La cohabitation n'est possible que pour ceux qui ne subiront jamais l'ombre d'une contrainte
BIENVENUE
Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)
Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
dimanche 25 septembre 2016
dimanche 18 septembre 2016
LOUP, QUAND LA RÉALITÉ COMMANDE LA RAISON.
ALPES DE HAUTE PROVENCE
Cela fait quatre nuits que Georges Denier ne dort plus. Quatre nuits d'angoisse, épuisé par ses échecs. Le loup est passé trois fois ici, trois nuits de suite. Il a dévoré, entièrement ou partiellement, quatre brebis. Deux agneaux restent introuvables. La quatrième nuit, il est repassé mais n'a pas tué. Sur un film réalisé par l'un de ses amis chasseurs, à l'aide d'un appareil photo infrarouge à détection, installé à l'endroit même où les cadavres des brebis ont été retrouvés, on le voit déambuler, renifler, deux fois vers 22h30, deux autres à 1h30. "La Provence" a choisi de passer la cinquième nuit auprès de Georges et ses brebis.
NORVÈGE
La Norvège autorise l'abattage de 47 loups, tollé chez les associations pros loup.
La Norvège autorise la chasse aux loups, tollé chez les écologistes
Pourquoi un tel tollé par les écologistes face a cette réaction pour protéger le pastoralisme?
Réponse : "les écologistes norvégien aussi menteurs que les nôtres:" (ouragan)
Laurent Garde, écologue au Centre d'Etude et de Recherche pour le Pastoralismes Alpes Méditerranées, à fait cette déclaration : "Laissez-moi vous raconter une anecdote savoureuse. Je travaille, depuis de longues années, avec les bergers et les éleveurs qui déploient leurs troupeaux dans les milieux naturels en Provence et dans les alpages de haute-montagne. A ce titre, les loups représentent une part importante de mon activité professionnelle à travers les problèmes qu’ils posent à l’élevage. Or l’année dernière, j’ai reçu un appel téléphonique de la Présidente de l’Association des Éleveurs de Brebis de Norvège.
Voici ce qu’elle me dit : « Vous savez, ici on a des gros problèmes avec les prédateurs,
en particulier le loup. Or tout le monde nous dit que si on a des problèmes avec le
loup, c’est parce qu’on ne sait pas travailler, et qu’il suffit d’aller voir en France, où les
éleveurs savent cohabiter avec le loup. Alors, est-ce que vous pouvez nous organiser
un voyage d’étude sur cette question chez vous ? ».
J’avoue que, passé le premier instant de stupéfaction, j’ai éclaté de rire. Et nous avons bel et bien accueilli une quinzaine d’éleveurs norvégiens qui nous ont dit à l’issue de leur visite dans les Alpes-
Maritimes et le Var : « Ah... on nous avait menti... ».
SUISSE
http://www.ledauphine.com/savoie/2016/09/17/malgre-la-convention-de-berne-les-suisses-voudraient-pouvoir-chasser-le-loup
L’initiative valaisanne est ironiquement intitulée “La récréation est terminée !” Elle fait référence aux prédations sur les troupeaux, mais aussi à la difficulté de faire cohabiter l’industrie touristique, essentielle pour l’économie helvète, et les mesures de défense des troupeaux que nécessite le maintien de la protection absolue du prédateur. Une situation que l’on connaît bien dans les Alpes françaises, pudiquement résumée dans la formule de “conflit d’usage” de la montagne entre éleveurs (et leurs chiens patous) et randonneurs. Morsures, et parfois procès, à la clé.
L’initiative valaisanne est ironiquement intitulée “La récréation est terminée !” Elle fait référence aux prédations sur les troupeaux, mais aussi à la difficulté de faire cohabiter l’industrie touristique, essentielle pour l’économie helvète, et les mesures de défense des troupeaux que nécessite le maintien de la protection absolue du prédateur. Une situation que l’on connaît bien dans les Alpes françaises, pudiquement résumée dans la formule de “conflit d’usage” de la montagne entre éleveurs (et leurs chiens patous) et randonneurs. Morsures, et parfois procès, à la clé.
FRANCE
Émilie Bonnivard Coordination Rurale Auvergne Rhône Alpes :
Émilie Bonnivard Coordination Rurale Auvergne Rhône Alpes :
"Pour la première fois, la question de la prédation a été le
coeur des échanges de la Commission agricole du Conseil régional, sur
la base d'éléments précis, concret et rationnels.
Je l'ai redit : ma priorité ce sont les éleveurs, la sauvegarde de leurs troupeaux et de leur activité, qu'ils puissent à nouveau exercer celle-ci sereinement, dans de bonnes conditions.
Je l'ai redit : ma priorité ce sont les éleveurs, la sauvegarde de leurs troupeaux et de leur activité, qu'ils puissent à nouveau exercer celle-ci sereinement, dans de bonnes conditions.
La pastoralisme est essentiel à la vie, à la biodiversité, à l'entretien de nos alpages.
La contradiction absolue dans laquelle l'on s'enferme lorsque, par ignorance ou par idéologie, on s'oppose à toute régulation du loup est la suivante :
Le loup est incompatible avec un pastoralisme de qualité, à taille humaine, valorisant les alpages et à la source de produits de qualité, le maintien d'espaces ouverts pour que chacun puisse se ballader en montagne. Les 17 millions d'euros pour protéger les troupeaux que l'Etat et l'Europe dépensent chaque année à cette fin n'y font rien, puisque 90% des attaques ont lieu sur des troupeaux protéger.
Non les choses ne se passent pas mieux ailleurs. L'Italie à fait son choix : moins 60% d'élevage ovin en 22 ans. Des troupeaux massifs en nombre (2000 animaux), protégés par 5 à 10 patous.
Est-ce cela que l'on veut pour territoires de montagne (car les gros troupeaux sont plus faciles à protéger que les petits) ?
La contradiction absolue dans laquelle l'on s'enferme lorsque, par ignorance ou par idéologie, on s'oppose à toute régulation du loup est la suivante :
Le loup est incompatible avec un pastoralisme de qualité, à taille humaine, valorisant les alpages et à la source de produits de qualité, le maintien d'espaces ouverts pour que chacun puisse se ballader en montagne. Les 17 millions d'euros pour protéger les troupeaux que l'Etat et l'Europe dépensent chaque année à cette fin n'y font rien, puisque 90% des attaques ont lieu sur des troupeaux protéger.
Non les choses ne se passent pas mieux ailleurs. L'Italie à fait son choix : moins 60% d'élevage ovin en 22 ans. Des troupeaux massifs en nombre (2000 animaux), protégés par 5 à 10 patous.
Est-ce cela que l'on veut pour territoires de montagne (car les gros troupeaux sont plus faciles à protéger que les petits) ?
Nous préparons un plan d'actions, mais qui devra impérativement être accompagné d'un changement politique fort.
Un grand merci à Laurent GARDE du CERPAM pour son exposé
précis et complet et à Yann SOURIAU, Maire de Chichilianne pour son
témoignage particulièrement éclairant sur la réalité de la chaîne de
conséquences dramatiques que les territoires vivent en raison de la
prédation. Un grand merci à Pierre-Yves BONNIVARD, de l'USAPR qui par
les Journées de pastoralisme m'a fait connaître ces personnes."
mercredi 24 août 2016
LE LOUP EN FRANCE
L'Association Férus a publié un livret intitulé « le loup
en France ». Bien que plus réservé que l'ensemble de ses
publications sur le sujet, on constate toujours que férus et
l'ensemble des associations de défense des grands prédateurs
affirment des vérités qui sont issues de l'idéologie et non de la
science ou de la réalité de terrain.
Numéroté de 1 à 15 et soulignées, les affirmations suivies des remarques par les acteurs de terrain qui vivent avec le loup, les scientifiques et les personnes qui travaillent sur le sujet.
Fin 2011 = 250 loups dans 13 départements pour 4913 victimes
Fin 2012 = 250 loups dans 15 départements pour 6021 victimes
2013 = 250 loups dans 22 départements pour 6195 victimes
2014 = 301 loups dans 31 départements pour 8226 victimes
2015 = 282 loups dans 33 départements pour plus de 9000 victimes
Numéroté de 1 à 15 et soulignées, les affirmations suivies des remarques par les acteurs de terrain qui vivent avec le loup, les scientifiques et les personnes qui travaillent sur le sujet.
Temps
de lecture 7 mn
1-
Le Loup gris (Canis lupus) a été absent du territoire national
durant une soixantaine d’années.
La
première observation d’individus authentifiée a été faite en
novembre 1992 dans le Parc national du Mercantour.
-En
1946 : un louveteau est tué en Côte d’Or, un loup est tué à
Dournazac (Haute-Vienne), un autre est tué dans le Vercors
-En
1947 : un loup est abattu dans la région de Dournazac
(Haute-Vienne)
-En
1948 : le 9 mai, un loup est tué à Argentat (Limousin)
-En
1951 : un loup est tué en février à Grandieu (Lozère), un
louveteau est tué vers Rocles (Lozère), un loup est tué à
Favières (Meurthe et Moselle)
-
En 1952 : un loup est tué en janvier à Vervins (Aisne), deux
autres sont empoisonnés sur le cadavre de leur proie (poulain) à la
Ribbeyre (Cantal), une dépouille de loup est examinée par l’école
vétérinaire de Rumilly (Haute-Savoie), un loup est tué dans les
Pyrénées Atlantiques
-En
1954 : un loup est tué près de Grenoble (Isère). La louve qui
l’accompagnait ne peut être atteinte
-En
1960 : une louve est tuée dans la région d’Ussel en bordure
du plateau de Millevaches
-En
1961 : un loup est tué en Lozère
-En
1962 : le 25 avril, un loup est tué au lieudit « les
Vernes » en lisière du bois d’Aubrac (Lozère)
-En
1963 : un loup est tué en Meurthe et Moselle (il est présenté
au journal télévisé), un autre est tué Rozières (Vosges)
-En
1965 : un loup est tué dans les Landes
-En
1968 : le 4 juin, un loup est tiré au Sens (Landes), le 5 juin,
une louve est abattue dans le même secteur des Landes, un mâle est
abattu près de Meaux (Seine et Marne)
-En
1971 : un loup mâle est tué sur l’Aubrac (Lozère)
-En
1972 : un loup est tué à Cramaille dans l’Aisne, un autre à
Gesvres près de Meaux
-En
1974 : un loup est tué, le 30 août, à Férolles-Attigny
(Seine et Marne)
-En
1977 : un loup est tué, le 20 juin, dans l’Aubrac sur la
commune de Salces
-En
1980 : un loup est abattu en novembre dans les Pyrénées
Ariégeoises
-En
1986 : un loup est tué mais sans précision de localité
-En
1987 : le 27 décembre, un loup est tué à Fontan dans les
Alpes Maritimes
-En
1990 : un loup est tué dans le Jura.
2-
il a recolonisé une grande partie des Alpes depuis l’Italie d’où
il n’a jamais disparu.
En 1976 , on parlait de seulement
100 loups répartis dans le centre et le sud de l'Italie, surtout
cantonné
dans
les
Abruzzes. Dans le reste de l'Italie, les éleveurs et bergers ont
appliqués les méthodes de gardiennage que nous appliquons en
France. Pâturage de nuit par fortes chaleurs, peu de présence
humaine et absence de chiens de protection, car
absence de loup.
Interview
du vieil Emilio en
2015: "
nous voulons être comme nous étions avant avec nos bêtes dans
les pâturages, sans enclos, sans rien. S'ils veulent des
loups, qu’ils fassent des enclos pour les loups, ce n’est pas à
nous de les faire pour nos bêtes !".cf
LOUP, DOIT ON PRENDRE EXEMPLE SUR L'ITALIE?
3-A
l’issue de l’hiver 2015, la population de loups en France est
estimée à 282 individu. La rencontre avec des loups reste un
événement rare :
Ce
n'est pas ce que nous pouvons constater à travers les vidéos et
photos qui apparaissent chaque semaine dans la presse. Surtout si
l'on considère comme véridique le chiffre fantaisiste de 282 loups
en 2015 pour 2440 constats et prés de 9000 victimes dans 33
départements. À titre de comparaison : 250 loups en 2011 pour
4913 victimes dans 13 départements!
4-
En France, la peur du loup est ancrée dans la mémoire collective,
ce qui n’est pas le cas dans d’autres pays.
Voici
ce que dit Laurent Garde, écologue au CERPAM : « J’ai
creusé dans les textes anciens qui ont été publié par de nombreux
auteurs et j’ai fait une découverte surprenante, ou plutôt j’ai
pu mettre en évidence ce que commencent à exprimer avec prudence
nombre d’historiens et d’ethnologues. Avec prudence, tant ils ont
conscience de ramer à contre-courant.
J’ai
découvert que la peur du loup n’avait jamais existé dans les
campagnes françaises. Et ce pour une raison simple : nos anciens,
loin d’être des imbéciles, étaient des très bons observateurs
de leur environnement, et ils savaient très bien que le loup,
généralement, n’était pas un danger pour l’homme. On retrouve
ce savoir tranquillement acquis dans tous les textes qui vont de la
fin du Moyen-âge jusqu’à la fin du 19 ème siècle et qui
restituent directement les connaissances des ruraux. »
5-
Ce prédateur opportuniste est capable de s’adapter à des
situations très diverses, ce qui lui permet d’exploiter l’ensemble
des populations d’ongulés d’une région.
Mais
ce prédateur opportuniste peut se spécialiser sur une
proie. Cette spécialisation est liée à plusieurs facteurs :
le nombre d’individus de la meute, le chevauchement des habitats
respectifs proie/prédateur, l’abondance et l’accessibilité des
proies, la probabilité de rencontres avec la proie, la densité ou
la biomasse relative d’une proie potentielle, la probabilité de
succès de la chasse, le risque de blessure, la profitabilité de la
proie, les conditions environnementales (tout ce qui caractérise
l’élevage traditionnel à l'herbe ndlr). Cf site de l'état
consacré aux loups
6-
Le loup ajuste ses effectifs aux ressources disponibles et ne
provoque jamais la disparition de ses proies.
Quid
du mouflon, « nous avons constaté certaines années une
absence quasi totale de survie des jeunes. Il est vrai que, d'un
point de vue biologique, le mouflon est une espèce introduite et
n'est pas très bien adaptée aux prédateurs. » Comme
l'explique M. Benoît Lequette, chef du service scientifique du
parc national du Mercantour .
7-
Les loups n’ont pas été réintroduits, ils sont arrivés à la
suite d’une recolonisation par étapes de l’Italie
Aujourd'hui
cette affirmation n'a plus aucune raison d'être aussi
catégorique. Le loup tué en 1987 dans le Mercantour est
officiellement reconnu comme issu d'un élevage. En Italie, de
nombreux loups ont été relâché à partir d'élevage. La
convention de Berne recommande à l'Italie :
-
De faire respecter l’interdiction de posséder en captivité des individus de toute sous-espèce de Canis lupus et de les libérer dans la nature ;
-
De poursuivre et d’améliorer le programme de reproduction en captivité actuellement en cours ;
Franco
Zunino, ancien
conservateur du parc National du Grand Paradis,
naturaliste, défenseur
du loup, président de l'Association Italienne pour le sauvage
(A.I.W.), consultant UICN, affirme en 2010 : « les
loups ne proviennent pas des Apennins mais des Alpes, c'est à dire
de la souche à partir de laquelle la population s'est constituée
après les libérations répétées faites sur le versant
français... »
Puis en février 2014, il prévoit : « un jour ils s'en sortiront en reconnaissant la variété alpine comme une espèce à part (qui, comme par hasard, a déjà des caractéristiques comportementales et des phénotypes différents de ceux des Apennins, mais qui sont niés, pour éviter que ses origines françaises puissent être reconnues !).
Puis en février 2014, il prévoit : « un jour ils s'en sortiront en reconnaissant la variété alpine comme une espèce à part (qui, comme par hasard, a déjà des caractéristiques comportementales et des phénotypes différents de ceux des Apennins, mais qui sont niés, pour éviter que ses origines françaises puissent être reconnues !).
Et
ce qui devait arriver arriva : Le plan 2015 pour la
sauvegarde du loup en Italie :
« reconnaît implicitement que la population des Alpes
Française, Suisse et Italienne se différencie de la population des
Apennins. (p. 7) Elles n'ont aucune connectivité entre elles.
(p.11). » cf
Italie
: Deux populations de loups distinctes, nouveau plan de gestion
Mais
alors, d’où
viennent les loups des Alpes?
8-
Il y a environ 300 loups en France. Par comparaison, il y a 2000
loups en Espagne et 1000-1500 loups en Italie.
En
Espagne et Italie il s'agit de chiffre officieux, aucun comptage
n'est tenu. En France d'un chiffre officiel très contestable. Voir
chapitre 3.
9-
..l’affluence de gibier ne permet pas d’éliminer totalement la
prédation sur le cheptel domestique, notamment lorsqu’il est
abondant…
Cette
constatation rejoint donc la réalité de l'impossible cohabitation
du loup et de l'élevage « Dans
les zones ou évolueront les grands prédateurs, sont inclus les
secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à
l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que
l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/ »cf
Initiative pour la conservation des grands carnivores en Europe wwf,
uicn, lcie.
« On
en arrive à un tel point que les territoires où les troupeaux
subissent le plus de pertes, dans le Mercantour et dans les
Préalpes de Grasse notamment, sont aussi parmi les plus
giboyeux de France. » Cf
Laurent Garde cerpam.
10-
...ou mal gardé. ...la présence d’un berger est dissuasive.
« Les
attaques se produisent de jour comme de nuit. La proportion
d’attaques en pleine journée ne cesse de croître. Des attaques
qui se produisent malgré la présence de bergers et de chiens de
protection. » cf oncfs, ddt, dreal rhones alpes
11-
la responsabilité du loup ne peut pas toujours être prononcée de
façon certaine (les troupeaux ovins sont également victimes de
chiens divagants).
« Les
attaques sur le cheptel domestique constituent souvent un des
premiers signes de présence du loup sur un nouveau secteur » :
réf. Ministère de l’Environnement, projet Life Nature,
« Conservation des grands carnivores, le Loup en France »,
rapport final 1997-1999 de mai 2000.
Dans
le cadre de travaux menés pour mieux comprendre l'état de la
prédation hors présence de loup, le (CERPAM), le (SIME-SUAMME),
la (Enita Clermont, soutenue par l'INRA) et le (CRA) ont souhaité
approfondir la question de la prédation due aux chiens divagants
« La
fréquence d'attaques de chiens est en moyenne de 0.20, soit une
attaque, pour un troupeau, tous les 5 ans. Ces attaques sont
essentiellement diurnes et les chiens sont repérés dans près de
89% des cas. » DU
NOUVEAU DANS "CHIENS ERRANTS OU LOUPS?"
12-
Il existe des solutions éprouvées pour limiter l’impact
du loup sur les troupeaux domestiques. De nouveaux moyens de
protection sont progressivement mis en place tels que les foxlights
et les turbo fladry. berger, aide-berger, chiens de protection
(patous), parc de regroupement, éffaroucheurs…
Autant
de contraintes qui feront disparaître à terme l'élevage extensif :
Pour
que l'activité pastorale soit durable, il faut aussi assurer la
vente, et le prix juste. Mais il faut surtout que l'élevage se fasse
sans les contraintes insupportables liées aux prédateurs, dans le
calme, la sérénité, le respect... Loin de l’agitation des chiens
de protections qui nuisent à la tranquillité des animaux et posent
des problèmes de cohabitation avec les usagers de la montagne. Sans
les obligations d'aller et retour vers les parcs de nuits qui
favorisent les maladies, la destruction de la flore et la pollution.
Loin du stress des attaques qui gréve la qualité, nuit au
développement, tarit les allaitantes, provoque des avortements,
détruit les acquis génétiques, occasionne la dépression chez le
berger, participe à l'abandon des terres, crée des conflits entre
les citoyens et finit par éteindre la vie sociale dans nos
campagnes…
Mais
aussi, il faut que les apprentis sorciers défenseurs du loup,
adeptes
des fox lights ou autres gadgets tout aussi fantaisistes,
redeviennent humbles et respectent l'avis de ceux qui sont les seuls
à être confrontés à la prédation. LOUP,
FOX LIGHT ET AUTRES ARTIFICES POUR PROTÉGER LE LOUP;
L'INRA,
par l’intermédiaire d'un de ses
directeurs
de recherche, Michel Meuret, vient de confirmer ce que des
éleveurs avisés avaient déjà constaté et que d'autres
soupçonnaient. Une
association Italienne de défense du loup avait déjà
pris
en dérision les fox lights. LOUP,
FALLAIT IL UN PREUVE DE L'IGNORANCE ET DE LA MANIPULATION DES
DÉFENSEURS DU PRÉDATEUR?
13-
On constate une diminution du nombre d’attaque
Fin 2011 = 250 loups dans 13 départements pour 4913 victimes
Fin 2012 = 250 loups dans 15 départements pour 6021 victimes
2013 = 250 loups dans 22 départements pour 6195 victimes
2014 = 301 loups dans 31 départements pour 8226 victimes
2015 = 282 loups dans 33 départements pour plus de 9000 victimes
Une
étude de terrain par le CERPAM estime que pour 2 victimes
constatées, une 3eme n'est pas prise en compte (disparue,
invérifiable…)
14-
Le chien de protection. Sa corpulence et ses menaces suffisent
généralement à détourner un chien, un loup, un lynx ou même un
ours.
Pourtant
avec plus de 2000 chiens de protection, chiffre
en
constante hausse dans les alpes en 2015, on y compte
plus de 1690 attaques elles aussi en constante hausse. LOUP,
POUR EN FINIR AVEC LES CONTREVÉRITÉS SUR LE PASTORALISME
On
en arrive même à voir des chiens qui se soumettent à la meute de
loups lorsque les attaques sont fréquentes.
15-
FERUS œuvre dans le sens de la cohabitation, notamment dans le cadre
de son action Pastoraloup.
Avec
moins de 1 % du personnel affecté à la protection,
et des
éleveurs qui ne renouvellent pas les contrats, quelle est la
légitimité de pastoraloup ?-
Mieux qu'un long
discours, voici le témoignage d'un bénévole qui est devenu
éleveur : « passage
de l'abstrait vers le concret »
Extrait : Cette
étudiante en biologie à Bordeaux a décidé de passer quelques
temps sur les estives au titre d’éco volontaire du Groupe Loup
France (aujourd’hui FERUS). La problématique du loup
l’intéresse ; elle veut comprendre et se rend donc sur le terrain
avec la foi du charbonnier. Dix ans, ont passé : « Foin
des utopies, des envolées pour une nature ensauvagée. « La vie
ici est un enfer » lance t-elle, l’œil noir. « Je n’ai plus
de vie de famille, nous sommes épuisés et je tremble chaque jour
pour mes deux enfants que je ne peux tout de même empêcher de
sortir de la maison. Financièrement, c’est la catastrophe.
- Une autre vision de Pastoraloup : Pastoraloup, c'est quoi ? Prétendre que la majorité des attaques sont l’œuvre de chiens (cf déclaration du président de Férus dans Marianne 09/2103), mais proposer des protections contre les loups, n'y aurait il pas une incohérence?
mardi 23 août 2016
LOUP, AGIR POUR NE PLUS SUBIR
Union pour la Sauvegarde des activités Pastorales et
Rurales
Rencontres
du col du Glandon des 19-20 août 2016
Communiqué
Chronique
d’un désastre annoncé : les maires refusent la fin programmée
du
pastoralisme sur leurs territoires...
Un
mot d’ordre : AGIR POUR NE PLUS SUBIR !
Le constat est
toujours plus dramatique d’année en année
Pour
la 3 ème année se tiennent les rencontres du Col du Glandon. Pour
la 3 ème année, la
détresse
des éleveurs face aux loups apparaît toujours plus prégnante. De
nouveaux drames
surgissent
: des agressions sur des personnes par des chiens de protection
toujours plus
nombreux.
Imposés par le loup, ces patous qui nous avaient été présentés
comme la
solution
à tous les problèmes, mettent en cause la sécurité publique des
randonneurs
comme
des villageois. Les éleveurs sous contrainte voient leur
responsabilité civile et pénale
engagée
devant les tribunaux. Loin de leur apporter quelque soulagement, de
nouveaux
textes
règlementaires veulent conditionner l’indemnisation des pertes
dues aux loups à un
contrôle
tatillon et inapplicable des moyens de protection engagés, attaque
par attaque.
Dans
le même temps, il importe de ne pas oublier ce que nous, maires
dénoncions déjà il y a
deux
ans, il y a un an : des attaques de loups toujours plus nombreuses
surviennent sur des
troupeaux
toujours mieux protégés. Les loups protégés changent de
comportement,
s’adaptent,
attaquent en plein jour jusqu’au plus proche des maisons. Les
moyens de
protection
ne les arrêtent plus. Les éleveurs sont à bout. Des jeunes
renoncent à s’installer.
Les
filières de proximité, fournissant des produits de qualité, sont
mises en péril. Les
pâturages,
les alpages et les paysages ruraux sont menacés par la fermeture des
milieux. Les
maires
de ces territoires, garants de la sécurité des biens et des
personnes, sont totalement
démunis
face à des risques croissants pour l’activité touristique comme
pour la sécurité des
villageois.
Les
loups sont protégés par la Convention de Berne et la Directive
Habitat. Des dérogations à
la
protection stricte du prédateur ne sont possibles « qu’à
condition qu’il n’existe pas une
autre
solution satisfaisante ». Il faut donc attendre d’avoir tout
essayé, il faut donc attendre
que
tout ait échoué avant d’engager dans des conditions limitées des
tirs de prélèvement.
C’est
programmer dans les textes la faillite d’une « cohabitation »
pourtant revendiquée.
Nous
réfutons le prétendu modèle italien et nous refusons l’avenir
que la réalité italienne
dessine
pour les Alpes et la France. Dans les Abruzzes toujours cités en
exemple, la
transhumance
a disparu, l’élevage ovin s’effondre. Seuls y résistent les
plus gros troupeaux
conduits
par des bergers "extracommunautaires" aux conditions de
travail difficilement
tolérables.
Il est temps de tirer les conclusions qui s’imposent : les acteurs
de la ruralité ne
peuvent
subir toujours plus de contraintes face à un loup surprotégé ; la
priorité donnée au
prédateur
doit être remise en cause.
Des
actions fortes sont plus nécessaires que jamais pour traduire cette
volonté
politique.
C’est aux pouvoirs publics d’obtenir dans les plus brefs délais
le
déclassement
du Canis lupus des textes qui le protègent en France ou en Europe.
Le
contrôle
des populations de loups doit devenir une priorité et les moyens
réglementaires
et techniques nécessaires doivent être mis en œuvre. En accord
avec
les associations et syndicats présents aux rencontres du Glandon,
représentant
les éleveurs et bergers salariés, l’USAPR déclenchera tous les
leviers
possibles
pour que soient prises en urgence les décisions indispensables et
formulera
en ce sens, très rapidement, des propositions concrètes aux
pouvoirs
publics.
USAPR
– Mairie – Chef lieu – 73130 Saint Colomban des Villards
usaprfrance@gmail.com
– Coordination Cathy DAVOINE 15818430
vendredi 5 août 2016
LOUP, POUR EN FINIR AVEC LA PRESSION 1ére Journée 19 aout
« Le territoire, le pastoralisme, l’élevage, les loups et
l’Europe»
à Saint Etienne de Cuines
Vendredi 19 août à 14h
ATTENTION
Cette réunion de vendredi n'est accessible que sur invitation. Pour plus d'infos, contacter le 0615818430 ou usaprfrance@gmail.com
PROGRAMMEAccueil & Présentation de « l’Union pour la Sauvegarde des Activités Pastorales et Rurales »
Les activités pastorales : levier de bonne santé des territoires
Mr Bruno CARAGUEL, président de l’Association Française de Pastoralisme & coordinateur de la Fédération des Alpages de l’Isère
Les loups fragilisent les équilibres locaux
Témoignages de maires des territoires soumis à la prédation
Etat des lieux sur le front de la prédation avec les services de l’état
« Les mesures de protection des troupeaux dévaluées en peu d’années face à des loups intelligents et
adaptables »
Michel MEURET & Marc VINCENT - INRA
« La responsabilité juridique des territoires face aux chiens de protection »
Mme GEYMOND, substitut du procureur de Dijon
Quels sont les documents européens qui régissent le loup ? Comment fonctionnent ils ?
Quelles sont les marges de manœuvre ? Mr Laurent GARDE, CERPAM
Comment est géré le loup chez nos voisins européens ? Laurent GARDE, CERPAM
Poser les bases d’une coopération territoriale, voire internationale afin d’être force de proposition
LOUP, POUR EN FINIR AVEC LA PRESSION 2eme journée 20 aout
« Les territoires, le pastoralisme, les activités rurales et lesloups : ne plus subir »Col du Glandon, SAVOIESamedi 20 août à 14hPROGRAMME1. Accueil & Présentation de l’USAPR : Union pour la Sauvegarde des Activités Pastorales et Rurales2. Synthèse et conclusions de la réunion : Le territoire, le pastoralisme, l’élevage, les loups et l’Europe. Laurent GARDE (CERPAM) & Bruno CARAGUEL (Fédération des alpages de l’Isère)
- les activités pastorales : leviers de bonne santé des territoires
- les mesures de protection des troupeaux dévaluées en peu d’années
- la responsabilité juridique des élus et des acteurs de terrains face aux chiens de protection
- les documents qui régissent les loups : Convention de Berne et Directive Habitats
Conférence courte : Dans plusieurs pays, seule une réciprocité d’actions permet de tenir les loups à distance Nicolas LESCUREUX (CNRS) & Michel MEURET (INRA)3. Témoignages des acteurs de terrain : constat, actions, perspectives
- Les associations de bergers
- Les filières : ovine, bovine, caprine & équine
- Les lieutenants de louveterie
- Les chasseurs
- Les professionnels du tourisme
4. Débat & Questions - réponsesSynthèse et harmonisation des actions pour plus d’efficacitéMise en place de commissions de travail avec les acteurs de terrain
mercredi 3 août 2016
LOUP, FALLAIT IL UN PREUVE DE L'IGNORANCE OU DE LA MANIPULATION DES DÉFENSEURS DU PRÉDATEUR?
La grande majorité des associations de défense du loup et leurs militants sont toujours à l’affût des recettes miracles permettant au loup de pérenniser sa présence, et aux bergers et aux éleveurs disciples de Saint Thomas de s'épuiser en appliquant les tactiques des apprentis sorciers.
Nous avions dénoncé dans un précédent article, LOUP, FOX LIGHT ET AUTRES ARTIFICES POUR PROTÉGER LE LOUP, l'inutilité des Fox Lights, ces fameuses lanternes révolutionnaires supposées mettre fin aux attaques des loups sur les troupeaux. Des arguments fallacieux accrédités par des preuves issues de l'imagination des fondamentalistes du tout sauvage, relayées avec ferveurs par la majorité des grandes associations et de leurs militants pas très regardants sur la réalité.
L'INRA, par l’intermédiaire d'un de ses directeur de recherche, Michel Meuret, vient de confirmer ce que des éleveurs avisés avaient déjà constaté et que d'autres soupçonnaient.
Une association de défense du loup en Italie avait même ironisé face à l'argumentation des associations Française " On a souvent à apprendre des français, mais pas dans ce cas-là ! Ça serait super si on pouvait résoudre le conflit avec des lampes clignotantes, mais il n’en est rien ! Nos bergers utilisent des dispositifs similaires depuis des années, comme des feux clignotants routiers, mais il est assez facile à comprendre que les loups s’habituent vite aux lumières intermittentes…."
Quelles sont les conclusions des recherches de M. Meuret ? "Les Fox Lights n'ont aucune utilité avec les loups," (pas plus que les Ânes, ou les lama et autres gadgets proposés par des ignorants au service d'une idéologie; ndlr).
"Je ne dispose d'aucun témoignage qui pourrait suggérer que les fox lights serraient utiles pour les loups en France. Ils sont très peu utilisé ni pour les dingos, ni pour les renards et sont considéré comme des outils à court terme car les prédateurs auxquels ils sont destiné finiront rapidement par les ignorer"
dixit Greg MIFSUD :expert national du plan de gestion des dingos et chiens ensauvagés en Australie.
http://www.invasiveanimals.com/research/phase1/goals/goal-1/1t2/
http://www.pestsmart.org.au/pest-animal-species/wild-dog/
Lire l'article complet EN pdf OU dans la France agricole.
Quelques articles édifiants sur les Fox Lights:
Nous avions dénoncé dans un précédent article, LOUP, FOX LIGHT ET AUTRES ARTIFICES POUR PROTÉGER LE LOUP, l'inutilité des Fox Lights, ces fameuses lanternes révolutionnaires supposées mettre fin aux attaques des loups sur les troupeaux. Des arguments fallacieux accrédités par des preuves issues de l'imagination des fondamentalistes du tout sauvage, relayées avec ferveurs par la majorité des grandes associations et de leurs militants pas très regardants sur la réalité.
L'INRA, par l’intermédiaire d'un de ses directeur de recherche, Michel Meuret, vient de confirmer ce que des éleveurs avisés avaient déjà constaté et que d'autres soupçonnaient.
Une association de défense du loup en Italie avait même ironisé face à l'argumentation des associations Française " On a souvent à apprendre des français, mais pas dans ce cas-là ! Ça serait super si on pouvait résoudre le conflit avec des lampes clignotantes, mais il n’en est rien ! Nos bergers utilisent des dispositifs similaires depuis des années, comme des feux clignotants routiers, mais il est assez facile à comprendre que les loups s’habituent vite aux lumières intermittentes…."
Quelles sont les conclusions des recherches de M. Meuret ? "Les Fox Lights n'ont aucune utilité avec les loups," (pas plus que les Ânes, ou les lama et autres gadgets proposés par des ignorants au service d'une idéologie; ndlr).
"Je ne dispose d'aucun témoignage qui pourrait suggérer que les fox lights serraient utiles pour les loups en France. Ils sont très peu utilisé ni pour les dingos, ni pour les renards et sont considéré comme des outils à court terme car les prédateurs auxquels ils sont destiné finiront rapidement par les ignorer"
dixit Greg MIFSUD :expert national du plan de gestion des dingos et chiens ensauvagés en Australie.
http://www.invasiveanimals.com/research/phase1/goals/goal-1/1t2/
http://www.pestsmart.org.au/pest-animal-species/wild-dog/
Lire l'article complet EN pdf OU dans la France agricole.
Quelques articles édifiants sur les Fox Lights:
http://www.laprovence.com/article/actualites/3805094/alpes-a-la-recherche-dune-parade-anti-loup.html
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vendredi 8 juillet 2016
LOUP, CAP LOUP À L’APOGÉE DU CYNISME
Comme toujours, les associations réunies dans Cap loup nous montrent-elles l'ignorance qu'elles ont du sujet ou l’enfermement dans une idéologie sectaire? Aux lecteurs de choisir!
Cap loup : "C'est simplement une chasse aux loups. Comme au 19ème siècle."
Non : ce qui est comme au 19ème siècle, c'est la vie des bergers obligés de travailler 7 heures supplémentaires par jour, dont le tiers n'est reconnu ni socialement, ni financièrement!
Des bergers gratifiés de cabanes de 7 m² pour prendre leur repos, faire leur toilette, leur popote, recevoir leur famille....
Des bergers obligé de gérer le problème des chiens de protection avec les touristes.
Des bergers devenus les esclaves modernes servant à assouvir les fantasmes des écologistes fondamentalistes.
Cap loup: "Pourtant, l'immense majorité des Français y est opposée" (ndlr : à la régulation des prédateurs).
La totalité des français qui sont pour le loup ne subissent aucune contrainte physique, morale, financière ou psychologique due à son retour.
Sans aller jusqu’à demander aux Français de vivre ce que nous imposent les écologistes, demandons-leur simplement de faire 1/2 heure de travail supplémentaire par jour non reconnue socialement et financièrement, tous les jours, y compris le dimanche et les jours fériés pour que la cohabitation puisse se faire. Ce jour-là, le loup aura bien du souci à se faire!
Cap loup : "Le massacre va donc recommencer. Ceci n'empêchera pas la prédation sur le bétail, car il n'y a pas d'amélioration de la protection des troupeaux"
Une attaque a eu lieu ces derniers jours sur la commune de Beuil. Un troupeau ovin, pourtant défendu par 10 chiens Patou, a été attaqué. Le berger n'a pu que constater que 2 brebis et l'un de ses chiens étaient morts (voir photo ci dessous). L'année dernière (11 chiens de protection), le berger avait déjà subi une attaque, qui avait manqué de le tuer : il avait failli sauter d'une falaise avec plusieurs de ses brebis pendant une attaque de jour.
Cap loup : "C'est simplement une chasse aux loups. Comme au 19ème siècle."
Non : ce qui est comme au 19ème siècle, c'est la vie des bergers obligés de travailler 7 heures supplémentaires par jour, dont le tiers n'est reconnu ni socialement, ni financièrement!
Des bergers gratifiés de cabanes de 7 m² pour prendre leur repos, faire leur toilette, leur popote, recevoir leur famille....
Des bergers obligé de gérer le problème des chiens de protection avec les touristes.
Des bergers devenus les esclaves modernes servant à assouvir les fantasmes des écologistes fondamentalistes.
Cap loup: "Pourtant, l'immense majorité des Français y est opposée" (ndlr : à la régulation des prédateurs).
La totalité des français qui sont pour le loup ne subissent aucune contrainte physique, morale, financière ou psychologique due à son retour.
Sans aller jusqu’à demander aux Français de vivre ce que nous imposent les écologistes, demandons-leur simplement de faire 1/2 heure de travail supplémentaire par jour non reconnue socialement et financièrement, tous les jours, y compris le dimanche et les jours fériés pour que la cohabitation puisse se faire. Ce jour-là, le loup aura bien du souci à se faire!
Cap loup : "Le massacre va donc recommencer. Ceci n'empêchera pas la prédation sur le bétail, car il n'y a pas d'amélioration de la protection des troupeaux"
Une attaque a eu lieu ces derniers jours sur la commune de Beuil. Un troupeau ovin, pourtant défendu par 10 chiens Patou, a été attaqué. Le berger n'a pu que constater que 2 brebis et l'un de ses chiens étaient morts (voir photo ci dessous). L'année dernière (11 chiens de protection), le berger avait déjà subi une attaque, qui avait manqué de le tuer : il avait failli sauter d'une falaise avec plusieurs de ses brebis pendant une attaque de jour.
"Les troupeaux ne sont plus attaqués uniquement en période d’estive. La proportion d’attaques au printemps et en automne, voire même en hiver est en constante augmentation. Ces dernières années, des constats ont été réalisés onze mois sur douze, que ce soit sur des troupeaux gérés collectivement ou individuellement."
"Les attaques se produisent de jour comme de nuit. La proportion d’attaques en pleine journée ne cesse de croître. Des attaques qui se produisent malgré la présence de bergers et de chiens de protection."
"Malgré des montants alloués à la protection des troupeaux, il est indéniable de constater que le nombre d’attaques augmente chaque année, même si l’on peut imaginer que les pertes d’animaux seraient encore pire sans les mesures de protection." Source DDT, ONCFS, DREAL Rhône-Alpes
Chien mort au combat a Beuil 06 |
"Les attaques se produisent de jour comme de nuit. La proportion d’attaques en pleine journée ne cesse de croître. Des attaques qui se produisent malgré la présence de bergers et de chiens de protection."
"Malgré des montants alloués à la protection des troupeaux, il est indéniable de constater que le nombre d’attaques augmente chaque année, même si l’on peut imaginer que les pertes d’animaux seraient encore pire sans les mesures de protection." Source DDT, ONCFS, DREAL Rhône-Alpes
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