Voila la F.N.E qui s'offusque parce que les éleveurs excédés par la prédation sur leurs troupeaux, ont déposé des cadavres et jeté des œufs devant la vitrine d'une officine de défense des prédateurs, lors de la manifestation de Gap 05.
Hors si je ne m'abuse la FNE est cosignataire du document "Loup, pour en finir avec les contrevérités sur le pastoralisme". Document bourrés d'idéologie et d’erreurs intentionnelle pour tromper le public sur la réalité du pastoralisme, dont voici ci dessous quelques extraits sur fond jaunes accompagnés de textes rétablissant la vérité!
L’élevage ovin-viande en France, une filière en difficulté
Aucune difficultés de la filière:du label rouge à 7,5€/kg et une filière en sous production 500 carcasses/semaine quand il en faudrait 1000 ...Aucune difficultés avec les filières lait ovins et caprins....
Mais pourtant ce sont ces élevages indispensables à la conservation de la biodiversité: qui subissent la prédation .
Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage
étude
du cemagref :Les pratiques pastorales ancestrales participent à
une forme d’équilibre et à la diversité des
milieux de montagne que l’on connait actuellement.Elles sont
notamment indispensables au maintien des prairies d’altitude riches
en espèces végétales. Par exemple, la déprise
de ces espaces conduit à une progression des ligneux (arbres
ou arbustes) et une fermeture du paysage qui peut être néfaste
à la biodiversité végétale ou animale....
ou life Nature: Programme Life Nature , cher aux écolos
référentiel technique et économique sur le redéploiement du pastoralisme:
Le pastoralisme est aujourd'hui considéré comme une solution durable a l'entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Il est également un outil de préservations des milieux contre les incendies. Par ses multiples vocations, le pastoralisme est donc présent dans de nombreux documents de planification territoriales comme les documents d'objectif des sites Natura 2000 mais également les plans départementaux de défense de la forêts contre les incendies.
Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique.
Didier Galop. Chargé de recherche au CNRS :
« la conservation de la biodiversité passe par des activités socio-économiques, comme l'agriculture et l'élevage ».
Par Christian Deverre INRA-SAD-Avignon, unité d'Écodéveloppement domaine Saint-Paul, site Agroparc, 84914 Avignon cedex 9:
Ce qui est paradoxal dans la situation actuelle, c'est que les administrateurs des choix sociaux de la nature se sont, de manière croissante ces dix dernières années, appuyés sur les activités pastorales pour accompagner les plans de gestion des territoires confiés à leurs soins. Ce sont à des éleveurs, transhumants ou locaux, qu'ont été largement confiées les tâches de maintenir l'ouverture de milieux favorables aux espèces végétales et animales fragiles et menacées par l'extension de la forêt ; c'est à eux que l'on a demandé de contribuer à 1'entretien des alpages et des mosaïques paysagères favorables aux ongulés sauvages comme aux grands rapaces. Au travers d'incitations financières comme les mesures agri-environnementales, les propriétaires de troupeaux domestiques ont été encouragés à reconquérir des espaces embroussaillés, pauvres en biodiversité et menacés par les incendies, et des bergers alimentent les charniers qui facilitent la réintroduction des vautours. Dans l'élaboration des futurs plans de gestion des sites du réseau Natura 2000, l'élevage se voit confier un rôle central dans tout l'arc alpin et en général dans toutes les zones montagnardes où l'on annonce l'inéluctable et prochaine réapparition des loups.
Dans les Alpes du sud, la richesse floristique est parfois plus grande sur les pistes de skis que dans les pâturages !
Et oui puisque les stations de ski, après avoir ensemencées et fertilisées avec de l'engrais chimique, les pistes, sont les plus grandes demandeuses de brebis tondeuses, pour les entretenir et éviter les avalanches!
Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal
Comme il avait été programmé dans les Pyrénées: En
zone ours où il était préconisé la
déportation des éleveurs et berger avec
destruction des granges et cabanes en mesure compensatoire du
tunnel du Somport de la route de la vallée d'Aspe et de
l'autoroute A65 (voir annexe au cahier des charges de la récente
déviation de Bedous) l'IPHN est passé de 5 familles
en estive en 1994 à 62 aujourd'hui sans parler des cabanes
habitées par des bergers seuls ou des familles de bergers
avec ou sans enfants (parfois jusqu'à 3 exploitations
ensemble de la même famille) A voir un reportage de "des racines et des ailes" qui prouve l'indispensable association du pastoralisme et de la montagne!
FNE, qui êtes vous pour faire le choix de ne pas maintenir de pastoralisme sinon adepte de la dictature de l'écologie profonde?
FNE qui êtes vous pour cautionner ce ramassis de mensonge?
Lire l’intégralité des mensonges et erreurs écrites dans ce document
Pire encore, cette déclaration méprisante de la FNE:
Toutes les interventions sur le loup doivent respecter les trois dispositions obligatoires : ne pas porter atteinte à l’état de conservation de l’espèce, les dommages aux troupeaux doivent être importants et récurrents, et l'État doit s’assurer qu’il n’y a pas d’autres solutions satisfaisantes que celle d’intervenir sur l’individu
Importants: combien?
Récurrents: touts les jours?
Lorsque les éleveurs posent la question de "qu'entendez vous par Importants? et Récurent?"
Aucune réponse. La FNE se serait elle emparé de l'avenir du pastoralisme et déciderait elle même du nombre et de la fréquence des attaques sans aucune concertation avec les éleveurs concernés pour déterminer la marche à suivre?
Alors il faut être imbus de sa personne, après avoir semé la haine, et la diffamation , pour s'offusquer des actions d'éleveurs dont l'outil de travail est systématiquement détruit.
Actions qui ont consisté à je répète : "déposer des cadavres éventrés et jeter des œufs devant la vitrine d'une officine de défense des prédateurs."
Une action bien symbolique et tout à fait mesurée face aux affirmation mensongères et diffamatoires envers le pastoralisme et les acteurs ruraux malmenés par la prédation.
, je suis fier, en tant qu'éleveur, d’être assimilé à un animal qui a accompagné l'homme depuis la nuit des temps et dont la réputation de têtu peut être comparé à une qualité qui, dans le cas des prédateurs, nous permet de lutter contre une idéologie bornée, sans aucuns charisme ni empathie pour les gens qui subissent les massacres de leurs animaux.
L’âne est aussi un animal à la symbolique ambiguë Il peut en effet représenter le Bien et ses attributs sont alors l'humilité et la patience, Exactement ce qui caractérise le monde rural!
L'âne est le symbole de l'agriculture modeste, respectueuse de la nature!
Les ânes domestiques portent en eux les mêmes traits de caractères que leurs ancêtres sauvages. Ne pas fuir mais observer, telle est leur devise. La vie collective des ânes se caractérise par une grande tolérance. Les contacts entre groupes différents sont paisibles et se déroulent généralement sans agressivité. . Avec un peu de patience, un âne qui a confiance se laissera guider, mais si on le force, il se sentira confirmé dans ces appréhensions et préférera être battu a mort, plutôt que d’obéir aveuglément.
Les ânes ont aussi un sens de l’humour prononcé. Avec leur curiosité et leur intelligence, ils peuvent mettre
une belle animation autour d’eux.!
Toutes ces caractéristiques qui sont loin d'être la panacée des écologistes!
En conclusion je citerai la phrase de gavino ledda dans padré padronne :
"quelle
est la différence entre un extrémiste qui défend
ses idées* parce "qu'il culpabilise de s'apercevoir qu'il
ignore sa condition de vie dans son rapport réel avec les
choses qui la fondent et qui ne s'aperçoit pas qu'en somme il
n'existe pas", et un extrémiste qui défend "sa
vie en contact étroit avec la nature et pour qui il n'est pas
loisible de se contredire et de la** contredire, car il en mourrait"