BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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jeudi 21 janvier 2016

LOUP, COMPRENDRE POURQUOI IL EST IMPORTANT QUE LES ÉLEVEURS DISPARAISSENT

OU "LA FACE CACHÉE DES DÉFENSEURS DE LA NATURE "tome II


L’article 33 du projet de loi institue des « obligations de compensation écologique ».

 Il offre aux aménageurs et aux industriels la possibilité de remplacer ce qu’ils détruisent à un endroit par un bout de nature supposé équivalent à un autre endroit.

On détruit une rivière et des centaines d’hectares en Bretagne, on en restaure l’équivalent en Auvergne.
 Comme si tous les milieux naturels se valaient... « Ce dispositif menace très directement l’activité agricole, les pratiques agronomiques et les pratiques contractuelles qui les régissent », alerte le collectif "Semons la biodiversité". 
Ce projet de loi crée par ailleurs des banques d’un nouveau genre, des « réserves d’actifs naturels » gérées par des acteurs privés, auxquelles les opérateurs pourront faire appel pour satisfaire « leurs obligations de compensation ». S’achemine t-on vers des banques privées de biodiversité, comme il en existe aux États-Unis depuis 20 ans ?


L’efficacité réelle de ces banques pour la protection de la nature n’est toujours pas démontrée. En France, une seule expérimentation de « réserve d’actifs naturels » est menée depuis 2008 par une filiale de la Caisse des dépôts, la CDC-Biodiversité, dans la plaine de Crau (Bouches-du-Rhône). Là, les aménageurs peuvent s’acquitter de leurs obligations de compensation écologique en se procurant auprès de la CDC-biodiversité des actifs naturels au prix de 47 000 euros l’hectare. 

Ils financent ainsi la restauration de cette petite steppe classée réserve nationale tout en se procurant des « droits » à détruire ailleurs. Un collectif composé en partie de chercheurs souligne qu’« il serait vraiment prématuré d’institutionnaliser ce type de pratiques, sans bilan critique de cette expérience pilote »« Maintenir ces dispositions reviendrait à accepter la privatisation de la conservation et protection de la biodiversité », appuie le collectif "Semons la biodiversité".

 Les sénateurs suivront-ils les avis des citoyens qui placent l’intérêt général avant les intérêts économiques privés ?

EN RÉSUMÉ:

Plus les petits agriculteurs subiront la pression des environnementalistes  peu regardants,  plus le nombre d'hectares riches en biodiversité  qu'ils ont su préserver sera une manne bon marché (+/- 500€ l'hectare) pour les futures banques vertes ( 47 000€/ha) qui se les partagerons avec les multinationales dont la finalité est aussi de faire de l'argent, je cite:

 "la  transformation  des  problèmes causés  par  l'actuel abandon des  terres à grande échelle en opportunités pour l'homme et la nature, offrant ainsi  une possibilité réaliste de rentabilisation de la nature sauvage en Europe. À côté de nombreuses autres façons de rentabiliser l'état  sauvage,  plusieurs  régions  ont  le  potentiel  pour  proposer  à  partir  de  la  faune  des  attractions  touristiques de classe internationale."


LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS




Les banques et multinationales voient la nature qui se raréfie comme un nouvel eldorado à conquérir et à privatiser, et avancent pour cela une double promesse. La promesse, jamais vérifiée, de remplacer ce qui est détruit à un endroit par un bout de nature supposée équivalent à un autre endroit. Et la promesse de pouvoir poursuivre la construction de nouvelles infrastructures, tout en préservant la nature, alors que l'équivalent d'un département de terre agricole et naturelle disparaît tous les sept ans.
http://www.reporterre.net/Le-projet-de-loi-sur-la

La compensation en matière de biodiversité a comme conséquence que la protection de l’environnement n’est plus qu’un sous-produit d’un projet commercial, marginalisant les communautés et menaçant leur droit à la vie. La nature joue un rôle important pour les communautés locales, que ce soit du point de vue social, spirituel ou de leur subsistance. Ces valeurs ne peuvent pas plus être mesurées, estimées ou compensées que ces communautés ne peuvent aller vivre ailleurs.
http://www.reporterre.net/L-arnaque-de-la-compensation-pour

La compensation en matière de biodiversité sépare les gens du milieu où ils ont grandi, où s’enracine leur culture, où leur activité économique se déroule depuis des générations.



mercredi 16 décembre 2015

LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS suite


Plus de mille bergers furieux protestant contre la limitation du nombre de chiens qui gardent les troupeaux, ont pénétré dans le bâtiment du parlement roumain.

Plus de quatre mille bergers sont arrivés dans la capitale roumaine Bucarest pour prendre part à la manifestation. Selon la chaîne de télévision ABC News, certains d'entre eux sont venus des régions reculées du pays.

"Nous ne pouvons pas vivre sans nos chiens qui protègent les moutons contre les animaux sauvages. Nous voulons qu'on nous rende nos droits", a annoncé Traian Nica, berger roumain de 49 ans"
Les manifestants sont mécontents de la loi récemment adoptée qui interdit de faire pâturer le bétail de décembre à mars et limite le nombre de chiens gardant les troupeaux. Ainsi, selon les nouvelles règles, les bergers ont le droit de n'avoir qu'un chien par terrain et trois dans la montagne.
Les défenseurs de cette nouveauté croient que cette loi protégera les gibiers des chasseurs, à savoir les sangliers et les cerfs qui sont souvent attaqués par les chiens.

Près de 4 000 bergers roumains en colère contre une loi limitant le nombre de chiens qu’ils sont autorisés à détenir ont pris d’assaut le Parlement mardi 15 décembre, exigeant l’abrogation de ce texte, a constaté une journaliste de l’AFP.

« Nous ne pouvons pas garder les moutons avec seulement un ou deux chiens pour toute une bergerie, comme le prévoit la loi. Si un loup vient la nuit, il peut tuer plusieurs moutons et provoquer des dommages importants », a déclaré à l’AFP l’un des éleveurs, Dumitru Dima. « Ils veulent aussi nous infliger des amendes si on laisse les moutons dans les pâturages après le 6 décembre. Qu’est-ce qu’on peut faire ? On n’a pas assez d’argent pour les fourrages », s’est-il insurgé.

Et chez nous? Vouloir soigner le mal par le mal, jusqu’à quand cela tiendra t'il? 
  • Certaines communes refusent de louer leur alpage à des bergers qui possèdent des chiens de protection.
  • Les associations fondamentalistes ne veulent rien savoir quand à la difficulté d'avoir des chiens de protection dans les zones fréquentées par les troupeaux, les loups et les touristes; autrement dit, la totalité des zones d'élevage dans notre pays. De la à faire un parallèle avec la condamnation sans appel du pastoralisme qu'elles prônent sans état d’âme il n'y a qu'un pas à franchir. Un pas qui se fera en temps voulu par les ensauvageurs!
  • Déjà des associations de randonneurs se crées pour protester contre les chiens de protections qui les empêchent "d'utiliser leurs terrains de jeu". Les marcheurs s'indignent d’être la cible de chiens livrés à eux même. Mais cherchent ils à savoir que dés que ces chiens se ruent vers ce qu’ils croient etre une menace, ils partagent le troupeau en le traversant, affolant les animaux, obligeant le berger à intervenir pour éviter une trop grande dispersion. Laissant de fait courir les patous et autre bergers d'Anatolie qui ont vite fait de disparaître du champ de vision de celui qui doit maintenant en priorité regrouper les brebis.
  • Oui les chiens chassent par atavisme la faune sauvage protégée ou non;  oui de par leur nombre important (plus de 2000 dans les alpes) ils participent au développement des maladies comme le tournis dont les hottes intermédiaires sont les herbivores dont le mouton qui infesteront les loups lorsqu'il les mangent, les loups qui infesteront à leur tour....

                                                           ....l'ensemble des herbivores sauvages et domestiques;  oui les chiens deviennent dangereux et ingérables après quelques affrontements sérieux avec les loups;  oui les chiens dérangent les brebis en leur imposant des jeux qui leur sont propre, perturbant leur quiétude en les affolants et les dispersants  à chaque fausse alerte;  oui les chiens deviennent un incontournable problème lorsque les brebis passent l'hiver à la bergerie, perdant la motivation en étant privé de la liberté dons ils ont besoin;  oui, oui, oui..... mais qui s'en soucie? pas ceux qui nous les imposent en tous cas!


L'ensemble de "ceux qui savent" que les chiens sont la solution, "savent ils" que soigner le mal par le mal ne mènera nulle part? On peut se le demander et en conclure que les deux possibilités sont envisageables!

La réduction du pâturage, une solution déjà préconisée par "le nouveau plan de 2015 pour la conservation du loup en Italie" : "une surveillance (avec des chiens qui posent les mêmes problèmes que chez nous ndlr) et/ou la restriction du pâturage en semi-liberté en particuliers dans les alpages!"

Petit à petit la finalité se précise:  Les promoteurs Européens pour la préservation des grands carnivores sont en train d'apprendre, je cite: " Nous essayons maintenant de trouver un moyen de coexister avec eux, même si personne ne sait à quoi cette coexistence va ressembler à la fin." (à noter que ce sont les éleveurs traditionnels qui essayent, et eux seuls, dans l'abandon de l'ensemble de ceux qui défendent cette cohabitation sans jamais y participer)

Dans tout les pays ou les loups sont en liberté dans les zones d'élevage la sentence tombe:
 "« Dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage,... , afin que le pastoralisme ne perturbe pas les carnivores. /…/ » 





lundi 27 juillet 2015

LOUP, LES ÉCOLOGISTES ONT TROUVÉE LA SOLUTION POUR L’ÉRADICATION DU PASTORALISME

Petit à petit, la finalité se précise.
Une finalité orchestrée de main de maître par les écologistes au service des multinationales qui vont pouvoir financiariser les terres abandonnées par les derniers  agriculteurs proposant des produits de qualité dans la proximité, la durabilité, la traçabilité et le respect.
Il est évident que sans l'aide des intégristes pros loups manipulés par des décideurs qui ont des vues sur nos terres et qui n'ont rien à voir avec la biodiversité, la tache serait plus ardue.

"L’écologie n’existe que par la finance. L’idéologie de l’UICN est que tout s’achète, tout se vend y compris la nature. Le syndicat agricole « La coordination rurale » n’entend pas se faire Acheter et le dit clairement"

Dans les pays ou les autochtones n'ont pas de titre de propriétés, la délocalisation tourne à plein régime:


Analysons donc ce que les fondamentalistes appellent le "BLABLA" des éleveurs:

Depuis le début de l’estive, le bilan s’alourdit pour les bergers de Valmeinier. Le troupeau d’Isabelle Dalbier diminue quotidiennement. En quelques jours, onze carcasses de brebis ont été retrouvées et deux sont encore disparues.
L’Office national de la chasse et de la faune sauvage a confirmé qu’il s’agit bien d’attaques de loups. Elles auraient eu lieu entre 4 heures et 6 heures du matin, à proximité des habitations du village.

Le maire, Philippe Baudin, déplore cette situation qui devient inquiétante pour les moutonniers. Ils seraient prêts à quitter Valmeinier pour éviter de trop grandes pertes.

C'est la plus importante attaque depuis le début de l'année dans la Drôme: 50 brebis tuées, blessées ou disparues à Lus-la-Croix-Haute. L'éleveur découragé redescend de la montagne. Le maire de la commune se dit désemparé.
L'éleveur n'en peut plus. Il va faire descendre son troupeau, il quitte l'estive. C'est aussi un coup dur pour la biodiversité. Des espaces qui ne sont plus pâturés par les moutons finissent par se refermer et se couvrir de forêt. Le maire de Lus-la-Croix-haute Alain Matheron partage le désarroi de l'éleveur, il en appelle à un arrêté préfectoral de prélèvement pour abattre un loup, même si ce serait une solution tardive. (et qui ne changera rien au problème! ndlr. Vouloir réintroduire des loups dans les zones d’élevage n'a rien à voir avec la protection de la nature! )
http://www.francebleu.fr/infos/drome/drome-cinquante-brebis-victimes-du-loup-lus-la-croix-haute-2503171

Trop, c'est trop! Après deux attaques consécutives attribuées aux loups sur ses brebis dans les alpages de la communes des Costes, René Galland a donc décidé de rentrer ses brebis. 540 brebis sont donc descendus de leurs alpages. Un véritable gâchis pour l'éleveur.
http://www.dici.fr/actu/2015/07/31/hautes-alpes-exaspere-loup-un-eleveur-descend-540-brebis-alpages-valgaudemar-624840
 
E.E.L.V. ne cache pas sa véritable vocation au service de l'ensauvagement et se distingue une fois de plus dans la propagande xénophobe envers les ruraux qui dérangent leurs plans pour l'ensauvagement aux cotés des requins de la finance:
"les grands prédateurs et les éleveurs, ce n’est pas nouveau. Il y a des pays d’Europe où cela se passe bien. Regardons où cela se passe bien car on ne va pas tuer tous les prédateurs pour aider nos éleveurs "
(d'autant plus qu'il est prévu de fortes restrictions à l’élevage pour que le pastoralisme ne gène pas les grands prédateurs! WWF, UICN, LCIE ndlr)

Regardons donc un peu chez nos voisins:

LOUP, EN ITALIE TOUT VA DE MIEUX EN MIEUX

LOUP, LA COHABITATION EN SUISSE (Valais - Abandon cette année de l'alpage de l'Inalpe en raison de la présence du loup (vidéo à voir à la minute 4) Une conséquence économique et écologique importante.)


Pour les illuminés responsables politiques de E.E.L.V. la biodiversité est représentée par cette image publiée pour leur campagne Européenne dans le plus grand mépris des électeurs auquel s'adresse le message:

Notre avenir, notre biodiversité, notre Europe


choisir une image émotionnelle, qui n'a rien à voir avec la réalité,  à des fins idéologiques, nous montre l'ampleur de la perte de libre arbitre des écologistes et leur mépris envers la population à laquelle s'adresse le message!

Voici de quoi faire blêmir les fanatiques de l'ensauvagement:

Dans un avis paru au Journal officiel européen du jeudi 23 juillet, le Comité économique et social européen (Cese) revient sur le thème « L’accaparement des terres : une sonnette d’alarme pour l’Europe et une menace imminente pour l’agriculture familiale ».

Au niveau européen, les chiffres indiquent que « 1 % des entreprises agricoles contrôlent 20 % des terres agricoles de toute l’Union européenne, et 3 % contrôlent 50 % des terres agricoles ».ON PARIE COMBIEN QUE CES ENTREPRISES SONT POUR LE LOUP ET COPAINS  COPAINS  AVEC LES ÉCOLOS?

Ci dessous en italique quelques extraits à des millions d'années lumières des justificatifs utilisés pour la réintroduction des grands prédateurs et arranger les affaires des requins de la finance : (dans ces zones, il faut de fortes restrictions a l'élevage traditionnel pour ne pas déranger les grands carnivores../ .. Mais il faut aussi des territoires inadaptés à sa présence: "Secteurs du centre et de l’ouest de la France particulièrement axés sur l’élevage intensif ( vous commencez a comprendre?. Ndlr) où sa présence sera inappropriée. /…/ renforcement du prélèvement rendant le loup inapte à son installation /…/.! (hé oui, vous voyez quand on veut on peut! ndlr)

WWF, UICN, LCIE
3.4. L’on constate en Europe une corrélation entre la réduction du nombre des unités de production agricole et la baisse du nombre des personnes employées dans l’agriculture. Ainsi, entre 2005 et 2010 par exemple, dans les pays d’Europe orientale, en particulier dans les États baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie), le nombre d’unités de production s’est considérablement réduit et, parallèlement à cela, l’on a assisté aux plus fortes baisses du besoin en main-d’œuvre (de 8,9 % par an en Bulgarie et en Roumanie et de 8,3 % par an dans les États baltes). En Irlande et à Malte, au contraire, le nombre des exploitations agricoles a augmenté et, avec elles, la demande de main-d’œuvre dans le secteur agricole.

4.1. Dans les pays où se produisent la concentration et les acquisitions de terres, celles-ci provoquent un recul du modèle agricole européen caractérisé par l’exploitation agricole familiale au profit d’une production agricole industrielle à grande échelle.

4.3. L’accaparement des terres agricoles et la concentration de la propriété foncière aboutissent à l’éviction des exploitations agricoles qui utilisaient jusqu’à présent ces surfaces, ce qui se traduit par des pertes d’emploi et une diminution des possibilités de vie dans les zones rurales. Ce processus est généralement irréversible, sachant qu’il est très difficile pour les petits producteurs ou pour les nouvelles exploitations (et les jeunes agriculteurs) d’acquérir des terres et de prendre pied dans ce secteur économique lorsqu’ils ne disposent pas d’un capital suffisant.

4.4. Bien que la Banque mondiale se soit efforcée de mettre en avant les aspects positifs de l’accaparement des terres, tels que les gains d’efficacité, l’innovation et le développement, de nombreuses organisations et mouvements de la société civile critiquent ce phénomène. Elles estiment qu’il cause des dommages à l’environnement, une dégradation des terres et un dépeuplement des zones rurales, où se développe, en lieu et place d’une agriculture durable, une vaste industrie agricole fondée sur la monoculture.

4.6. Willis Peterson, chercheur à l’université du Minnesota, affirme d’ailleurs que les petites exploitations agricoles familiales sont au moins aussi efficaces que les grandes entreprises agricoles. L’affirmation selon laquelle une concentration des surfaces agricoles génère des récoltes plus importantes n’est pas non plus démontrée par les faits ( 4 ). Des données de la FAO indiquent le contraire, étant donné que, dans le monde, 90 % des exploitations agricoles sont des exploitations agricoles familiales, qui gèrent 75 % des terres agricoles et produisent 80 % des denrées alimentaires du monde entier.

5.1. Le CESE a constaté avec satisfaction que les Nations unies ont proclamé l’année 2014 «Année internationale de l’agriculture familiale». Il s’est en plusieurs occasions employé à souligner l’importance stratégique de l’agriculture familiale pour garantir la sécurité alimentaire et le développement rural, et à porter celle-ci davantage dans les débats de société.

5.3. La vie et le travail sur la terre et au sein du monde agricole qui reposent sur des entreprises familiales et sont socialement et écologiquement appropriés s’appuient, dans la plupart des régions de la Terre, sur une tradition vieille de milliers d’années. Là où il existe une sécurité juridique et une fiabilité politique, dans le monde entier, les exploitations relevant de l’agriculture familiale se sont révélées stables, voire supérieures, par rapport à d’autres systèmes agricoles.

5.4.1. Les exploitations agricoles familiales ainsi que les coopératives agricoles jouent un rôle actif dans les structures économiques des zones rurales. L’appartenance de ces exploitations à des organisations coopératives et professionnelles est d’une importance essentielle pour leur stabilité et leur flexibilité. Les exploitations agricoles préservent le patrimoine culturel et la vie rurale, contribuent à la densité de la vie sociale en milieu rural, génèrent des produits à forte valeur ajoutée, utilisent les ressources naturelles de manière durable et veillent à une large dispersion de la propriété dans les zones rurales.

5.4.5. Un grand nombre d’exploitations possède une valeur en soi dans la perspective de la survie de l’humanité, étant donné que celles-ci garantissent à un plus grand nombre de personnes des compétences et des connaissances relatives à la production de denrées alimentaires et, partant, assurent les bases nécessaires à la survie des qualifications et des connaissances requises, même en période de crise. Si l’on veut que l’agriculture familiale puisse constituer une alternative viable à l’agriculture industrielle et à l’accaparement des terres, qui est l’une de ses manifestations, il convient de prendre des mesures actives pour protéger les exploitations agricoles familiales, notamment des mesures destinées à promouvoir les organisations de producteurs et d’autres pour lutter contre les pratiques commerciales déloyales. Des actions politiques, tant à l’échelon de l’Union européenne qu’au niveau national, peuvent contribuer à rendre l’agriculture familiale plus durable et plus résistante ( 5 ).

6.16. Les communautés locales doivent être associées aux décisions relatives à l’utilisation des terres, ce qui signifie également qu’elles doivent se voir accorder davantage de droits et de possibilités.


6.14. La terre agricole est une ressource naturelle limitée; l’accaparement des terres représente donc une menace pour la mise en œuvre des objectifs formulés aux articles 39 et 191 du TFUE. Le CESE invite dès lors instamment la Commission européenne et le Parlement européen à s’engager activement dans la réglementation de la gouvernance foncière.

Avis du Comité économique et social européen sur le thème «L’accaparement des terres: une sonnetted’alarme pour l’Europe et une menace imminente pour l’agriculture familiale»

lundi 6 juillet 2015

LOUP,SANCTUARISATION ET DÉLOCALISATION EN BONNE VOIE

Après avoir pris connaissance de ce qui se trame dans la tête des écologistes aux ordres de ceux qui envisagent la financiarisation de la nature, je comprends mieux l'attitude diffamatoire et xénophobe des "néoruraux" contemporains qui s’infiltrent dans nos communautés en tant que bras armés de l'ensauvagement.

Les représentants des parcs Nationaux , proposent aux éleveurs et bergers de prendre en charge la totalité des frais d'embauche d'un aide berger en contrepartie de l’abandon de la signature de tout protocole permettant la défense des troupeaux! (ont ils prévu 35 heures comme pour eux, ou 70 heures, ou 140 heures, ou 168 heures de présence par semaine???)

Les agriculteurs qui malgré la présence de ces aides, ne parviendrait pas à se protéger des attaques, (ce qui est déjà le cas ndlr) se verrait proposer des aides à la reconversion!

Ces propositions sont le début des sites réservés aux loups comme ils l'ont prévu en 1997 et ouvrent le champ libre à l'industrie agroalimenatire : "Dans les zones ou évouleront les grands prédateurs(définies par les dirigeants sans aucune concertation avec la population concernée ndlr), sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/ »

Ces propositions sont un déni de démocratie. En effet les parcs ont pu se créer parce que la charte était claire pour obtenir la signatures des éleveurs et bergers et des autres propriétaires:
Extrait de la charte des parcs: "Le pastoralisme contribue à la structuration écologique et paysagère des territoires, à la constitution du patrimoine naturel et culturel des parcs nationaux et à sa gestion. Ainsi, les paysages d’alpages et d’estives offrent une biodiversité et un caractère remarquable, résultat des interactions complexes et dynamiques entre activités pastorales et milieux naturels, que les parcs visent à préserver."

Dans les pays ou les autochtones n'ont pas de titre de propriété, l'affaire est beaucoup plus simple. On demande en la culpabilisant, à la population mondiale (les fameuses consultations publiques adressées à ceux qui disposent de plus de 2 tiers de temps libre. ndlr) non concernée par les problèmes, si il faut protéger la faune sauvage, et on expulse les tribus en toute tranquillité:
 "Tandis que les Bushmen sont forcés de parcourir 480 km aller-retour pour s’approvisionner en eau, le gouvernement autorise l’ouverture d’un lodge de safari avec piscine dans la réserve et installe de nombreux points d’eau exclusivement destinés à la faune sauvage"

Soyez certains que si nous n’étions pas dans un état de droit, cela fait longtemps que nous aurions été délocalisé. Il s'agit donc de ruser sans état d'âme,  pour en arriver au même résultat:
"Rewilding Europe se concentre en particulier sur la transformation des problèmes causés par l'actuel abandon des terres à grande échelle en opportunités pour l'homme et la nature, offrant ainsi une possibilité réaliste de rentabilisation de la nature sauvage en Europe. À côté de nombreuses autres façons de rentabiliser l'état sauvage (1), plusieurs régions ont le potentiel pour proposer à partir de la faune des attractions touristiques de classe internationale. Nous allons travailler dur pour en faire une réalité."Rewilding Europe / = réensauvager l’Europe/ est une initiative du WWF des Pays Bas, des organisations ARK nature, Wild Wonders of Europe et de Conservation Capital.« Conservation Capital est un praticien spécialisé leader dans le domaine émergent des entreprises de conservation et le financement de l'investissement commercial connexe. Collectivement, notre équipe a structuré les opérations de développement et de conservation dans plus de 20 pays à travers l'Afrique et l'Europe d'une valeur globale de plus de 200 millions de dollars US, générant des revenus annuels de plus de 25 millions de dollars US. »LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS

Si les écologistes prennent le pouvoir, tout cela sera simplifié:
"La coexistence pacifique et raisonnée est impossible? Je n'ai jamais cru que l'homme évoluait par sagesse, mais toujours sous la contrainte. Eh bien organisons la coexistence contrainte!"
Extrait du site de la buvette des alpages dont le webmaster, grand gourou de nos "néoruraux" ne représentant que lui même (ni éleveur, ni berger, ni rien!) était invité à la plateforme pour la cohabitation!

Voir la lettre des syndicats a ce propos: