Au salon, M. Dieny, secrétaire général de la Fédération nationale ovine, a participé à la projection d'un film pour sensibiliser sur le sujet.
Pour lui, "les récentes annonces du gouvernement visant à éduquer le loup vont dans le bon sens. Pour le dissuader, il faut lui faire comprendre que s'il nous attaque, il risque sa peau."
HELAS
"Nous avons réussi à inverser les habitudes comportementales de certains loups grâce à un conditionnement aversif utilisant des captures, des balles en caoutchouc ou des bombes au poivre, livre Daniel Stahler, biologiste en charge du projet loup à Yellowstone. Mais ce conditionnement doit intervenir au moment où le loup agit : la technique ne fonctionne pas si vous le capturez plusieurs jours après la prédation."
"En capturant les prédateurs près du bétail, vous pouvez les amener à rester à l'écart pendant un jour ou deux ; mais s'ils ont faim, ils reviendront, poursuit-il. Tant que les humains, le bétail et les loups cohabitent dans le même écosystème, il n'existe pas de méthode permettant d'éliminer toute prédation."
La capture ne peut pas forcer l'animal à quitter un territoire sur lequel il s'est installé ni l'éduquer à ne pas attaquer un troupeau, confirme Carter Niemeyer,(coordinateur de l'Idaho récupération loup pour l'US Fish & Wildlife Service.) qui rappelle que dans le Wyoming, l'Idaho et le Montana, les éleveurs et chasseurs tuent les loups avec lesquels ils ne parviennent à cohabiter.
"On donne à la société humaine l'illusion de contrôler une espèce sauvage, déplore Jean-David Abel, de FNE. La seule cohabitation possible avec les troupeaux passe par des tirs d'effarouchement et de défense et, en dernier recours, l'abattage."
Tous ces propos tenus par des gens qui retrouvent le sens des réalités ?
La ministre de l'écologie (Vidéo supprimé du fait des propos ridicules des ministres au sujet de l’éducation des loups. Les américains en rigole toujours) a bien dit " certains disent que ça marche". En tous les cas, pas les gens du groupe national loup, ni ceux de la FNE, ni Carter Niemeyer qui a passé sa vie à piéger les loups pour le compte de la "fne made in usa" et qui va peut-être faire partie de l'équipe pour la formation des trappeurs français (mais pourquoi, puisqu'il dit que ça ne marche pas ?), ni Daniel Stahler, biologiste au parc de yellostone. Mais qui alors a dit que ça marche ? Son cousin? Son concierge?
Dans la vidéo, on pourrait croire que le ministre de l'agriculture s'adresse a des maternelles grande section ou a des cours préparatoires:
"on va attraper le loup et on va lui dire que ce qu'il fait ce n"est pas bien! On va le mettre a l'école et lui apprendre qu'il ne faut pas attaquer les troupeaux! et après on va le relâcher!" (chez le voisin?)
Reste que même après dix-huit ans d'expérience outre-Atlantique, la technique requiert encore du temps, de l'argent et du matériel sophistiqué. "Les loups sont difficiles à capturer à l'aide de pièges au sol, assure l'ancien expert du Service américain de la pêche et de la faune sauvage. L'utilisation d'un hélicoptère fonctionne mieux, mais s'avère très chère." Coût de l'opération : entre 2 000 et 6 000 dollars par loup, en fonction du type de GPS utilisé – d'une durée de vie de deux ans en moyenne.
En France la capture des loups a déjà été expérimentée,
malgré les limites budgétaires assortie de l'impuissance des "trappeurs français" : "Des limites qui avaient conduit le parc du Mercantour, en France, à arrêter une expérience similaire. De 2007 à 2011, le parc naturel régional a ainsi capturé quatre loups, deux grâce à des pièges au sol et deux via l'utilisation d'hélicoptères, afin d'étudier l'impact du prédateur sur les proies sauvages. Malgré l'emploi de deux personnes à temps plein pendant quatre ans, les colliers GPS se sont avérés difficiles à tracer dans de nombreuses zones sans réception satellite. Au final, le Mercantour a perdu la trace des quatre loups, disparus ou braconnés."
source des extraits sur fond vert : le monde planète
Cherchez l'erreur :
Aux States, on dit que le GPS a une durée de vie de deux ans, en France pour ne pas avouer l'incapacité de l'administration et pour préserver la ressource budgétaire alimentée par les fonds publics on dit que le loup s'est fait braconner.
Et surtout on rigole :
Eleveurs et Montagnes Eduquer les loups... Il n'y a que les "Frenchies" pour oser sortir un truc aussi énorme. Et la nouvelle a même franchi l'Atlantique! Elle est reprise par la chaîne américaine Fox News dans le genre "incroyable mais vrai", les Français veulent éduquer le loup...
Le journal de Fox News, pour ceux qui parlent anglais !
Grapevine: France trying to 'educate' wolves?video.foxnews.comProgram to end the killing of sheep Aucun animal ne verra de justice à se faire punir pour obéir à ses instincts. »
John Coetzee, Disgrâce, Paris, 2001 [1999], p. 115.
bof si cela satisfait M. Dieny, secrétaire général de la Fédération nationale ovine, alors Amen!
Pour moi ce ne sont que de toutes petites avancées et je n'ai pas envie de tirer sur qui que ce soit, et je reste très sceptique quant à la capture du loup pour lui refaire son éducation et le remettre en liberté dans une autre zone! (chez le voisin, en gros) Ceci dit, cela va créer des emplois, inutiles certes , et donc augmenter la pression financière liée au Loup.
A l'heure où les USA se posent la question du désarmement des citoyens, pendant vos randonnées, vous ne croiserez plus que des bergers armés, accompagnés de chiens éduqués eux aussi, afin que si ils vous mordent, il n'y ait pas de pression juridique sur l'éleveur!
C'est à l'Etat de régler le problème en application de l'article L113-1 du code rural et de la pêche maritime, :L'ETAT s'engage à : alinéa 8° Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque.
Petite anecdote du mois de mai 2013 : Autre attaque hier, sur l'exploitation de Jacques Courron, à Gourdon. Si les loups n'ont réussi à tuer que deux brebis, c'est plus les circonstances de l'attaque qui retiennent l'attention : l'éleveur bénéficiait d'une autorisation de tir de défense et se trouvait posté devant son troupeau avec une arme à canon rayé. Par ailleurs, un tir de prélèvement était aussi en cours dans le même secteur. Deux louvetiers étaient sur place. Ni l'éleveur, ni les chasseurs expérimentés n'ont pu empêcher les loups d'attaquer. Les représentants de l'ONCFS eux-mêmes appelés sans cesse pour des constats, avouent leur impuissance.
Yves Derbez déplore cette situation et a tout de suite contacté les deux éleveurs pour les assurer de la solidarité et du soutien
d'E&M. « J'avais prédit que le printemps serait amer, rappelle-t-il. Il l'est ! »