Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)
Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
Association
des Éleveurs et Bergers du Vercors Drôme-Isère
Combovin le 18 Février 2019
Alain BAUDOUIN
Président
Mairie de COMBOVIN
26120 COMBOVIN 04 75
41 33 17
Secrétariat :
annette.jouvent@wanadoo.fr
Objet : Invitation à
l’Assemblée Générale
Chers amis,
adhérents et sympathisants, Votre association tiendra son Assemblée
Générale :
Samedi 6 Avril à
partir de 14 heures Salle Communale 26 120 COMBOVIN
Ordre du jour :
Bilan moral et
d’activités 2018 Bilan financier
Bilan en Drôme
et en Isère, bilan national.
Echanges et
questions diverses
L’Oncfs devrait
annoncer en Mai que le seuil de 500 loups en France est atteint.
Devinettes
- Combien y-a-t-il
de loups en Drôme ? Selon l’Oncfs, 32 en 2017, et en 2018 ?
(Le taux de
reproduction selon l’ONCFS est de 20%), il serait donc logique de
répondre 38.
- Quels sont les
besoins alimentaires d’un loup ? Par jour ? Par an ? Les loups
ne tuent-ils que
pour se nourrir ?
La Fédération
Départementale des Chasseurs de la Drôme a conduit une étude
pendant 1 an ½
sur la présence des
loups dans le département (pièges photographiques et autres
moyens).
Cette étude vous
sera présentée ainsi que les conséquences de la présence de loups
sur la faune sauvage.
Un scénario
catastrophe pour l’élevage de plein air et la vie de nos
territoires ? Une remise en question un jour ou l’autre de la
sécurité publique avec des loups de plus en plus proches des
habitations ?
Les révélations de
cette étude concernent bien sûr les éleveurs, les chasseurs mais
aussi le public, la
presse et les élus.
Les résultats sont
reproductibles dans tous les autres départements ayant la même
antériorité de
présence de loups.
Venez nombreux,
parlez-en autour de vous, nous sommes tous concernés.
Avec nos cordiales
salutations. Le Président Alain BAUDOUIN
Le massif Central serait il en passe de devenir zone libre de loup en France face à ceux qui deviendraient les résistants dans la zone occupée ?
À Cornus (Aveyron), sur le lieu-dit Le Figayrol, selon Michel et Florian :"Contrairement aux Alpes, il est ici impossible pour un berger de pouvoir surveiller toutes ses bêtes en même temps, du fait des longues plaines (contrairement aux Alpes où elles sont visibles sur les versants)."
Nos versants souvent inaccessibles aux véhicules et sujet aux intempéries (brouillards, neige en été...) sont entourés de bois et parcourus de falaises mortelles pour les troupeaux pris en chasse par les loups. Les alpages ne représente qu'une petite partie du pastoralisme dans les Alpes ou de nombreux petits troupeaux résident dans des fermes familiales souvent situées dans les vallées.
Ailleurs aussi le pâturage est indispensable pour obtenir un label ou pour faire un bon fromage comme le précisent les cahiers des charges.
L'enjeu, loin d’être régional, moins encore national est pourtant Européen.
C'est assez surprenant de constater que nos amis éleveurs Aveyronnais et de l'Aude, considèrent qu'il est bien plus facile de protéger les troupeaux dans les Alpes ou la moyenne est de presque 3 attaques par jour. Mais plus surprenant encore le silence du préfet coordinateur et du représentant loup de l'État à qui s'adressaient ces remarques incongrues.
Afin de faire passer en force la dictature du tout sauvage dans certaines régions, le Macronisme est t-il en train de diviser pour mieux régner, comme il sait si bien le faire pour son intérêt?
D'un coté ceux qui rêvent de créer la des zones libre de loup en France avec la bénédiction de l'UICN, du WWF et du LCIE. Ironiquement, de l'autre coté, ceux qui, opposé aux loups dans les zones d'élevages refusent le zonage par solidarité deviennent malgré eux les alliés des "écologistes" qui eux veulent du loup partout et à n'importe quel prix. Par contre si les éleveurs et bergers des zones occupées reste sans voix face à leurs confrères réclamant des zones libres, les environnementalistes vont employer les grands moyens pour se faire entendre.
La question qui se pose est quel en est la contrepartie?
S'agit-il d'acheter le droit de continuer à polluer en sacrifiant les petites structures familiale sur l'autel du loup?
Et dans tout les cas si le gouvernement accepte le zonage, alors la supercherie du loup indispensable au maintient de la biodiversité se dévoile dans toute sa splendeur!
L'ONCFS nous gratifie d'un mode d'emploi pour faire face au loup. Car si jusqu’à aujourd'hui le loup était un adorable et inoffensif animal, certains signes incitent les autorités à la prudence. En Italiques les affirmations que l'on découvre sur la publication concernant les consignes de sécurités à appliquer en cas de rencontre avec le loup. En bleu le rétablissement de la réalité.
Depuis le
retour du loup en France au début des années 1990
-En 1946 : un louveteau est tué en Côte d’Or, un loup est tué à Dournazac (Haute-Vienne), un autre est tué dans le Vercors -En 1947 : un loup est abattu dans la région de Dournazac (Haute-Vienne) -En 1948 : le 9 mai, un loup est tué à Argentat (Limousin) -En 1951 : un loup est tué en février à Grandieu (Lozère), un louveteau est tué vers Rocles (Lozère), un loup est tué à Favières (Meurthe et Moselle) - En 1952 : un loup est tué en janvier à Vervins (Aisne), deux autres sont empoisonnés sur le cadavre de leur proie (poulain) à la Ribbeyre (Cantal), une dépouille de loup est examinée par l’école vétérinaire de Rumilly (Haute-Savoie), un loup est tué dans les Pyrénées Atlantiques -En 1954 : un loup est tué près de Grenoble (Isère). La louve qui l’accompagnait ne peut être atteinte -En 1960 : une louve est tuée dans la région d’Ussel en bordure du plateau de Millevaches -En 1961 : un loup est tué en Lozère -En 1962 : le 25 avril, un loup est tué au lieudit « les Vernes » en lisière du bois d’Aubrac (Lozère) -En 1963 : un loup est tué en Meurthe et Moselle (il est présenté au journal télévisé), un autre est tué Rozières (Vosges) -En 1965 : un loup est tué dans les Landes -En 1968 : le 4 juin, un loup est tiré au Sens (Landes), le 5 juin, une louve est abattue dans le même secteur des Landes, un mâle est abattu près de Meaux (Seine et Marne) -En 1971 : un loup mâle est tué sur l’Aubrac (Lozère) -En 1972 : un loup est tué à Cramaille dans l’Aisne, un autre à Gesvres près de Meaux -En 1974 : un loup est tué, le 30 août, à Férolles-Attigny (Seine et Marne) -En 1977 : un loup est tué, le 20 juin, dans l’Aubrac sur la commune de Salces -En 1980 : un loup est abattu en novembre dans les Pyrénées Ariégeoises -En 1986 : un loup est tué mais sans précision de localité -En 1987 : le 27 décembre, un loup est tué à Fontan dans les Alpes Maritimes -En 1990 : un loup est tué dans le Jura.
En effet bien
que discret et furtif le loup fait preuve de curiosité envers
l'homme.
Les scientifiques s'accordent pour dire que la présence du loup, en pleine expansion, devra
s'étendre, tôt ou tard, vers les lieux à « usages multiples entourant fermes, maisons, villes ou activités humaines débordantes ». (Linell et al. 2002 étude citée dans le document de l'ONCFS p.4 et 7)
La typologie
des attaques de loups est classées en 3 interactions :
-Pathologique : la rage -Défensive : Cas de loup répondant à une agression humaine (ce qui explique dans le passé les nombreuses victimes qui ont essayée de protéger leur troupeaux, surtout lorsqu'il s'agissait d'enfants.) -Prédatrice : Loup anthropophage(A ben ça alors, on nous a dit que ce n'est pas possible).
Hé oui les attaques, bien que relativement rare et inhabituelle, existent cependant bel et bien. L’affirmation selon laquelle les loups sont inoffensifs n’est en fait pas actuellement le résultat d’une investigation scientifique. Le mythe du loup inoffensif - bâti de toutes pièces à partir de circonstances particulières qu'ont rencontrées les biologistes à l'époque - a été délibérément entretenu par ceux qui craignaient qu'une information valide concernant les dangers du loup n'entrave les projets de réintroduction et de protection. Un loup est un loup, et, en tant qu’espèce, nous ne pouvons pas attendre de lui qu’il ne s’en prenne par principe jamais à l’être humain, accidentellement ou circonstanciellement. « Quand nous considérons que le loup ... est capable de tuer un élan adulte de plusieurs centaines de kilos, cela ne devrait pas surprendre que les loups, comme la plupart des grands carnivores, aient à l'occasion tué des humains. A bien des égards, il est surprenant que les loups n'aient pas tué davantage de personnes au cours du temps ». (Linell et al. 2002 P41. Étude citée dans le document de l'ONCFS)
En Espagnela dernière confrontation entre le loup et l'homme date des années
1970
Rante (1974) : dans cet épisode, 2 personnes et 2 enfants furent attaqués et les 2 enfants décédèrent. La première attaque du 3 juillet concerne un loup envers une fillette de 13 ans et une personne âgée de 59 ans qui furent toutes deux mordues avant que le loup ne soit chassé on ne sait pas comment. La seconde attaque date du lendemain et concerne un bébé de 11 mois pris par un loup dans un champ où il était couché près de plusieurs adultes et d’autres enfants qui travaillaient. Les adultes chassèrent le loup et le bébé fut retrouvé mort plus tard, dans des broussailles. Le 10 juillet de la même année, un loup attrapa un enfant de 3 ans à côté d’une femme âgée. Cette dernière chassa le loup qui la menaça et s’enfuit en emportant le jeune enfant qui fut retrouvé dans un carré boisé à 250 mètres de là. Les témoins déclarèrent qu’il s’agissait d’une louve allaitante avec des mamelles bien visibles.
Allariz (1975) : Le 2 juin de cette année, un enfant de 3 ans fut légèrement mordu par un loup dans un jardin où il jouait en compagnie de son grand père. Ce dernier chassa le loup. L’incident s’est produit à 2 km d’une tanière active où 2 loups furent tués par la suite. Étonnant constat : un grand nombre d'attaques dans les années 70 puis plus rien, silence ??
En Amérique du nord on recense 2 cas d'attaques sur l'homme depuis le 20eme siecle :
Pourtant Outre-atlantique, il y a eu de très nombreux cas avérés d'accidents (M. McNay, M. Taras 2008. « How to live safely in wolf country ».) Et pourquoi ne pas parler des victimes Kenton Joel Carnegie en 2005 et Candice Berner en 2010 ?
Les conditions
environnementales les plus propices aux confrontations entre le loup
et l'homme
- faible densité de grande faune sauvage (et absence de pastoralisme a se mettre sous la dent bien évidemment) -population essentiellement rurale(bon alors c'est pas grave?) -pratiques agraire différentes(ce n'est pas la désertification rurale qui rend le loup dangereux mais bien sa stricte protection!) -effectifs de loup important(On nous a pourtant bien dit que le loup savait se réguler!) -subsistance de la rage
L’enquête
réalisée par Hubert et al. En 2016 N'a révélée aucun lien entre
« habituation » et « comportement agressif ».
Cette affirmation est destinée à rassurer le public dans le plus grand mépris puisqu'on peut y trouver l'inverse plus haut à la fin du premier chapitre dans la publication de l'ONCFS : les cas d'attaques en Amérique du nord était le fait "de loups imprégnés (habitués au contact de l'homme)". L’enquête effectuée en 2002 par Linell et al. en 2002 pourtant citée dans le document de l'ONCFS démontre elle aussi l'inverse « quand les loups perdent leur crainte de l'homme, par exemple dans certaines zones protégées, il y a un risque plus élevé d'attaques sur les humains. » (p5) Toujours dans le recueil Linell et al. 2002, il est mentionné les approches où les loups testeraient, ou jaugeraient une personne comme proie potentielle, ce qui peut les conduire à mordre ou à renverser des personnes (p.16) « Les loups exploreront les humains comme proie alternative, même s'il n'y a pas de pénurie alimentaire, s'ils ont des contacts continuels de proximité avec les hommes et qu’ils s’y habituent. Il ne peut être assez souligné que l'habituation n'est qu'un tremplin vers l'exploration des humains comme proies. Les loups accoutumés à l'homme attaqueront à terme, puisque la prochaine étape dans l'exploration est de découvrir l'inconnu. C'est un principe de comportement exploratoire qui s'applique à tous les animaux, pas seulement aux loups. » (Geist 2007 p.23)
Voici plus de 10 ans que je
demande à la MSA des Alpes du Nord de s'emparer du sujet ! Mieux
vaut tard que jamais même si j'en éprouve une amertume et si je
ne suis pas certaine que les propositions soient à la hauteur de
l'enjeu. C'est mieux que RIEN mais après avoir été beaucoup vu
le film de la MSA Ardèche Drôme Loire " les morsures
invisibles" est devenu... invisible ....
L'aide au répit existe aussi en
Drôme n'hésitez pas à vous rapprocher de la MSA pour le
solliciter ainsi qu'une écoute, un soutien psychologique, si
nécessaire. Pour d'autres formes d'aides, adressez vous plutôt à votre syndicat si vous en avez un, ou à l'association des éleveurs et bergers du Vercors et
à nos juristes.
Transmettez ce lien autour de
vous, à tous vos contacts, le film a recueilli des témoignages
réalistes et émouvants qu'il faut faire écouter à un plus grand
nombre.
L'intervention du Professeur
Moriceau ( son site = Hommes et loups) est forte, juste et bien
documentée. Il faut être dans l'idéologie pour ne pas entendre
le sens de l'histoire et la justesse de son raisonnement.
Nos concitoyens ne sont pas
tous des idéologues, ils peuvent entendre, réfléchir, comprendre
si on leur fournit les sources d'information au plus près de la
vérité, ce film a ce mérite.
La conclusion par un éleveur
est à saluer " ne rien lâcher", c'est dans cet état d'esprit
qu'est le conseil d'administration de l'association et la
Fédération Nationale de Défense du Pastoralisme.
Beaucoup d'entre vous ont visionné la vidéo de "l'affaire du siècle". Une vidéo censée faire plier le gouvernement pour qu'il agisse contre le réchauffement climatique.
Ce que j'ai entendu dans cette vidéo, c'est qu'il faut manger moins de viande, comme on l’entend dire dans tous les médias. Mais je n'ai pas entendu qu'il ne faut plus prendre l'avion ni aller au skis, ni arrêter pour la France l'artificialisation annuelle de plus de 70 000 ha de terre agricole et de forets. Encore moins d’arrêter les transports pour les importations massives de produits qui ne respectent pas nos normes et sont fabriqués par des ouvriers esclaves à l'autre bout du monde.
A propos de la restriction des produits d'origine animale, la solidarité avec les paysans et la planète ne passe pas par la disparition du pastoralisme. Elle passe par le refus catégorique d’un élevage industriel, fondé sur la technologie tous azimuts, avec insémination artificielle, puçage et « nutrition de précision ». Mais ça personne n'en parle, tout les évangélistes font l’amalgame. « Si l’élevage est une telle calamité pour l’environnement, comment se fait-il qu’il existe depuis dix millénaires et qu’il soit consubstantiel de la majorité des sociétés humaines ? » cf pourquoi je remange de la viande.
Plus facile pour se donner bonne conscience de promouvoir l’arrêt du pastoralisme plusieurs fois millénaires à ceux qui ont choisis de vivre de et avec la nature, plutôt que de demander à tous ceux qui en profitent de condamner ce qui produit du CO2 et détruit la planète depuis l’avènement de l'industrialisation !
C’est la fabrication des aliments pour le bétail qui est la première responsable de ces émissions des trois gaz à effet de serre nocifs. En élevage traditionnel les prairies sont un atout maître dans la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES**). « L’élevage est le principal puits de carbone en-dehors des forêts », rappelle Armelle Gac, chef de projet environnement à l’Institut de l’élevage (Idele). D’après les études GreenGrass et CarbonEurope, reprises par l’Idele, elles peuvent stocker de 500 à 1 200 kilos de carbone par hectare et par an (1 000 kilos en moyenne). Ce qui permet de compenser 10 à 70 % des émissions liées à la fermentation entérique en élevage laitier, 60 à 100 % dans en élevage à viande. cf L'élévage atout ou malédiction pour le climat?
Alors que l'on entend dans la vidéo qu'il y a menace sur l'eau, l’environnement et l’alimentation pourquoi les ONG ne font elles pas la promotion des petits élevages traditionnels à l'herbe qui selon le PNUE*:"offrent d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte..." . Toujours selon le PNUE* : "Le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres / …/ préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol, et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité. Les autres avantages qu'il présente se trouvent sous la forme de produits alimentaires de grande valeur.". Pourquoi ne pas promouvoir entre autre ce système agricole sans labours dans une revendication pour le sauvetage de la planète? Un système qui utilise des plantes non comestibles pour l'homme qui poussent seules avec peu ou sans intrants ou arrosages dans des endroits difficilement accessibles? Un système qui propose des aliments de qualités dans la traçabilité, la proximité et le respect des animaux de la nature et des consommateurs?
Quel sont les enjeux d'une telle omission dans l'ensemble de la communication sur le climat et la biodiversité?
Exemple concret : Au prétexte que l’élevage de rennes en surnombre détruit la toundra, Oslo ordonne l’abattage de trois quart des troupeaux des autochtones Samis. En réalité «L’élevage
des rennes est vu comme un obstacle à d’autres usages du terrain, comme
les mines, les champs d’éoliennes ou le tourisme», résume Tor A.
Benjaminsen, professeur norvégien en écologie politique, qui a étudié la
question pendant quatre ans en coopération avec des chercheurs Samis.
Selon lui, l’argument de l’impact de la surpopulation des rennes sur la
toundra n’est pas fondé : «Nous n’avons trouvé aucune preuve, et nos recherches montrent plutôt le contraire.»cf Libération
Convertir toutes les prairies en forets permettrait peut etre d'augmenter le piégeage de CO2. MAIS : Maintenir les milieux ouverts avec les prairies pastorales, multiplie la diversité et la richesse biologique que l'on y trouve. (jusqu’à 60 espèces de faune et flore au m² de prairie entretenue contre une vingtaine en prairies abandonnées et 10 en foret).
Alors avant de promouvoir la réduction de l’élevage pour sauver la planète il faut y réfléchir à deux fois et se demander qui subventionne tous les partisans du végétalisme ?
les industriels sont en train de préparer le remplacement des productions animales par les biotechnologies. Elles produiront des ersatz de viande, fabriqués en laboratoire... Le but de l’industrie des biotechnologies, c’est de se débarrasser des animaux. Cela pourrait être notamment profitable à des multinationales qui fournissent déjà un des principaux substituts à la viande : le soja (souvent OGM) dont la culture et le transport génèrent beaucoup de CO2, d'expropriation et de déforestation; utilise beaucoup d'intrants pesticides et d'eau.
« On a besoin des vaches, des moutons, des chèvres parce qu’ils mangent l’herbe. Ils permettent d’entretenir les bocages, les zones peu accessibles dans les montagnes, et ils rentrent aussi dans les rotations de cultures où il y a de l’herbe », ajoute Jacques Caplat, agronome spécialiste de la bio. cf Faut-il devenir végétarien pour sauver la planète?
Le marché de la viande représente plusieurs trillions de dollars. Alors qui rêve d'en empocher le pactole ? Plus de paysans, plus de vétérinaires, plus d’abattoirs...la manne reviendra aux mastodontes de l'alimentaire qui investissent déjà dans la pilule nourricière s'en se préoccuper de sauver la planète mais bien pour en tirer le maximum de profit.
Mais revenons à notre vidéo "affaire du siècle". Le gouvernement s'y intéresse tellement qu'on se demande si il n'en est pas le promoteur.
Voici de quoi méditer sur ce qu'en pense le ministre de l'écologie qui y voit une réplique aux "Gilets Jaunes" : " Mon hypothèse est que le succès de cette pétition est peut-être aussi une réplique aux mouvements des “gilets jaunes”, qui parlent parfois de l’écologie comme d’un problème ".
La France est exemplaire explique-t-il : "les émissions de CO2 baissent en France depuis trente ans" ; Et pour cause nous ne produisons quasiment plus rien et nous achetons avec force transports détaxés ce dont nous avons besoin dans des pays produisant donc le CO2 à notre place!
Il rajoute aussi que si les émissions sont en hausses depuis 2017, c’est à cause "du transport logistique du fait d’un regain de croissance et du développement du commerce en ligne" (Sic). "Probablement aussi parce qu’on a dû faire plus appel aux centrales thermiques car les hivers étaient rigoureux et plusieurs centrales nucléaires étaient en arrêt." Source journal Le Monde
Hiver 2016/2017 : Les températures ont été de saison en décembre 2016, puis hivernales durant le mois de janvier avec deux épisodes de froid. La France a ensuite connu un mois de février d'une douceur souvent printanière. Sur la saison la température a été supérieure de 0.2 °C à la normale Hiver 2017/2018 : sur la saison, la température a dépassée de 0.6° la normale. cf météo France.
- Doit on y voir une promotion pour le tout nucléaire alors que nous ne sommes plus capable d'en assurer la construction, le développement, la sécurité et encore moins le démantèlement?
- Doit on s'attendre à ce que le peuple paye la facture de la mondialisation à outrance?
- Doit on y voir l'incapacité de nos États à faire face aux lobbying des multinationales?
En tous les cas on y voit l'incompétence ou (au choix) la mauvaise foi des évangélistes sauveur de la planète dont la base culpabilisante est manipulée par des gourous qui leur donnent la rédemption en échange de leur aveuglement servile. Des millions de naïfs vont signer la pétition en se congratulant de leur participation à la protection de la planète pendant que les multinationales se réparent à gérer la financiarisation de la nature.
EN CONCLUSION : Il ne s'agit pas d'obliger tout le monde à manger de la viande, mais d'éviter de promouvoir le végétarisme comme étant "la solution miracle". Il s'agit aussi de permettre à ceux qui s'engagent d'apprendre à respecter l'autonomisation de ceux qu'ils considèrent comme responsables du réchauffement à travers le partage des connaissances et de ne condamner personne par idéologie et ignorance. L'histoire nous a déjà démontré ce qui pourrait arriver.
* PNUE Plan des Nations Unies pour l'Environnement.
**GES Gaz à Effet de Serre
Article en relation : Soyez écolo, mangez de la viande !
Extrait : Un rapport de la FAO dénonçant « l'ombre portée » du bétail sur la planète. Un document où l'on trouve ce chiffre ahurissant : 18 % des gaz à effet de serre sont le fait des animaux d'élevage.../ Au cours de ces dix dernières années, ce rapport aura contribué au dogme quasi religieux faisant de la réduction de la consommation de viande une arme contre le réchauffement climatique.../ Premièrement, il s'agit d'une moyenne mondiale. Le chiffre cache le fait que le gros de ces émissions proviennent de la déforestation visant à créer de nouvelles prairies pour les animaux ou de nouveaux champs de céréales susceptibles de les nourrir. En d'autres termes, la majorité des émissions de CO2 attribuées aux vaches relèvent en réalité de la destruction de puits de carbone (forêts) précédant l'élevage plutôt que de l'élevage en tant que tel. En outre, une telle activité concerne principalement des pays en voie de développement. À l'inverse, cela fait des décennies que les pays développés voient leurs surfaces forestières augmenter. .../ Ensuite, dans bien des cas, c'est la valeur du bois qui pousse à la déforestation, et non celle de l'élevage qu'elle pourrait permettre. Même si la production de viande s'arrêtait demain, les arbres seraient quand même abattus.../ Troisièmement, le rapport de la FAO ne prenait pas en compte l'utilisation des terres après le départ des bûcherons. De fait, des chercheurs ont depuis déterminé que la conversion en prairies constituait le moyen le plus efficace pour stocker le carbone du sol – bien supérieur aux terres arables et, étonnamment, aux forêts replantées.
LES ESCROLOS ONT DONC BEAU JEU A EXPLIQUER SANS VERGOGNE QUE L’ÉLEVAGE PRODUIT PLUS DE GAZ A EFFET DE SERRE QUE LE TRANSPORT.
En effet ils comptabilisent tout ce qui touche à l 'élevage (les pets, la production d'aliments, les bâtiments etc etc;) Mais le plus étonnant c'est qu'ils comptabilisent aussi le transport des animaux. Cette production de GES par le transport des animaux est donc comptabilisée 2 fois : une fois pour l’élevage et une autre fois pour le transport.
Maintenant imaginez vous que les escrolos compte aussi dans les gaz a effet de serre du transport tout ce qui est relatif au transport comme il le font pour l’élevage : extraction du pétrole, des minerais, fabrication des véhicules, bateaux, avions..., des routes, des ponts des rails, bref de tout ce qui touche au transport!
Hé bien oui, vous l'aurez compris, il s’agit bien d'une fausse information chérie par les escrolos dont je vous laisse deviner ce à quoi elle va servir. (vous pouvez utilisez les pistes décrites plus haut dans l'article)
Face à l'idéologie du tout sauvage qui condamne sans état d’âme tout ce qui représente l'agriculture modèle de durabilité, proximité, respect des animaux et de la nature :
Voici une courte vidéo qui pourra servir, aux enseignants, conférenciers, hébergeurs ruraux, éducateurs, sociologues, etc... qui voudront rendre leur dignité à ceux qui ont choisit de vivre de et avec la nature. Les quelques secondes d'introduction (heureusement très courtes) à la française sont le sigle de Wanted-info que nous remercions mais qui ne doivent pas etre attribuées au document d'origine.
Loin de l'aveuglement des écologistes ensauvageurs soutenus par des multinationales en quête de financiarisation de la nature, voici en 6mn le quotidien du berger contemporain en Europe :
articles relatant de la financiarisation de la nature:
Biodiversité et la marchandisation, la finance, les activités économiques.... un bon business
Le marché de la viande est estimé à plusieurs trillions de dollars. les plus grands financiers investissent dans la recherche pour la fabrication de la viande issue des cellules souches non pas par charisme, mais bien pour mettre la main sur cette fortune
Plus besoin d'éleveurs, de bergers, de vétérinaires, d’abattoirs, de terres.... Pour la plus grande joie des extrémistes, Végans et autre défenseurs de la nature, les adeptes du rewilding et de la financiarisation de la nature marchent la main dans la main avec les promoteurs de la viande in vitro. Une marche funeste laissant entrevoir les immenses bénéfices à venir et le contrôle total des ressources vitales pour la population.
Mme Patricia
Morhet-Richaud sénatrice
des Hautes Alpes.
- Face à la recrudescence d'attaques de grands prédateurs, loup,
ours, lynx, différents plans ont été mis en œuvre par les
pouvoirs publics pour les faire cohabiter avec les animaux d'élevage.
Tout cela au détriment du pastoralisme, comme en témoigne la
recrudescence des attaques.
Quel est le coût
réel de la politique nationale conduite en faveur des espèces
protégées ? Cette politique ne se limite pas aux 30 millions
d'euros mobilisés en 2017 pour financer les indemnités et les
mesures de protection. Ne faut-il pas comptabiliser, pour les
éleveurs, le stress et le manque de sommeil qui peuvent conduire à
la maladie ou au suicide ? Pour les animaux, le stress, la perte de
lait, une qualité de viande moindre et les avortements ? Pour
l'administration, un préfet coordonnateur et son équipe,
l'entretien des sentiers et des pistes de ski ?
M. Didier
Guillaume, ministre de l'agriculture et de l'alimentation .
- Je connais votre engagement en faveur du pastoralisme. Le plan Loup
2013-2017 représente plus de 100 millions d'euros : 87 millions
d'euros pour la protection des troupeaux, 14 millions pour indemniser
les pertes, 740 000 euros pour l'ONCFS et 518 000 pour la DRAL.
L'augmentation annuelle du coût global des mesures de protection,
financées à 50 % par le Feader, est de 5 à 15 %.
On ne peut pas
mettre des barrières partout, les chiens patous attaquent parfois
les promeneurs ; il faut, à mon sens, revoir la directive Habitat.
Mon ministère défend la biodiversité mais la question est de
savoir si les loups, au nombre de 500 en France, sont encore une
espèce en voie de disparition. Il n'est pas question de les
éradiquer, mais de faire baisser la pression sur les éleveurs.
Mme Patricia
Morhet-Richaud. - Merci pour cette réponse de bon sens. Vous
l'avez compris, mon but était de dénoncer ces sommes englouties
dans le plan Loup sans que l'on s'interroge sur leur efficacité.
Le
billet d'Ouragan :
Dans
notre petite
commune de 30 votants, Nous avions eu la visite de Guillaume pour les
sénatoriales avec toute sa troupe et je l'avais retoqué lorsqu'il
avait soumis
l'idée de changer le statut du loup dans la convention de Berne en
lui expliquantce
que je vous ai déjà expliqué ici.
Il faut croire qu'il a écouté la leçon.
Le
foll lui avait déjà répondu en 2015 lorsqu’il
était sénateur :
« S’il
a jugé qu’il
fallait faire évoluer la convention de Berne, le ministre a pour sa
part répondu qu’il vaut mieux viser
la directive Habitatque
la convention de Berne. «
Le loup n’est plus une espèce en voie de disparition, il devrait
donc quitter la classe 1... »
(sic
s'agit 'il d'une erreur du dauphiné ou d'une Lefollerie?)
Maintenant
demandons à Guillaume d'expliquer comment il va faire pour changer
la directive habitat en ce qui concerne le loup dans l'annexe
IV :
Les
modifications nécessaires pour adapter au progrès technique et
scientifiquel'annexe
IV
de la présente directive sont arrêtées par le Conseil, statuant
à l'unanimité sur
proposition de la Commission.
Cependant,
il serait bon de demander à un juriste impliqué et consciencieux si
sortir
un animal de
l'annexe
IV
est considéré comme une modification de « l'annexe IV »
ou plus simplement : faut il l'unanimité pour sortir une espèce
de l'annexe IV dans
la mesure ou
on ne touche pas au fondement de cette annexe et que dans certains
pays le loup n'est
pas
dans l'annexe IV?
Si
tel est le cas il ne s’agirait pas de demander d'enlever le loup de
la liste (par défaut) des espèces protégées ou de changer son
statut d'annexe mais de modifier l'article 22 pour toutes espèces
confondues (faune et flore), afin que chaque pays puisse émettre des
réserves concernant une espèce donnée après la signature du
traité et demander le changement d'annexe dans la directive habitat
en accord avec les réserves émises grâce au nouvel article 22 de
la convention de Berne.
Annexe
II Canis lupus : espèce d’intérêt communautaire
prioritaire dont l’état de conservation nécessite la protection
(excepté la population estonienne; populations grecques: seulement
celles au sud du 39° parallèle; populations espagnoles: seulement
celles au sud du Duero; populations lettonnes, lituaniennes et
finlandaises).
Rappel
de l' Article 22 de la Convention de Berne :
1.
Tout état peut, au moment de la signature ou au moment du dépôt
de son instrument de ratification, d'acceptation, d'approbation ou
d'adhésion, formuler une ou plusieurs réserves à l'égard de
certaines espèces énumérées dans les annexes I à III et/ou, pour
certaines de ces espèces qui seront indiquées dans la ou les
réserves, à l'égard de certains moyens ou méthodes de chasse et
d'autres formes d'exploitation mentionnés à l'annexe IV. Des
réserves de caractère général ne sont pas admises.
2.
Toute partie contractante qui étend l'application de la présente
convention à un territoire désigné dans la déclaration prévue au
paragraphe 2 de l'article 21 peut, pour le territoire concerné
formuler une ou plusieurs réserves conformément aux disposition du
paragraphe précédent.
3.
Aucune autre réserve n'est admise.
4. Toute partie
contractante qui a formulé une réserve en vertu des
paragraphes 1 et 2 du présent article peut la retirer en tout ou en
partie en adressant une notification au Secrétaire général du
Conseil de l'Europe. Le retrait prendra effet à la date de réception
de la notification par le Secrétaire général.
Quand
à ce que coûte le loup c'est l'actualité sociale et économique du
moment.