes, vivantes ou mortes. Les attaques se sont renouvelées, parfois à 200 m du village. En 2012, Thomas et sa compagne ont finalement lâché l'affaire : « on ne voulait plus vivre ça et on s'est dit qu'on n'était pas là pour nourrir le loup ». Son voisin, toujours en activité dans le village de Glandage, Haut Diois, confie : « il y a un surcoût de travail, et au final ça ne marche pas, c'est insupportable ».


N.M. :« La question se pose d'évoluer vers des cheptel plus petit ou de prévoir une personne de plus en alpage. »
Solution financièrement absurde, voici peut être une manière plus délicate de la part d'un technicien au service de la protection des loups, pour confirmer celle de l'Europe à propos de la cohabitation impossible :
« Dans les zones ou évolueront les grands prédateurs (définies par les dirigeants sans aucune concertation avec la population concernée ndlr), sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/ »


N.M. :« La présence physique est un facteur clef. » 
"Les attaques se produisent de jour comme de nuit depuis trois-quatre ans. La proportion d’attaques en pleine journée ne cesse de croître. Des attaques qui se produisent malgré la présence de bergers et de chiens de protection." DDT, ONCFS, DREAL R.H.

Un berger des Alpes-Maritimes a vu son troupeau attaqué par une meute de sept loups au bord d'une barre rocheuse. La fuite des brebis vers la falaise, l'emportant au passage, a failli lui coûter la vie. Plus de 20 animaux ont sauté. C'est la huitième attaque sur ce troupeau cette saison malgré une présence humaine permanente et 11 chiens de protection.

Les loups ont frappé à nouveau à Villeneuve d'Entraunes, Mais cette fois, l'attaque a fait des dégâts d'une autre nature: Didier Trigance avait 7 chiens de protection. Des chiens patous et Estrela. Les chiens se sont battus avec les loups et un seul est sorti indemne de l'attaque. Un chien a été tué par les loups, un autre, blessé, a dû être euthanasié hier après-midi. 4 sont grièvement blessés.




N.M. :« En fonction de la présence du loup il est conseillé de réduire les mouvements des brebis en alpage et d'éviter de les déplacer le soir. »
Les prémices vers l'élevage hors sol. Une des finalités que les Italiens ont compris depuis bien longtemps et ceux d'entre eux qui se sont recyclés dans le bovin, subissent toujours la prédation : « Un éleveur a remplacé ses ovins par des bovins au fond d'une des vallées, pensant qu'il aurait moins de problèmes. Mais les loups ont attaqué plusieurs de ses veaux cette année ainsi qu'une mule. »


L'exploitation,qui était d'abord un élevage de brebis (laitières en AB, Italie. ndr), a complètement été anéantie par le prédateur entre 2007 et 2010. Durant l'été 2010 les ovins ont été remplacés par des ânes. Voici une photo envoyée par l'éleveur :



Toscane : L'industrie laitière, voit son activité compromise par manque de lait de qualité, produit de brebis vivant au pâturage, aujourd’hui en partie remplacé par un lait moins aromatique de brebis enfermées dans des abris nocturnes et mangeant du foin. On a créé un système contre nature et contre tout bon sens : les brebis sont à l’intérieur et les loups ... au pâturage. 



N.M. :« Ces enclos sont lourds, difficile à transporter et à planter. »
Tous les enclos mobiles de plus de 1 m sont quasi impossible à transporter et à mettre en place. De plus, par temps de pluie ou avec un fort vent, il se couchent facilement.


N.M. :« On m'a conseillé de mettre un maximum d'espace entre les 2 enclos qui protègent les animaux. »
Ce qui reste valable et monnaie courante pour des enclos fixes est absolument inconcevable pour des enclos mobiles.

"Malgré des montants alloués à la protection des troupeaux, il est indéniable de constater que le nombre d’attaques augmentent chaque année, même si l’on peut imaginer que les pertes d’animaux seraient encore pire sans les mesures de protection." DDT, ONCFS, DREAL R.H.



Au chapitre « Trouver les compromis. » cette belle histoire de cohabitation révèle des dessous sans équivoque.

Comment cet éleveur arrive à vivre avec 130 brebis, sans aucun temps libre : (fourrage pour l'hiver, entretien des cultures nécessaires aux animaux, vie de famille, vie sociale...) ?

Qui aura la folie de sacrifier sa vie familiale, sociale… en acceptant une telle pression qui conduira inévitablement à la dépression, et aboutira au final à la disparition d'un pastoralisme respectueux.


A Glandage, dans le haut Diois, ou l'association ASPAS a traité les éleveurs de glandeurs, le village d'une centaine de personnes, en bout de vallée, est passé de sept à quatre éleveurs.

Comment un média, en se basant sur un exemple trop idyllique pour ne pas être considéré comme suspect, peut il avec une telle certitude mettre en opposition ce témoignage face aux travaux des instances officielles et à la réalité de terrain? S'agit il de plaire à la clientèle dans le mépris de la réalité alors qu'un journaliste se doit d’être exemplaire?

Les pays qui subissent le loup depuis longtemps ne sont plus en mesure de rivaliser avec nos élevages. (Italie, 60 % d’élevages en moins en 40 ans, stabilité dans les Alpes Française) Mais combien de temps resterons nous opérationnels?


A y regarder de plus prés, on s'aperçoit que derrière toute cette communication il y a la signature de Wolf.Alps.
Ceux qui sont honnêtes et qui voudront avoir une vision plus large que celle de Nice Matin, journal en perpétuelle crise existentialiste, pourront se rendre compte à la lecture du projet Wolf Alp, qu'il est pensé et écrit d'une façon très professionnelle et qu'il est taillé sur une vision d'un monde alpin couvert de forêts et peuplé d'animaux sauvages, mais sans activités humaines qui sont pourtant plusieurs fois millénaires et dont les finalités sont les paysages que nous connaissons et une richesse naturelle nulle part ailleurs aussi bien préservée.
"Un minimum de sagesse et de clairvoyance devrait pourtant faire comprendre que les Alpes méritent une politique de montagne d'un autre souffle."

Que des écologistes bienveillants imaginent une merveilleuse cohabitation est un fait qui peut se comprendre, c'est leur droit et le résultat d'un manque total de connaissance du sujet. Mais qu'ils en choisissent les modalités, sans tenir compte des réalités et de ceux qui au final, seront les seuls à en subir les conséquences, en est une autre. D'autant qu'un jour il faudra expliquer les motivations et rendre des comptes.

Plus de 20 millions de personnes sont délocalisées aujourd'hui dans le monde sous prétexte de biodiversité. 20 millions de personnes qui impactaient très peu la nature et surtout bien moins que ceux qui dirigent les instances qui ont pris ces décisions, comme le WWF (2millions de chiffre d’affaire par jour) au sommet de la pyramide de la réintroduction des loups dans les zones d'élevage.

Posons nous la question de savoir pourquoi un animal dont la situation est non préoccupante dans le monde et en Europe (UICN page 49 Liste rouge de la faune) devient strictement protégé dans les zones d'élevage des pays à fortes densité humaine ?







jeudi 21 janvier 2016

LOUP, COMPRENDRE POURQUOI IL EST IMPORTANT QUE LES ÉLEVEURS DISPARAISSENT

OU "LA FACE CACHÉE DES DÉFENSEURS DE LA NATURE "tome II


L’article 33 du projet de loi institue des « obligations de compensation écologique ».

 Il offre aux aménageurs et aux industriels la possibilité de remplacer ce qu’ils détruisent à un endroit par un bout de nature supposé équivalent à un autre endroit.

On détruit une rivière et des centaines d’hectares en Bretagne, on en restaure l’équivalent en Auvergne.
 Comme si tous les milieux naturels se valaient... « Ce dispositif menace très directement l’activité agricole, les pratiques agronomiques et les pratiques contractuelles qui les régissent », alerte le collectif "Semons la biodiversité". 
Ce projet de loi crée par ailleurs des banques d’un nouveau genre, des « réserves d’actifs naturels » gérées par des acteurs privés, auxquelles les opérateurs pourront faire appel pour satisfaire « leurs obligations de compensation ». S’achemine t-on vers des banques privées de biodiversité, comme il en existe aux États-Unis depuis 20 ans ?


L’efficacité réelle de ces banques pour la protection de la nature n’est toujours pas démontrée. En France, une seule expérimentation de « réserve d’actifs naturels » est menée depuis 2008 par une filiale de la Caisse des dépôts, la CDC-Biodiversité, dans la plaine de Crau (Bouches-du-Rhône). Là, les aménageurs peuvent s’acquitter de leurs obligations de compensation écologique en se procurant auprès de la CDC-biodiversité des actifs naturels au prix de 47 000 euros l’hectare. 

Ils financent ainsi la restauration de cette petite steppe classée réserve nationale tout en se procurant des « droits » à détruire ailleurs. Un collectif composé en partie de chercheurs souligne qu’« il serait vraiment prématuré d’institutionnaliser ce type de pratiques, sans bilan critique de cette expérience pilote »« Maintenir ces dispositions reviendrait à accepter la privatisation de la conservation et protection de la biodiversité », appuie le collectif "Semons la biodiversité".

 Les sénateurs suivront-ils les avis des citoyens qui placent l’intérêt général avant les intérêts économiques privés ?

EN RÉSUMÉ:

Plus les petits agriculteurs subiront la pression des environnementalistes  peu regardants,  plus le nombre d'hectares riches en biodiversité  qu'ils ont su préserver sera une manne bon marché (+/- 500€ l'hectare) pour les futures banques vertes ( 47 000€/ha) qui se les partagerons avec les multinationales dont la finalité est aussi de faire de l'argent, je cite:

 "la  transformation  des  problèmes causés  par  l'actuel abandon des  terres à grande échelle en opportunités pour l'homme et la nature, offrant ainsi  une possibilité réaliste de rentabilisation de la nature sauvage en Europe. À côté de nombreuses autres façons de rentabiliser l'état  sauvage,  plusieurs  régions  ont  le  potentiel  pour  proposer  à  partir  de  la  faune  des  attractions  touristiques de classe internationale."


LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS




Les banques et multinationales voient la nature qui se raréfie comme un nouvel eldorado à conquérir et à privatiser, et avancent pour cela une double promesse. La promesse, jamais vérifiée, de remplacer ce qui est détruit à un endroit par un bout de nature supposée équivalent à un autre endroit. Et la promesse de pouvoir poursuivre la construction de nouvelles infrastructures, tout en préservant la nature, alors que l'équivalent d'un département de terre agricole et naturelle disparaît tous les sept ans.
http://www.reporterre.net/Le-projet-de-loi-sur-la

La compensation en matière de biodiversité a comme conséquence que la protection de l’environnement n’est plus qu’un sous-produit d’un projet commercial, marginalisant les communautés et menaçant leur droit à la vie. La nature joue un rôle important pour les communautés locales, que ce soit du point de vue social, spirituel ou de leur subsistance. Ces valeurs ne peuvent pas plus être mesurées, estimées ou compensées que ces communautés ne peuvent aller vivre ailleurs.
http://www.reporterre.net/L-arnaque-de-la-compensation-pour

La compensation en matière de biodiversité sépare les gens du milieu où ils ont grandi, où s’enracine leur culture, où leur activité économique se déroule depuis des générations.



dimanche 17 janvier 2016

LOUP, POUR EN FINIR AVEC LES CONTREVÉRITÉS SUR LE PASTORALISME

2015, LES ENVIRONNEMENTALISTES ONT ILS FRANCHI LE POINT DE NON RETOUR?

L'analyse du document, publié par Cap Loup, permet de recadrer la pratique du pastoralisme en général et face aux loups, à partir de données scientifiques et de la réalité du terrain.

les textes en gras et soulignés sont copiés sur le manifeste Cap Loup
temps de lecture 12 mn



Un simple carnivore ordinaire

qui n'a aucun prédateur et contre lequel le berger n'a pas le droit et le pouvoir de se défendre.
Le loup dans le Monde et en Europe est classé « least concern » par l'UICN.
Posons nous la question de savoir pourquoi il est surprotégé dans "les Alpes", carrefour obligatoire pour son expansion en Europe, au point de condamner le pastoralisme?
Est il si difficile à comprendre, pour ses défenseurs, que cette surprotection finira par nuire au loup devenu un animal déviant face à tant de bienveillance contre nature ?


Un prédateur dépendant des proies sauvages

FAUX :  

On en arrive à un tel point que les territoires où les troupeaux subissent le plus de pertes, dans le Mercantour et dans les Préalpes de Grasse notamment, sont aussi parmi les plus giboyeux de France. Là où abondent les cerfs, les mouflons, les chamois, les chevreuils, supposés encourager les loups à s’installer, là sont aussi les plus grosses pertes pour les éleveurs.



























Une espèce sociale et territoriale Les loups vivent en groupes sociaux appelés « meutes »dans lesquels seul le couple dominant se reproduit. En France, une meute compte en moyenne 4 à 5 loups, exceptionnellement jusqu’à une dizaine. La meute vit sur un territoire dont la superficie varie selon l’abondance et la répartition des proies

Voila qui explique la pression dans les zones d''élevage.


Une répartition réduite à presque rien

Et pour cause, aucun citadin ou péri urbain ne supporterait de cohabiter avec un tel prédateur, N'oublions pas que la France compte 120 habitants au km². Si le loup a toute sa place dans les environnements sauvages des pays à faible densité humaine (Canada, Québec, Russie...) il n'a plus son rôle dans un milieu anthropisé. (Qui est modifié par la présence humaine)


Chaque meute défend un territoire contre les autres meutes.




Et ne tolère donc aucun chien divagant sur son territoire, ce qui remet en cause les affirmations sur "leschiens responsables de cent fois plus d'attaques que les loups" (FNE signataire du document analysé)



D’autres peuvent apparaître ailleurs après avoir parcouru de très grandes distances sans se faire repérer.

"On ne peut que s’étonner en relevant que le loup ibérique n’a pas (encore ?) réussi à coloniser les Pyrénées où les seuls loups présents, dans la partie orientale du massif, des deux côtés de la frontière, sont de souche italienne et viennent de l’Arc alpin pourtant plus éloigné. "(source  Évaluationdu protocole technique d'intervention sur les spécimens de loupsdans le cadre du plan d'action national sur le loup)

Non, le loup n’a pas été réintroduit en France !
Après 400 000 ans de présence et 60 ans d’absence, le loup est revenu en France de façon spontanée, par recolonisation naturelle de son ancienne aire de répartition.

Aujourd'hui cette affirmation n'a plus aucune raison d'être. le 1er loup a été tué en 1987 dans le Mercantour et est officiellement reconnu comme issu d'un élevage. Alors réintroduit ou retour naturel ? A vous de juger :

Franco Zunino, ancien conservateur du parc National du Grand Paradis,  naturaliste, défenseur du loup, président de l'Association Italienne pour le sauvage (A.I.W.), consultant UICN, affirme en 2010 : « les loups ne proviennent pas des Apennins mais des Alpes, c'est à dire de la souche à partir de laquelle la population s'est constituée après les libérations répétées faites sur le versant français... »
Puis en février 2014, il prévoit : « un jour ils s'en sortiront en reconnaissant la variété alpine comme une espèce à part (qui, comme par hasard, a déjà des caractéristiques comportementales et des phénotypes différents de ceux des Apennins, mais qui sont niés, pour éviter que ses origines françaises puissent être reconnues !).
Et ce qui devait arriver arriva : Le plan 2015 pour la sauvegarde du loup en Italie : reconnaît implicitement que la population des Alpes Française, Suisse et Italienne se différencie de la population des Apennins. (p. 7) Elles n'ont aucune connectivité entre elles. (p.11). 
Mais alors, d'ou viennent les loups des Alpes?

Un nouveau venu… présent depuis 400 000 ans

Mais nouveau venu pour les générations d'acteurs ruraux qui se sont installés en connaissance de cause, sans la présence du loup. Que diriez-vous si on vous imposait du jour au lendemain la présence, par exemple, d'un aéroport, sans aucune concertation?




Pourchassé jusqu’à disparaître dans les années 1930

Non pas pour le plaisir, ou par haine comme le laisse sous entendre les auteurs, mais pour rendre possible la vie rurale à une époque ou les loups mettaient en péril les animaux d'élevage. En particulier ceux destinés aux transport et au développement de l'industrialisation naissante (bœufs, chevaux). Cela a permis la continuité des petites exploitations qui ont su se moderniser pour s'adapter. Ce sont les derniers représentants d'un agriculture de qualité, de proximité dans le respect et la traçabilité qui sont menacé par la prédation, mais plus encore par les accusations sans fondements dont ils font l'objet de la part des environnementalistes fondamentaux.

Une réinstallation plus lente que nature
De qui se moque t'on ?
Férus, partenaire de Cap Loup et signataire de cette diatribe:  "ne transmettez plus aucune de vos données à l’ONCFS et donc au gouvernement. Détruisez tous les indices de présence du loup (recouvrement des pistes de loup dans la neige, enlèvement des crottes trouvées sur les chemins etc.)." (cf. site Internet de FERUS).

Fin 2011 = 250 loups dans 13 départements pour 4913 victimes
Fin 2012 = 250 loups dans 15 départements pour 6021 victimes
2013 = 250 loups dans 22 départements pour 6195 victimes
2014 = 301 loups dans 31 départements pour 8226 victimes
2015 = 282 loups, 42 Zones de Présence Permanente (ZPP) contre 39 en 2014. 2440 constats, contre 2344 en 2014, "un taux de progression annuelle de 16% (8 à 27%), sans rupture de pente significative "sources ONCFS 2015.
Si le repeuplement semble plus lent que nature pour certain, le nombre de départements colonisés et le nombre d'attaques en constantes hausses, prouvent le contraire pour les autres.

Oui, la prédation sur certains troupeaux domestiques est une réalité  Beaucoup de troupeaux ne sont jamais l’objet de prédation, mais certains le sont régulièrement, par des loups ou par des chiens. Surtout lorsque d’immenses troupeaux de brebis sont laissés presque sans gardiennage ou sans protection efficace.

Les troupeaux de plus de 1200 animaux subissent toutes proportions gardées 21% des attaques.
Un troupeau a un risque d'attaque par des chiens une fois tout les 5 ans, les chiens sont identifiés dans 89% des cas.
Source : UR-EPR (soutenue par l'INRA), Enita Clermont 63370 SUAMME, 30100 Alès CRA Franche-Comté, 25048 Besançon CERPAM, 04100 Manosque
En France il n'y a pas de chiens errant au sens propre du terme (sans maître) ONCFS

… Mais la cohabitation avec le loup est possible

FAUX ; Un constat qui concerne l'ensemble des pays qui subissent le loup, contrairement à ceux qui affirment le contraire pour des raisons idéologiques. Des arguments qui sont utilisés chez nos voisins de la même façon que chez nous : « En France la cohabitation se passe bien » dit on aux Norvégiens, Italiens Suisses….
En France une « cohabitation » utopique avec 8935 victimes issues d'élevages ayant mis en place les mesures de protection préconisées par l'état pour la grande majorité d'entre eux. (plus de 2000 chiens de protection dans les alpes pour plus de 1690 attaques (hors dpt du Var))

"Les attaques se produisent de jour comme de nuit. La proportion d’attaques en pleine journée ne cesse de croître. Des attaques qui se produisent malgré la présence de bergers et de chiens de protection.sourceoncfs, ddt, dreal


Le bétail tué par le loup est correctement indemnisé

FAUX : Exemple en élevage viande labellisée : un éleveur perd 1 reproducteur, il touche :
1 x 160€ + 20 % pour les dégâts annexes, quelque soit leur importance, soit dans le cas d'un reproducteur prédaté 192€.
Or les pertes s'élèvent à 240€ pour 2 agneaux non vendus (1 perdu l’année de l'attaque et 1 non vendu pour remplacement), plus 60€ pour l’animal non réformé (car prédaté). Pertes auxquelles s'ajoutent les dégâts annexes (avortements, blessures, refus de chaleurs...).
Mais plus que tout, nous n'élevons pas et nous n'élèverons jamais pour nourrir le loup!

L'état parle de loup non exclu.

Un terme choisi qui ne remet pas en cause les conclusions des experts en charge des constats, mais qui permet à l''État et à l'administration de se protéger juridiquement.
alinéa 8 de la loi « Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque ».

Saviez-vous que chaque année en France...Environ 500 000 ovins de réforme sont envoyés à l’équarrissage ! Oui, ce nombre gigantesque de moutons qui n’entrent pas dans le circuit de consommation est tout simplement détruit, incinéré.

FAUX : les brebis de réformes passent toutes par le circuit boucherie ou alimentation animale. Pour être incinéré un animal doit être mort.
l’INRA et l’AFSSA utilisent le chiffre de 2% de mortalité annuelle des ovins adultes, toutes causes confondues, dans leurs études démographiques, sanitaires et économiques, ce qui correspond à environ 200 000 animaux../.


Les brebis meurent surtout d’autres causes
Mais les brebis mortes et indemnisées par l'état sont bien mortes à cause du loup. L'éleveur n'a pas pour vocation de nourrir le loup, même s' il le fait indirectement ; car la plupart du gibier sauvage se nourrit presque exclusivement sur ses pâtures ou dans ses champs, bien plus riches en flore végétale que ne le laisse sous entendre les auteurs.
Chamois photographié par le bergers pendant la garde

Les difficultés des éleveurs étaient présentes avant le retour du loup

Quelqu'un peut-il citer un domainequi se porte bien en France
Et pourquoi, si un secteur est en crise, lui rajouter des difficultés!


L’élevage ovin-viande en France, une filière en difficulté

Constatations: la concurrence sur la filière ovine provient exclusivement d’îles sans prédateurs, et les pays qui subissent le loup depuis longtemps ne sont plus en mesure de rivaliser avec nos élevages. Mais combien de temps resterons nous opérationnels?


En quelques décennies, les exploitations ont évolué vers des troupeaux de plus en plus grands avec de moins en moins de main d’œuvre,

FAUX : Les chiffres officiels sont sans appel: En région paca ou la prédation atteint des records, la moyenne des troupeaux est inférieure à 400 animaux. Des troupeaux difficiles à protéger sur les exploitations du fait de la répartition des animaux en plusieurs lots (femelles en gestation, en lactation,...). Une méthode d'élevage respectueuse pour l'homme, les animaux et la biodiversité, qui a su s'adapter à la demande du marché. Une méthode incompatible avec les prédateurs qui obligent le piétinement des pelouses pour rejoindre les parcs de nuits, la concentration de déjections très polluantes dans ces derniers, la réduction du temps pâturé, la perte de rendement, la difficulté d'obtenir un produit correspondant à la demande...
Aujourd'hui comme hier, les grands troupeaux sont issus de regroupement en alpage et permettent de mobiliser plus de moyens de protection.


Mais le mouton résiste mieux dans l’arc alpin où le loup est installé



OUI, c'est justement un des éléments qui conforte l'élevage de montagne. Ceux qui en plaine souffrent de la baisse du marché, peuvent choisir en toute liberté, une reconversion agricole sous réserve que leur terres s'y prêtent. Une solidarité par ricochet qui fortifie le pastoralisme dans les régions ou il n'y a pas d'autres alternatives.




Des aides importantes qui permettent le gardiennage des troupeaux

Mais rien encore pour les élevage équins et bovins qui subissent des attaques reconnues

En profitera t-on pour restaurer l'habitat précaire qui ne se prête absolument pas au partage de l'habitat avec des aides bergers. Cela engendre de toute façon un surcoût, qui, ajouté aux frais de protection et à la faiblesse des indemnités, à l'augmentation des heures de travail, ... finit par être intolérable.

Le travail supplémentaire pour le berger en zone d'alpage est estimé par le CERPAM et l’Institut de l’Élevage à 7h/jour, soit 210 heures pour 30 jours.
L'état subventionne 150 heures à 80% (aide berger), il reste à l'éleveur les 20% (30 heures) + les 60 heures vacantes (week-end et ou, repos de l'employé) pour arriver au 210 heures. Soit 90 heures non reconnues socialement ni financièrement à rajouter sur son temps de travail.

À cela il faut ajouter les 20% à la charge de l'éleveur pour l'achat des outils concernant les mesures de protections, l’insuffisancedes indemnités qui sont loin de couvrir la réalité, les pertes génétiques qui ont nécessité de nombreuses années de sélection lors de victimes reproducteurs, les difficultés pour remplacer ces reproducteurs, les ennuis causés par les chiens de protection et bien d'autres implications toutes aussi contraignantes.....


Quand bien même seraient éliminés tous les loups en France, ne serait résolu aucun des problèmes de l’élevage et du pastoralisme.
Une espèce protégée ne peut pas servir de caution pour faire oublier les difficultés de fond d’une filière agricole !



FAUX : le loup menace labranche qui a su tirer son épingle du jeu.
"L’agneau de Sisteron se porte bien. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs." cf coop Sisteron.

Idem en Lozère pour la fromagerie le Fédou, mais également pour l'IGP agneau de Lozère ELOVEL qui subit 25% à 30% de pertes de production, au même titre que l'ensemble des agneaux labellisés ou des productions fromagères dans les régions impactées par le loup.

Le loup est désormais en Aveyron et impacte les producteurs du Roquefort; fleuron des produits à "haute valeur ajoutée" dans l'image de la France!
Il menace les A.O.C. dont le cahier des charges exige une obligation de pâturage, comme enItalie et enEspagne.


Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage

FAUX : que dit le coderural et de la pêche maritime au chapitre agriculture ? :
 "Par leur contribution à la production, à l'emploi, à l'entretien des sols, à la protection des paysages, à la gestion et au développement de la biodiversité, l'agriculture, le pastoralisme et la forêt de montagne sont reconnus d'intérêt général comme activités de base de la vie montagnarde et comme gestionnaires centraux de l'espace montagnard.
En conformité avec les dispositions des traités instituant la Communauté économique européenne, le Gouvernement, reconnaissant ces rôles fondamentaux de l'agriculture, du pastoralisme et de la forêt de montagne, s'attache à :"
notamment alinéa 8° «  Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque ».


Les moutons n’ont jamais créé la moindre espèce 



Ce ne sont pas les moutons mais l'association de l'homme et des animaux qui ont créé tout ce que nous considérons aujourd'hui comme un patrimoine exceptionnel dans un milieu préservé. Au point que l'UNESCO a classé la Lozère au Patrimoine Mondial de l'Humanité en tant que « paysage culturel de l'agro-pastoralisme méditerranéen et particulièrement représentatif de la diversité des paysages façonnés au cours d'une histoire millénaire par les hommes et leurs activités d'élevage. »

Le parc national des Cévennes ne s'y trompe pas en prenant la défense du pastoralisme plutôt que celle du loup. La bergère dans le haut diois, conduisant son troupeau sur un site natura 2000 avec contrat d'entretien peut le confirmer.

-« …Lorsque les pratiques pastorales s’allègent, les espèces de la communauté végétale présentant une stratégie plus conservatrice sont progressivement favorisées au détriment des espèces à stratégie plus exploratrice. Les traits des espèces conservatrices sont connus pour leurs effets sur le fonctionnement des écosystèmes, réduisant l’appétence de la végétation et entretenant l’appauvrissement du sol...» : Thèse de Doctorat en biologie des populations Université 2 et ENSA, Stéphanie Gaucherand, 2005.
Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique.

FAUX : et irrecevable : la LPO condamne ci dessus le pastoralisme pour justifier le retour des loups dans les zones d'élevage, et le sanctifie ci dessous pour obtenir des aides financières.
 "Le pastoralisme est aujourd'hui considéré comme une solution durable a l'entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Il est également un outil de préservation des milieux contre les incendies. Par ses multiples vocations, le pastoralisme est donc présent dans de nombreux documents de planification territoriale comme les documents d'objectif des sites Natura 2000 mais également les plans départementaux de défense de la forêts contre les incendies." (Référentiel pour le redéploiement du pastoralisme LPO)



« Florence Robert a rencontré la LPO Aude afin de s’entretenir sur la conduite du troupeau et les intérêts que peut présenter le pastoralisme dans la préservation de la biodiversité. De cette rencontre est naît la rubrique « Utilité environnementale du troupeau » »
Une rubrique savamment occulté lorsqu'il s'agit de défendre le loup.

Le rapport du P.N.U.E : vante: « le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte »/…./
Constate que : « le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres / …/ préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol, et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité. Les autres avantages qu'il présente se trouvent sous la forme de produits alimentaires de grande valeur.
Ajoute : « qu'est important, l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé. » (le9/03/2015 Plan des Nations Unies pour l’Environnement)


Dans les Alpes, la concentration des moutons abîme les pelouses d’altitude jusque dans le cœur des parcs nationaux du Mercantour ou des Écrins :

FAUX : Extrait de la charte des parcs Nationaux :
"Le pastoralisme contribue à la structuration écologique et paysagère des territoires, à la constitution du patrimoine naturel et culturel des parcs nationaux et à sa gestion. Ainsi, les paysages d’alpages et d’estives offrent une biodiversité et un caractère remarquable, résultat des interactions complexes et dynamiques entre activités pastorales et milieux naturels, que les parcs visent à préserver. " Et qui mieux que les parcs avec leurs agents et techniciens peuvent constater les bienfaits du pastoralisme?

"Ce qui est paradoxal dans la situation actuelle, c'est que les administrateurs des choix sociaux de la nature se sont, de manière croissante ces dernières années, appuyés sur les activités pastorales pour accompagner les plans de gestion des territoires confiés à leurs soins. Ce sont à des éleveurs, transhumants ou locaux, qu'ont été largement confiées les tâches de maintenir l'ouverture de milieux favorables aux espèces végétales et animales fragiles et menacées par l'extension de la forêt ; c'est à eux que l'on a demandé de contribuer à 1'entretien des alpages et des mosaïques paysagères favorables aux ongulés sauvages comme aux grands rapaces. Au travers d'incitations financières comme les mesures agri-environnementales, les propriétaires de troupeaux domestiques ont été encouragés à reconquérir des espaces embroussaillés, pauvres en biodiversité et menacés par les incendies.... Dans l'élaboration des futurs plans de gestion des sites du réseau Natura 2000, l'élevage se voit confier un rôle central dans tout l'arc alpin et en général dans toutes les zones montagnardes où l'on annonce l'inéluctable et prochaine réapparition des loups." Christian Deverre INRA-SAD-Avignon, unité d'Écodéveloppement.


L’augmentation de la taille des troupeaux.…

FAUX :  Il y a toujours eu des gros troupeaux en Provence comme en Languedoc, producteurs de laine : 1000 brebis à l’époque romaine, 2000 brebis au 18ème et 19ème siècle… Ces gros troupeaux coexistaient avec les petits troupeaux paysans. Hier comme de nos jours, il fallait beaucoup de têtes pour justifier de lourds moyens de protection. Autrefois comme aujourd'hui, tout le monde regroupait les animaux en alpage l'été par des troupeaux aussi gros voire plus important qu’actuellement… le tout dans un contexte où la première protection du bétail était assurée par un important effort de destruction des loups !


....et leur concentration sur certaines zones ont entraîné une dégradation des pelouses d’altitude et un appauvrissement considérable de la flore dans beaucoup d’alpages.

FAUX :  CNRS :  "En France, 84 % des surfaces classées en "haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air "

Aujourd’hui le nombre de brebis reste toujours assujetti à la flore disponible. Car contrairement à ce que voudrait laisser penser cette propagande, les éleveurs et bergers sont des individus responsables qui ne sont pas fous au point de sacrifier la ressource qu'ils gèrent depuis des millénaires.
Ce ne sont ni les écologistes ni les éleveurs qui décident du nombre, mais la pérennité de la ressource qui oblige. Ceci est d’autant plus vrai pour la production d'agneau labellisés ou de fromages A.OC. dont le cahier des charges exige une alimentation exemplaire, variée, riche et forcément pérenne.


Pour les conclusions:

S’il y a un problème de l’élevage ovin en France, le loup ne doit pas en être le bouc-émissaire


Aucun éleveur ne tient ce discours. Simplement ils disent ne pas vouloir supporter cette  catastrophe avérée dans tous les pays ou l’élevage traditionnel est exposé à la prédation.Si les éleveurs ont des difficultés à cause d’un contexte économique défavorable, aidons les éleveurs et n’instrumentalisons pas le loup

Que proposez-vous qui ne soit pas une contrainte supplémentaire, insupportable  physiquement, moralement et financièrement?

Le loup s'attaque uniquement à la filière qui a su tirer son épingle du jeu. Dans les pays ou le loup est présent depuis longtemps comme en Italie et en Espagne, l'élevage ovin est en totale régression et les prédateurs se retournentcontre les bovins et les équins. supposés le remplacer. (« Prédation du loup sur les bovins – Caractérisation du conflit et propositions pour le réduire ». Commission Européenne février 2015)

Si nous faisons le choix de maintenir une activité pastorale partout, réadaptons les pratiques pastorales à la présence de prédateurs naturels et à la préservation de la biodiversité


Que proposez vous qui ne soit pas une contrainte supplémentaire pour des gens qui travaillent déjà plus de 270 heures par mois, sans RTT, ni congés payés, ni droit au chômage, le tout sans se plaindre et qui sont reconnus d'intérêt général pour la sauvegarde de la biodiversité par les élus Européens, des scientifiques, la plupart des habitants ruraux, les amoureux de la nature et les organismes officiels.

officiants à : L'INRA, IRD, CNRS, UNIVERSITÉ AIX-MARSEILLE, ECOLE VETERINAIRE DE NANTES, UNIVERSITÉ DE LIÈGE, IRSTÉAS, MUSÉE DAUPHINOIS, CERPAM, SCIENCES PO, EHESS, MONTPELLIER SUP AGRO, MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE, INSTITUT AGRONIMIQUE MÉDITÉRANÉEN DE MONTPELLIER, SLOW FOOD INTERNATIONAL, UNIVERSITÉ PARIS SORBONNE, ACADÉMIA EUROPAÉA, UNIVERSITÉ DE LORAINE, MUSÉ DES VALLÉES CÉVÉNOLES, FÉDÉRATION FRANÇAISE DU PAYSAGE.


Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal

NOUS, MAIS QUI NOUS?
  • Les gens concernés ? Ou les adorateurs d'un animal qui reste pour eux totalement abstrait.
  • Qui doit décider de qui doit vivre là ou non! Doit-on dans nos campagnes décider de ne pas maintenir la population citadine car elle est source de destruction de la biodiversité?
  • Pour ceux qui ont choisit d'y vivre, il n'y a pas d'endroits reculés ou difficiles d’accès, il n'y a que des endroits ou s'épanouissent des enfants, des femmes et des hommes qui ont choisi de travailler de et avec la Nature.
La démocratie nous impose une évidence que personne ne peut contester : "....est important, l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé." publié le 9/03/2015 par le Programme des Nations Unies pour l'Environnement.

Ceux qui affirment : "Et parce que une espèce animale ne doit pas être sacrifiée pour assouvir la haine et les intérêts de quelques uns..…" œuvrent pour la fracture sociale « citadins éclairés/ruraux obscurantistes » à des fins idéologiques qui n'ont rien à voir avec la préservation de la biodiversité dont nous sommes les garants depuis des millénaires, comme peuvent le constater ceux qui viennent nous visiter.
"..... ni être utilisée à des fins politicienne."



Quel mépris pour la population à qui s'adresse ce message censé sensibiliser le public à la nature sauvage. « Notre avenir, notre biodiversité, notre Europe »

Quel mépris envers cet animal. « Que le loup vive ! oui, au milieu de ses proies sauvages à chasser, en agissant pleinement selon sa nature. » L.Morelli

"l’idée que le loup puisse vivre librement dans les zones hyper urbanisées et cultivées de l’Europe centro-méridionale sans créer de problèmes pour la vie humaine, tant par les prédations sur le bétail et autres animaux domestiques que par le risque (même infime..ndlr) d’agression sur l’homme est inconcevable pour une personne censée." " cf  F. Zunino, président de l'Association pour le Sauvage Italie, naturaliste, consultant UICN, défenseur du loup.

Le lecteur comprendra plus facilement après la lecture de cette analyse, pourquoi les politiques, le public averti, les décideurs, les scientifiques... ne peuvent pas prendre en compte les revendications des associations environnementales.