BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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mercredi 15 novembre 2017

PASTORALISME : "QUAND LE SOLEIL QUITTE L'EAU DE L'HERBE"



Co écriture : Yann Souriau Maire de Chichilianne.

Natacha Boutkevitch, Noëllie Ortega,Yann Souriau seront présent à la projection et vous pourrez vous entretenir avec eux et leur poser vos questions. 

VISIONNER LA BANDE ANNONCE : clic : "Quand le soleil quitte l'eau de l'herbe"

Le film invite à suivre le biais, la draille, le mouvement qui vient nous dire la relation fine et étroite entre les animaux, les éleveurs et le territoire. Il nous immerge dans une expérience organique et sensorielle, parfois onirique, où l’animal donne le tempo. Et quand l’être humain apparaît, c’est pris par sa passion du vivant, dans le rythme des brebis et agneaux, chiens de conduite et de protection, chevaux... Des Alpes au sud de la France, nous suivons le quotidien des animaux, de la naissance à la mort, dans les temps de transhumance, d'estive et d'hivernage. Pierre, Henri, Isabelle, Bernard, Matthias et Aline, ces bergers /éleveurs sont traversés par une expérience commune, celle de la domestication. Ils ajustent leurs pas à celui des animaux rassemblés en troupeau et nous font éprouver cette intelligence modelée par la relation au vivant où la séparation entre l’animal et le non animal n’a plus cours.

Le film est soutenu par le Conseil régional Auvergne Rhône Alpes - CDDRA Alpes-Sud-Isère, le Conseil départemental de l’Isère, Brouillon d’un rêve audiovisuel de la SCAM, l’aide à la création de musique originale de la SACEM, le Crédit Mutuel, la Communauté de communes du Champsaur, la Réserve Parlementaire de la Députée Marie-Noëlle Battistel, L’association Histoire et Patrimoine de Gresse-en-Vercors

mardi 3 novembre 2015

TENEZ VOS LOUPS EN LAISSE, MOI JE GARDE MES BREBIS!




Récit d’un été sur l’alpage du JOCOU - versant Lalley (38) et Lus la croix Haute (26)


Je fais cette montagne depuis cinq ans. Je la connais. Cette année encore, j’ai assumé seul la gestion d’un troupeau de 1200 brebis avec des moyens techniques appropriés à se préserver des attaques de loup (parc électrique, bergerie, et 4 chiens de protection).



JUIN

Le 15 juin, je suis Informé des attaques sanglantes sur la commune de LUS. Je constate quotidiennement une excitation des chiens de protection. Je suis donc contraint de rester avec le troupeau du matin au soir. La zone pâturable est boisée. J’entends souvent les chiens de protection partir excités dans les bois. Par manque de visibilité, je ne peux pas identifier ce qu’ils poursuivent.

Fin juin, un comptage de l’effectif du troupeau fait apparaître qu’il en manque déjà 7.
Disparues à cause du loup ou pas ? Pas de preuve donc pas d'indemnités aux éleveurs


JUILLET
Le 5 je crois apercevoir furtivement une louve et ses deux louveteaux.
Le 15 je l’observe un long moment en contrebas d’une pente. Il s’agit bien d’une louve avec ses petits.


La forte chaleur de juillet nous cantonne dans les parties boisées et ombragées. Jour et nuit les chiens sont excités. Ils ne se reposent plus. Les loups rôdent, c’est sûr ! Par précaution, je dors au milieu du troupeau une nuit sur 2. Les chiens s’épuisent et certains ne viennent plus au troupeau dans la journée.

Le 29, vers 4h du matin, réveillé par les aboiements particulièrement violents, je comprends qu’il s’agit d’une attaque de loup. Je me précipite dehors. Le troupeau a forcé le parc de nuit. C’est le début de la galère ! Durant une dizaine d’heures, je cavale dans la montagne effectuant des allez-retour d’un versant à l’autre pour regrouper les bêtes dispersées. Dans mon périple, je découvre des brebis mortes ou agonisantes. J’ai prévenu les gardes assermentés de l'ONCFS en charge d'établir les constats. Je dois encore remonter les pentes pour couvrir les cadavres (avant l’arrivée des vautours).

Le 30, je cavale encore une partie de la journée en compagnie des gardes de l'ONCFS pour constater les dégâts et retrouver des bêtes blessées. J’en profite pour en redescendre une sur mes épaules.

Bilan additionné fin juillet, 13 brebis disparues, 4 égorgées et 6 blessées.
« Au cours de ces dernières 48 h, j’ai eu peu de temps pour manger et dormir. Je suis allé au bout de mes limites physiques ( crampes et hypoglycémie…). Cet aspect du métier remet en question l’ image d’Épinal du berger serein au milieu de ses brebis, à mille lieues de la galère générée par le loup !
 

AOÛT
Les attaques de nuit se reproduisent à deux reprises avec en plus des raids furtifs par temps de brouillard. Laissant des animaux prostrés avec de multiples blessures. Le tournoiement des vautours m'indique d'autres cadavres, me contraignant à de nombreux marathons pour empêcher ces oiseaux de jouer leur rôle de fossoyeur avant les constats officiels.

Bilan adittionné fin Août : 15 disparues, 8 tuées, 9 blessées.
Je constate de plus en plus souvent des avortements. J’apprends alors que 41 attaques ont été répertoriées sur les alpages voisins et que certains éleveurs ont redescendu les troupeaux. Cela ne présage rien de réjouissant en septembre pour ceux qui restent !


SEPTEMBRE
Le 4, le 9, le 19 et le 23 : 4 nouvelles attaques de loup en journée me permettent de comprendre la stratégie de ces fauves. Malgré la présence humaine et la vigilance de 4 chiens aguerris et en alerte permanente, nous subissons des attaques éclairs. Durant une poignée de secondes, ils écartent 2 ou 3 brebis du troupeau qui, poursuivies par un des loups, disparaissent dans les pentes.

Passée la surprise de la 1ere attaque, je pressens les trois autres au comportement des chiens furetant aux environs du troupeau. Un ou deux loups entraînent les chiens à leur poursuite pendant que d’autres surgissent dans mon dos et isolent les bêtes.

Le 23 , quelques minutes après l’attaque où 1 seule brebis a été écartée , je réalise qu 'elle à été attrapée par deux loups dans la pente, 300 m plus bas. IRIS chien Berger d’Anatolie de 70 kg est sur leur dos. Une bagarre entre les trois bêtes est engagée.
D’abord terrifié, je me lance à son secours. C'est seulement arrivé à quelques mètres que les deux loups menaçants finissent par lâcher prise.
Je récupère mon chien qui doit sa survie à son collier clouté. Malgré de graves blessures, il reprendra sa place quelques jours après.

Lors du constat, le lendemain matin, nous observons le cadavre de la brebis entièrement consommé, soit environ 30 Kg de viande. L’expertise fait apparaître qu’une telle quantité de viande absorbée dans la nuit correspond à la présence d’au moins 5 ou 6 loups

Bilan fin de saison : 18 disparues, 12 tuées et 12 blessées


Épilogue :

Le 8 octobre, les éleveurs ont redescendu leurs brebis.

Le 15 octobre, l’un deux, habitant LALLEY à proximité de la montagne du JOCOU, à subit dans son village une nouvelle attaque de loup. Le bilan est lourd : 13 brebis tuées et 15 blessées, ce qui correspond pour lui, en additionnant ses victimes sur l’alpage du JOCOU, à plus de 15% de perte sur l’ensemble de son troupeau

Les éleveurs sont les premières victimes des prédations du loup et nous les soutenons. Nous avons ensemble, bergers et éleveurs, mis tout en œuvre pour protéger les troupeaux.
 

L’hypothèse que le loup fuit les humains est une contre vérité, les témoignages et vidéos sur les attaques en plein jour le prouveront.
 

L’apparente hybridation de certain loups vus à 20 m de mon troupeau me fait douter sur le fait qu’ils seraient venus seuls d’Italie.


Mais, qui se soucie du berger qui, en 4 mois, effectue le même nombre d’heures de travail qu’un salarié sur l’année ? Nous avons pourtant des conventions collectives et des contrats de travail clairement établis au maximum d'heures pour effectuer notre métier


Qui va nous payer les centaines d’heures passées de jour comme de nuit à lutter pour éloigner ces loups de nos troupeaux ?

Qui ment depuis des années sur la réelle progression des loups en minimisant leur nombre malgré la réalité qui nous plonge désormais dans une gestion de troupeaux confrontés toute l'année à la présence des meutes ?


Pour parer aux problèmes posés par le loup :

  • il faudrait 4 postes de bergers par troupeaux : rémunérés par qui ? Comment financer les logements de ces nouveaux venus… !!
  • un poste de gardien de chiens de protection : les défenseurs du loup préconisent un chien de protection par centaine de brebis, soit en moyenne 12 à 20 chiens par troupeaux.
De plus, il est urgent d'inventer et de financer des centres d’accueil pour les chiens de protections pendant la période hivernale afin d'éviter les inévitables conflits liés à leurs présence dans les villages ou les troupeaux passent l'hiver. Des centres qui permettraient de les tenir motivés, de recadrer les comportements déviant, de remobiliser ceux qui ont subit de graves blessures, etc etc.

Le coût des dépenses globales de la protection des loups s’élève déjà à 50 000 € par loup, alors que l’argent public se tarie dans d’autres domaines tels la santé, le social, les services publics… !!!
Le loup une dépense luxueuse dans un monde en crise économique !!!!!

Transcription intégrale du Témoignage du berger Patrice Marie


TENEZ VOS LOUPS EN LAISSE, MOI JE GARDE MES BREBIS, sera probablement le titre d’un livre que nous, bergers salariés, nous nous devons d’écrire afin d’informer le public sur la réalité des conditions de travail et de stress que génèrent la pression et la présence des loups dans nos alpages.

Autre témoignage :   "les bergers malade du loup" émission France inter
                                        Éleveurs, les morsures invisibles, document Mutualité sociale Agricole 

 
L'analyse d'Ouragan:
 Que se cache t'il derrière la réintroduction des loups dans les zones des petits élevages respectueux, proposant des produits de qualité, dans la durabilité, la traçabilité et la proximité?

Quelques éléments de réponse:











vendredi 19 septembre 2014

LOUP, REALITE ET TEMOIGNAGE

« Le loup attaque la nuit comme le jour, parfois on se lève plusieurs fois par nuits … Bergers: 
une vie bouleversée par l’arrivée des loupsloup 1

EXTRAIT DE http://mediascitoyens-diois.info/2014/09/apres-la-7-eme-attaque-de-loup-en-drome/

Ces mesures (regroupement nocturne, filets électrifiés, chiens de garde, présence d’un berger) ont une certaine efficacité, mais «elles n’empêchent pas totalement les attaques», explique Thomas Vernay, ex-éleveur, chargé du dossier à la Confédération paysanne.

Ce trentenaire s’est installé en 2005 à Glandage, au dessus de Die, avec un troupeau de 150 chèvres cachemire. Avec deux autres éleveurs, il a connu une première attaque en 2010. Malgré les parcs nocturnes et des chiens de protection, «la meute ne nous a plus lâchés», assure le jeune homme qui revendique une sensibilité écolo.
« on ne voulait plus vivre ça »
L’organisation des journées a changé. Regrouper les animaux, qui pâturent parfois loin des villages, s’est fait «au détriment des foins, de la culture de céréales, de la vente directe», détaille-t-il.
Compter les bêtes est devenu pour lui une obsession. Certaines réussissaient parfois à sortir de l’enclos nocturne. Puis le loup a peu à peu appris à franchir les clôtures. «Après une attaque, on s’épuisait à chercher les bêtes, vivantes ou mortes, car on a que 48 heures pour faire la déclaration et de toute façon, les vautours arrivent rapidement», raconte-t-il.
Les attaques se sont renouvelées, parfois à 200 mètres du village. En 2012, Thomas et sa compagne ont finalement lâché l’affaire: «on ne voulait plus vivre ça et on s’est dit qu’on n’était pas là pour nourrir le loup».

L’intégralité de l'article dans : "MEDIAS CYTOYEN DIOIS"

jeudi 18 septembre 2014

TÉMOIGNAGE BIO

Bonjour, je suis éleveur en montagne en bio, je pense être écolo et je suis pour la sauvegarde de la biodiversité, j'ai une petite ferme avec diversifiée avec 150 brebis. Il y a quelques années je pensais comme beaucoup que la question du loup était un faux débats, que de toute façon les éleveurs recevait des gros dédommagement etc etc... Puis j'ai été directement confronté au problème, première attaque 25 bêtes sur le carreau et 8 de blessées (qui ne s'en remettront pas) et seulement 1 de mangé entièrement. Donc je prend des chiens de protection, je renforce mes clôtures et les attaques continues. Les chiens ont une certaine efficacité puisque pour les autres attaques que j'ai subi, il n'y avait pas plus de 4-5 bêtes de tuées en moyenne. Par contre l'effet contraire c'est que, pour que ce soit plus facile, les loups dispersaient mes brebis. J'avais effectivement droit à des aides pour acheter des chiens et des croquettes, des aides pour des clôtures renforcées et 150€ par brebis trouvé tuée, mais je n'avait pas d'aide pour embaucher (troupeau trop petit). Donc bilan des opérations: -je me suis retrouvé avec des molosses qu'il a fallut éduquer (une vingtaine d'agneau tué par les chiens) puis nourrir (transporter des tonnes de croquettes à 2000m d'altitude). Sans compter les dangers avec les randonneurs, je suis le seul responsable de mes molosses si ils mordent quelqu'un je suis coupable au yeux de la justice. - je me suis retrouvé a passé des journées, en compagnie de quelques personnes solidaires, à courir la montagne pour essayer de retrouver mes bêtes (vivantes et mortes) parfois dans la pluie le brouillard et le vent. -je me suis retrouvé a faire l'équarrisseur, ramassage de cadavres mangés ou pas, puis à les transporter (puisque c'est interdit de les laisser tels quels) alors que je n'avait que très peu de pertes auparavant et que le ramassage de cadavres n'était pas ma spécialité. -je me suis retrouvé avec un troupeau stressé, qui mange mal, qui dort mal et qui du coup est beaucoup plus sensible. -Je me suis retrouvé stressé moi même ne sachant jamais comment j'allais retrouvé mon troupeau et avec une impossibilité d'organiser mon travail correctement ne sachant pas prédire une attaque sans parler de ce qu'on pourrait appeler ma vie privée. A la fin une attaque tout les deux jours... Puis je me suis retrouvé sans brebis avec des terrains désormais inexploité et avec la profonde conviction que la cohabitation élevage/loup n'est pas compatible.

SUR http://www.franceinter.fr/emission-le-zoom-de-la-redaction-loup-en-liberte-eleveurs-en-danger

mardi 12 août 2014

LE PASTORALISME MENACÉ PAR LES LOUPS

Le pastoralisme cévenol et caussenard menacé par l’installation des loups

Depuis leur arrivée à la mi-juin sur les estives du mont Lozère, les éleveurs d’ovins transhumants voient leurs troupeaux victimes d’attaques répétées d’un ou de plusieurs loups. Le poids de cette menace permanente est matériellement et psychologiquement insoutenable pour ces éleveurs et bergers. Si les pertes en nombre d’animaux restent à ce jour limitées – pour combien de temps ? – c’est au prix d’une surveillance renforcée du troupeau, de jour comme de nuit, par tous les temps. Dans ce contexte, certains envisagent d’abandonner les estives du mont Lozère à plus ou moins court terme, voire dès cet été.
Plus largement, si rien n’est entrepris pour y mettre un terme, l’installation des loups affectera le pastoralisme tant sur les territoires d’estives (mont Lozère, massif de l’Aigoual, hautes Cévennes…), que sur les espaces essentiellement valorisés par des élevages sédentaires (Causses de Sauveterre, Méjan, Noir, Larzac et autres Causses méridionaux). Les dispositifs préconisés pour la protection des troupeaux (parcs électrifiés, patous, aides-bergers…) présentent l’inconvénient majeur d’être coûteux et d’une efficacité limitée : le constat s’impose dans les Alpes, en dépit des efforts des éleveurs et bergers, depuis 15 ans pour certains. Quant à l’effarouchement, il n’aboutit qu’à déplacer le danger vers d’autres bassins d’élevage proches et à déranger la faune locale. À brève échéance, c’est donc toute une région de moyenne montagne où l’existence même de l’activité pastorale en système extensif, déjà fragile, sera mise en cause.

Mais les cessations prématurées d’activité, l’abandon de projets de reprises d’exploitations et de troupeaux par de jeunes bergers auront des conséquences bien plus importantes. En effet, le maintien d’élevages autonomes, respectueux de l’environnement et supports de production de viande et de fromages de qualité, est conditionné par ces modes de valorisation pastorale. Au-delà de la perte d’emplois et d’habitants, la ruine de ces activités d’élevage signifierait l’échec de la politique de développement et d’accueil de la région.

Car cet élevage ovin séculaire, emblématique des Cévennes et des Causses, a mobilisé depuis des décennies des investissements humains et financiers à tous les niveaux des collectivités territoriales (départements, régions, État et jusqu’à l’Union européenne), des organismes professionnels, le Parc national des Cévennes, ainsi que de nombreux chercheurs scientifiques. Tous ces acteurs, et en premier lieu les éleveurs et bergers, ont permis de sauvegarder une activité pastorale essentielle au maintien d’espaces ouverts où sont reconnus aujourd’hui des habitats naturels et des espèces remarquables.


C’est pourquoi, face à l'urgence de la situation et dans l’état actuel des techniques de contrôle des prédateurs, les signataires (solidaires à divers titres, professionnel ou personnel, des éleveurs et bergers) attirent l’attention sur l’incompatibilité entre la présence permanente d’une population de loups et l’exercice d’un pastoralisme extensif, sédentaire ou transhumant, acteur fondamental du maintien et de l’évolution des « paysages culturels de l’agropastoralisme des Causses et Cévennes », tels qu’ils ont été consacrés comme éléments du patrimoine mondial par l’UNESCO en juin 2011.


Relayant l’avis des éleveurs transhumants, ils demandent aux pouvoirs publics d’autoriser des tirs de défense en cas d’attaque des troupeaux, y compris en zone cœur du Parc national des Cévennes, parc habité où des actions de chasse sont pratiquées. En cela ils sont en accord avec la demande faite aux ministres concernés (Écologie et Agriculture), dans un courrier du 11 juillet 2014, par le Préfet de la Lozère et le Président du Conseil d’administration du Parc national des Cévennes.
9 août 2014
 Jean-Luc Bonniol, anthropologue, Professeur émérite, Université d’Aix-Marseille
Anne-Marie Brisebarre, ethnologue, Directrice de recherche émérite, CNRS
Daniel Crépin, Ingénieur en retraite, ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie
Jean-Claude Duclos, Conservateur en chef honoraire, Vice-président de la Maison de la transhumance
Gaël Glandières, Agrégé en sciences de la Vie et de la Terre
Magali Jouven, Enseignant-chercheur en zootechnie
Pierre Laurence, ethnologue, Ingénieur agronome
Guillaume Lebaudy, ethnologue, Chercheur associé à l'IDEMEC, Doctorant à l’EHESS
Pierre-Louis Osty, agronome, Directeur de recherches honoraire, INRA
Audrey Pégaz-Fiornet, ethnologue, Doctorante à l’EHESS
Daniel Travier, Conservateur fondateur du Musée des vallées cévenoles
Pierre-Marie Tricaud, Ingénieur agronome, Architecte-paysagiste, Expert paysages culturels du patrimoine mondial
Michel Verdier, Photographe très investi sur le pastoralisme et la transhumance ovine.

A lire aussi: 

L'IMPACT DRAMATIQUE DE LA DISPARITION DU PASTORALISME

jeudi 10 avril 2014

CONVERSATION au pays des loups!

Cet après-midi, le berger que j'ai croisé sur le chemin menant au parc des moutons, m'a dit :

"Pourrais-tu m'apporter deux bouteilles, car je dois traire les chèvres et j'ai oublié le récipient"


Tard dans la soirée, alors que j’étais en train de finir de désherber les jeunes pousses d'oignons rouges et blancs qui feront le délice des clients et invités de la ferme, j'ai entendu le cri de ralliement poussé par le pâtre. Il était l’heure de rentrer les animaux dans leur enclos de protection contre le loup. Vite, je saute sur mon quad et, passant par la maison, demande à ma compagne deux bouteilles que je m'empresse de lui apporter.



"Ah te voilà, je croyais que tu m'avais oublié !"

"Mais comment vas-tu faire pour mettre le lait dans la bouteille?" lui répondis-je .

"Vois, je trais directement dedans, d'abord Marguerite et ensuite Blanchette qui ont toutes les deux leurs chevreaux, mais qui me donneront bien deux bons litres de lait."

"Tu vas t'en servir pour le petit déjeuner?"

Oh non..., heureusement que tu as pensé à moi, car j'ai deux agneaux qui viennent de naître et dont la mère a été tuée par le loup. Ils ne seraient pas contents si je rentrais les mains vides! Pour le moment, ils sont dans une caisse dans la cuisine et se mettent à bêler avec force dès qu'ils entendent la porte grincer. Pas question d'arriver sans leur souper!"

"Oh là là, mais tu n'as pas peur que le loup recommence ???"


"Eh bien tu vois, il est 9 heures et la nuit ne va pas tarder à tomber, je suis debout depuis 6 heures ce matin, je me suis occupé des bêtes, de la ferme, et de tout ce que le quotidien me donne à faire. Cette nuit il faut que je me repose et, demain matin, je perdrais peut être tout pour satisfaire un lobby qui ne respecte pas la vie des gens comme nous, car nous sommes insignifiants. Nous ne perturbons rien, nous respectons la nature qui nous fait vivre, mais rien n'y fait. Les défenseurs du loup nous ignorent et sans aucune compassion, nous font disparaître, ne se posant pas la question de notre devenir, loin de nos terres et de nos sources! On me proposera une indemnité et je serai obligé de partir. Pour aller où?; en ville, où je vais passer pour un pique-assiette, à l'heure où plus de mille chômeurs par jour viennent grossir les rangs des sans-emploi !"



Ce soir, je suis rentré chez moi triste et en colère. Bien sûr, le loup a le droit de vivre, mais qui supporterait que ce soit au détriment de sa propre existence ? Jamais ses défenseurs ne se sont posé la question pour nous car elle ne se pose pas pour eux qui ne subiront jamais l'ombre d'une contrainte engendrée par leurs protégés !

Aujourd'hui, le berger ne reviendra plus, il a baissé les bras, vendu le troupeau et gardé Blanchette et Marguerite, s'imaginant pouvoir les préserver......Les pâturages se fermeront, la biodiversité en pâtira, les gens partiront, l'école fermera, les villages plusieurs fois millénaires disparaîtront ou seront reconvertis en résidences secondaires, nos enfants iront grossir le troupeau des citadins.....



Cette conversation entre Ouragan et son voisin, absolument authentique, a eu lieu à la fin du printemps 2013 dans le Haut Diois, juste avant la manifestation du 6 Juillet 2013 : en ce mois de juin, le loup a fait plus de 40 victimes dans la commune et les communes avoisinantes !
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2013/07/apres-la-manif.html




vendredi 17 janvier 2014

LES ÉCOLOGISTES FONT PARLER LES CHIFFRES

la manipulation par les chiffres



Que ce soit, férus, loup.org, l'aspas et même EELV, les écologistes essaient de manipuler les indécis en leur proposant des statistiques qu"un élève de 6eme n'oserait pas proposer par peur du ridicule.


700 000 OVINS partent chaque année à l’équarrissage, d’après des chiffres qui ne sont justifiés par aucune statistique officielle, mais là n'est pas la question.!
l’INRA et l’AFSSA, dans leurs études démographiques, sanitaires et économiques, utilisent le chiffre de 2% de mortalité annuelle des ovins adultes, toutes causes confondues,  ce qui correspond à environ 200 000 animaux!





POURQUOI CE GRAPHIQUE N'A AUCUNE RAISON D'ÊTRE

Ils n'ont de cesse de comparer ce chiffre (700 000) au nombre de victimes du loup, 5779 ovins, issus de seulement "16 départements loup officiellement présent", animaux d'alpages et d'élevages extensifs exclusivement.
Ils sont tous sur la même longueur d'ondes, un peu comme si ils avaient reçus des consignes pour publier sans se remettre en question!

 D'un coté, 700 000 ovins répartis dans toute la France, dans 96 départements avec ou sans loup, tous ovins confondus (alpages, industriels, de plaine, hors sol, hors zone loups....), blessés, malades ou de réforme, ou que sais-je, équarris (à savoir que la quasi totalité des réformes issues d'élevages de plein air sont bien vendus en boucherie et ne sont donc pas comptée dans les 700 000 )

- De l'autre 5779 ovins, 264 caprins, 49 bovins, 5 équins, 5 chiens, issus de petits élevages extensif en pâture,  répartis dans les 2 régions PACA et RHÔNE ALPE,  victimes du loup.


Que font les écologistes avec ces 2 chiffres non comparables. Ils s'en servent pour minimiser l'impact important du loup sur un cheptel d'ovins représentant environ :
870 000 animaux sur moins de 1/10eme du territoire. 

   Comparer la prédation oppressant 870 000 ovins en P.A.C.A. et Rhône  Alpe et la transposer au 7 500 000 ovins du territoire National tient uniquement de l'idéologie et non de la démonstration scientifique
(un peu comme si on comparait le nombre d’homicides en Corse au nombre de personnes menées au cimetière ou incinérées en France pour le minimiser).


D'après mes sources, les départements en 2012 concernés par la présence loup, recenseraient approximativement 870 000 ovins.(source maison de l'élevage et d.r.a.a.f.). D’après le Centre d'Etudes et de Recherche pour le Pastoralisme Alpes Méditerranée, "L’estimation de 700 000 ovins exposés au risque loup dans le massif alpin est réaliste."
et de rajouter : "Aux 6000 ovins reconnus et indemnisés, nos études montrent qu’il faut rajouter environ 40 à 50 % d’animaux disparus ou invérifiables (dont 20 % reconnu dans la cadre du forfait). La réalité des pertes reconnues par l’Etat est donc de plus de 7000 ovins perdus, et la réalité de terrain doit avoisiner prudemment 8000 ovins perdus dans les Alpes."

 Restons zen et contentons nous d'appliquer le chiffre officiel (+ de 6000 ovins et caprins; source oncfsde la prédation loup aux seuls départements ou il  sévit, sur 700 000 animauxcomme il convient pour une statistique réaliste, et on arrive à un pourcentage  14 fois supérieur à celui des écologistes !

Tout ce montage idéologique pour démolir l’excellent reportage fait par Solenne le Hen dans interception de France Inter: 
Les bergers Malade du loup.
Merci pour cette émission qui a fait l'unanimité dans la profession, et  permet de faire connaître la réalité de la prédation sur nos vies!
Beaucoup d'émotions dans les chaumières et un peu de beaume au coeur pour les désepérés. Ne pas se sentir seul, est important! 

La seule comparaison valable serait celle qui comparerait les mêmes estives avant et après l'arrivée du loup!
Ce qui a été fait ici

Un dernier chiffre : le spécialiste d’écologie historique du loup, François de Beaufort, estimait en 1800, à 100 000 les pertes ovines dues aux loups en France chaque année. Que ceux qui maintiennent que nos anciens savait s'y prendre avec le loup modère leurs paroles. Valables aussi pour ceux qui prônent que la cohabitation est possible
a lire aussi "qu'en est il du loup en 1800"



Les animaux de réforme ont toujours été vendus à la boucherie.
Les animaux trop gravement blessés pour être soignés, constituent en général la part de l'éleveur.

Ceci conforte le fait que le petit élevage tire son épingle de la crise, en offrant des produits de qualité et en optimisant les méthodes simples qui ont fait leurs preuves et sont le fait de la connaissance du métier et de la valeur réelle des choses; Pouvoir proposer des animaux de réforme à valeur marchande non négligeable, car en bon état de santé et de présentation. Contrairement aux élevages industriels dont les animaux de réforme sont inutilisables en boucherie et participent donc aux trucage des chiffres par les défenseurs du loup.(Le nombres d’animaux équarris dans les élevage qui subissent le loup est quasi insignifiant en dehors de ceux prédatés)

Contrairement à l'affirmation des pros loups, selon lesquels "toute la filière ovine est en crise", c'est encore une des nombreuses contradictions, chères aux écologistes qui n'hésitent pas à mettre dans le même panier tous les élevages de la filière ovine, pour justifier leurs fantasmes.
Or c' est loin d'etre le cas, comme le dit le porte parole de l’agneau de Sisteron :

"L’agneau de Sisteron se porte bien. Tellement bien, que la progression continue,  ces trois dernières années, des agneaux présentés au label, labellisés puis vendus a atteint le plafond de l’offre. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs."

Par ailleurs, l’agneau Label Rouge s’exporte et gagne des parts de marché dans la région languedocienne jusqu’à taquiner son homologue du Quercy sur les terres aveyronnaises.

La filière ovine d'animaux de qualité manque d'agneaux et d'éleveurs:

Malheureusement c'est seulement cette filière en bonne santé qui est la proie des prédateurs. Le reste de l'élevage ovin a moins de risque de subir le loup, surtout en intensif et industriel.

De même que les défenseurs du loup attestent que le métier de berger est en voie de disparition, pratiqué par des personnes vieillissantes qui ne seront pas remplacées, on peut lire dans le dernier recensement:
 Les résultats du dernier recensement agricole attestent du fait qu’en région PACA, la 
chiffrescles-population des éleveurs est plus jeune que dans les autres productions agricoles, et que les installations sont plus nombreuses dans ce secteur en valeur relative. Cette dynamique se traduit par une meilleure résistance des filières animales au cours des dernières années par rapport à d’autres régions françaises. source "la maison de l'élevage"

cette préoccupation exclusive de l’intérêt pour les prédateurs explique pourquoi les écologistes ne seront jamais capable de mettre en place une politique de réelle cohabitation avec les éleveurs. C'est certainement la frénésie de ses défenseurs qui condamnera le loup!



samedi 14 décembre 2013

TÉMOIGNAGE DE BERGERS ITALIEN

BERGERS, LOUPS ET BREBIS
Les bergers exigent un rôle social et culturel pour la montagne
LOUPS ET BERGERS : laquelle des deux espèces est en voie d’extinction?
Quelques réflexions sur les conséquences du retour des loups sur les Alpes
occidentales.

Nous sommes par vocation des bergers de brebis. Nous sommes des gens de
montagne, les porteurs d’une culture, d’une langue ancestrale, d’un héritage millénaire.
En même temps que les bergers et leurs brebis, c’est la montagne dans son
ensemble qui est en train de mourir, une culture qui ne saura jamais être remplacée. Les
loups ne tuent pas seulement des brebis et des veaux. Les loups font disparaître une
culture, notre culture alpine.
Nous considérons que c’est le devoir de ceux qui nous représentent en politiciens
et en syndicalistes de faire un choix qui assure la survie de la vie montagnarde.
Du point de vue démographique il en restent très peu de nous, mais néanmoins
nous relevons toujours le défi et nous ne nous considérons des perdants. Nous ne quêtons
non plus des remboursements ou des subventions. Tout simplement nous demandons de
continuer à demeurer des bergers sur nos montagnes, tout comme nous le sommes depuis
toujours, les porteurs d’une culture, d’une langue, d’une identité qui constituent une
richesse pour l’Italie et pour l’Europe entière.
Les loups tuent nos animaux, mais la faute n’est pas aux loups, elle est à ceux qui
ont choisi de protéger les loups en oubliant de protéger les bergers; la faute est à un choix
politique, qui se soucie de la seule facette écologiste, mais a tout à fait oublié ceux et
celles qui ont toujours vécu et continuent de vivre sur la montagne. La faute est aussi aux
associations de catégorie, qui nous ont quelque peu oubliés, dans notre rôle de bergers et
de gens de montagne, car nous comptons pour très peu point de vue numérique et
économique.
Nous considérons que le choix de réintroduire les loups, qui plaît tellement aux
gens qui demeurent dans des villes, n’a pas de conséquences néfastes seulement pour les
bergers. Nous demandons à être respectés et protégés en tant que bergers et gens de
montagne parce que c’est bien nous, les bergers, qui sommes la véritable espèce en voie
d’extinction.
Nous le demandons au nom de toute la montagne et de notre civilisation alpine
dont nous nous considérons les héritiers.

Mario Durbano
Anna Arneodo



mardi 14 mai 2013

REPORTAGES SUR LE LOUP

a ma connaissance c'est le premier reportage ou on découvre la vérité et rien que la vérité sans la haine des associations écologiste! Un reportage humain pour des centaines d'autres qui ne reflète que la manipulation des écolos! Quand aux attaques de chiens seul les intégristes pros loups qui ont perdu leur libre arbitre ou qui manipulent la population peuvent en parler /
"dans la gueule du loup"



Au cours du reportage sur canal + a propos du  loup chez Caroline (voir son témoignage) le représentant de Fèrus n'a qu'un seul argument laissant supposer que les bergers font exprès de laisser les loups massacrer leurs Brebis pour toucher la prime. Devant la détresse de Patrick, on se demande comment les associations pour le loup comptent pérenniser la survie de leur idole en employant de tels arguments? Vomir tant de haine à l'encontre des bergers pour justifier les massacres dans le seul but d'endoctriner la population nous rappelle l'"HISTOIRE" pas si ancienne et  oblige à prendre en compte l'origine des mouvements écologiste 



Dans le reportage FR3 sur le loup dans l'ardèche, voici un berger qui vient de subir 15 attaques et le seul argument du représentant de la Frappna, c'est que les chiens sont les plus grand prédateurs de brebis.. Comment un journal télévisé peut il laisser dire de tels mensonges alors que des études prouvent le contraire.


Dans le reportage fr3 sur les alpes maritimes, alors que le plan loup prévoit l'abattage en zone de forte prédation, le préfet refuse le tir de prélèvement et autorise le berger a rester 24/24 h avec son fusil pour pratiquer des tirs d'éfarouchement. Cela prouve bien que le plan loup ne sert a rien et qu'il est seulement aussi compliqué a utiliser que la conduite d'une usine a gaz!

Dans le reportage FR3, toujours la même arme des défenseurs du loup:: Oser dire que les bergers et éleveurs tire profit d'une agnelle de 6 mois indemnisée 90 euros alors qu'elle est issue d'une sélection drastique faite par l'éleveur afin qu'elle soit adaptée a son milieu et à son troupeau. Les mêmes éleveurs qui sont très clairs, ils veulent continuer a exercer leur métier avec amour et passion en dehors de la présence des loups et donc des indemnités qui sont de toute manière largement insuffisantes.

«Endoctrinements, stratagèmes, dénégations et mensonges.... tout est dévoilé...» dans ce dossier. Nous y trouvons même une traduction européenne importante qui a été totalement remaniée, afin de tromper et de dissimuler la dangerosité du loup. Selon la naturaliste, «les tribunaux seront sans doute saisis». Comme pour l'ours dans les Pyrénées, faux et usages de faux, telles sont les pratiques courantes de certains organismes et associations sur lesquels nous aurons l'occasion de revenir. La semaine dernière, un chercheur reconnaissait avoir travaillé sur des faux documents officiels depuis 10 ans.



Une journaliste pause une bonne question: "pourquoi vous faut-il autant de temps pour reconnaitre la présence de loup?"
la réponse est évasive, la même quelque soit le département, des fiches ont du circuler dans l'administration pour faire durer, laisser le temps aux loups de s'installer...




Après les affirmations de l'aspas sur fr3 et ferus sur canal + : 

les bergers s'organisent pour favoriser les attaques afin de toucher la prime qui serait plus importante que la valeur en boucherie."
 Pour cet exemple dans le reportage de fr3, ils s’appuient sur une somme de 90 euros pour une agnelle de 6 mois qui a été sélectionnée pour ses aptitudes génétiques et son adaptation au milieu dans lequel elle est destinée a vivre. 

Alors voilà le prix du marché:

 Vds agnelles Corses 5 mois, de plein air en AB. Prix : 80 € chaque. 
Tél. : 04
Cède 4 agnelles Rava de 6 mois. 30 à 35 kg. Prix : 100 € pièce. 
Tél. : 06 88 2
- Vds 40 agnelles Rava, début 2013. Prix : 100 €.
Tél. : 06 04
Vds 2 agnelles de race Solognot, nées en 2013, ind. brucellose, prophylaxie OK. Boucles électroniques selon la réglementation obligatoire depuis 2013. Factures, bons de transport fournis. Issus de parents inscrits au groupement de la race. Prix : 120 €. 
Tél. : 02 48 

Après minimum une journée de perdu avec les voisins, non indemnisée, pour retrouver le maximum d'animaux, les disparues passent a la trappe, encore une demi journée de perdu non indemnisé, avec les agents pour les constats, puis il faut se débarrasser des cadavres, soigner les blessées, déstresser les survivantes.......On a du mal a croire que le berger prenne le temps pour organiser les attaques afin d' être indemnisé. Seul des association intégriste dont le travail consiste a endoctriner la population afin de pouvoir arriver a leur fin sont capable de proférer de telles diffamations envers des éleveurs  Et ça marche, car beaucoup de gens dont le libre arbitre semble avoir disparu après le lavage de cerveaux organisé par des associations comme l'ASPAS er FERUS , nous disent "mais puisque vous êtes indemnisé; On pourrait leur répondre:

"C'est vrai quoi, si un voleur rentre chez vous, viole votre intimité, prend ce dont il a besoin et aussi ce dont il n'a pas besoin, on ne comprend pas pourquoi vous sous sentez mal, déprimé, inquiet, spolié atteint dans votre intégrité  puisque vous serez indemnisé et de toute manière malgré le renforcement de vos protections, si il le veut il reviendra"

Pensez y comme nous pensons que le loup reviendra se servir envers et contre toutes protections, et pensez aussi que nous n'aurions jamais choisi ce métier pour nourrir le loup, nous l'avons fait par passion et parce qu'il fait parti des activités vitales pour l’indépendance d'un pays et l'entretien des paysages ouverts que nous partageons avec vous!




samedi 13 avril 2013

LES ENFANTS N'IRONT PLUS FERMER LE POULAILLER LE SOIR!


La brebis Aïchat avait sept ans. Ses 60 kilos bien installés dans son enclos en compagnie des ânes Mamade et Friquette. La brebis coulait des jours heureux dans le jardin de la famille Renaudin situé au quartier des Casot, en surplomb de Sigoyer.

L’enclos où le loup a attaqué se trouve proche de l’habitation, ce qui inquiète cette famille.
Mais, dans la nuit de vendredi à samedi, la meute de loups qui occupe le massif de Céüze est descendue. La mascotte des quatre enfants, élevée au biberon, a fait leur délice.
« Stupeur et peur », indiquent Céline et Gilbert Renaudin, « effarés de nous trouver confrontés dans un hameau de plusieurs maisons à l’attaque des loups alors qu’on nous a maintes fois affirmé que les loups ne s’approchent pas des maisons, ne s’attaquent pas aux animaux en pleine santé, que les chiens et les lumières des spots des jardins les effrayent». La famille Renaudin frissonne à l’idée « des promenades des enfants sur les terres du dessus pour aller aux Ecuries de Céüze, chez les voisins, pour flâner dans le jardin et fermer les poules le soir ».
Le délégué de l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a bien confirmé l’attaque de la meute au vu des traces et de l’état de la carcasse d’Aïchat, typiquement désossée par les dents des loups. « Vous êtes sur leur territoire de chasse », a-t-il confirmé.
«Cette attaque remet en cause notre style de vie à Sigoyer. Que faire face aux loups dont le comportement prend de l’assurance jusqu’à venir chez nous ? », s’interroge cette famille.
« À quand l’attaque de l’humain ? », est-il dit aux alentours, du col des Guérins à Manteyer. L’inquiétude est vive parmi les populations et chez les élus du massif de Céüze qui commencent « à trouver la situation de plus en plus difficile ».

Rassurez vous les écologistes ont trouvé la solution pour éviter les attaques " Faire du bruit et se montrer très grand représente les meilleurs moyens de les faire fuir." Les enfants n'iront plus fermer le poulailler!

lundi 1 avril 2013

APPEL AU SECOURS


JOUFFREY Anita
Bergère à l'alpage de La Périoule 38
Massif de Belledonne Nord
Le 9 août 2007

Objet : Appel au secours
source

Je me permets d'attirer votre attention sur une situation qui va aboutir à un drame si personne ne fait rien.Depuis le 15 Juin que nous sommes arrivés sur notre alpage, situé dans le massif de Belledonne, notre troupeau de brebis subit quasi quotidiennement les attaques d'une meute de loups.
Malgré l'application des mesures de protection préconisées par l'administration - parc de nuit, chiens de protection (4), éclairage, tirs d'effarouchement et une présence humaine nuit et jour dans le troupeau- nous avons à déplorer cette année : 9 attaques meurtrières, 45 brebis tuées, 45 disparues et actuellement 8 brebis blessées et en souffrance qui attendent depuis le 5 août d'être achevées par une personne assermentée, mon mari n'étant plus en état psychologiquement de terminer le travail des loups [ au 10 septembre le troupeau a subi 25 attaques]
Depuis 9 ans que cet animal a été réintroduit sur notre alpage, nos conditions de vie se dégradent d'années en années pour devenir des conditions de survie. Depuis l'âge de 14 ans mon époux, fils et petit fils de berger, exerce cette profession qui exige 4 à 5 mois d'estive.
Alors que tout est fait pour l'amélioration de la vie urbaine (climatisation, chauffage, transport, 35h, etc…) ici en alpage, nous nous contentons de peu mais dignement et dans le respect. Ces dernières années nos conditions de vie n'ont jamais été aussi misérables et bafouées, dignes de l'homme des cavernes ! Nous sommes contraints de rester dehors jours et nuits, par tous temps pour limiter, en vain, les attaques. Nous vivons dans le stress permanent de celles-ci qui se produisent même en plein jour, ainsi que les attaques psychologiques des pro-loups (voir copie jointe), menaces téléphoniques et médisances de toutes sortes (voit internet).
Supporteriez-vous que l'on martyrise votre animal domestique sous prétexte qu'on vous le paie au prix de " la viande " et qu'on vous le laisse agonisant à vos bons soins pour l'achever, et ce, plusieurs fois par semaine, d'années en années ? Ajoutez à cela que dans cet exemple votre animal n'est pas votre gagne pain.Deux rapports parlementaires ont été établis sur notre alpage, concluant à l'incompatibilité entre le loup et le mouton. Pourquoi ?
Depuis les premières attaques nous appelons au secours face à cette situation récurrente ; qui nous entend ? Ce matin encore, au lieu d'aide, on nous a envoyé Mr Blin [représentant de la DDA 38] pour effectuer un énième rapport sur l'application des mesures de protection.
Nous faisons notre part de ce contrat que l'on nous a imposé, qui fait l'autre part ? Ou sont les droits de l'homme dans cette situation ?Humainement cela devient de la non assistance à personne en danger. Quel être humain peut accepter à notre époque d'être traité de la sorte et rester impassible ? Quand on est en train de perdre le fruit de toute une vie de travail et face au mépris et à l'abandon d'instances censées protéger l'homme et lui permettre de travailler dignement, la raison peut basculer du jour au lendemain et mener à des gestes irréversibles. Je fais ce courrier pour ne plus m'entendre dire " nous n'étions pas au courant de votre situation ", si malheur devait arriver.
Aujourd'hui 9 août, il neige, il y a du brouillard et il fait un vent glacial. Depuis 2 jours mon mari cherche une partie du troupeau que les loups ont pourchassée. Il est parti depuis ce matin avec son chien vers 7 heures, il est 18h il n'est toujours pas revenu. Quand il rentrera à la nuit, trempé et transi de froid, il n'aura pas droit à une douche chaude ni à un bon lit. Il soupera et ira se reposer sous une toile de tente toute détrempée, à côté du troupeau.

Anita Jouffrey


Pour la seconde fois de cette estive, je vous adresse un courrier.
Hier, mardi 4 septembre, comme tous les jours, j'ai gardé les moutons avec mes deux chiens, Paris et Bimbo. Pour nous les bergers, nos chiens sont nos compagnons de tous les instants. Ils travaillent toute la journée, nous aident à regrouper, à conduire ou à aller chercher les brebis qui s'égarent dans des falaises où on ne serait pas capable d'aller les chercher. Ils sont attentifs à nos moindre gestes ou regards…

Cette nuit les loups sont venus. Après avoir marché toute la journée avec nos chiens, nous n'avons pas pu dormir un seul instant, tant les loups se sont acharnés autour du troupeau, les chiens patous les ont repoussés à plusieurs reprises.

Un lieutenant de louveterie [mandaté par le préfet] est venu passer la nuit avec nous dans le cadre des mesures de défense du troupeau. Vers 3 heures du matin, on a entendu un coup de fusil puis une bête hurler. Le louvetier venait par erreur de blesser Bimbo. Pour le remercier de tous les services rendus, on lui a mis une balle dans la tête pour abréger ses souffrances.

Aujourd'hui je pleure mon ami Bimbo, demain ce sera peut-être un de mes fils ou mon mari, ou ma fille qui prendra une balle perdue…

Jusqu'où faudra-t-il en arriver pour que tout cela cesse ?


Anita Jouffrey



Aujourd'hui je pleure mon ami Bimbo, demain ce sera peut-être un de mes fils ou mon mari, ou ma fille qui prendra une balle perdue…

Jusqu'où faudra-t-il en arriver pour que tout cela cesse ?


Anita Jouffrey

Jusqu'où faudra-t-il en arriver pour que tout cela cesse ?



commentaires:
Lorsque l'ourse Franska se fait renverser par un voiture de l'armée, on déplace la cellule criminelle de la Gendarmerie et le parquet ouvre une enquête

Dans les Bauges, un berger tire un loup croyant que c'est un chien "bizzarre" et se retrouve au tribunal... deux ans après. 


Ici, dans Belledonne, c'est un louvetier qui tire un chien au lieu d'un loup... la SPA, l'ONCFS, etc ... iront-elles au tribunal pour défendre le chien et sa propriétaire ?



La réponse du ministre, à l'époque, ne fait que rappeler les mesures légales qui visent à protéger les loups et non les bergers. Le "tir de défense" évoqué ne permet qu'à un garde d'être présent la nuit avec un fusil de chasse et non une carabine...Jamais le plan de prélèvements autorisés des loups n' a été atteint, pendant ce temps les bergers sont au tribunal pour les patous qui importunent les promeneurs citadins qui eux, ne doivent subir aucune contrainte, et ils quittent un à un les alpages. Quelle belle victoire pour la biodiversité


L'article en entier


l'article sur le nouvel obs