Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)
Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
Beaucoup d'entre vous ont visionné la vidéo de "l'affaire du siècle". Une vidéo censée faire plier le gouvernement pour qu'il agisse contre le réchauffement climatique.
Ce que j'ai entendu dans cette vidéo, c'est qu'il faut manger moins de viande, comme on l’entend dire dans tous les médias. Mais je n'ai pas entendu qu'il ne faut plus prendre l'avion ni aller au skis, ni arrêter pour la France l'artificialisation annuelle de plus de 70 000 ha de terre agricole et de forets. Encore moins d’arrêter les transports pour les importations massives de produits qui ne respectent pas nos normes et sont fabriqués par des ouvriers esclaves à l'autre bout du monde.
A propos de la restriction des produits d'origine animale, la solidarité avec les paysans et la planète ne passe pas par la disparition du pastoralisme. Elle passe par le refus catégorique d’un élevage industriel, fondé sur la technologie tous azimuts, avec insémination artificielle, puçage et « nutrition de précision ». Mais ça personne n'en parle, tout les évangélistes font l’amalgame. « Si l’élevage est une telle calamité pour l’environnement, comment se fait-il qu’il existe depuis dix millénaires et qu’il soit consubstantiel de la majorité des sociétés humaines ? » cf pourquoi je remange de la viande.
Plus facile pour se donner bonne conscience de promouvoir l’arrêt du pastoralisme plusieurs fois millénaires à ceux qui ont choisis de vivre de et avec la nature, plutôt que de demander à tous ceux qui en profitent de condamner ce qui produit du CO2 et détruit la planète depuis l’avènement de l'industrialisation !
C’est la fabrication des aliments pour le bétail qui est la première responsable de ces émissions des trois gaz à effet de serre nocifs. En élevage traditionnel les prairies sont un atout maître dans la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES**). « L’élevage est le principal puits de carbone en-dehors des forêts », rappelle Armelle Gac, chef de projet environnement à l’Institut de l’élevage (Idele). D’après les études GreenGrass et CarbonEurope, reprises par l’Idele, elles peuvent stocker de 500 à 1 200 kilos de carbone par hectare et par an (1 000 kilos en moyenne). Ce qui permet de compenser 10 à 70 % des émissions liées à la fermentation entérique en élevage laitier, 60 à 100 % dans en élevage à viande. cf L'élévage atout ou malédiction pour le climat?
Alors que l'on entend dans la vidéo qu'il y a menace sur l'eau, l’environnement et l’alimentation pourquoi les ONG ne font elles pas la promotion des petits élevages traditionnels à l'herbe qui selon le PNUE*:"offrent d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte..." . Toujours selon le PNUE* : "Le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres / …/ préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol, et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité. Les autres avantages qu'il présente se trouvent sous la forme de produits alimentaires de grande valeur.". Pourquoi ne pas promouvoir entre autre ce système agricole sans labours dans une revendication pour le sauvetage de la planète? Un système qui utilise des plantes non comestibles pour l'homme qui poussent seules avec peu ou sans intrants ou arrosages dans des endroits difficilement accessibles? Un système qui propose des aliments de qualités dans la traçabilité, la proximité et le respect des animaux de la nature et des consommateurs?
Quel sont les enjeux d'une telle omission dans l'ensemble de la communication sur le climat et la biodiversité?
Exemple concret : Au prétexte que l’élevage de rennes en surnombre détruit la toundra, Oslo ordonne l’abattage de trois quart des troupeaux des autochtones Samis. En réalité «L’élevage
des rennes est vu comme un obstacle à d’autres usages du terrain, comme
les mines, les champs d’éoliennes ou le tourisme», résume Tor A.
Benjaminsen, professeur norvégien en écologie politique, qui a étudié la
question pendant quatre ans en coopération avec des chercheurs Samis.
Selon lui, l’argument de l’impact de la surpopulation des rennes sur la
toundra n’est pas fondé : «Nous n’avons trouvé aucune preuve, et nos recherches montrent plutôt le contraire.»cf Libération
Convertir toutes les prairies en forets permettrait peut etre d'augmenter le piégeage de CO2. MAIS : Maintenir les milieux ouverts avec les prairies pastorales, multiplie la diversité et la richesse biologique que l'on y trouve. (jusqu’à 60 espèces de faune et flore au m² de prairie entretenue contre une vingtaine en prairies abandonnées et 10 en foret).
Alors avant de promouvoir la réduction de l’élevage pour sauver la planète il faut y réfléchir à deux fois et se demander qui subventionne tous les partisans du végétalisme ?
les industriels sont en train de préparer le remplacement des productions animales par les biotechnologies. Elles produiront des ersatz de viande, fabriqués en laboratoire... Le but de l’industrie des biotechnologies, c’est de se débarrasser des animaux. Cela pourrait être notamment profitable à des multinationales qui fournissent déjà un des principaux substituts à la viande : le soja (souvent OGM) dont la culture et le transport génèrent beaucoup de CO2, d'expropriation et de déforestation; utilise beaucoup d'intrants pesticides et d'eau.
« On a besoin des vaches, des moutons, des chèvres parce qu’ils mangent l’herbe. Ils permettent d’entretenir les bocages, les zones peu accessibles dans les montagnes, et ils rentrent aussi dans les rotations de cultures où il y a de l’herbe », ajoute Jacques Caplat, agronome spécialiste de la bio. cf Faut-il devenir végétarien pour sauver la planète?
Le marché de la viande représente plusieurs trillions de dollars. Alors qui rêve d'en empocher le pactole ? Plus de paysans, plus de vétérinaires, plus d’abattoirs...la manne reviendra aux mastodontes de l'alimentaire qui investissent déjà dans la pilule nourricière s'en se préoccuper de sauver la planète mais bien pour en tirer le maximum de profit.
Mais revenons à notre vidéo "affaire du siècle". Le gouvernement s'y intéresse tellement qu'on se demande si il n'en est pas le promoteur.
Voici de quoi méditer sur ce qu'en pense le ministre de l'écologie qui y voit une réplique aux "Gilets Jaunes" : " Mon hypothèse est que le succès de cette pétition est peut-être aussi une réplique aux mouvements des “gilets jaunes”, qui parlent parfois de l’écologie comme d’un problème ".
La France est exemplaire explique-t-il : "les émissions de CO2 baissent en France depuis trente ans" ; Et pour cause nous ne produisons quasiment plus rien et nous achetons avec force transports détaxés ce dont nous avons besoin dans des pays produisant donc le CO2 à notre place!
Il rajoute aussi que si les émissions sont en hausses depuis 2017, c’est à cause "du transport logistique du fait d’un regain de croissance et du développement du commerce en ligne" (Sic). "Probablement aussi parce qu’on a dû faire plus appel aux centrales thermiques car les hivers étaient rigoureux et plusieurs centrales nucléaires étaient en arrêt." Source journal Le Monde
Hiver 2016/2017 : Les températures ont été de saison en décembre 2016, puis hivernales durant le mois de janvier avec deux épisodes de froid. La France a ensuite connu un mois de février d'une douceur souvent printanière. Sur la saison la température a été supérieure de 0.2 °C à la normale Hiver 2017/2018 : sur la saison, la température a dépassée de 0.6° la normale. cf météo France.
- Doit on y voir une promotion pour le tout nucléaire alors que nous ne sommes plus capable d'en assurer la construction, le développement, la sécurité et encore moins le démantèlement?
- Doit on s'attendre à ce que le peuple paye la facture de la mondialisation à outrance?
- Doit on y voir l'incapacité de nos États à faire face aux lobbying des multinationales?
En tous les cas on y voit l'incompétence ou (au choix) la mauvaise foi des évangélistes sauveur de la planète dont la base culpabilisante est manipulée par des gourous qui leur donnent la rédemption en échange de leur aveuglement servile. Des millions de naïfs vont signer la pétition en se congratulant de leur participation à la protection de la planète pendant que les multinationales se réparent à gérer la financiarisation de la nature.
EN CONCLUSION : Il ne s'agit pas d'obliger tout le monde à manger de la viande, mais d'éviter de promouvoir le végétarisme comme étant "la solution miracle". Il s'agit aussi de permettre à ceux qui s'engagent d'apprendre à respecter l'autonomisation de ceux qu'ils considèrent comme responsables du réchauffement à travers le partage des connaissances et de ne condamner personne par idéologie et ignorance. L'histoire nous a déjà démontré ce qui pourrait arriver.
* PNUE Plan des Nations Unies pour l'Environnement.
**GES Gaz à Effet de Serre
Article en relation : Soyez écolo, mangez de la viande !
Extrait : Un rapport de la FAO dénonçant « l'ombre portée » du bétail sur la planète. Un document où l'on trouve ce chiffre ahurissant : 18 % des gaz à effet de serre sont le fait des animaux d'élevage.../ Au cours de ces dix dernières années, ce rapport aura contribué au dogme quasi religieux faisant de la réduction de la consommation de viande une arme contre le réchauffement climatique.../ Premièrement, il s'agit d'une moyenne mondiale. Le chiffre cache le fait que le gros de ces émissions proviennent de la déforestation visant à créer de nouvelles prairies pour les animaux ou de nouveaux champs de céréales susceptibles de les nourrir. En d'autres termes, la majorité des émissions de CO2 attribuées aux vaches relèvent en réalité de la destruction de puits de carbone (forêts) précédant l'élevage plutôt que de l'élevage en tant que tel. En outre, une telle activité concerne principalement des pays en voie de développement. À l'inverse, cela fait des décennies que les pays développés voient leurs surfaces forestières augmenter. .../ Ensuite, dans bien des cas, c'est la valeur du bois qui pousse à la déforestation, et non celle de l'élevage qu'elle pourrait permettre. Même si la production de viande s'arrêtait demain, les arbres seraient quand même abattus.../ Troisièmement, le rapport de la FAO ne prenait pas en compte l'utilisation des terres après le départ des bûcherons. De fait, des chercheurs ont depuis déterminé que la conversion en prairies constituait le moyen le plus efficace pour stocker le carbone du sol – bien supérieur aux terres arables et, étonnamment, aux forêts replantées.
LES ESCROLOS ONT DONC BEAU JEU A EXPLIQUER SANS VERGOGNE QUE L’ÉLEVAGE PRODUIT PLUS DE GAZ A EFFET DE SERRE QUE LE TRANSPORT.
En effet ils comptabilisent tout ce qui touche à l 'élevage (les pets, la production d'aliments, les bâtiments etc etc;) Mais le plus étonnant c'est qu'ils comptabilisent aussi le transport des animaux. Cette production de GES par le transport des animaux est donc comptabilisée 2 fois : une fois pour l’élevage et une autre fois pour le transport.
Maintenant imaginez vous que les escrolos compte aussi dans les gaz a effet de serre du transport tout ce qui est relatif au transport comme il le font pour l’élevage : extraction du pétrole, des minerais, fabrication des véhicules, bateaux, avions..., des routes, des ponts des rails, bref de tout ce qui touche au transport!
Hé bien oui, vous l'aurez compris, il s’agit bien d'une fausse information chérie par les escrolos dont je vous laisse deviner ce à quoi elle va servir. (vous pouvez utilisez les pistes décrites plus haut dans l'article)
"Le
pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du
paysage"
«Écologiquement, la montagne n’a pas
besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais
l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile
pour " entretenir " la montagne renvoie à une image
symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité
biologique ou écologique. »
« Si nous faisons le choix
de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de
montagne très reculés et très difficiles d’accès, la
biodiversité ne s’en portera pas plus mal! »
Les
éleveurs traversent une période tourmentée. Ceux qui font pâturer leur
troupeau sur des ressources naturelles s’en sortent généralement mieux.
Avec leurs pratiques plus ajustables, et via leurs produits diversifiés
et sains, ils peuvent s’avérer de bons ambassadeurs de la protection de
la nature et des paysages.
Entretien avec Michel Meuret, écologue et zootechnicien, directeur de
recherche à l'INRA.
La
lutte contre le parasitisme des ruminants au pâturage est un des
principaux défis sanitaires de l'élevage. Hélas, parmi les molécules les
plus efficaces et les plus utilisées, certaines ne sont pas sans effet
sur les écosystèmes prairiaux. Concilier les enjeux de production et la
préservation de l'environnement nécessite de proposer une approche
personnalisée, à l'échelle de l'élevage.
Comment
réintroduire une activité pastorale pérenne répondant aux enjeux des
éleveurs et des structures en charge de la gestion des sites ? Dans le
Parc naturel régional (PNR) de la Narbonnaise en Méditerranée, on
utilise le plan de gestion pastoral.
La
communauté de communes « Causses Aigoual Cévennes Terres Solidaires
(Gard) » a travaillé avec un juriste pour mettre au point un pacte
pastoral. Une innovation juridique qui a permis de favoriser le passage
de troupeaux dans le territoire.
Pour
les troupeaux aussi, la variété est positive. La biodiversité contribue
à la valeur nutritionnelle d'une prairie : un équilibre agri-écologique
à ne pas négliger.
Il
y a des phénomènes que l'on connaît bien, comme la fabrication et
l'affinage du fromage, mais il reste aussi une bonne part de mystère sur
le chemin qui mène du pré à l'assiette. Que sait-on du lien entre la
biodiversité du pâturage et les qualités nutritionnelles et gustatives
des produits laitiers et de la viande ?
Pour
que l'activité pastorale soit durable, il faut aussi assurer la vente,
et le prix juste. (Note d'Ouragan :mais il faut surtout que l'élevage se fasse sans les contraintes insupportables liées aux prédateurs, dans le calme, la sérénité, le respect... Loin de l’agitation des chiens de protections qui nuisent à la tranquillité des animaux et posent des problèmes de cohabitation avec les usagers de la montagne. Sans les obligations d'aller et retour vers les parcs de nuits qui favorisent les maladies, la destruction de la flore et la pollution. Loin du stress des attaques qui gréve la qualité, nuit au développement, tarit les allaitantes, provoque des avortements, détruit les acquis génétiques, occasionne la dépression chez le berger, participe à l'abandon des terres, crée des conflits entre les citoyens et finit par éteindre la vie sociale dans nos campagnes...)
Pour faire savoir la qualité des produits et du travail, on peut
utiliser les circuits courts, le marketing, l'événementiel, etc. Les
espaces naturels peuvent activer ces leviers-là aussi.
Le CSPNB:"Les fonctions exercées par les grands carnivores et en
particulier le loup ont été bien démontrées dans d’autres pays
pour avoir des effets positifs en cascades sur les écosystèmes." (sous entendu Yellowstone? ndlr)
Un point de vue qui est en train de se modifier en particulier par les scientifiques à l'origine des réintroductions sous prétexte de "bienfaits des loups sur les écosystèmes"
David Mech grand promoteur des loups dans le Yellowstone, publie une vigoureuse mise en garde dans un article scientifique intitulé : "La science est elle en danger de sanctification du loup ?" À la lecture de ses analyses, sa réponse est à l’évidence oui. Cf Michel Meuret et Pierre-Louis Osty Inra pastum
Voyons ce que disent Nicolas Lescureux, Docteur en Ethnoécologie, John D.C. Linnell, Scientifique, pro loup: "Dans
la mesure où la plupart des études étaient réalisées en Alaska
ou dans des zones très peu peuplées, ces animaux ont été
associés à la nature sauvage. Des
interprétations abusives de résultats scientifiques
ont conduit à une propagation de demi-vérités sur le rôle
d’espèce ‘clef
de voûte’ du
loup, et sur ses
capacités à s’autoréguler.." : cf "Les montagnes derniers refuges des grands prédateurs"
Vous trouverez ci dessous, le lien d'un article en anglais écrit par: Arthur Middleton Ph.D. University of Wyoming (Ecology), M.E.M. Yale University (Biodiversity and ecosystems), B.A. Bowdoin College (English and government) postdoctoral fellow at the Yale School of Forestry and Environmental Studies constatant que les affirmations selon lesquelles les loups changent les écosystèmes ne sont pas aussi évidentes que veulent nous le faire croire certains scientifiques.
Et de toute façon, sur quelle base le CSPNB peut il conclure que ce qui pourrait s'appliquer à des zones désertiques d'immense pays à faible densité humaine, s'appliquera dans les zones d'élevages de pays à forte densité humaine?
Le CSPNB:"L’inefficacité
des mesures actuelles s’explique par le fait qu’elles n’ont pas
de bases scientifiques../ Mais
alors, qui sont tous ces gens sollicités par les DDT et autre
organismes officiel? Des opportunistes ayant pignon sur
rue? .../Il
est par conséquent urgent d’aider le centre national d'études et
de recherches appliquées sur les prédateurs et animaux déprédateurs
de l’ONCFS en lui fournissant les moyens humains et financiers
permettant de tester des solutions de protection des élevages qui
tiennent davantage compte de l’éthologie du
loup..../ Cet organisme à
toujours refusé de travailler avec les représentants de
l’élevage sous prétexte que ce n'est pas leur travail (Mais quel
est leur travail? Défendre le loup? Sacrifier le pastoralisme?).Pas
unmot
sur les années de recherches faites sur le terrain par des
organismes comme le Cerpam et l'Institut de l'Élevage, soutenus par
l'Inra, le Cnrs, l'istréa... Pas un mot sur la mobilisation des
éleveurs et bergers qui ont joué le jeu et qui sont les seuls à
pratiquer la cohabitation.
/....et qui ont fait leur preuve dans d’autres pays."Mais alors si elles ont fait leurs preuves dans d'autres pays, pourquoi tous ces pays ont ils le même problème avec les prédateurs que chez nous?
Le CSPNB:"La population française de loup est en constante augmentation
depuis les années 90... En 2015, elle est estimée par l’ONCFS à 282 individus."
Elle était de 250 loups en 2011 pour 14 départements et 4913 victimes et serait de 282 en 2015 pour 8941 victimes officielles dans 26 départements! Le double de départements et de victimes pour 32 loups de plus. A qui veut on le faire croire? Au CSPNB? Au public? Aux éleveurs? A ceux censés faire des recherches pour la cohabitation?
Le CSPNB: "En Amérique du Nord et en Scandinavie, le retour de loup a ainsi
conduit à
un enrichissement avéré de la biodiversité des écosystèmes...../
Amérique du nord : Quebec 4 habitants km², Canada 3h/km², Groenland 0.03 h/km²...pays ou le loup a toujours été présent dans d'immenses zones désertiques à la faune préservée du fait de la faible activité humaine, mais il pose aussi des problèmes dés que la tendance s'inverse. LOUP, AU CANADA COMMENT ÇA SE PASSE?
USA, les indiens d’Amérique ont été chassé de yellowstone et les loups, dans ce parc ou il n'y a ni village, ni agriculture, ne font plus l’unanimité de ceux qui les ont réintroduits, comme nous l'avons vu plus haut.
Les pays scandinaves bénéficient d'une nature sauvage et d'une faune exceptionnellement bien conservées pour l'Europe, ainsi que des paysages peu anthropisés (non modifié par l'activité humaine). La Norvège, la Suède et la Finlande demande l'ouverture de la chasse aux loups. La Finlande veut continuer à chasser ses loupsla Norvège veut réduire de 25% la population de ses loups. Au Danemark le loup refait timidement sa réapparition. En Islande, autre pays scandinave, il n'y a pas de loup mais une faune et une flore exemplaire avec chevaux, moutons, rennes, macareux, renards polaires, phoques... tous en liberté. les animaux en Islande
..../L’impact négatif de l’absence de grands carnivores sur les
forêts françaises a été abondamment documenté"
Ce sont surtout les réintroductions d'ongulés sauvages (faites pour préparer la réintroduction des loups?) qui posent des problèmes. La foret n'a cessé d'augmenter depuis plus d'un siècle en M² ci dessous:
Le CSPNB: "En particulier, les tirs de défense ne jouent pas le rôle
attendu qui est de supprimer les loups s’attaquant aux troupeaux et
d’apprendre aux autres à se méfier des humains."
Une déduction un peu rapide lorsque l'on sait que depuis son retour en 1992 seulement quelques loups ont été prélevés.
Ce n'est que a partir de 2015 que le cota de 36 pourra peut etre etre atteint. Cela a t'il un rapport avec le fait que le nombre de victimes s'est stabilisé? Nous autres éleveurs et bergers attendons d'avoir un peu plus de recul pour en faire des théories.
Le CSPNB: "La solution à ce problème majeur nécessite: i) l’acceptation
sociale.../de la population concernée par la prédation? ou de l'ensemble de la population qui ne subira jamais l'ombre d'une contrainte liée à son retour et qui reste désinformée par nécessitée politique?
..../ii)la reconnaissance de la réalité des conflits générés par ce
retour et des coûts et souffrances qu’il peut entraîner,.../ cette reconnaissance sera-t-elle "l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé. » ou bien l'achat de la paix sociale par des indemnités qui ne couvriront jamais la réalité du préjudice et qui condamneront à terme toute vie rurale?
/...iii) la nécessité de comprendre les mécanismes sous-jacents à
ces conflits pour leur trouver une solution." Cette compréhension doit elle se limiter au fait que le loup s'attaque aux élevages traditionnel qui supportent mieux la crise de la filière ovine, ou bien doit on rechercher du coté de l'abandon des terres qui pourra devenir une opportunité pour la mise en place des « obligations de compensation écologique »?LOUP, COMPRENDRE POURQUOI IL EST IMPORTANT QUE LES ÉLEVEURS DISPARAISSE
Le CSPNB:"Si le tir affecte une meute ne chassant que des animaux sauvages,
les loups soudain isolés peuvent en effet se mettre à attaquer des
animaux domestiques. Le fait que certains individus (ou meutes) concentrent leurs
attaques sur les troupeaux d’animaux domestiques, alors que
d’autres les ignorent," Une extrapolation qui n'est confirmée par aucune étude scientifique.Avec 282 loups en France et plus de 13 000 victimes supposées dans les départements colonisés (1 animal disparu ou « invérifiable » pour 2 constatés et indemnisés (enquêtes de terrain, Cerpam)), qui sont ceux qui peuvent imaginer que certaines meutes ne s'attaquent pas aux troupeaux? Et dans quel départements vivent ces meutes exemplaires s.v.p.?
Le CSPNB: "Le loup est un animal social capable d’apprentissage collectif :
si l’attaque du bétail le traumatise, il l’évitera et le fera
d’autant mieux que du gibier sauvage existe dans le voisinage
(cf.exemple de la technique «capture-relâcher», pratiquée au
Yellowstone)"
Le CSPNB ferait mieux de se renseigner avant de publier l'idéologie des associations, car la réalité a Yellowstone est tout autre:
"Nous avons réussi à inverser les habitudes comportementales de certains loups grâce à un conditionnement aversif utilisant des captures, des balles en caoutchouc ou des bombes au poivre," livre Daniel Stahler, biologiste en charge du projet loup à Yellowstone.
"En capturant les prédateurs près du bétail, vous pouvez les amener à rester à l'écart pendant un jour ou deux ; mais s'ils ont faim, ils reviendront, poursuit-il.Tant que les humains, le bétail et les loups cohabitent dans le même écosystème, il n'existe pas de méthode permettant d'éliminer toute prédation." "La capture ne peut pas forcer l'animal à quitter un territoire sur lequel il s'est installé ni l'éduquer à ne pas attaquer un troupeau,confirme Carter Niemeyer,(coordinateur de l'Idaho récupération loup pour l'US Fish & Wildlife Service.) qui rappelle que "dans le Wyoming, l'Idaho et le Montana, les éleveurs et chasseurs tuent les loups avec lesquels ils ne parviennent à cohabiter."
Le CSPNB: "La cohabitation entre une population viable de loups et une
activité pastorale active et dynamique n’est évidemment possible
qu’avec la présence d’une guilde variée d’ongulés sauvages
suffisamment accessibles au loup pour qu’il reste cantonné sur la
faune sauvage.../ mais alors il y en trop ou pas assez des ongulés sauvage qui détruisent la foret?
..../La gestion des populations d’ongulés sauvages devra par
conséquent tenir compte de cette nécessité." On en arrive à un tel point que les territoires où les troupeaux subissent le plus de pertes, dans le Mercantour et dans les Préalpes de Grasse notamment, sont aussi parmi les plus giboyeux de France. Là où abondent les cerfs, les mouflons, les chamois, les chevreuils, supposés encourager les loups à s’installer, là sont aussi les plus grosses pertes pour les éleveurs. (Cf Cerpam et les éleveurs et bergers sur le terrain)
LA CONCLUSION DU CSPNB, un déni de démocratie? :"Enfin, pour des raisons écologiques, techniques, sociétales et
réglementaires, les cœurs des parcs nationaux doivent absolument
rester à l’abri de toute forme de contrôle de toute espèce
animale, fût-elle prédatrice."
Voilà qui a au moins le mérite de d’être clair sur l'idéologie qui anime les responsables de cette structure, si toutefois à ce stade, l'opinion du lecteur reste indécise. On recueille l’adhésion des ruraux par le biais de la signature de la "charte des parc nationaux" : "Le
pastoralisme contribue à la structuration écologique et paysagère
des territoires, à la constitution du patrimoine naturel et culturel
des parcs nationaux et à sa gestion. Ainsi, les paysages d’alpages
et d’estives offrent une biodiversité et un caractère
remarquable, résultat des interactions complexes et dynamiques entre
activités pastorales et milieux naturels, que les parcs visent à
préserver.". Ensuite on leur explique qu'on ne peut rien faire contre les prédateurs et un jour, les chiens de protections constituant un danger pour les animaux sauvages comme nous le constatons sur le terrain, on va les prier de cesser toute activité pastorale nuisible aux grands prédateurs et à la faune sauvage: « Dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage,... , afin que le pastoralisme ne perturbe pas les carnivores. /…/ » cf Initiative pour la conservation des grands carnivores en Europe, WWF, UICN, LCIE. LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS, TOME II
La conclusion d'Ouragan : le CSNPB qui se revendique comme une structure scientifique vient de nous faire la démonstration de son raisonnement idéologique. Ses membres rêvent d'un petit yellowstone français, à petit budget, dans le déni des études réalisées aux USA. Ils sont prêts à sacrifier le pastoralisme sur l'autel du loup. A aucun moment n'a été mis en avant les efforts des éleveurs et bergers pour la cohabitation, ni les travaux remarquables du Cerpam, de l'institut pour l'élevage, de l'Inra, Istréa, Cnrs....Jamais ils n'ont laissé supposer que les acquis de terrain pourraient servir. Cet organisme est un redoutable prédateur bien plus dangereux que le loup.
ET toujours la même question qui se pose: dans quel but? certainement pas par souci de biodiversité comme vous l'avez vu dans la charte des parcs, et comme le précise le CNRS " En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air (Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…). »
La commune de Gérardmer se situe dans la région Lorraine dans le départementVosges (88).
le conseiller général et maire de la commune accueille une conférence pro loup le 27 /02, on peu donc s'interroger sur ces prises de parole en faveur de l élevage !!!
Le conférencier, Thomas Pfeiller, non c'est pas vrai?, ceux qui le connaissent ne rêvent pas!
"Pfeiffer, oui je connais, il a appellé son fils lou, et toutes ses poignées de porte sont en forme de loup .... a ce point c'est pathologique" au cours d'un interview il affirme " il y a plus de 200 000 loups dans le monde et aucune preuve d’attaque sur l'homme" "Sauf cas de rage mais il n'y pas de cas avérés" 3 personnes mordues par un loup enragé en novembre 2014! Je vous suggère la lecture de cette traduction faite par des défenseurs du loup http://www1.nina.no/lcie_new/pdf/634993231241795116_Linnell%20NINA%20OP%20La%20Peur%20du%20loup.pdf traduction comportant de nombreux oublis ou interprétations et annotations comme il se doit de la part d'écologistes qui ont perdu tout libre arbitre, mais qui révèle néanmoins de nombreuses attaques dont plusieurs contemporaine.
Attendez vous, dans les prochains jours, à un véritable raz de marée en faveur du loup avec la sortie du film de JJ Anaud. Les rédactions ont été sollicitées par une agence de communication faisant intervenir un certain Letourneux qui sort du même tonneau que Gilbert Simon en plus discret
La bande annonce est on ne peut plus claire: « tu as capturé un DIEU (le loup), pour en faire un esclave » et le réalisateur de rajouter: "« Si Pékin est envahi par des nuages de poussière, c’est à cause de la disparition des loups » C'est dire le mépris qu'il a envers ses spectateurs et les écologistes qui l'encensent!
une photo qui montre le réalisateur en train d'embrasser un loup montre le niveau malsain de cette idéologie. Vous pouvez avoir un aperçut de cette ignominie ici:
comme EELV embrasser un loup pour montrer combien la nature sauvage est importante. Une manière de montrer le mépris envers la population à laquelle s'adresse le message!
Comment peut on prôner la nature sauvage avec une image aussi vile de la réalité? Mais pire, certifier que le loup est le symbole des mongols, la réaction ne se fait pas attendre: Un écrivain mongol s'insurge contre le film "Le dernier loup" "Les loups n'ont jamais été le totem des Mongols, et aucun document écrit de l'histoire ou de la littérature mongole ne le laisse entendre, a écrit M. Guo. Les loups avides, égoïstes, froids et cruels sont l'ennemi naturel des Mongols et «promouvoir leur esprit va à l'encontre de l'humanité et est fasciste." http://french.china.org.cn/culture/txt/2015-02/26/content_34892595.htm
Comme toujours, mensonges, manipulations, idéologie, les promoteurs du loup se ressemblent tous et se vautre dans le mépris envers les populations qui subissent la réalisation de leurs fantasmes qui leurs sont dictés par les requins de la finance !
Malgré les efforts titanesques des défenseurs du loup pour faire passer les éleveurs et bergers Français pour des retardés qui seraient les seuls à ne pas pouvoir cohabiter avec le loup, leur propagande mensongère prend l'eau de toute part. Aujourd'hui nous allons parler de l’Allemagne: Un reportage propagandiste, dont l'un des principaux acteur est un promoteur du chien patou, voulait nous faire croire que un éleveur aurait trouvé la solution pour vivre entouré de 70 loups avec ses chiens de défenses : " dans une émission de fr3, le spécialiste de la promotion des chiens de protection, Landry, interroge un éleveur allemand: "il semblerait que les loups allemands soient plus sympa. que les loups italiens, on a même trouvé un éleveur ovin allemand qui vit avec plus de 10 meutes de loups (70 loups) autour de chez lui...et depuis qu'il a découvert les patous il y a quelques années, il n'a plus d'attaque et pourrait même laisser ses brebis sans clôtures!!!! c'est a partir de 26mn 30: http://france3-regions.francetvinfo.fr/franche-comte/emissions/documentaires/actu/en-quete-de-loups.html-0 (pour vous évitez de cassez votre écran, la vidéo à disparue quelques jours après la publication de cet article!!!! ) Vidéo retrouvée ici, le 25 mai 2015 à partir de 26mn30 :https://docs.google.com/file/d/0B_GXgfgBRGqpSlVZM0FITzFNRkk/edit le plus invraisemblable étant que les défenseurs du loup nous opposent ce mensonge comme un exemple à suivre, preuve s'il en fallait encore une qu'il n'ont plus aucune faculté de discernement ou qu'ils nous prennent vraiment pour des cons!
IL faut vraiment être a bout d'argument: Tout le monde sait, et surtout les défenseurs du loup, et encore plus ceux bardés de diplômes, que le territoire d'une meute (7 a 8 individus en moyenne) est d'environ 150 km² (15 000ha). La taille moyenne des communes en Allemagne est de 29 km² (2900 ha)! Mais pour les besoins de la propagande, l’éleveur sélectionné par Landry, vit avec 70 loups autour de lui sans problème. (plus de 10 meutes! soit un besoin de 135 000 ha) Un nombre de loup aussi important serait obligatoirement repartit sur 47 communes (136 000 ha).
Autant de meutes de loups autour d'une seule exploitation générerait immanquablement la destruction totale de toute forme de vie animale, voire humaine, sans parler des problèmes sanitaires et de cohabitation pour cette population de loup!
Donc comme vous pouvez vous en douter, la cohabitation en Allemagne est loin d’être aussi idyllique que l'on veut bien nous le faire croire! Alors que le chiffre officiel de loup est de 200 animaux, les loups s'approchent de plus en plus des zones habitées.
"Des éleveurs de moutons Visionplex et Günter Lindenburg portent leurs carcasses devant le ministère de l'Environnement . Manifestation Macabre: Le Berger demande plus de protection contre les attaques de loups sur leurs troupeaux. Günter Schäfer Lindeburg: «Nous avons des clôtures et des filets électriques - mais ce ne est pas assez contre les loups" "Nous voulons attirer l'attention afin de prendre des mesures drastiques. Le pays a besoin de promouvoir l'élevage . Chaque berger a peur pour ses animaux ", dit Ostermann. Éleveur Ludger Bruns qui a perdu à la Saint-Sylvestre huit moutons sur 2 paturage différents." http://www.bild.de/regional/bremen/schaefer/klagen-umweltsministerium-an-39620940.bild.html C'est évidemment la même chose partout: Seul les militants qui ont perdu toute notion de libre arbitre, ou qui au contraire seraient formés pour désinformer, continuent et continueront de mentir jusqu'au bout! Les loups sont braconnés par les éleveurs qui rencontre les mêmes difficultés que chez nous : http://www.rbb-online.de/panorama/beitrag/2015/03/erneut-erschossener-wolf-in-brandenburg.html Mais les instances publiques et privées, qui utilisent Landry pour la promotion du loup, sont soit ignorantes, soit complices! Maintenant tous ceux qui laissent ces bonimenteurs faire leur conférences et tenir leurs stands de foire dans leurs régions sont eux aussi coupables de participation à la mise en place de la pensée unique! Qu'aucun syndicats, aucune instance, que personne ne condamnent de tels mensonges, me rend malade au point de me demander ce que je fais là........
"Comme
tout grand carnivore,Canis
lupus cristallise
les peurs humaines ancestrales."
Pourquoi cette stigmatisation faite sur la population qui subit la prédation. Dans quel but veut on faire croire que les éleveurs et bergers d'aujourd'hui
sont des obscurantistes? Nous n'avons pas peur du loup, et
certainement moins que ses défenseurs. Nous devons simplement protéger
nos troupeaux et notre avenir indiscutablement remis en
cause par les prédations à répétitions, qui outre les
pertes, engendrent des comportements néfastes à la poursuite de l'élevage
de plein air.
"le loup a progressivement
recoloniséle
territoire à partir de l’Italie depuis son retour, au
début des années 90."
"Le retour naturel du loup, depuis l'Italie voisine, dans le
massif du Mercantour à la fin de l'année 1992 reste un
des événements majeurs, en matière
d'écologie," Faux,
comme le précise l'article dans Marianne du 28 septembre
"ENQUÊTE ECOLOGIE" page 64.En
réalité, un petit groupe de fonctionnaires et de
militantssavait bien avant 1992 que le loup
était là! « Bienvenue au loup ! Il est de retour
en France », s’exclame la revue naturaliste, terre sauvage,
qui admet avoir « gardé le secret aussi longtemps que
cela serait nécessaire à la sécurité des
loups ». Et ce, avec la bénédiction et des «
responsables du parc du Mercantour et ceux du ministère de
l’Environnement » ! Et tant pis pour le pastoralisme
déclaré d’intérêt général
par le parlement européen!
"Le loup régulateur......Surtout le
sanglier, dont la population est estimée à près
d'1,3 million, puisqu'il est responsable de 85% des dommages en
France."
Malheureusement le loup ne s'attaque que très peu aux sangliers, qui est le
seul ongulé à savoir lui résister (voir la vidéo). Donc mis à part un sanglier malade ou blessé, voire un marcassin qui a échappé à sa mère, le
loup, comme tous les prédateurs, frappe toujours le maillon faible de
la chaîne alimentaire ; c’est pour ça que quelque soit le nombre de
sangliers, le loup préférera toujours les brebis, les chèvres,
les chevaux et les bovins (quand ce ne sont pas les chiens). Ceci est d'autant plus vrai que l'hyper protection dont il bénéficie lui a fait perdre la peur de l'homme et les réflexes qui caractérisent un animal sauvage.
"Car
dans l'intervalle, l'impact sur l'élevage c'est lui aussi
accru, pour atteindre plus de 6.000 animaux officiellement tués
par le loup en 2013, selon le ministère de l'Écologie."
Dans quel but minimiser les chiffres de 2013?
5751 ovins
396 caprins
38 bovins
2 équins
5 chiens
3 autres
6195 animaux reconnus loup pour 6786 victimes constatés (+ de 8000 déjà en 2014)
"Un
chiffre toutefois discuté, car mieux vaut déclarer
qu'une brebis a été tuée par un loup, que par un
chien errant, car dans le second cas, l'éleveur n'est pas
indemnisé."
En France il n'y a pas de chiens errant, source ONCFS. Quand aux attaques par les chiens divagants: Pour
un troupeau, La
fréquence d'attaques de chiens est en moyenne de 0.20, soit
une attaque tous les 5 ans. Le taux annuel de prédations
s'établit en moyenne à 0.26%, soit 1 victime par an
pour un troupeau de 400 têtes.Ces
attaques sont essentiellement diurneset
les chiens sont repérés et identifiés dans près
de 89%
des cas (donc indemnisé mieux que pour le loup).Le résultat de ces études
correspondent à celles des pays voisins, notamment l'Angleterre ou il n'y a pas
de loup!
"8%
des troupeaux subissent 50 % des victimes. Pourquoi ? Nous souhaitons
que l'Etat diligente une étude pour l'expliquer. Sur le
terrain, on constate que cela peut venir de la taille des troupeaux,
qui n'a cessé d'augmenter".
Les
défenseurs du loup ne constatent donc pas (comme par hasard?) ce que les
organismes officiels eux constatent: en 2013, toutes proportions
gardées, les troupeaux de plus de 1200 animaux rassemblent 21 % des
constats. On atteint 40% sur les troupeaux de moins de 450 animaux et
donc 39% pour les troupeaux intermédiaires (oncfs, ddt, dreal, cerpam) A savoir que 100% des troupeaux qui ont subit des attaques dans les alpes maritimes ont mis en place les mesures de protections. (DDT 06)
"Dans
les Alpes-Maritimes, il n'est pas rare de voir un berger s'occuper de
2000 brebis. Tout simplement parce qu'il n'est plus viable d'avoir
500 moutons comme autrefois :"
La moyenne des troupeaux en région paca est se situe en 450 et 500 brebis, le minimum vital pour en vivre, autrefois la moyenne des
troupeaux était en dessous de 100 têtes, ce qui revient aujourd'hui à
dire que là ou il y avait 20 troupeaux de 100 têtes, un alpage peut
accueillir 2000 têtes.( souvent plusieurs troupeaux regroupés). Car ce n'est pas l’appât du gain, comme semble vouloir le faire croire cet article, qui génère le nombre d'animaux, mais bien la surface fourragère utile disponible dans le respect et la durabilité.
"PÂTURAGES. L'un
des exemples scientifiques les plus connus est celui de la
réintroduction des loups dans le parc national de Yellowstone
(ouest desEtats-Unis)
dans les années 1990."
Dans
le parc de Yellowstone, qui ne compte aucune activité humaine, comme oublient
de le dire les défenseurs du loup pour minimiser la
prédation dans nos montagnes ou s'épanouissent des
enfants, des femmes et des hommes qui ont choisi de vivre en dehors
de la fureur de nos sociétés, dans le parc, la réalité
n'est pas aussi idyllique:
Au
bout de presque 25 ans de présence de loups (ré-introduits
mais pas la bonne sous-espèce) certaines espèces de
faune sont quasi décimées.
Une
propagande mensongère appelle cela les « cascades
trophiques », comme d'autres ont proclamé que le
loup mangeait des fourmis ou que le nombre d'animaux chute à
cause du réchauffement climatique.
La
horde d'élans au nord a vu ses effectifs tomber de 19 700 à
4000 et le nombre chute toujours.
"Ces animauxinspirent
la peur aux humains qui leur ont déclaré la guerre
depuis longtemps"
Mais pour nous
éleveurs et bergers, qui sommes les seuls à mettre en place
les mesures de protections pour la cohabitation, le problème n'est pas la peur du
loup, mais le constat que nous faisons et que font tout les
organismes chargé du problème:
"la
façon de tuer de ces deux canidés étant
semblable." Sauf a de très rares exceptions, celles qui justifieraient des test adn,
les éleveurs de métier ainsi que les experts de l'ONCFS, savent dés la
découverte qui est le responsable.
Alors que pour les défenseurs du loup, le doute est toujours en faveur de la protection du loup, il existe des erreurs d'interprétation dans les deux sens, erreurs qui s'équilibrent donc forcement pour les 2 cas qui nous intéressent: chiens ou loup?
"Or,
le loup, mais aussi l'ours et le lynx, permettent de maintenir ces
populations animales qui causent 38 millions d'euros de dégâts
chaque année. "
Pourquoi ne pas préciser que ces dégâts sont couverts par les
fédérations de chasses qui sont largement bénéficiaires, et qui savent gérer le problème qui les concerne!
"CO2. Par
ailleurs, éviter une surpopulation des herbivores permet à
la flore forestière de se développer davantage et de
stocker plus de dioxyde de carbone, le principal gaz à effet
de serre. Ce qui permet de lutter davantage contre le réchauffement
climatique."
Voilà bien longtemps que la forêt n’est plus ni sauvage, ni naturelle,
si par là, l’on entend, à l’écart, à l’abri de la main de l’homme, de sa
pensée, de ses lois, de ses troupeaux. La forêt n’est plus naturelle
depuis le néolithique. voilà de quoi chagriner nos ensauvageurs climatisés, bétonnés ou autres!
http://histoire-cnrs.revues.org/560
La superficie sylvicole a doublé dans la France métropolitaine depuis le
début du XIXe siècle (sans que le loup n'y soit pour quelque chose ndlr). En 2005, elle couvrait 15,5 millions d'hectares
contre 14,6 millions d'hectares en 1981. Depuis la Seconde Guerre
mondiale, la forêt se serait étendue de 50.000 kilomètres carrés, une
superficie plus grande que la Suisse. Malgré tout, les angoisses liées à
la forêt n'ont pas disparu. Pluies acides, incendies de forêt,
pollution marquent les esprits et font croire à un recul des forêts,
(fausse) impression appuyée par le recul des bois dans les zones
péri-urbaines, qui elle sont responsable chaque année de la disparition de plus de 600km² de terres (prairies, forêts, maraichage...)
Laissez sous entendre que la disparition des ongulés et surtout de ceux qui gênent le loup, le pastoralisme, serait bénéfique au retour de la forêt, n'est donc qu'une vue idéologique et en rien scientifique. D'autant que«Les
paysages qui abritent la plus forte biodiversité sont composés
d'habitats semi-naturels.
/…/ Les principaux types sont les prairies exploitées de
façon extensive ou peu intensive, les vergers traditionnels,
les zones boisées (haies, bosquets champêtres, berges
boisées). /…/ En
France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur
naturelle " correspondent à des zones d'élevage en
plein air(Alpes,
Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…). »
Peut être aurait il mieux valu que l'auteur assiste a la conférence:
Allan Savory: Comment transformer nos déserts en prairies et inverser le changement climatique
Cet écologue à decouvert le moyen de lutter à la fois contre la désertification des sols et le changement climatique... Ça s'appelle le pastoralisme
"Reste
qu'il est très difficile de faire accepter aux
populations une réintroduction à large échelle
de ces prédateurs."
Lapsus? Révélation profonde? émergence de la vérité cachée?
Nous
y voilà, le terme réintroduction banni du langage
écologiste , employé par un défenseur du loup! Discussion à l'Assemblée Nationale :" La conviction de votre rapporteur,
et, semble-t-il d'une majorité de la commission, est que la vérité se
situe probablement entre les deux : au vu des connaissances scientifiques actuellement disponibles, un retour naturel du loup d'Italie (et non des Abruzzes, point sur lequel nous reviendrons) est tout à fait possible et les analyses génétiques effectuées depuis 1996 confirment cette possibilité, sans bien sur la prouver. De même, il est probable que des lâchers clandestins de loups ont eu lieu mais, encore une fois, sans qu'il soit possible de le prouver. " Toutes les auditions de la commission parlementaire française (Assemblée Nationale) sur l'arrivée du loup en France font état d'introductions possibles et/ou clandestines.
Réintroduction à faire accepter sans aucune concertation et dans le secret total au mépris de la protection des élevages: alors qu'un loup a déjà été tué par erreur au cours d'une battue en 1987," les
gardiens du parc ne disent mot face aux éleveurs qui se plaignent
d'attaques de chiens . L'administration se justifiera plus tard :" Nous avions pris la décision de ne pas officialiser cette présence de loups avant d'avoir définitivement écarté l'hypothèse qu'il s'agissait de chiens errants ensauvages"
"ESPÈCE
PROTÉGÉE. Et comme le statut de l'animal est passé
de "en danger d'extinction" à "vulnérable"
sur la
liste rouge des espèces menacées, "
alors que l'union internationale pour la conservation de la nature, stipule que le loup en Europe et dans le monde est "least concern" non préoccupante,
En France, la population est classée "viable", donc "non préoccupante" (LC)
en principe ! mais le LCIE a inclut la population française dans une
population Alpine qu'il classe "EN" (espèce en danger). pourquoi? Dans
quel But? passer outre le principe de subsidiarité? pour le mélange des populations?
Après toutes ces remises à l’heure, reste à savoir pourquoi les défenseurs du loup font circuler toutes ces idées fausses, et pourquoi la stigmatisation des populations qui sont confrontées à la prédation est elle un des fers de lance du combat pour l'ensauvagement des territoires que nous avons su préserver pour les générations futures!