Violations des droits humains : Survival International porte plainte contre une organisation de protection de la nature
Et quelle organisation : Celle qui chapeaute la réintroduction des loups dans les zones d'élevage en Europe et qui est responsable de la délocalisation de plus de 20 millions de personnes dans le monde sous prétexte de biodiversité. Le WWFChez les indigènes qui n'ont pas de titre de propriété, le WWF s'en donne a coeur joie:
Aujourd’hui, l’exploitation forestière et minière ainsi que le trafic d’espèces protégées continuent. Ces activités inquiètent les peuples indigènes. Leurs territoires sont en train d’être détruits, alors même que l’accès à de grandes parties de ces terres leur est interdit au nom de la protection de la nature.
La plainte reproche au WWF d’avoir été impliqué dans des actes de violence et dans la spoliation de terres de ‘Pygmées’ baka au Cameroun. Le WWF soutient des zones protégées auxquelles les Baka sont interdits d’accès ainsi que des brigades anti-braconnage. Ces dernières frappent et torturent depuis plus d’une décennie des femmes et des hommes baka, ainsi que d’autres membres de tribus des forêts tropicales.
Tout est permis sous prétexte de biodiversité. On expulse les Buschmens pour exploiter le diamant, on délocalise les indiens pour faire des parcs touristiques, on surexploite les terres des Pygmées en les chassant sous prétexte de conservation de la nature.
En Europe, pays de droit, pour délocaliser, le WWF utilise une méthode légale :
On condamne l'élevage traditionnel parce que les grands prédateurs sont indispensables aux projets des multinationales : " dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/ " . (WWF, UICN, LCIE) Et devinez ce qu'il adviendra des terres abandonnées par les exploitations rurales? :NATURE, LE NOUVEL ELDORADO DE LA FINANCE.
D'un coté, L'avenir de l'alimentation mondiale est sous l’emprise des multinationales aux Nations unies : En convoquant ce symposium biaisé, la FAO cède à la pression de l'industrie qui s’est intensifiée à la suite des réunions internationales sur l'agro-écologie organisées par la FAO en 2014 et 2015. Les réunions sur l'agro-écologie ont été un modèle d'ouverture à tous les points de vue, des paysans jusqu'à l'industrie. Mais l'industrie de la biotechnologie préfère maintenant avoir une réunion qu'elle peut contrôler entièrement. Ce n’est pas la première fois que la FAO est noyée dans ce jeu. En 2010, la FAO a organisé une conférence sur la biotechnologie à Guadalajara, au Mexique, qui a interdit aux agriculteurs de participer à son comité d'organisation, puis a essayé d'empêcher leur participation à la conférence elle-même.
De l'autre coté, la spoliation des terres par les environnementalistes pour les livrer a ceux qui en convoitent les richesses ou pour les convertir en actions bancaires qui serviront à dédouaner les pollueurs, ou pour la création de parcs a touristes.