NOUVELLE ATTAQUE DANS LE QUEYRAS qui fait suite a la verbalisation des bergers et éleveurs lorsque un chien imposé de protection mord un touriste qui ne doit subir aucune contrainte du à la présence des loups!
Extrait de l'article paru dans le dauphiné:
" Une procédure compliquée
Selon les procédures, à la découverte des carcasses, l’éleveur fait une déclaration auprès des agents du parc naturel régional du Queyras. Ces derniers doivent constater les dégâts et déterminer si la mort fait suite à une attaque de loup ou non. Une procédure qui permet au propriétaire du troupeau d’être indemnisé. Or, jour férié oblige, l’agent en charge de faire les constations est en congé et ne pourra se déplacer que le lundi suivant. Un sentiment d’abandon envahit Loïc Eymeoud, qui se voit forcé de conserver les cadavres jusqu’à lundi en plus de rechercher les neuf béliers disparus."
photo le dauphiné
Alors que le loup et les bergers ne connaissent pas la trêve du dimanche et des jours férié, alors que l'état et les écologistes nous obligent à avoir des chiens de protections qui mordent les randonneurs, alors que nous sommes les seuls à subir les contraintes physiques, morales, financières et psychologiques induites par la présence du loup, l'administration se précipite pour verbaliser les bergers en cas de problèmes avec les chiens de protection, et se permet de prendre des vacances sans assurer aucune permanence.
Pourquoi obliger les bergers a la surveillance 24/24 sans compensations financière, mais au contraire en diminuant leurs revenus, alors que personne de l'état ne veut assumer une permanence rémunérée?
Pourquoi ne pas interdire tout simplement les randonneurs ou divagations touristiques dans les zones à risques induites par le loup, plutôt que de verbaliser les éleveurs et bergers que l'on oblige à prendre des chiens de protection difficile à gérer surtout lorsqu'ils ont subit des blessures suite à des attaques de loups?
La finalité se retrouve bien ici:
Septembre 1997: Dans le cadre de l’ « Initiative pour la conservation des grands carnivores en Europe », le WWF (Association mondiale dédiée à la faune sauvage) finance une étude intitulée: « Systèmes européens de subventions à l’élevage, et propositions de réformes favorables à la conservation des grands carnivores » menée par l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la nature). Toutes ces associations participent au programme européen Life Coex qui prétend gérer la « cohabitation » entre grands carnivores et territoires habités.
Cette étude est réalisée alors que
la PAC (Politique Agricole Commune) est en débat au niveau de
l’Europe, elle indique comment la réformer en faveur des
grands prédateurs (ours, loups, lynx …)
Tout est dit page 103 : « des
réserves naturelles de faune sauvage limitées ne sont
pas suffisantes pour les grands carnivores. c’est la totalité
du paysage qui doit être incluse dans les plans de gestion. »
Des créations de zones "ou sont inclus les secteurs où doivent être
établies de fortes
restrictions à l’élevage,
en accord avec les réalités locales, afin
que l’élevage ne perturbe pas les carnivores.
/…/"
Dans une démocratie on aurait appliqué l'alinéa 8 du code rural article L-113-1:
"8°
Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le
maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les
troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires
exposés à ce risque."
Et on aurait rajouté "tout sera mis en oeuvre pour que les grands carnivore ne perturbent pas le pastoralisme reconnu d'intérêt général comme activité de base de la vie montagnarde et avec l'agriculture et le travail de la forêt de montagne, comme gestionnaires centraux del'espace montagnard." Mais la faut pas rêver, la démocratie n'est pas la panacée des écologistes, qui préconisent l'abandon du pastoralisme dans les parcs qui ont été crée pour le développement du pastoralisme!
quitte à appauvrir la biodiversité et à détruire toute vie sociale des acteurs ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, voilà une motivation écologiste de taille!