BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

jeudi 20 décembre 2018

LE LOUP EXPLIQUÉ SANS HAINE ET AVEC RÉALISME

Face à l'idéologie du tout sauvage qui condamne sans état d’âme tout ce qui représente l'agriculture modèle de durabilité, proximité, respect des animaux et de la nature :

Voici une courte vidéo qui pourra servir, aux enseignants, conférenciers, hébergeurs ruraux, éducateurs, sociologues, etc... qui voudront rendre leur dignité à ceux qui ont choisit de vivre de et avec la nature. Les quelques secondes d'introduction (heureusement très courtes) à la française sont le sigle de Wanted-info que nous remercions mais qui ne doivent pas etre attribuées au document d'origine.

Loin de l'aveuglement des écologistes ensauvageurs soutenus par des multinationales en quête de financiarisation de la nature, voici en 6mn le quotidien du berger contemporain en Europe :







articles relatant de la financiarisation de la nature:

Biodiversité et la marchandisation, la finance, les activités économiques.... un bon business

SAUVAGE, COMPRENDRE LA PUISSANCE DU LOBBYING PRÉDATEURS

GAP, LE LOUP A DE BEAUX JOURS DEVANT LUI

FINANCIARISATION DE LA NATURE? SUITE

LES ONG AU SERVICE DE LA FINANCIARISATION DE LA NATURE

LOUP, LA FACE CACHÉE DES DÉFENSEURS DE LA NATURE

LOUP, COMPRENDRE POURQUOI IL EST IMPORTANT QUE LES ÉLEVEURS DISPARAISSENT

FAUNE SAUVAGE, CLIMAT, BIODIVERSITÉ, TOUT EST BON POUR LES MULTINATIONALES

LES ACCORDS C.E.T.A. VONT LIBÉRER DES MILLIONS D'HECTARES POUR LES ENSAUVAGEURS


Il y a aussi le rewilding grand pourvoyeur de devise 

LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS


et le marché de la viande

Le marché de la viande est estimé à plusieurs trillions de dollars. les plus grands financiers investissent dans la recherche pour la fabrication de la viande issue des cellules souches non pas par charisme, mais bien pour mettre la main sur cette fortune
Plus besoin d'éleveurs, de bergers, de vétérinaires, d’abattoirs, de terres.... Pour la plus grande joie des extrémistes, Végans et autre défenseurs de la nature, les adeptes du rewilding et de la financiarisation de la nature marchent la main dans la main avec les promoteurs de la viande in vitro. Une marche funeste laissant entrevoir les immenses bénéfices à venir et le contrôle total des ressources vitales pour la population. 


jeudi 6 décembre 2018

LE COÛT DU LOUP ET SON STATUT DANS LA DIRECTIVE HABITAT, UN SUJET D'ACTUALITÉ CHEZ LES LREM





Question au Sénat :


Mme Patricia Morhet-Richaud sénatrice des Hautes Alpes . - Face à la recrudescence d'attaques de grands prédateurs, loup, ours, lynx, différents plans ont été mis en œuvre par les pouvoirs publics pour les faire cohabiter avec les animaux d'élevage. Tout cela au détriment du pastoralisme, comme en témoigne la recrudescence des attaques.
Quel est le coût réel de la politique nationale conduite en faveur des espèces protégées ? Cette politique ne se limite pas aux 30 millions d'euros mobilisés en 2017 pour financer les indemnités et les mesures de protection. Ne faut-il pas comptabiliser, pour les éleveurs, le stress et le manque de sommeil qui peuvent conduire à la maladie ou au suicide ? Pour les animaux, le stress, la perte de lait, une qualité de viande moindre et les avortements ? Pour l'administration, un préfet coordonnateur et son équipe, l'entretien des sentiers et des pistes de ski ?
M. Didier Guillaume, ministre de l'agriculture et de l'alimentation . - Je connais votre engagement en faveur du pastoralisme. Le plan Loup 2013-2017 représente plus de 100 millions d'euros : 87 millions d'euros pour la protection des troupeaux, 14 millions pour indemniser les pertes, 740 000 euros pour l'ONCFS et 518 000 pour la DRAL. L'augmentation annuelle du coût global des mesures de protection, financées à 50 % par le Feader, est de 5 à 15 %.
On ne peut pas mettre des barrières partout, les chiens patous attaquent parfois les promeneurs ; il faut, à mon sens, revoir la directive Habitat. Mon ministère défend la biodiversité mais la question est de savoir si les loups, au nombre de 500 en France, sont encore une espèce en voie de disparition. Il n'est pas question de les éradiquer, mais de faire baisser la pression sur les éleveurs.
Mme Patricia Morhet-Richaud. - Merci pour cette réponse de bon sens. Vous l'avez compris, mon but était de dénoncer ces sommes englouties dans le plan Loup sans que l'on s'interroge sur leur efficacité.


Le billet d'Ouragan :

Dans notre petite commune de 30 votants, Nous avions eu la visite de Guillaume pour les sénatoriales avec toute sa troupe et je l'avais retoqué lorsqu'il  avait soumis l'idée de changer le statut du loup dans la convention de Berne en lui expliquant ce que je vous ai déjà expliqué ici. Il faut croire qu'il a écouté la leçon.
Le foll lui avait déjà répondu en 2015 lorsqu’il était sénateur : « S’il a jugé quil fallait faire évoluer la convention de Berne, le ministre a pour sa part répondu qu’il vaut mieux viser la directive Habitat que la convention de Berne. « Le loup n’est plus une espèce en voie de disparition, il devrait donc quitter la classe 1... » (sic s'agit 'il d'une erreur du dauphiné ou d'une Lefollerie?)
Maintenant demandons à Guillaume d'expliquer comment il va faire pour changer la directive habitat en ce qui concerne le loup dans l'annexe IV :
Les modifications nécessaires pour adapter au progrès technique et scientifique l'annexe IV de la présente directive sont arrêtées par le Conseil, statuant à l'unanimité sur proposition de la Commission.
Cependant, il serait bon de demander à un juriste impliqué et consciencieux si sortir un animal de l'annexe IV est considéré comme une modification de « l'annexe IV » ou plus simplement : faut il l'unanimité pour sortir une espèce de l'annexe IV dans la mesure ou on ne touche pas au fondement de cette annexe et que dans certains pays le loup n'est pas dans l'annexe IV?
Si tel est le cas il ne s’agirait pas de demander d'enlever le loup de la liste (par défaut) des espèces protégées ou de changer son statut d'annexe mais de modifier l'article 22 pour toutes espèces confondues (faune et flore), afin que chaque pays puisse émettre des réserves concernant une espèce donnée après la signature du traité et demander le changement d'annexe dans la directive habitat en accord avec les réserves émises grâce au nouvel article 22 de la convention de Berne.

Annexe II Canis lupus : espèce d’intérêt communautaire prioritaire dont l’état de conservation nécessite la protection (excepté la population estonienne; populations grecques: seulement celles au sud du 39° parallèle; populations espagnoles: seulement celles au sud du Duero; populations lettonnes, lituaniennes et finlandaises).

Rappel de l' Article 22 de la Convention de Berne :
1. Tout état peut, au moment de la signature ou au moment du dépôt de son instrument de ratification, d'acceptation, d'approbation ou d'adhésion, formuler une ou plusieurs réserves à l'égard de certaines espèces énumérées dans les annexes I à III et/ou, pour certaines de ces espèces qui seront indiquées dans la ou les réserves, à l'égard de certains moyens ou méthodes de chasse et d'autres formes d'exploitation mentionnés à l'annexe IV. Des réserves de caractère général ne sont pas admises.
2. Toute partie contractante qui étend l'application de la présente convention à un territoire désigné dans la déclaration prévue au paragraphe 2 de l'article 21 peut, pour le territoire concerné formuler une ou plusieurs réserves conformément aux disposition du paragraphe précédent.
3. Aucune autre réserve n'est admise.

4. Toute partie contractante qui a formulé une réserve en vertu des paragraphes 1 et 2 du présent article peut la retirer en tout ou en partie en adressant une notification au Secrétaire général du Conseil de l'Europe. Le retrait prendra effet à la date de réception de la notification par le Secrétaire général.






Quand à ce que coûte le loup c'est l'actualité sociale et économique du moment.
















samedi 24 novembre 2018

LE HARCÈLEMENT PAR LES GRANDS PRÉDATEURS EST RECONNU NUISIBLE

Les autorités l'affirment : "Ce ne sont pas les hommes qu'on stigmatise, ce sont les prédateurs", reconnaissant ainsi que la coexistence avec les grands prédateurs n'est pas aussi simple que voudraient nous le faire croire certains évangélistes.




La symbolique du "prédateur animal sauvage"  s’applique ici à un phénomène de société qui engendre de la violence physique et morale que nous condamnons fermement.
Choisir comme symbole des prédateurs qui dans l’existence mettent en danger la vie sociale, culturelle et économique de nos campagnes pour stigmatiser les harceleurs sexuel aidera peut être les citoyens à prendre conscience de la réalité de la prédation sur le pastoralisme. Car c'est une coexistence dans la perpétuelle violence que nous impose les grands prédateurs. Violence envers les animaux domestiques et la faune sauvage, violence envers les chiens de protections, violence envers les usagers de la montagnes, violence pour les éleveurs et bergers et en retour violence envers les grands prédateurs.
C'est exactement ce qui se passait au moyen age.

mardi 16 octobre 2018

PROTECTION DE LA NATURE, RÉENSAUVAGEMENT, À QUOI ET À QUI ÇA SERT?






EXTRAIT de l'article paru dans survival international :
Les peuples autochtones sont illégalement expulsés de leurs terres ancestrales au nom de la « protection de la nature ». Ils sont accusés de « braconnage » lorsqu'ils chassent seulement pour se nourrir. Ils risquent d'être arrêtés, passés à tabac, torturés voire tués, tandis que la lucrative chasse aux trophées est encouragée. Ils sont accusés du déclin de la faune sauvage dont ils ne sont pourtant pas responsables. La vie et les terres des peuples autochtones sont détruits par l'industrie de la protection de la nature, le tourisme et de grandes entreprises.
https://www.youtube.com/watch?v=HZmNuUKcSDs&feature=youtu.be

Rappelez vous le discours paternaliste de Hulot au sujet des africains obligés de vivre avec les grands prédateurs: LOUP, LETTRE OUVERTE À NICOLAS HULOT

Mieux connaitre le WWF champion de la délocalisation :

World Wide Fund, LA FACE CACHEE DU FOND pour LE MONDE SAUVAGE


le prince phillips fondateur du WWF pose avec son trophée 
Le WWF chapeaute l’ensemble des associations environementalistes:

Et pour couronner le tout, l'UICN qui chapeaute le WWF et qui en siégeant à l'ONU manipule l'ensemble des gouvernement.

UICN, WWF, QUAND LA NATURE N'EST QU'UN PRÉTEXTE






lundi 8 octobre 2018

LPO ET CHAMBRES D'AGRICULTURE : LE PARTENARIAT QUI À LE GOUT DE LA TRAHISON



C'est avec surprise que nous apprenons le partenariat des chambres d'agricultures de France avec la LPO. En effet, la LPO est cosignataire de plusieurs tracts contre les pratiques pastorales dont vous pouvez trouver ci dessous un exemple concret de l'idéologie qui prédomine chez les militants en recherche de reconnaissance.

Bien sûr pour la chambre d’agriculture France, le pastoralisme est une toute petite partie de l'agriculture. Mais ils est très souvent exemplaire quand à la préservation de la nature, du patrimoine, de la vie sociale et culturelle, de la biodiversité... Et aussi des oiseaux comme en témoignent les nombreux Tétra-Lyre présent sur le site Natura 2000 de Valdrome 26310 pâturé depuis toujours par des ovins. Valdrôme est aussi reconnu pour sa flore exceptionnelle, identifié pour la rareté ou la fragilité des espèces végétales, comme l'emblématique sabot de vénus ou la pivoine sauvage et ce grâce au moutons qui n'auraient jamais créé la moindre espèce selon la LPO.

Sur fond jaune les affirmations de la LPO et de la quasi totalité des ONG qui défendent le loup sans état d’Âme:

Oui, la prédation sur certains troupeaux domestiques est une réalité Beaucoup de troupeaux ne sont jamais l’objet de prédation, mais certains le sont régulièrement, par des loups ou par des chiens. Surtout lorsque d’immenses troupeaux de brebis sont laissés presque sans gardiennage ou sans protection efficace. FAUX : Les troupeaux de plus de 1200 animaux subissent toutes proportions gardées 21% des attaques, contre 40 % pour les moins de 450. 92% des troupeaux attaqués étant des troupeaux protégés (par au moins deux moyens de protection).


Le bétail tué par le loup est correctement indemnisé
FAUX : Exemple en élevage viande labellisée : un éleveur perd 1 reproducteur, il touche :
1 x 160€ + 20 % pour les dégâts annexes, quelque soit leur importance, soit dans le cas d'un reproducteur prédaté 192€.
Or les pertes s'élèvent à 240€ pour 2 agneaux non vendus (1 perdu l’année de l'attaque et 1 non vendu pour remplacement), plus 60€ pour l’animal non réformé (car prédaté). Pertes auxquelles s'ajoutent les dégâts annexes (avortements, blessures, refus de chaleurs...).
Mais plus que tout, nous n'élevons pas et nous n'élèverons jamais pour nourrir le loup!


Les brebis meurent surtout d’autres causes
Mais les brebis mortes et indemnisées par l'état sont bien mortes à cause du loup. L'éleveur n'a pas pour vocation de nourrir le loup, même s' il le fait indirectement ; car la plupart du gibier sauvage se nourrit presque exclusivement sur ses pâtures ou dans ses champs, bien plus riches en flore végétale que ne le laisse sous entendre les auteurs.

En quelques décennies, les exploitations ont évolué vers des troupeaux de plus en plus grands avec de moins en moins de main d’œuvre,
FAUX : Les chiffres officiels sont sans appel: En région paca ou la prédation atteint des records, la moyenne des troupeaux est inférieure à 400 animaux. Des troupeaux difficiles à protéger sur les exploitations du fait de la répartition des animaux en plusieurs lots (femelles en gestation, en lactation,...). Une méthode d'élevage respectueuse pour l'homme, les animaux et la biodiversité, qui a su s'adapter à la demande du marché. Une méthode incompatible avec les prédateurs qui obligent le piétinement des pelouses pour rejoindre les parcs de nuits, la concentration de déjections très polluantes dans ces derniers, la réduction du temps pâturé, la perte de rendement, la difficulté d'obtenir un produit correspondant à la demande...
Aujourd'hui comme hier, les grands troupeaux sont issus de regroupement en alpage et permettent de mobiliser plus de moyens de protection.


Mais le mouton résiste mieux dans l’arc alpin où le loup est installé
OUI, c'est justement un des éléments qui conforte l'élevage de montagne. Ceux qui en plaine souffrent de la baisse du marché, peuvent choisir en toute liberté, une reconversion agricole sous réserve que leur terres s'y prêtent. Une solidarité par ricochet qui fortifie le pastoralisme dans les régions ou il n'y a pas d'autres alternatives. De plus, on constate une inexorable diminution des effectifs depuis 2010 dans l'arc alpin. En Italie l’élevage Ovin a perdu 60 % de son effectif depuis le développement des Grands prédateurs. En Espagne En février 2015, la Commission européenne a publié un document en espagnol intitulé « Prédation du loup sur les bovins – Caractérisation du conflit et propositions pour le réduire » En effet, sur tout l’arc Nord-Portugal, Galice, Asturies, Cantabrie, très impacté par le loup, les éleveurs ont modifié la proportion gros et petit bétail de leur cheptel justement à cause de l’impact des loups sur chèvres et brebis.

Quand bien même seraient éliminés tous les loups en France, ne serait résolu aucun des problèmes de l’élevage et du pastoralisme. Une espèce protégée ne peut pas servir de caution pour faire oublier les difficultés de fond d’une filière agricole !
FAUX : le loup menace labranche qui a su tirer son épingle du jeu.
"L’agneau de Sisteron se porte bien. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs." cf coop Sisteron.
Idem en Lozère pour la fromagerie le Fédou, mais également pour l'IGP agneau de Lozère ELOVEL qui subit 25% à 30% de pertes de production, au même titre que l'ensemble des agneaux labellisés ou des productions fromagères dans les régions impactées par le loup.
Le loup est désormais en Aveyron et impacte les producteurs du Roquefort; fleuron des produits à "haute valeur ajoutée" dans l'image de la France!
Il menace les A.O.C. dont le cahier des charges exige une obligation de pâturage, comme en Italie et enEspagne.

Les moutons n’ont jamais créé la moindre espèce
Ce ne sont pas les moutons mais l'association de l'homme et des animaux qui ont créé tout ce que nous considérons aujourd'hui comme un patrimoine exceptionnel dans un milieu préservé. Au point que l'UNESCO a classé la Lozère au Patrimoine Mondial de l'Humanité en tant que « paysage culturel de l'agro-pastoralisme méditerranéen et particulièrement représentatif de la diversité des paysages façonnés au cours d'une histoire millénaire par les hommes et leurs activités d'élevage. »

« …Lorsque les pratiques pastorales s’allègent, les espèces de la communauté végétale présentant une stratégie plus conservatrice sont progressivement favorisées au détriment des espèces à stratégie plus exploratrice. Les traits des espèces conservatrices sont connus pour leurs effets sur le fonctionnement des écosystèmes, réduisant l’appétence de la végétation et entretenant l’appauvrissement du sol...» : Thèse de Doctorat en biologie des populations Université 2 et ENSA, Stéphanie Gaucherand, 2005.

Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique.
Sans commentaires !

Dans les Alpes, la concentration des moutons abîme les pelouses d’altitude jusque dans le cœur des parcs nationaux du Mercantour ou des Écrins :
FAUX : Extrait de la charte des parcs Nationaux :
"Le pastoralisme contribue à la structuration écologique et paysagère des territoires, à la constitution du patrimoine naturel et culturel des parcs nationaux et à sa gestion. Ainsi, les paysages d’alpages et d’estives offrent une biodiversité et un caractère remarquable, résultat des interactions complexes et dynamiques entre activités pastorales et milieux naturels, que les parcs visent à préserver. " Et qui mieux que les parcs avec leurs agents et techniciens peuvent constater les bienfaits du pastoralisme?

L’augmentation de la taille des troupeaux.…
FAUX : Il y a toujours eu des gros troupeaux en Provence comme en Languedoc, producteurs de laine : 1000 brebis à l’époque romaine, 2000 brebis au 18ème et 19ème siècle… Ces gros troupeaux coexistaient avec les petits troupeaux paysans. Hier comme de nos jours, il fallait beaucoup de têtes pour justifier de lourds moyens de protection. Autrefois comme aujourd'hui, tout le monde regroupait les animaux en alpage l'été par des troupeaux aussi gros voire plus important qu’actuellement… le tout dans un contexte où la première protection du bétail était assurée par un important effort de destruction des loups !

....et leur concentration sur certaines zones ont entraîné une dégradation des pelouses d’altitude et un appauvrissement considérable de la flore dans beaucoup d’alpages.
FAUX : CNRS : "En France, 84 % des surfaces classées en "haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air "
Aujourd’hui le nombre de brebis reste toujours assujetti à la flore disponible. Car contrairement à ce que voudrait laisser penser cette propagande, les éleveurs et bergers sont des individus responsables qui ne sont pas fous au point de sacrifier la ressource qu'ils gèrent depuis des millénaires.

Ce ne sont ni les écologistes ni les éleveurs qui décident du nombre, mais la pérennité de la ressource qui oblige. Ceci est d’autant plus vrai pour la production d'agneau labellisés ou de fromages A.OC. dont le cahier des charges exige une alimentation exemplaire, variée, riche et forcément pérenne.


La bergère et son troupeau sur le site Natura 2000 de Valdrome. 


mercredi 3 octobre 2018

PASTORALISME, LE SÉNAT ADOPTE UNE RÉSOLUTION rejetée massivement par la république en marche

Mardi 2 octobre 2018, le Sénat a examiné la proposition de résolution sur le pastoralisme, présentée en application de l’article 34-1 de la Constitution par Sophie PRIMAS (Les Républicains – Yvelines), Hervé MAUREY (Union Centriste – Eure) et plusieurs de leurs collègues.

Cette proposition de résolution a pour objet de rappeler que le pastoralisme, élément incontournable du modèle agricole français, essentiel à la vie des territoires, bénéficie à l’ensemble de la société. Elle souligne, notamment, la qualité de l’agriculture extensive promue par le pastoralisme, ainsi que le rôle que joue ce dernier dans la prévention des risques naturels et dans la préservation de la biodiversité. La proposition de résolution vise également à témoigner aux acteurs concernés l'intérêt et la mobilisation des parlementaires pour la question pastorale, alors que les éleveurs se sentent aujourd'hui abandonnés par les pouvoirs publics.

Rappelant le rapport récemment adopté par la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, le texte compte de nombreuses propositions. Il appelle ainsi, notamment, à une sanctuarisation des moyens mobilisés pour les activités pastorales par la politique agricole commune, et rappelle le risque que représente la prédation pour cette activité. A cet égard, la proposition de résolution souhaite une gestion intra-européenne coordonnée des populations de grands prédateurs, souligne la nécessité d’améliorer la connaissance scientifique sur l’hybridation et l’éthologie du loup afin de mieux adapter la réponse humaine, et estime indispensable une refonte du système d’indemnisation des éleveurs.

En séance publique, avec 334 suffrages exprimés sur 344 sénateurs présents, le texte a été adopté (313 voix pour et 21 voix contre ; voir les résultats du scrutin public).


Le billet d'Ouragan
Malgré une résolution qui ménage la chèvre, le choux et les grands prédateurs, sur les 21 voix contre, 20 émanent de la majorité gouvernementale qui montre ainsi son désir profond de condamner les petites exploitations qui impactent le moins la nature. Heureusement pour la continuité de la vie rurale, le sénat ne compte que 22 sénateurs de la LRM. LRM refuse donc en bloc de "trouver un équilibre plus favorable aux activités humaines entre la préservation de l'environnement et le développement des territoires". Pour LRM ce sont le tout industriel, les importations massives de denrées non soumises aux règles européennes et l'ensauvagement de nos territoires qui prévalent avec comme arrière pensée la financiarisation de la nature. C'EST A LIRE DANS LE BLOG DE FRANÇOISE DEGERT

LRM applique-t-elle à la lettre les directives de l'UICN, du WWF et de l'Institut pour le développement des grands Carnivores (LCIE) ?  Dans les zones (définies par les dirigeants sans aucune concertation avec la population concernée ndlr) ou évolueront les grands prédateurs, sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/ »


SOUVENEZ VOUS EN À L’OCCASION DU VOTE POUR LES EUROPÉENNES 


P.S. Merci à la sénatrice Mme Noëlle Rauscent qui a osé braver les consignes de LRM puisque elle est la seule dans ce groupe à défendre le pastoralisme et la vie rurale.