BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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mercredi 6 septembre 2017

LOUP, QUAND LES FANTASMES DE SES DÉFENSEURS SE CONFRONTENT À LA RÉALITÉ

DÉCLARATION DE DAVID MECH grand défenseur du loup outre atlantique:
Les grands carnivores sont perçus comme essentiels pour façonner des écosystèmes entiers par des processus descendants. Les études décrivant ces processus sont souvent utilisées pour appuyer les pratiques interventionnistes de gestion de la faune, y compris les programmes de réintroduction des carnivores ou les programmes de contrôle par prélèvement.
Malheureusement, on a de plus en plus tendance à ignorer, négliger ou dévaloriser les principes fondamentaux de la méthode scientifique lorsque il s’agit de communiquer quant à la fiabilité des connaissances actuelles sur le rôle écologique que peuvent jouer les grands
carnivores, ce qui entame la confiance du public dans la science et les scientifiques qui étudient les grands carnivores. Nous discutons ici de six questions interdépendantes qui affaiblissent la fiabilité de la littérature actuellement disponible sur le rôle écologique des grands carnivores:
(1) la rareté générale des données disponibles,
(2) la fiabilité des techniques de l'échantillonnage de la population de carnivores,
(3) le mépris général pour les hypothèses alternatives au forçage descendant,
(4) le manque d'études en sciences appliquées,
(5) le recours fréquent à des raisonnements faux du point de vue de la logique,
(6) la généralisation des résultats issus de systèmes relativement « vierges » à des systèmes largement altérés par l’homme.

Nous décrivons d'abord l'étendue de ces problèmes et nous montrons, à titre d’exemple, que les
preuves du rôle des loups (Canis lupus) /…/ dans l'initiation des chaînes alimentaires ne sont pas aussi fortes qu'on le prétend. Les gestionnaires et les décideurs devraient faire preuve de prudence lorsqu'ils se fient à cette documentation pour éclairer les décisions de gestion de la faune.  Nous soulignons la valeur des expériences dans lesquelles le système est modifié pour tenter de mettre en évidence des relations causales ; et discutons du rôle des connaissances scientifiques dans le processus décisionnel. Nous espérons que les questions que nous soulevons ici inciteront à approfondir l'examen des données probantes réelles, ce qui permettra d'améliorer la rigueur et la communication de la science des grands carnivores.

DÉCLARATION collective DE DAVID MECH grand défenseur du loup outre atlantique et de LUIGI BOITANI principal promoteur du loup en Europe :

« Pour le dire crûment, de plus en plus de gens aiment le loup, mais de moins en moins comprennent et mesurent son contexte écologique. Après des décennies de plaidoyer en faveur de la conservation du loup, nous sommes maintenant au défi de réorienter cette adhésion vers un raisonnement plus rationnel, contextualisé enfin, en prenant en compte non seulement le loup, mais aussi tout son environnement, y compris les intérêts légitimes de l’homme. /…/ A propos du loup taxé d’«espèce parapluie», de «clé de voûte de la biodiversité», d’«indicateur de la qualité ou de l’intégrité d’un habitat» et autres idées reçues qu’ils ont inspirées eux-mêmes, les auteurs constatent ceci : «Les loups ne méritent pas de tels labels. Si ceux-ci ont été de formidables moyens pour déclencher les émotions, obtenir et réunir rapidement des soutiens au rétablissement des loups, il nous faut prendre conscience que ce furent là des raccourcis pour vendre un produit, plutôt que de bonnes bases scientifiques. Le loup devra être contrôlé partout où il revient. Dans la plupart des cas, le contrôle direct par destruction est habituellement l’unique voie possible.» http://www.liberation.fr/debats/2017/06/26/derriere-le-mythe-juste-un-animal_1579651

Quelle leçon d'humilité pour les quarante illuminés signataires du manifeste Cap loup qui eux ne pourront jamais "améliorer la rigueur et la communication de la science des grands carnivores.dans leur étroitesse d'esprit:
Yann Arthus-Bertrand (photographe), Hubert Reeves (Astrophysicien), Rémi Gaillard (youtubeur humoriste), Jacques Perrin (cinéaste, comédien), Guillaume Meurice (humoriste), Lolita Lempicka (styliste), Brigitte Bardot (actrice), Hélène de Fougerolles (actrice), Anne-Élisabeth Blateau (actrice), Aymeric Caron (journaliste), Jeanne Mas (chanteuse), Sylvie Guillem (danseuse étoile), Res Turner (rappeur), Jihem Doe (youtubeur), Guillaume Pot (animateur radio), Gilles Lartigot (auteur), Vincent Munier (photographe), Kreezy R (chanteuse), Stone (chanteuse), Jean-Michel Bertrand (réalisateur), Julien Benhamou (photographe), Mo Hadji (manager d’artistes), David Azencot (scénariste, comédien), Yolaine De La Bigne (journaliste), Vivien Savage (chanteur), François Moutou (épidémiologiste, auteur), Lamya Essemlali (présidente de Sea Shepherd France), Christine Berrou (humoriste, comédienne, auteure), Éric Collado (comédien), Mélodie Fontaine (comédienne), Remi David (photographe), Brock (bruiteur), Jacques Volcouve (auteur), Marc Large (dessinateur), Marc Giraud (écrivain nature), Fabrice Nicolino (journaliste), Stéphanie Patserkamp (Comédienne), Jean-Baptiste Shelmerdine (Comédien), Amélie Etasse (Comédienne), Fayçal Azizi (Comédien), Marion Game (Comédienne), David Mora (Comédien), Alice Mostacci (Comédienne), Luc Arbogast (Compositeur interprète), Jim Brandenburg (Cinéaste).

C'est
Prenez le temps de cliquer sur les noms en bleu dans la liste, vous n'en reviendrez pas!
Et quand on l'étudie, cette liste de ceux qui s'offusquent contre la régulation des prédateurs dans les zones d’élevages, il y a de quoi mourir de rire.
Biens sur rien ne fera dévier ces ahuris sectaires et déconnectés de la réalité. La chape de plomb qui les aveugles,  il la garderont "et mourront avec une photo mosaïque de loup au dessus de leur lit de subclaquant," n'est ce pas M. Nicolino!)

Pour écrire votre commentaire veuillez cliquer ici

mercredi 15 mars 2017

L'AGRICULTURE RESPECTUEUSE S'INVITE DANS LA CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE

#ElectionPrésidentielle :
Sondage exclusif IFOP sur la transition agricole et alimentaire

Sept organisations interpellent les candidats à l’élection présidentielle
A l'occasion d'une conférence de presse, Agir pour l'Environnement en partenariat avec la Fédération nationale de l'Agriculture Biologique, Terre de Liens, Mouvement inter-régional des AMAP, l'Union National de l'Apiculture Française, CIWF et Filière Paysanne a rendu public 10 mesures adressées aux candidats à l'élection présidentielle afin d'engager une transition agricole et alimentaire, nécessaire et urgente.
Selon un sondage IFOP* effectué pour le compte d'Agir pour l'Environnement, 
  • 90% des personnes interrogées estiment « la transition agricole et alimentaire (c'est-à-dire la mise en place d'une agriculture plus respectueuse de l'environnement produisant des aliments locaux, plus sains et sûrs) », comme prioritaire(le pastoralisme en est un des meilleurs exemple ndlr)
  • D'après ce même sondage, 82% des sondés souhaitent une réorientation massive des aides agricoles afin d'atteindre 20% de la surface agricole cultivée en bio d'ici à 2022. ( le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte »ndlr)
  • 68% se déclarent favorables à l'adoption d'un moratoire sur l'artificialisation des terres agricoles dès 2018 ! (Dans nos montagnes cela fait longtemps que les terres agricoles ne sont plus constructibles et strictement réservées à l'agriculture respectueuse ndlr)
  • 86% des personnes interrogées se déclarent favorables à une interdiction progressive de l'emploi des pesticides dans l'agriculture française d'ici 2025. (pas de pesticide ni d'engrais et très peu de médication pour les animaux en liberté sur nos terres ndlr)
  • Enfin, 67% du panel interrogé par l'IFOP est opposé aux projets de fermes-usines. (En région paca la moyenne des troupeaux ovins se situe autour de 450 mères ndlr)
Pour les associations engagées dans la campagne « Moi Président-e #TransitionAgricole », ces résultats confirment un large soutien des citoyens pour engager sans tarder une transition agricole et alimentaire. La multiplicité des initiatives locales et le succès des conversions en bio des fermes révèlent une véritable dynamique locale. A cet égard, l'élection présidentielle pourrait constituer pour le monde politique, une session de rattrapage, leur permettant de mieux prendre en compte les attentes des citoyens.
Afin d'engager cette transition agricole et alimentaire, les sept organisations proposent, sitôt l'élection présidentielle passée, l'organisation d'états généraux de la transition agricole et alimentaire.
Dans le cadre de cette campagne, nos 7 organisations vont interpeller les candidats et publieront leurs réponses sur le site www.23avril2017.vote, et ce, quinze jours avant le 1er tour de l'élection présidentielle.
  * Sondage réalisé par l’IFOP du 10 au 12 mars 2017 auprès de 1000 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus.



Le billet d'Ouragan
L'ensemble des petits éleveurs traditionnels peuvent répondre présents, surtout lorsque les associations environnementalistes se battent pour la disparition du pastoralisme et l'ensauvagement des terres afin de :
  •  je cite : Rewilding Europe partenaire de l'ASPAS : " plusieurs  régions  ont  le  potentiel  pour  proposer  à  partir  de  la  faune  des  attractions  touristiques de classe internationale."
  • Je cite CAP LOUP : «Écologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique. »
  • Je cite : ASPAS "Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, (les propriétés des éleveurs et bergers. ndlr) et non les animaux sauvages !"
  • ETC, ETC...


Pourtant : Le constat de la cohabitation impossible entre loups et pastoralisme n’est pas issu d’une idéologie « anti-loup ». Il ne s’appuie pas sur une défense corporatiste mais repose sur l’expérience de paysans bienveillants envers la biodiversité. Cette position est issue de la pratique de paysannes et paysans qui ont, pour certains, passé plus de vingt ans à essayer de « s’adapter », en vain. cf Confédération Paysanne.

« le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres / …/ préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol, et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité. Les autres avantages qu'il présente se trouvent sous la forme de produits alimentaires de grande valeur. PNUE


En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air (Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…). » CNRS

Le pastoralisme est vital pour conserver les grandes zones d’habitat naturel et semi naturel. Ce faisant l’abandon du pastoralisme constitue une menace pour la biodiversité.
http://www.iucn.org

En conclusion : Le peuple désinformé par la propagande du tout sauvage abonde vers "la mise en place d'une agriculture plus respectueuse de l'environnement produisant des aliments locaux, plus sains et sûrs" tout en condamnant (selon les associations de défense des grands prédateurs),  les derniers ruraux qui vivent de et avec la nature et qui proposent déjà des produits de qualité dans le respect, la traçabilité, la proximité...

« Un savoir-faire de bergers »
Un savoir-faire de bergers. © inra, Michel Meuret
© inra, Michel Meuret
Coordination : Michel Meuret, chercheur à l’Inra. En co-édition Quæ-Éducagri, en 2010.
Hommes et animaux gèrent des territoires avec des métiers et un savoir-faire complexes qu'il faut connaître et transmettre au long terme, ce qui ne s’improvise en aucun cas. C'est un ouvrage collectif et pédagogique.
En librairie ou sur le site de Quæ. Également disponible en anglais, dans une version augmentée et adaptée.
« Les alpages à l’épreuve des loups »
couverture alpage epreuve loup. © quae
© quae
Auteur : Marc Vincent, zootechnicien à l’Inra-Avignon, unité d’Écodéveloppement. En co-édition Quæ-Maison des sciences de l'homme, en 2011.
À partir d'enquêtes et d'analyses, ce livre explore, de l'intérieur, les contradictions entre la présence des loups dans les Alpes françaises et l'exercice d’un pastoralisme encouragé au XXe siècle pour entretenir le territoire.

En librairie ou sur le site de Quæ.

dimanche 11 décembre 2016

LOUP, LA RONDE DES INSPIRÉS

Remettre l'ONCFS à la place quelle occupe dans le conflit "écologistes/pastoraux" afin de clarifier certaines déclarations pour le moins ambiguës du monde rural me semble d'une importance capitale. De même, choisir des organismes dont les déclarations ne peuvent pas etre identifiées comme idéologique, doit etre une règle fondamentale de communication avec le grand public. 

________________________________________________________________________
Parenthèse: Panique à tous les étages :

Jean-Luc Valérie est un illuminé, certes. C'est aussi un idiot utile : à l'insu de son plein gré, il met en lumière l'arnaque pseudo scientifique de l'Etat, en particulier de l'ONCFS, et des défenseurs du loup 

On ne compte plus les appels du Museum national d'histoire naturelle (MNHN) destinés au grand public pour que le citoyen lambda contribue aux  " sciences participatives", collecte des informations pour alimenter des "observatoires", dresser des "atlas" et des "inventaires" de la biodiversité : http://www.mnhn.fr/fr/participez/contribuez-sciences-participatives

Des appels repris en choeur par toutes sortes d'associations et de Bingo :
L'Etat a même créé une "mission sciences participatives" et désigné le PDG de l'INRA, François Houllier pour la chapeauter : http://www.sciences-participatives.com/

Oui mais voilà : les données collectées doivent entrer dans les clous de l'Etat, de l'ONCFS et des défenseurs du loup, bref faire de "l'expertise" qui servira à conforter un choix, des décisions politiques prises en amont, sans concertation. Dans le domaine de l'environnement, c'est un florilège. 

Le dernier en date concerne la pêche. Bloom, qui veut mener les pêcheurs à la baguette au profit de l'industrie, a persuadé Bruxelles avec d'autres Bingo qu'il fallait interdire les rejets de poissons en mer (sans doute pour ne pas la salir). Manque de chance, Bloom vient de découvrir que cette interdiction nuisait gravement aux oiseaux marins dont les cadavres se ramassent désormais à la pelle en Méditerranée. Car Bloom n'a pas voulu écouter les pêcheurs... Eh oui, les rejets en mer nourrissent les oiseaux. Bloom n'avait jamais vu les nuées de mouettes et goélands entourer les chalutiers en mer. Il lui a fallu une étude "scientifique" pour le constater ... : http://www.bloomassociation.org/peche-palangre-mediterranee-cause-mortalite-oiseaux/

Fin de la parenthèse : Et l'ONCFS dans tout ça?

Sur les prédateurs, et en particulier le loup, on est aussi servis. A commencer par le nombre officiel de loups "recensés" en France : 250 en 2011, 2012, 2013, puis 301 en 2014 et 282 en 2015.  Le nombre, qui n'a pas varié depuis des années (il aurait même diminué selon Cap loup),  est établi par l'ONCFS sur la foi d'indices fournis grâce à la "science participative". Or cette fameuse "science participative" est officiellement mise à contribution par les défenseurs du loup pour ne pas fournir d'indices, et les personnels de l'environnement sont sur la même longueur d'onde  sous couvert de "grève" par exemple (cf tract syndical). Cette manipulation tourne à la tragi-comédie, car le chiffre officiel n'est en fait qu'une estimation issue de calculs de probabilité (comme les sondages) sur des données faussées. Pourquoi cette mascarade ? Car au-delà de ce chiffre, les loups ne seraient plus à protéger selon les critères de la Convention de Berne (Réécoutez l'émission Secrets d'Info : https://www.franceinter.fr/emissions/secrets-d-info/secrets-d-info-27-mai-2016). L'ONCFS sert de couverture à un choix politique.

Alors quand l'ONCFS déclare Urbi et Orbi que les loups vus par des chasseurs, des éleveurs, des particuliers ou des naturalistes ne sont en fait que des "chiens sauvages", laissez moi rire. Admirons au passage  la désinvolture de l'ONCFS à l'égard de ceux qui ont rapporté l'information. Il va falloir prévenir la "mission de la science participative"...
En affirmant que ce sont des chiens, l'ONCFS confirme sans le vouloir qu'il y a bien des individus en vadrouille, comme elle l'a toujours fait en d'autres lieux (notamment dans les Vosges), pour gagner du temps.

 "Enfin, je peux vous assurer qu'il n'y a pas beaucoup de chiens sauvages en Ile de France, nous ne sommes pas à Moscou. Relevons enfin la clairvoyance de ce Eric Hansen : "quand il n'y a pas d'attaque, il n'y a pas de soucis" !!!" 

 "JLV n'est pas une lumière; Mais l'ONCFS n'est qu'une farce au service des politiques dont la panique me réjouit." Françoise Degert.

ILLUSTRATION :  « Ne crions pas au loup trop vite »


L’espèce, qui s’est répandue sur de nombreux départements et régions, y compris en plaine à une centaine de kilomètres de Paris, est évaluée, en 2014 par l’ONCFS, entre 236 et 339 individus (1). Dommage que cette évaluation officielle n’ait pas été contestée lors de la réunion du groupe loup en mai 2014, car les éleveurs  connaissent parfaitement le terrain et savent compter.

les aides versées aux éleveurs pour  favoriser la cohabitation avec le loup sont attribuées selon les normes imposées par les écologistes : présence du berger, de chiens de protection (patous), de parcs et de clôtures de protection.  Les éleveurs savaient qu’elles ne serviraient à rien, mais ils n’ont pas été écoutés . Aujourd’hui, plus personne ne peut le nier. cf Les éleveurs dans le piège à loup Françoise Degert

  Alors ceux qui comme le CSPNB (2) affirment : "il faut se rendre à l'évidence que malgré tous les systèmes de protections expérimentés jusqu'ici, la prédation s’accroît..." et s'empressent d'ajouter : "...Il est par conséquent urgent d’aider le centre national d'études et de recherches appliquées sur les prédateurs et animaux déprédateurs de l’ONCFS (tourne tourne la ronde des inspirés) en lui fournissant les moyens humains et financiers permettant de tester des solutions de protection des élevages qui tiennent davantage compte de l’éthologie du loup et qui ont fait leur preuve dans d’autres pays."  Ceux là, doivent ils servir de portes paroles pour les éleveurs et bergers d'autant plus lorsque cet organisme considère :
 - qu’il est urgent de repenser certains aspects de la gestion des aires protégées en France pour laisser plus d’espace à la dynamique naturelle de la vie sauvage ; (restriction du pastoralisme)
 - que les espaces protégés ont vocation à devenir des sites de références privilégiés pour la recherche scientifique dans le contexte du changement climatique ; (accaparement des terres)
- que la stratégie nationale de conservation de la biodiversité doit prendre en compte des visions émergentes ayant pour ambition de réduire l’impact humain sur les dynamiques écologiques et évolutives des composants non-humains de la biodiversité. (restriction des activités rurales en général)


Ne serait il pas plus opportun et significatif dans les essais de communication des éleveurs et bergers destinés au grand public:

  •  d'utiliser, à la place du CSPNB, les travaux sur le sujet réalisé par des gens de terrain travaillant dans des organismes comme l'INRA, le CERPAM, le CNRS, l'ISTREA.... aussi à travers le groupement de scientifiques COADAPTH(3) par exemple?
  •  d'exiger une collaboration de l'ONCFS avec ces établissements? Et puisque l'ONCFS a toujours refusé cette collaboration, d'en déduire les conclusions qui s'imposent afin d'éviter de victimiser cet Organisme d'état en laissant supposer qu'il serait l'otage d'associations environnementales? Surtout lorsque l'on sait que le chef du projet loup à l'ONCFS est membre du LCIE. (4)

ILLUSTRATION :  C’est une scène peu ordinaire que raconte Jean-François Allier, président de l’association de chasse communale agréée (Acca) de L’Épine.
« Vers 6 h 45, les observateurs et une équipe mobile, accompagnés d’agents de l’ONCFS, ont vu apparaître une meute de six loups, sur les traces d’une harde de chamois », détaille-t-il.
Celui-ci précise que "la meute s’est divisée en deux, avec deux animaux en amont et quatre en aval, suivant à distance six chamois."
Jusque là, rien à dire, mais voilà, l'idéologie prend toujours le dessus lorsqu'il s'agit de défenseurs du loup:
Du côté de l’ONCFS, "on indique qu’un garde a pu confirmer la présence de deux loups sur la zone samedi, et qu’une fiche d’observation a été faite à partir des différents témoignages."
Plusieurs témoins ont vu 6 loups, mais l' ONCFS en retient 2 sous prétexte que la meute ne serait pas formée??? (tourne, tourne la ronde des inspirés...)
 C'est pourquoi je ne suis pas et ne serai jamais d'accord avec ceux qui expliquent au grand public que l'oncfs est prise en otage par des associations environnementales les empêchant de connaitre le nombre de loup en France  . 
À lire aussi : LOUP, ONCFS, GARDE DES P.N.,.... LANGUE DE BOIS ET DÉSINFORMATION?

les prédateurs font la ronde autour de leur proie

Dernière minute : "Les éleveurs dénoncent, à juste titre, des procédures de constat opaques : ils n’ont pas accès au double du constat établi par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage suite aux attaques, aux résultats d’analyse ADN, aux vidéo-surveillance installées et peinent à obtenir des réponses. Et à la difficulté de soigner un troupeau blessé, s’ajoute l’incompréhension et la colère face à la rétention d’information de l’administration." José bové lettre au ministère

index:
(1)– Le nombre de loups est estimé par l’ONCFS et le Centre national d’études et de recherches appliquées sur les animaux prédateurs et dé-prédateurs de Gières dépendant lui aussi de l'ONCFS 
(2) Conseil Scientifique du Patrimoine Naturel et de la Biodiversité.
(3)Les fondateurs et membres actuels du réseau  sont (ordre alphabétique) :
Laurent Garde – Écologue et Anthropologue – Directeur adjoint du Centre d’Études et Réalisations Pastorales Alpes-Méditerrannée (Cerpam) - Manosque
Nicolas Lescureux – Ethnoécologue – Chercheur au CNRS – Centre d’Écologie Fonctionnelle et Évolutive (Cefe) - Montpellier
Michel Meuret – Écologue et Zootechnicien – Directeur de recherche à l’Inra – UMR Systèmes d’Élevage Méditerranéens et Tropicaux (Selmet) – Montpellier (animateur)
Charles-Henri Moulin – Zootechnicien – Professeur à Montpellier SupAgro – directeur adjoint de l’UMR Systèmes d’Élevage Méditerranéens et Tropicaux (Selmet)
Marie-Odile Nozières-Petit – Zootechnicienne – Chercheur à l’Inra – UMR Systèmes d’Élevage Méditerranéens et Tropicaux (Selmet) - Montpellier
Jacques Tassin – Écologue – Chercheur au Cirad – UR Forêts et Sociétés – Montpellier

(4) Institut pour le développement des Grands Carnivores en Europe.


jeudi 3 novembre 2016

LOUP, LES ASSOCIATIONS QUI LE DÉFENDENT, À GENOUX DEVANT LE WWF



Action Nature, Alepe, Alliance avec les loups, Animal Cross, ASPAS, Aves France, CALI, CAP Loup, Collectif du 21 septembre, CERFF, Convention Vie et Nature, CRAC Europe, Dignité Animale, FERUS, FNE, FRAPNA, GML, LPO, Mille Traces, One Voice, Peuple Loup, Point info loup/lynx, Sauvons nos loups alpins, Sea Shepherd, SNPN, Sur les traces du loup, WWF. se mobilise pour protéger le loup.

30 millions d'amis adoube le WWF

Mais le WWF c'est Quoi?

WWF, 2 millions de dollars de chiffre d'affaire par jour,
WWF, responsable de la délocalisation et de l’extinction culturelle de plus de 20 millions de personnes dans le monde sous prétexte de biodiversité.
WWF labellise des entreprises comme : Coca-Cola, Shell, Monsanto, HSBC, Cargill, BP, Alcoa et Marine Harvest...


 "La meilleure façon d’être sûr d’avoir une population sauvage raisonnable et de s’assurer qu’elle est équilibrée. On ne peut pas juste laisser faire la nature ".Prince Philip, à gauche sur la photo, cofondateur du WWF.
  Le WWF a été fondé en 1961 dans le but explicite de lever des fonds destinés à financer les activités de l'UlCN. Depuis sa création, le WWF est dominé par le prince Philip, qui était le président de la plus importante branche nationale, le WWF-Royaume-Uni. C'est lui qui convainquit le prince Bernhard des Pays-Bas d'acccepter la présidence du WWF-lnternational. Mais celui-ci dut démissionner à la suite du scandale Lockheed au milieu des années 70. Quatre ans plus tard, le prince Philip (à gauche sur la photo) assura lui-même la présidence du WWF-lnternational. cf Étude sur la nature des mouvements écologistes


World Wide Fund, LA FACE CACHÉE DU FOND pour LE MONDE SAUVAGE



"Peter Flack, un administrateur du WWF, pose avec un éléphant de forêt mort." © Peter Flack

Survival International a découvert qu’une opération de safaris de chasse à l’éléphant, conjointement détenue par le milliardaire français Benjamin de Rothschild, a été impliquée dans la violation des droits de « Pygmées » baka locaux et de leurs voisins. Parmi ces violations figurent des expulsions illégales et des tortures.
Le Fonds mondial pour la nature (WWF) est très actif au Cameroun où les « aires protégées » permettant la chasse aux trophées font partie de l’un de ses « paysages écologiques » clefs. Le WWF doit encore commenter ces allégations ou annoncer s’il compte prendre des mesures.
Un agent de réservation a déclaré à Survival : « Tous nos somptueux campements en forêt sont des constructions solides entièrement équipées — des chalets privatifs climatisés, avec salle de bain complète et dressing. De délicieux repas gastronomiques sont servis accompagnés de grands crus et d’autres boissons européennes de grande qualité. (…) Notre campement le plus récent possède une grande piscine protégée. »
A travers la région, les « Pygmées » baka et leurs voisins sont expulsés de leurs terres ancestrales et risquent d’être arrêtés, battus, torturés, et même tués, tandis que la chasse aux trophées est encouragée. L’administrateur du WWF Peter Flack a également chassé l’éléphant dans la région.
Le roi d'Espagne Juan Carlos président d''honneur du WWF Espagne, pose devant un éléphant mort au Botswana, en 2006. - RANN SAFARIS/SIPA   http://www.20minutes.fr/monde/917607-20120416-scandale-espagne-roi-juan-carlos-part-chasser-elephant-pleine-cure-austerite
Pendant ce temps, les associations environnementales Française, stigmatisent et diffament les ruraux qui vivent de et avec la nature en buvant à la santé du réensauvagement avec le WWF  et Rewilding Europe.





lundi 26 septembre 2016

CAP LOUP, QUAND LA RÉALITÉ LEUR FAIT PERDRE LA RAISON

Pour faire suite au décret pris par le Maire de Prévénchère en Lozère,  Cap loup se pare de l'habit de procureur en rappelant les articles de loi visant à punir ceux qui pourraient s'aventurer à mettre en application l’arrêté municipal en question.

La conclusion de cette mise en garde demande réflexion, le reste n'étant que du faire valoir:

"Nous vous rappelons enfin que les mesures de protection des troupeaux sont financées par la collectivité, laquelle indemnise également toutes les pertes attribuées au loup, que le troupeau soit protégé ou non. Il appartient aux éleveurs de souscrire à ces subventions, la mise en œuvre de ces mesures étant la seule issue vers une cohabitation apaisée de l’élevage avec ce prédateur naturel."

Passons sur le fait qu'aucune mesure de protection sur les troupeaux équins ou bovins n'est susceptible d’être aidée, passons aussi sur l'omission de préciser que ces mesures sont subventionnées à 80% d'un plafond prédéfini uniquement pour le matériel et rien sur la mise en oeuvre. Passons aussi sur le fait que les indemnisations sont loin de couvrir la réalité des pertes (une pacotille sur la perte de lactation, les avortements, les refus de chaleurs, les pertes génétiques, les pertes de labellisations....).
Bref passons encore sur les disparues laissées pour compte. Enfin passons sur le fait que les petits éleveurs (moins de 50 unités) et les particuliers sont eux aussi laissé pour compte.

Regardons plutôt comment des fondamentalistes proposent leur éternelle ritournelle :  "la mise en œuvre de ces mesures étant la seule issue vers une cohabitation apaisée de l’élevage avec ce prédateur naturel"

Alors là, passons sur le fait que le loup réintroduit n'a plus grand chose de naturel et n'a surtout plus de territoire pour pouvoir vivre sa vie de merveilleux chasseur. Ce qui le contraint à se transformer en misérable cambrioleur assassin qui se joue des mesures de protections misent en place par la multitude d'éleveurs et bergers qui occupent légitimement  l'espace réservé aux élevages traditionnel à l'herbe.


Passons donc, mais ne laissons pas tout passer : "....la seule issue vers une cohabitation apaisée de l’élevage avec ce prédateur naturel".

Voyons ce que préconise les membres de Cap loup pour une cohabitation apaisée:

 "dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, il faut de fortes restrictions à l'élevage"
" «Écologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique. »
" Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles d’accès, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal! "
""Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages !"

LOUP, POUR EN FINIR AVEC LES CONTREVÉRITÉS SUR LE PASTORALISME

Après avoir vu, et lu bien évidemment, laissons le lecteur se faire une idée de la déontologie de tous ces fervents défenseurs du tout sauvage, et laissons nos élus faire ce qu'ils doivent faire pour pérenniser la vie rurale, préserver la biodiversité de leurs territoires reconnue comme exemplaire grâce au pastoralisme; ce pour quoi ils ont été élus dans nos ruralités.

Assurons les élus de notre soutien quoique qu'il doive nous en coûter. Car pour les les défenseurs du loup, il n'y a aucune addition à payer, aucune contrainte à subir.

LOUP, QUAND LA RÉALITÉ COMMANDE LA RAISON, chapitre 3

LOUP, QUAND LA RÉALITÉ COMMANDE LA RAISON, chapitre 2 (l’arrêté municipal en question)

LOUP, QUAND LA RÉALITÉ COMMANDE LA RAISON.


vendredi 8 juillet 2016

LOUP, CAP LOUP À L’APOGÉE DU CYNISME

Comme toujours, les associations réunies dans Cap loup nous montrent-elles l'ignorance qu'elles ont du sujet ou l’enfermement dans une idéologie sectaire? Aux lecteurs de choisir!

Cap loup : "C'est simplement une chasse aux loups. Comme au 19ème siècle."
Non : ce qui est comme au 19ème siècle, c'est la vie des bergers obligés de travailler 7 heures supplémentaires par jour, dont le tiers n'est reconnu ni socialement, ni financièrement!
Des bergers gratifiés de cabanes de 7 m² pour prendre leur repos, faire leur toilette, leur popote, recevoir leur famille....
Des bergers obligé de gérer le problème des chiens de protection avec les touristes.
Des bergers devenus les esclaves modernes servant à assouvir les fantasmes des écologistes fondamentalistes.


 Cap loup: "Pourtant, l'immense majorité des Français y est opposée" (ndlr : à la régulation des prédateurs).
La totalité des français qui sont pour le loup ne subissent aucune contrainte physique, morale, financière ou psychologique due à son retour.
Sans aller jusqu’à demander aux Français de vivre ce que nous imposent les écologistes, demandons-leur simplement de faire 1/2 heure de travail supplémentaire par jour non reconnue socialement et financièrement, tous les jours, y compris le dimanche et les jours fériés pour que la cohabitation puisse se faire. Ce jour-là, le loup aura bien du souci à se faire!

Cap loup : "Le massacre va donc recommencer. Ceci n'empêchera pas la prédation sur le bétail, car il n'y a pas d'amélioration de la protection des troupeaux"
Une attaque a eu lieu ces derniers jours sur la commune de Beuil. Un troupeau ovin, pourtant défendu par 10 chiens Patou, a été attaqué. Le berger n'a pu que constater que 2 brebis et l'un de ses chiens étaient morts (voir photo ci dessous).  L'année dernière (11 chiens de protection), le berger avait déjà subi une attaque, qui avait manqué de le tuer : il avait failli sauter d'une falaise avec plusieurs de ses brebis pendant une attaque de jour.

"Les troupeaux ne sont plus attaqués uniquement en période d’estive. La proportion d’attaques au printemps et en automne, voire même en hiver est en constante augmentation. Ces dernières années, des constats ont été réalisés onze mois sur douze, que ce soit sur des troupeaux gérés collectivement ou individuellement."

Chien mort au combat a Beuil 06



"Les attaques se produisent de jour comme de nuit. La proportion d’attaques en pleine journée ne cesse de croître. Des attaques qui se produisent malgré la présence de bergers et de chiens de protection."

"Malgré des montants alloués à la protection des troupeaux, il est indéniable de constater que le nombre d’attaques augmente chaque année, même si l’on peut imaginer que les pertes d’animaux seraient encore pire sans les mesures de protection." Source DDT, ONCFS, DREAL Rhône-Alpes

jeudi 9 juin 2016

PASTORALISME ET BIODIVERSITÉ, UN PROBLÈME POUR LES ÉCOLOGISTES

Cap loup est fier de nous annoncer son nouveau livret dont une analyse de la précédente version a déjà mis à jour les incohérences :
"LOUP, POUR EN FINIR AVEC LES CONTREVÉRITÉS SUR LE PASTORALISME"

Le fondement de la stratégie de communication de Cap loup consiste à prôner « l'inutilité du pastoralisme dans nos montagnes », sans toutefois pouvoir le démontrer :
"le pâturage enrichit la biodiversité des montagnes" : FAUX, SELON CAP LOUP.

Aujourd’hui, nous analyserons uniquement ce chapitre. Libre aux lecteurs de se faire une idée sur le reste du document.

Voyons ce que dit le Plan des Nations Unies pour l'Environnement:
« le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte »/…./
il constate que : « le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres / …/  préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol, et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité. Les autres avantages qu'il présente se trouvent sous la forme de produits alimentaires de grande valeur.»
il ajoute : « qu'est important, l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé. »publié le 9/03/2015



A ce stade, est il utile d'en dire plus ?

CERTAINEMENT car voici EN AVANT PREMIÈRE la vidéo (7mn en version courte) de l’interview de M. Sylvain Plantureux, ingénieur agronome, docteur et professeur à ENSAIA* de Nancy, directeur adjoint de recherche à l'INRA Nancy Colmar, il étudie la biodiversité des prairies :



Version plus élaborée (27 mn), complète et pédagogique pour ceux qui veulent approfondir le sujet :


Tout aussi intriguant, voyons ce que cosigne la LPO, partenaire de Cap loup, dans ce livret: « Écologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique. »
Et maintenant voyons ce que dit cette même LPO, toujours partenaire de Cap loup, quand elle demande des subventions pour acheter des brebis sous prétexte d'entretenir la biodiversité:  « Le pastoralisme est aujourd'hui considéré comme une solution durable a l'entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Il est également un outil de préservation des milieux contre les incendies. Par ses multiples vocations, le pastoralisme est donc présent dans de nombreux documents de planification territoriale comme les documents d'objectif des sites Natura 2000 mais également les plans départementaux de défense de la forêts contre les incendies. » ( Référentiel pour le redéploiement du pastoralisme LPO)

Vous l'aurez compris, le pastoralisme pour les environnementalistes fondamentalistes, est "catastrophique" ou "merveilleux", selon le message à faire passer.
Pour nous éleveurs et bergers, l'évidence que le pastoralisme est bénéfique pour la biodiversité, nous la constatons tous les jours!

*ENSAIA - école nationale supérieure d'agronomie et des industries alimentaires, Nancy, France -


À travers ses pratiques, les « perturbations » qu’il apporte, l’homme est qu’un élément, souvent déterminant, de la dynamique du système complexe auquel appartient la biodiversité. Il s’avère même très créatif (Hladik et al., 2002). De nombreux travaux montrent qu’un écosystème qui co-évolue avec l’homme depuis des siècles, ce qui est, à des degrés différents, le cas de presque tous les écosystèmes terrestres, ne devient pas plus divers ou plus durable parce que l’on retire les hommes. Au contraire il perd de sa biodiversité, devient plus sensible à la catastrophe, par exemple à l’incendie, et moins résilient en cas de perturbation. Un des exemples les plus spectaculaires est peut-être celui des parcs australiens de Kakadu et d’Uluru (Ayers rock) dans lesquels la mise en défens et l’expulsion des aborigènes a entraîné une réduction drastique de la biodiversité végétale et animale, jusqu’à ce que les responsables du parc redonnent, en 1980, la gestion du parc aux aborigènes qui y reprirent, avec succès, leur système de feux séquentiels. (Lewis, 1989). cf  Georges Rossi Professeur à l’Université de Bordeaux III UMR CNRS ADES, 12, esplanade des Antilles, 33607 Pessac Cedex. georges.rossi.at.u-bordeaux3.fr,
et Véronique André Maître de conférences à l’Université de Bordeaux III UMR CNRS ADES, 12, esplanade des Antilles, 33607 Pessac Cedex. v.andre.at.ades.cnrs.fr