BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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vendredi 30 décembre 2022

REINTRODUCTION? LES REPONSES SE SONT FAITES ATTENDRE.

 La réintroduction du loup a toujours été un sujet de controverse entre les écolos qui l'ont farouchement nié et les gens de terrain qui l'ont fortement soupçonné.

Farouchement nié malgré de nombreuses preuves.

Fortement soupçonné car comment pouvait il en être autrement?


Dans cet interview :https://www.facebook.com/100006709097178/videos/692423135808724/

ERIC LEBEC RÉVÈLE L'IMPLICATION DE L’ONC/ONCFS DANS LA RÉINTRODUCTION DES LOUPS.

Voici le témoignage très important d’ Eric LEBEC, ancien employé de l'administration qui révèle que l’ONCFS (ancienne organisation de l’OFB) savait que des loups avaient été réintroduits. “L’ONCFS était heureux, content et actif dans la réintroduction des loups”.
Il explique tout cela dans l'interview, faite en décembre 2022 , en forêt de Rambouillet. Il avait des instructions sur l'interdiction de diffusion d’information mais il a décidé de ne plus suivre ces instructions.
Il dénonce une politique d'administration d’état , qu’il qualifie “d’illégale , d’un coût exorbitant pour la collectivité nationale, c’est une politique extrêmement dangereuse , extrêmement légère et inconséquente “
Il ajoute aussi en commentaire de son interview “Si les services scientifiques et techniques avaient été saisis dès le début , on aurait eu des informations précises sur l’hybridation et sur l'origine de ces loups. Si on avait eu ces informations dès le début , ces services de l'ONCFS auraient donc dû interdire l'arrivée naturelle ou l’introduction active de ces
soit-disant “loups” “.
Eric Lebec se tient à disposition de toute personne qui s'intéresse au sujet. Vous pouvez le contacter par email à elebec2@gmail.com
 
Une interview réalisée par l’infatigable et géant Bruno Lecomte.  
 

dimanche 3 mars 2019

LOUP, LA MUTUALITÉ SOCIALE AGRICOLE SONNE L'ALERTE

Bonjour,


Voici plus de 10 ans que je demande à la MSA des Alpes du Nord de s'emparer du sujet ! Mieux vaut tard que jamais même si j'en éprouve une amertume et si je ne suis pas certaine que les propositions soient à la hauteur de l'enjeu. C'est mieux que RIEN mais après avoir été beaucoup vu le film de la MSA Ardèche Drôme Loire  " les morsures invisibles" est devenu... invisible ....
L'aide au répit existe aussi en Drôme n'hésitez pas à vous rapprocher de la MSA pour le solliciter ainsi qu'une écoute, un soutien psychologique, si nécessaire. Pour d'autres formes d'aides, adressez vous plutôt à votre syndicat si vous en avez un, ou à l'association des éleveurs et bergers du Vercors et à nos juristes.

Transmettez ce lien autour de vous, à tous vos contacts, le film a recueilli des témoignages réalistes et émouvants qu'il faut faire écouter à un plus grand nombre.
L'intervention du Professeur Moriceau ( son site = Hommes et loups)  est forte, juste et bien documentée. Il faut être dans l'idéologie pour ne pas entendre le sens de l'histoire et la justesse de son raisonnement.
Nos concitoyens ne sont pas tous des idéologues, ils peuvent entendre, réfléchir, comprendre si on leur fournit les sources d'information au plus près de la vérité, ce film a ce mérite.

La conclusion par un éleveur est à saluer " ne rien lâcher", c'est dans cet état d'esprit qu'est le conseil d'administration de l'association et la Fédération Nationale de Défense du Pastoralisme.





Bien cordialement à vous



Annette JOUVENT
Tél : 04 76 36 04 30
Secrétariat Associatif Association
des Éleveurs et Bergers du  Vercors Drôme-Isère



A écouter pour réaliser " les bergers malades du loup" 39 mn sur FRANCE INTER

a voir pour comprendre "les lourdes conséquences du retour du loup" 60mn par Bruno Lecomte

a voir pour savoir "les morsures invisibles"  9mn par la M.S.A.

À écouter avec plaisir pour se détendre, le résumé de la situation "3 mn sur France Inter.

vendredi 17 février 2017

LOUP, QUI SONT ILS CEUX QUI VEULENT NOUS IMPOSER ÇA?

Qui aurait pu imaginer que des bergers ayant choisi ce métier par amour de la nature et des animaux, dans le but de proposer des produits de qualité à leur semblable, puisse :

  • Se transformer en guerrier sur le qui vive 24h/24, 7j/7?
  • Devenir des chef de guerre à la tête de meutes de chiens de combat devenu incontrôlable après quelques affrontements sanglants? 
  • Appréhender la soumission des chiens aux prédateurs lorsque la pression devient insupportable? 
  • Rester sain d'esprit face à la continuelle pression des prédateurs qui guettent le moindre signe de faiblesse?
  • Endosser psychologiquement la responsabilité des animaux victimes?
  • Régulièrement achever ceux trop gravement blessés pour etre sauvés?
  • Gérer un troupeau devenu ingérable?
  • Culpabiliser et rendre des comptes à la justice pour chaque affrontements entre usagers de la montagne et chiens de protections devenu fou à force d'affrontements?
  • Ne plus pouvoir dormir sereinement, étreint par l'angoisse du moindre bruit ou du moindre aboiement?
  • Devenir armé pour espérer minimiser les dégâts tout en redoutant la possession de cette arme qui à tout instant peut se retourner contre le berger?
  • Perdre toute possibilité de vivre une vie sociale et familiale ordinaire?
  • Se surprendre à craindre de ne pas avoir la force de remettre ça l'année suivante?
  • ..........
QUI SONT ILS CEUX QUI NOUS IMPOSENT ÇA?


dimanche 20 mars 2016

LOUP, NOUS NE VOULONS PAS VIVRE ÇA

POUR NOUS, POUR NOS ENFANTS, POUR NOS ANIMAUX, mais aussi pour les générations futures, nous ne voulons pas vivre ça!

C'est à ceux qui ont réintroduit les loups dans les zones d'élevage  d'en assumer les conséquences.






vendredi 18 mars 2016

PEUT ON FAIRE UN PARALLÈLE ENTRE LES ONG QUI DÉFENDENT LES OCÉANS ET CELLES QUI DÉFENDENT LE LOUP

« Océans, la voix des invisibles », un film édifiant


le film d’investigation Océans, la voix des invisibles, de Mathilde Jounot, montre les motivations troubles des ONG environnementalistes se positionnant pour la sauvegarde des océans et des poissons. 

Ce documentaire montre que derrière des positions environnementalistes se cachent de grands enjeux financiers. En quelques clics sur internet et extraits de leurs discours, il ne faut pas chercher bien loin pour voir les liens directs entre les entreprises transnationales privées, les banques et les ONG. 

Mais surtout, la réalisatrice met le doigt sur un gros déficit de démocratie. Des sociétés, des organisations internationales et des ONG sont désormais les acteurs de la gouvernance mondiale, au détriment des États. Ce n’est pas tant leur business qui choque, que l’absence de contrôle politique envers ces acteurs disant représenter la société civile. 


A BON ENTENDEUR, SALUT.

L’Assemblée nationale a supprimé jeudi un article du projet de loi sur la biodiversité introduit par le Sénat, qui entendait créer une action de groupe dans le domaine environnemental, malgré l’avis défavorable du gouvernement.
Lors de l’examen en seconde lecture du projet de loi, une série d’amendements portés par des députés Les Républicains et un socialiste ont été adoptés pour supprimer cet article introduit par des sénateurs socialistes lors de l’examen du texte à la chambre haute en janvier.
Il prévoyait de permettre à certaines associations, comme les associations agréées de protection de l’environnement, d’engager une action devant une juridiction civile ou administrative, notamment en vue d’obtenir la réparation de « dommages corporels et matériels résultant d’un dommage causé à l’environnement ». : " En quelques clics sur internet et extraits de leurs discours, il ne faut pas chercher bien loin pour voir les liens directs entre les entreprises transnationales privées, les banques et les ONG. "



vendredi 4 mars 2016

LA GUEULE DU LOUP, AVANT ET APRÈS LA PROJECTION

1  : le tour d'horizon de la presse au sujet de la prochaine sortie du Film:

Le DL : Je ne pense pas que ce soit le rôle d’un cinéaste de démontrer quoi que ce soit, il doit juste permettre au spectateur de se questionner. Je n’ai pas de parti pris, et pas de solution. J.S.

DICI : Le loup déchaîne les passions : c'est le sujet du documentaire "La gueule du loup" de Jérôme Ségur. Pour lui, le sujet du loup reflète bien la société Française et ses querelles -

Première Le retour du loup ne serait-il qu’un prétexte annonciateur de l’émergence d’un monde global, plutôt qu’une renaissance de la vie sauvage ? (à méditer ndlr)

France Bleu : Jérôme Ségur, a pris le partie d’illustrer le conflit entre les hommes au sujet du loup et non le conflit entre l’homme et le loup.  Il s'est en effet attaché à ce que son retour implique, à ce qu’il déclenche, à la zizanie qu’il sème.

Télérama : les bergers se confient, évoquent les difficultés de leur métier et leur attachement à leur troupeau mis en danger. Les autres, comme Manoël, président d'une association, parlent du loup comme d'une espèce animale fascinante, protégée par des directives et des conventions internationales...

Ciné chronique : La Gueule du Loup offre aussi une esthétique superbe ; les paysages filmés sont splendides. Le Mercantour et ses montagnes agrémentent l’œuvre avec bonheur ; la nature est littéralement sublimée.


2 : l'avis d'Ouragan avant la projection : "Le loup déchaîne les passions" 

Les instances européennes environnementales déchaînent les passions des éleveurs et bergers: "Dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, il faut de fortes restrictions à l'élevage..." 
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/.../loup-la...

Le loup, ou plutôt les promoteurs du loup, à l'image de ses défenseurs les plus virulents, déchaînent les passions de ceux qui en subissent les contraintes (7 heures de travail supplémentaires par jour selon l' INRA) et qui sont montré comme des obscurantistes ignares et Moyenâgeux. 
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/.../loup-la...

Il déchaîne les passions abstraites et affectives des écologistes désemparés, de ceux qui culpabilisent mais qui s'en décharge sur les autres, tel cette lectrice qui hurle son désespoir face au rejet de sa présence dans les zones d'élevage :


"Ouragan, le loup est un magnifique, vous entendez, MAGNIFIQUE, animal" 

  Il déchaîne des passions incoercibles et suspectes, comme celles de Manoel Atman, participant au tournage, et n'hésitant pas sur son site à employer des méthodes dignes des années noires de notre histoire:
""La liste nominative des « salariés » contractuels de "La brigade spécialisée loup" est en cours de constitution. Cette liste sera éventuellement diffusée dès que les investigations nécessaires auront pris fin et que l'ensemble des patronymes seront déterminés." " http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2015/10/loup-les-associations-en-pleine-crise.html
Manoel Atman qui n'hésite pas à demander le boycott des produits issus des derniers bastions d'une agriculture durable, respectueuse, reconnue comme facteur de biodiversité.
Manoel Atman que les CRS sont obligés de maîtriser devant le tribunal de Mende pour éviter le pire face à des éleveurs désespérés.

Dans ce film, allons nous comprendre qui, du loup, de ceux qui le subissent, de ceux qui l’encensent ou de ceux qui le défendent, déchaîne les passions?:

http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/.../loup-la...
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/.../loup-la...

3 : Et après la projection?

Comme annoncé par l'auteur, le film n'apporte rien quand aux réelles motivations de la réintroduction des loups dans les zones d'élevage. Rien dans le conflit qui oppose les acteurs ruraux dépendant de leur milieu et les écologistes culpabilisant de vivre à l'aise dans notre société et faisant oeuvre de rédemption en s'acharnant à vouloir réensauvager nos terres.

Il a simplement le mérite de montrer la réalité et le vécu de nos bergers aux prises avec la prédation.

Il montre toute une facette sur les moyens de protections; présence humaine, parcs sur-électrifiés, chiens, recherches de solutions; une facette systématiquement altérée par les défenseurs du loup dans leur communication pour justifier "l'impossible cohabitation".

Il montre aussi les réactions parfois violentes des ruraux, dénoncées par ceux qui ne subiront jamais de contraintes liée aux grands prédateurs, regrettées par ceux qui voudraient donner une image d’Épinal du pastoralisme, mais en définitive compréhensibles face à une telle pression.

Il a aussi le mérite de nous montrer la véritable image et les incroyables arguments de ceux qui sont le bras armé des décideurs Européens dont le lobby est le Rewilding ou la création de « réserves d’actifs naturels » permettant de mettre à la disposition des pollueurs des "actions bancaires de compensation écologique".

Au final :
Un film tout public, à voir en famille ou entre amis ayant une vision différente de la place de l'homme dans la nature, surtout si l'on ne veut pas se torturer l'esprit avec le pourquoi du comment et ne pas subir la vision horrible de la tuerie sur les animaux domestiques ou celle des loups. 


Au final, la véritable et lancinante question qui reste posée : 
" Pourquoi cet acharnement à vouloir s'occuper des territoires exemplaires au détriment de tout ce qui mériterait notre attention"




dimanche 21 février 2016

LOUP, DOIT ON PRENDRE EXEMPLE SUR L'ITALIE?

L'ensemble des défenseurs du loup nous citent souvent la cohabitation exemplaire en Italie. Une rhétorique reprise par des Médias sans scrupule.

Voici ce qui se passe réellement:


Ci dessous un extrait qui permet d'y voir une peu plus clair sur la propagande qui nous affirment que en Italie, "comme ils ont toujours eu des loups, ils savent comment gérer le problème"

- Le vieil Emilio : " nous voulons être comme nous étions avant avec nos bêtes dans les pâturages, sans enclos, sans rien. S'ils veulent des loups, qu’ils fassent des enclos pour les loups, ce n’est pas à nous de les faire pour nos bêtes !".


Ce documentaire sur les loups dans la province de Parme a vivement fait réagir le WWF et Legambiente ; pour eux c'est de l'exagération, de la désinformation, il aurait fallu donner la parole aux spécialistes du Wolf Apennine Center, etc,etc, et non pas à ces quelques individus !

De plus Legambiente a annoncé ( au sujet du mec qui a témoigné sur l'élimination de loups ) que dans les jours prochains l'association "agira par voie légale pour vérifier l'authenticité des délits énoncés et poursuivre les coupables" http://www.gazzettadiparma.it/gallery/334966/Il-Wwf---Piu-bufale.html#0

Menaces, intimidations, négation de la réalité de terrain....une des méthodes de la deep écologie pour faire passer sa propagande.

Le texte intégral de la traduction dans la vidéo ici :

Comment les habitants de la Province de Parme cohabitent avec le loup


Les articles des Médias sans scrupules ici:







samedi 6 février 2016

LOUP, IL VEILLE SUR SON TERRITOIRE

Quand le loup est là, il veille sur les proies de son territoire.

Voici une vidéo qui nous montre que, sur le territoire des loups, les chiens ne sont pas tolérés et que le prédateur veille sur les troupeaux pour pouvoir en profiter sans partage.


http://www.jaegermagazin.de/jagd-in-den-medien/schwedische-jagdhunde-bei-fuchsjagd-von-woelfen-attackiert/


lundi 7 décembre 2015

LOUP, L'ASPAS, UNE VISION CONCRETE DE LA DICTATURE VERTE!

Pour faire suite aux réponses des éleveurs stigmatisés par les films clandestins à sens unique, l'ASPAS récidive en publiant de nouvelles vidéos.

Mais, avant d'ingurgiter cette filmographie pernicieuse, le plus important reste de bien cerner l'idéologie de cette association.

Aucun des troupeaux n'a été filmé avec le consentement des propriétaires.
L'Aspas ne tolère aucune argumentation de la part des éleveurs et bergers concernés.
Cette association décide et interprète seule de  ce qu'elle désire montrer à ses militants et au public: LOUP, VIDÉO A SENS UNIQUE

Le slogan, à la fin de la projection, est sans équivoque:

"AGISSEZ AVEC L'ASPAS POUR DÉFENDRE NOS LOUPS, VOS LOUPS!"

Traduction: agissez pour défendre notre élevage de loups sans lever le petit doigt. Un élevage abstrait, sur les terres  des éleveurs et bergers qui doivent par contre assumer toutes les contraintes physiques, morales, financières ou psychologiques, liées à la prédation.

Et, comme l'ASPAS l'a déjà dit "Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages !"
(notons que ces espaces naturels sont les terres privées de ceux qui ont préféré fuir "les bienfaits de nos civilisations" en choisissant un mode de vie qui impacte très peu la nature)

Pauvres loups, "propriétés idéologiques et affectives" des associations fondamentalistes. Des loups condamnés à vivre dans un milieu qui n'a plus rien de sauvage, un milieu resté riche car façonné depuis des millénaires par les activités de ceux qui pratiquent l’élevage traditionnel à l'herbe: le pastoralisme

Un pastoralisme considéré par les Nations Unies: "comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte »

Pour comprendre ce qui se cache derrière les convictions sectaires et réductrices de ceux qui défendent le loup à n'importe quel prix, il est bon de connaître les dessous des motivations de l'ASPAS!

L'ASPAS condamne le pastoralisme mais "se félicite du partenariat avec REWILDING EUROPE:"
"La réserve du Barry est le premier site en France à avoir intégré le réseau international "Rewilding Europe", visant à rassembler sur le Vieux Continent, d'ici à 2020, un million d'hectares libérés par l'homme et retournés à la nature."

Mais quel est donc le but de ce mécène du tout sauvage?
 Rewilding Europe se concentre en particulier sur la transformation des problèmes causés par l'actuel abandon des terres à grande échelle en opportunités pour l'homme et la nature, offrant ainsi une possibilité réaliste de rentabilisation de la nature sauvage en Europe. À côté de nombreuses autres façons de rentabiliser l'état sauvage, plusieurs régions ont le potentiel pour proposer à partir de la faune des attractions touristiques de classe internationale.

Qui sont ses partenaires,  en dehors des pions comme l'ASPAS, utilisés pour atteindre l'objectif?
Rewilding Europe / = réensauvager l’Europe/ est une initiative du WWF des Pays Bas, des organisations ARK nature, Wild Wonders of Europe et de Conservation Capital, visant à réensauvager des zones entières de l’Europe. Mais celles et ceux qu’excite un tel programme doivent se défier de toute naïveté. Comme l’exhibe clairement dès sa page d’accueil l’une des organisation fondatrice, Conservation Capital :

Et quelle est donc la finalité de ses partenaires?
« Conservation Capital est un praticien spécialisé leader dans le domaine émergent des entreprises de conservation et le financement de l'investissement commercial connexe. "Collectivement, notre équipe a structuré les opérations de développement et de conservation dans plus de 20 pays à travers l'Afrique et l'Europe d'une valeur globale de plus de 200 millions de dollars US, générant des revenus annuels de plus de 25 millions de dollars US." » http://www.conservation-capital.com/

Maintenant les lecteurs ont suffisamment d'éléments pour  visionner les vidéos réductrices, sordides et diffamatoires, et pouvoir juger en leur âme et conscience du bien fondé ou non, d'un tel matraquage idéologique.




LA RÉPONSE DE MARGOT, ÉLEVEUSE, À LA VIDÉOS DE L'ASPAS

Pour ceux qui ne sont pas instruit de l'affaire, il est conseillé de lire en premier:

LOUP, VIDÉO A SENS UNIQUE

pour comprendre la réponse de Margot


Début novembre, des membres de l'ASPAS ont pénétré dans le parc électrifié (à coté de la maison) où pâturaient nos brebis dans le but de faire « la preuve » de l'inefficacité des mesures mises en œuvre par les éleveurs pour protéger leur troupeau des attaques de loups. Ils ont filmé cette
intrusion et l'ont insérée dans une petite vidéo diffusée sur internet et relayée par le Dauphiné Libéré du 13 novembre.

Dans cette vidéo, nous apprenons que « des éleveurs qui ne font pas leur boulot, ça n'a rien d'exceptionnel. Ici, du côté de Glandage, ils méritent bien leur nom ». La violence de ces propos diffamatoires pourrait facilement nous entraîner sur le terrain des querelles stériles entre « proloups » et « anti-loups », entre les « écolos » et les éleveurs, qui par opposition seraient anti-écolos.

Il nous semblait néanmoins important de réagir à cette provocation qui, comme l'ensemble de la communication de l'ASPAS, repose sur une approche simpliste et puérile de la question sans jamais apporter d'éléments de fond. Visiblement, pour l'ASPAS, rendre quelques espèces animales emblématiques  intouchables et sanctuariser des poches de biodiversité constituerait une réponse
pertinente aux problèmes environnementaux. Mais ces choix de gestion ne sont pas sans conséquences. Celles-ci sont systématiquement occultées par le côté émotionnel, voire sensationnel, des campagnes de l'ASPAS : qui peut se montrer insensible à l'image d'un louveteau au regard tendre ou de Bambi qui voit sa maman tuée par un chasseur ?. Ces conséquences, nous voulons les éclairer en témoignant de nos réalités de paysans.

Nous sommes paysans sur une petite ferme de montagne, en polyculture-élevage. Nous produisons des légumes en traction animale, à partir de semences paysannes et biologiques, reproduites en partie à la ferme. Nous avons des ruches, des poules, des cochons et un troupeau de brebis mérinos qui parcourt les landes avoisinantes, fournit la fumure pour les cultures, produit de la viande, un peu de lait pour la famille, et surtout de la laine que nous transformons localement. Toutes nos productions sont vendues en circuit court. Nous avons construit notre ferme sur l'association de l'agriculture et de l'élevage dans un souci de cohérence globale et d'autonomie. Le choix de l'agriculture biologique et de la traction animale nous permet de mettre en pratique nos préoccupations environnementales.

Nous sortons nos brebis la journée, gardées dans des parcs électrifiés (la gestion en parcs nous permet de travailler sur les autres productions et de garder du temps pour la vie de famille,...), et les rentrons la nuit en bergerie. Le loup attaquant encore majoritairement la nuit dans le secteur, nous avons jusqu'à maintenant été épargnés. Mais nous vivons cette situation comme un sursis ; que le loup vienne à attaquer le jour et c'en est fini de notre élevage. Ce que montre cette vidéo, et c'est regrettable, c'est avant tout à quel point ses auteurs ignorent tout de nos pratiques. A terme, de telles agissements ne peuvent qu'entraîner une rupture entre la société civile et ses paysans et faire la part belle à l'agriculture industrielle que nous combattons.

 Si l'on suit le raisonnement de l'ASPAS, le seul moyen de continuer à faire de l'élevage en présence du loup consisterait à enfermer les bêtes, c'est-à-dire à faire du hors sol et de l'élevage industriel. En cela, l'usine des 1000 vaches de Mr Ramery serait un exemple possible de cohabitation réussi entre le loup et l'élevage.

 Mais nous arriverions là aux antipodes de ce qu'est l'élevage pastoral : des éleveurs et des bergers qui font pâturer leurs animaux dans des milieux naturels où ils prélèvent leur alimentation. Bref, au travers d'interactions complexes entre l'homme, des animaux d'élevage et un milieu naturel, il s'agit de tirer profit d'une biodiversité existante et d'en assurer le renouvellement.

Compte tenu de l'absence de moyens de protection réellement efficaces contre le loup, l'élevage pastoral n'a aucune chance de survivre face à ce prédateur. On aura alors perdu la biodiversité et la richesse culturelle liées au pastoralisme, au bénéfice d'une seul espèce, aussi emblématique soi telle. Le bilan global n'est-il pas légèrement négatif ?
Pour nous, le discours de l'ASPAS est basé sur une vision de la nature anthropocentrée (c'est l'homme qui établit l'échelle de valeur des éléments de la nature) et symptomatique des pays riches, urbanisés et coupés de leurs racines paysannes. L'ASPAS ne se présente pas a priori comme hostile à l'élevage et s'en tient à sa position de refuser tout tir de loup.

 Par ce discours simpliste, l'ASPAS prend le rôle du gentil protecteur de la nature et laisse apparaître les éleveurs comme des sanguinaires anti-écolo. Position hypocrite et irresponsable qui consiste à faire croire que la société et la nature ne tireront que des bienfaits d'une protection totale du loup, quitte à sacrifier l'élevage pastoral, son patrimoine humain et culturel et la biodiversité qui lui est lié. A ce train là, le loup ne risque-t-il pas d'incarner plutôt une forme de nature totalitaire ?

                                                                                Margot, Éleveuse a Glandage

ARTICLES PARUS DANS LE DAUPHINÉ sur le même sujet:

 http://c.ledauphine.com/drome/2015/11/13/les-militants-pro-loups-contre-attaquent-avec-une-video

  http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2015/12/05/le-coup-de-gueule-d-un-berger-contre-une-video-pro-loup

 http://c.ledauphine.com/economie-et-finance/2015/11/26/les-eleveurs-du-diois-reagissent-aux-attaques-des-pro-loups



LA RÉPONSE DE VÉRONIQUE, ÉLEVEUSE À GLANDAGE,A LA VIDÉO DE L'ASPAS

Pour ceux qui ne sont pas instruit de l'affaire, il est conseillé de lire en premier:

LOUP, VIDÉO A SENS UNIQUE

pour comprendre la réponse de véronique:

  

Vous nous insultez, vous vous permettez de pénétrer sur nos parcelles, vous franchissez nos clôtures électrifiées de nos parcs de protection, vous affolez nos brebis
Nous n’acceptons pas d’être salit et d’être désignés comme des incapables et des bons à rien.
Qui êtes vous pour vous permettre de nous jugez ?
Vous ne connaissez rien à notre travail. Vous n’êtes bons qu’à noircir du papier avec vos idées. Vous ne tenez pas compte de la problématique du terrain, ni des difficultés des paysans.
Vous vous dites défenseurs de la nature, c’est totalement faux. Les animaux sauvages vivent dans la terreur, vous défendez, un criminel, un assassin, un égorgeur. Le loup est en train de faire un désastre sur la faune sauvage.
Nous avons le droit de vivre de notre travail et de faire manger nos brebis en toute quiétude.
Vous avez perdu 3 procès. 3 présidents ont rejeté vos demandes, cela prouve vos inaptitudes et vos lacunes en la matière.
Vous ne voulez pas essayer de comprendre, vous restez sur vos idées et ne voulez surtout pas les modifier.
Vous voulez être les gérants de l’espace et imposer vos règles.
La nature n’est pas votre propriété, et malgré et contre toutes vos actions, nous serons toujours là, pour défendre l’élevage et le pastoralisme.
Vous nous méprisez, vous nous haïssez, mais nous sommes fort et nous résisterons à vos attaques. Laissez nous travailler.
Le loup, on en viendra à bout, il faudra du temps, mais nos grand-pères y sont arrivés, alors pourquoi pas nous.


Véronique Cheva

LA RÉPONSE DE FANY, ÉLEVEUSE A MENGLON, A LA VIDÉO DE L'ASPAS

Pour ceux qui ne sont pas instruit de l'affaire, il est conseillé de lire en premier:

LOUP, VIDÉO A SENS UNIQUE pour comprendre la réponse de Fany:

 

La semaine dernière, l’ASPAS, via un petit film, nous accuse de ne pas protéger nos troupeaux, et accuse l’Etat de faire une chasse au loup. Par soucis de non violence, je trouvais que ça ne servait à rien de répondre à ces nombreux articles de propagande sur le loup. Mais les choses vont trop loin. Est-ce parce que l’on a choisi un métier d’extérieur, que n’importe qui a le droit de pénétrer chez nous ? Alors on a proposé à plusieurs éleveurs de faire une réponse avec chacun nos propres mots, et nos différents arguments.
Voici donc ma réponse.
Je crois que selon les critères de personnes comme celles de l’ASPAS, quelque soit le type de protections utilisé, nous serions en tort :
Pour nous protéger, nous pouvons mettre des chiens de protection, qui, pour être véritablement efficaces, doivent être agressifs (très agréable pour nous de travailler dans ces conditions, de le partager avec nos enfants et d’avoir de bons rapports avec nos voisins et les usagers de nos campagnes !!!). Mais s’ils mordent, pour nous, cela veut dire : gendarmerie, tribunal, encore paperasse, agressions verbales, et pour le chien : euthanasie ! Alors qu’il fait le travail pour lequel on l’a pris : faire reculer tout ce qui peut nuire (et non a nuit) au troupeau !
Pour nous protéger, nous pouvons aussi faire d’immense parcs de protections qui coûtent des fortunes (qui sont financé par nous tous, contribuables) qui gâchent la beauté de nos si beaux paysages, qui nous demandent un surplus de travail (alors que nous ne connaissons ni les weekends ni les 35H hebdomadaires). Parcs de nuits qui nous obligent à travailler à l’envers de toute logique agronomique : surpâturer les zones proches et dégagées, et abandonner les quartiers éloignés et boisés. Je croyais que l’écologie c’était la biodiversité, avoir un maximum de faunes et de flores différentes. Ce que peu de personnes savent c’est que toutes les plantes sont comme les rosiers : si on les taille régulièrement, ils sont magnifiques, si on les taille trop ils meurent. Il en est de même si l’on ne fait rien. Et c’est dans ces milieux hétérogènes que l’on trouve les animaux sauvages tel que le tétra lyre. On a, à priori, l’air un peu benêt, mais notre travail est réfléchit. On compose entre le bien être de nos bêtes, la nature, le relief, la météo…. Mais surtout, c’est une réelle passion que l’on peut comparer avec celle d’un parent avec son enfant.
Il y a un autre moyen de se protéger, c’est le fusil. Mais je ne développe pas, c’est assez parlant.
Puis finalement, le meilleur moyen serait encore de ne plus jamais sortir de nos bergeries. Zéro pâturage, c’est du foin et du grain pour 365 jours par an. Donc on se lancerait dans la mécanisation. Il faudrait des hectares en plus. Défrichements. Mais comme ça ne suffirait encore pas on ferait venir du foin et du grain des plaines plus fertiles…. Je pense qu’en terme d’empreinte carbone on serait un peu plus mauvais que lorsque l’on va garder ou que l’on fait des parcs de pâturage… Et puis finalement, comme ça nous coûterait trop cher et que ça ne correspondrait plus à nos convictions, on vendrait nos bêtes. Mais que faire en montagne si ce n’est de l’élevage extensif ? Les autres places sont prises, alors on partirait. Ce qui veut dire moins d’enfants dans les écoles donc elle fermeraient, les petits commerces aussi. Les forêts de pins à crochets gagneraient. Adieux fayards et chênes, tulipes sauvages, orchidées et gentianes, morilles et chanterelles.
Alors NON l’Etat ne fait pas la chasse au loup. L’Etat essaie de préserver la biodiversité et l’économie rurale, au milieu de toutes les pressions de lobbies. Et je pense que ce même Etat a bien d’autres vrais problèmes à gérer.
Le loup n’est pas en voie de disparition. La seule vraie menace de Canis Lupus, elle vient de vous, soit disant écolos, avec les hybrides (croisement entre chiens et loups)

Tant qu’il y aura des gens qui meurent de faim dans le monde, tant qu’il y aura des miséreux, tant qu’il y aura autant d’inégalité sociale, je ne peux admettre que l’on consacre autant d’énergie pour protéger un animal (je le redis qui n’est pas en voie d’extinction) au détriment d’hommes, de femmes et de familles (car on ne cloisonne pas) qui au contraire mettent toute leur énergie dans l’Ecologie (au sens noble) et l’économie sociale.
Alors si vous aimez vraiment la nature, laissez nous faire notre travail en paix et consacrez votre immense énergie à toutes ses causes qui en ont besoin.


Fanny Christophe
Eleveuse à Menglon

 

ARTICLES PARUS DANS LE DAUPHINÉ sur le même sujet:
  http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2015/12/05/le-coup-de-gueule-d-un-berger-contre-une-video-pro-loup

 http://c.ledauphine.com/economie-et-finance/2015/11/26/les-eleveurs-du-diois-reagissent-aux-attaques-des-pro-loups

mardi 24 novembre 2015

LOUP, AU DÉBUT ILS NOUS ONT DIT.....

AU DÉBUT ILS NOUS ONT DIT:

"Les loups sont revenus d'Italie", mais le rapport d'autopsie qu'il a fallut attendre de nombreuses années, précise que le 1er loup abattu en 1987 prés de Fontan a été élevé dans un enclos bétonné! Cinq ans plus tard en 1992, un loup était abattu à Aspres-Les-Corps (Hautes-Alpes) alors même que l'on a pas encore annoncé le retour du loup à la frontière ItaloFrançaise!

Dans la foulée, ils ont proclamé, "Le loup est indispensable à la biodiversité", mais si personne ne conteste ce fait dans d'immenses régions désertiques, sans élevages, des pays à faible densité humaine, il sera difficile de convaincre ceux qui après plus d'un siècle d’absence de loups se retrouvent à vivre en France dans les  84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " qui correspondent à des zones d'élevage en plein air (CNRS, UICN, FAO, INRA....)

Puis il nous informé, "vous verrez le loup s'attaque principalement à la faune sauvage, il y aura bien quelques dégâts mais nous serons à vos coté", mais leur seule préoccupation est de rendre coupable de ne pas savoir  protéger les troupeaux, ceux qui sont victimes de la prédation.

Ensuite ils nous ont dit, "ce sont des chiens qui attaquent les troupeaux", mais dés que les loups sont arrivés, ils nous ont demandé de mettre en place des mesures de protections dont nous n'avions nul besoin avant.

Plus tard ils nous ont affirmé, "les loups ne tuent que ce qu'ils ont besoin pour se nourrir", mais la réalité biologique du canis Lupus est toute autre;  le comportement de chasse inné du loup fait qu'il tue chaque fois que c’est possible, son taux de réussite étant très faible, de l’ordre de 10 à 15%. Lorsqu’il se met en chasse, il en résulte toute une série de comportements jusqu’à la mise à mort.

Un jour ils nous ont conseillés, "mettez des chiens Patous, nous pouvons vous en fournir!", mais avec prés de 3000 chiens en action, dont 2000 dans les alpes, en majorité des Bergers des Pyrénées ayant perdu leur aptitudes contre les loups depuis des décennies, ces patous  se font submerger et se soumettent à la meute si les attaques sont fréquentes.

Ensuite ils ont enchaînés, "le loup a peur de l'homme", mais cette peur qu'il avait du temps de nos ancêtres, il l'a perdu avec son hyper protection et les attaques diurnes, les attaques à proximité immédiate des habitations, les attaques en présence des hommes et de leurs chiens attestent de cette évolution.

D'aventure ils nous suggéré "Prenez exemple sur l'Italie ou l'Espagne là ou la cohabitation se passe bien", mais dés le 1er loup braconné, ils nous ont reproché d'utiliser les méthodes Italiennes ou Espagnoles, les seules qui leur permettent de protéger leurs troupeaux. D'ailleurs les gouvernements de ces 2 pays se sont vu dans l'obligation de créer des brigades cynophiles pour la recherche de boulettes empoisonnées!

De fait ils ont insisté pour" le regroupement des troupeaux sous la surveillance d'un berger", mais ensuite ils nous l'ont reproché sous divers prétexte, dont le risque de surpaturage. Hors la taille de ces troupeaux, assujetti à la disponibilité de la flore disponible, regroupe simplement le même nombre d'animaux précédemment repartis en plusieurs lots!

Ils ont même fait marche arrière, prétextant que "les grand troupeaux étaient devenu plus vulnérable", mais en réalité, les troupeaux de plus de 1200 animaux ont subit en 2013, toutes proportions gardées, seulement 21% des attaques, contre 40% pour les moins de 450!

Plus tard, en 2015,  ils ont affirmé "quel Blabla pour seulement 282 loups et 2100 attaques et plus de 7300 victimes au 31 octobre ", mais le nombre d'attaques et le nombre de départements colonisés n'ont cessés d'augmenter depuis 2011 ou 250 loups étaient déjà responsables de 1620 attaques et plus de 4900 victimes. Alors que l'ensemble des associations relayent en coeur les chiffres en baisse de l'ONCFS, la commission Européenne a un tout autre avis sur la population loup en France: "De façon générale et d'après nos informations, la population de loup en France n'est pas menacée et sa tendance statistique demeure en augmentation."
Ce qui pour eux est du blabla,  devient pour les éleveurs et bergers une terrible contrainte





Aujourd'hui à l'aube de l'année 2016, ils reprochent "aux clôtures en filets électrifiée de ne plus protéger," mais si au début cela a fonctionné, le loup a trouvé la parade, comme il l'a trouvé en présence du berger ou des chiens, ou de toute autre système de protection.


Le constat est qu'ils n’arrêterons jamais d'inventer des prétextes servant leur cause, sans aucune morale ni déontologie,  car la finalité n'a rien à voir avec la protection de la nature, puisque la protection de la nature c'est le maintien du pastoralisme" le pastoralisme est considéré aujourd'hui comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte. "
Parmi les recommandations émises dans le rapport du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et de l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN),:
"Établir un cadre de développement global pour le pastoralisme durable
Ce cadre devrait renforcer les engagements internationaux, pallier les disparités de développement infranationaux existantes et trouver une solution à la sous-représentation actuelle du pastoralisme dans le discours mondial, tout en le protégeant contre les investissements nuisibles, tels que l'accaparement des terres pour la production de biocarburants."
(ou l'écotourisme prôné par les défenseurs du loup. ndlr)

Chaque calomnie diffusée par les associations, filmée clandestinement ou écrite dans le but de stigmatiser une population qui n'a pas accès au rétablissement de la vérité,  chacune de leurs affirmations est le reflet d'une idéologie aveugle et bornée. L'idéologie des dictatures ne tolérant aucune critique, et utilisant l'amalgame comme moyen de propagande et de communication avec leurs disciples.


LOUP, PROJECTION DE FILMS DOCUMENTAIRES SUR SON RETOUR ET SA RÉINTRODUCTION


dimanche 22 novembre 2015

LOUP? VIDÉO A SENS UNIQUE, LA RÉPONSE DES BERGERS

N’avez vous pas honte?


C’est ce que dit systématiquement un militant pro prédateur à un éleveur pratiquant le pastoralisme et permettant donc à ses bêtes de se nourrir au pâturage.
Cette année, la mode était aux clôtures. Elles ne sont pas suffisantes pour arrêter les prédateurs et ne permettraient donc pas la « cohabitation ». Effectivement, tout le monde le sait, les clôtures n’ont pas été conçues pour cela.

EXTRAIT DE L'ANALYSE D'UN BERGER DE MÉTIER /



dimanche 15 novembre 2015

LOUP, VIDÉO A SENS UNIQUE

L'ASPAS se distingue une fois de plus au travers d'une vidéo clandestine qui est loin de refléter la réalité. Quatre troupeaux filmés en dehors de l'alpage, dans des champs autours des fermes. Des lots parqués derrière des clôtures électrifiées qui permettent à l’éleveur de pouvoir gérer ses animaux en apportant à chaque lot la meilleure réponse en fonction des besoins.
La vidéo a été supprimé grâce à la pression des éleveurs.

Devoir protéger ces lots par des mesures coûteuses et difficiles à mettre en place revient à condamner les petits élevages et ça, les défenseurs du loup le savent, eux qui n'accepteront jamais l'ombre d'une contrainte liée à la prédation.
A savoir, la très grande majorité de ces lots sont rentrés avant la nuit

Le remède des chiens de protections à l'intérieur des petits parcs mobiles qui desservent les alentours des exploitations et permettent de parceller les regains aux fin d’éviter le gaspillage et de contrôler l’alimentation des brebis en fonction de leur besoin , le remède est pire que le problème. En effet, si un loup, ou une meute se présente, le courroux des chiens affole le troupeau avec pour résultat la rupture par bousculade du parc électrifié et le loup n'a plus qu'a se servir. Et ça le loup l'a compris depuis longtemps, de même que les chiens qui sautent le filet pour poursuivre le loup chargé de diversion pendant que le reste de la meute se sert. Ces chiens livrés à eux même et confrontés au animaux en stabulation libre derrière la clôture électrique s'ennuient et cause de gros dégâts en jouant avec les petits agneaux.

Extrait du témoignage de: AntoineLE GAL Berger et éleveur dans le Queyras
"A mon avis, l’efficacité des patous varie beaucoup selon les situations.
Ici, les éleveurs ne nous ont pas mis de patous, ce qui simplifie les problèmes avec les touristes. Les randonneurs sont nombreux dans le Queyras, comme sur le GR 58 qui traverse le vallon d’Urine où nous pâturons en août. Du fait de ces problèmes, des maires n’acceptent plus les patous sur leur commune.
Á la descente de montagne, les patous sont difficiles à gérer, autant aux abords des villages qu’enfermés dans les bergeries où ils deviennent fous.

D’après moi, les chiens de protection peuvent être valables lorsqu’il n’y a pas trop de loups, lorsque les meutes ne sont pas trop importantes. Dans le Haut-Verdon, on a pratiqué la couchade libre, nous étions 2 bergers avec 3 patous et nous avons malgré tout été attaqués en plein jour"


La proposition de mettre un gardien nous renvoie au moyen age ou les enfants gardaient les troupeaux pendant que les adultes vaquaient aux travaux de la ferme. Cette proposition est totalement incompatible avec la pérennité financière d'une exploitation. Encore plus incompatible avec la pratique des lots mis à l'herbe. Une pratique qui permet de coller au plus prés pour la production d'agneaux labellisés, ceux recherchés par les consommateurs, ceux qui peuvent encore rivaliser avec les importations des pays ou il n'y a pas de prédateurs. L'éleveur dispose avec cette méthode d'un outil de gestion efficace et moderne,
permettant de proposer une alimentation ciblée en fonction de la physionomie des lots (brebis gestantes, allaitantes, préparation à la saillie....)

Si le berger peut être envisagé sur les regroupements en alpage, cela n’empêche ni les attaques, ni les problèmes liées aux chiens en présence des randonneurs.


La proposition de mettre des clôtures mobiles plus hautes et plus solides et surtout plus lourdes est une vue de l'esprit de ceux qui ne seront jamais là pour les déplacer plusieurs fois par semaines.
Les clôtures mobiles de 1.80 que nous avons testées ne tiennent ni au vent, ni en sol mouillés et sont une contrainte insurmontable a mettre en œuvre.

De plus, dans les parcs fixes, plus haut et plus consistant, les loups ont toujours réussis à s'introduire et à causer des pertes encore plus importantes du fait que les animaux ne peuvent pas s'enfuir.


Voilà donc une belle affaire pour stigmatiser les éleveurs:
Cette vidéo ne parle en aucun cas de la manière dont sont protégés ou non les troupeaux. Elle montre des lots rassemblés derrières des clôtures mobiles électrifiées conformes a la législation sur les mesures de protection, sans mentionner si les animaux sont rentrés le soir, ne demande pas aux éleveurs concernés pourquoi les chiens sont absents lors du tournage clandestin, ni pour quelle raison ces lots sont ils parqués, ni à quelle distance de la ferme, ni combien d'attaques les éleveurs en question ont ils subits, ni si ces éleveurs possèdent le permis de chasse et le droit de tir, ni quelle est leur position sur la prédation, ni si ils sont éligibles aux aides, etc etc.,

Une méthode de communication qui reflète simplement l'état d'esprit mesquin et sordide de ceux qui veulent faire passer une idéologie dont la finalité n'a rien à voir avec la biodiversité. Cette vidéos n'ouvre pas le débat puisqu’aucun droit de réponse ne peut y être associés.

Une méthode tellement sordide, qu'elle apportera encore plus de ressenti envers les prédateurs que ces inconscients croyaient défendre.

Une méthode dont le but est de faire un amalgame afin de stigmatiser l'ensemble de ceux qui sont en fait les seuls à participer à la cohabitation.
Car n'en déplaise à ceux qui se servent de cette vidéo, ce ne sont, ni l'aspas, ni aucun des promoteurs du retour des grands carnivores dans les zones de petits élevages respectueuxqui subiront l'ombre d'une contrainte liée à cette cohabitation!


La seule bonne note c'est qu'ils reconnaissent enfin que se sont bien les loups qui posent problèmes.

A contrario, voici une courte vidéo ouverte aux commentaires "expliquer moi le loup"





Partout, dans tout les pays, les instances demandent toujours plus de protection, ce qui n’arrête pas la prédation d'augmenter. Le Nouveau Plan de conservation et de gestion du loup en Italie en est l'illustration parfaite qui demande : "une surveillance et/ou restriction du pâturage en semi-liberté en particuliers dans les alpages, plus de protection pour les troupeaux..plus de surveillance et répression de la solution à l’italienne pour limiter les loups (braconnage)."

La problématique est la même pour tous les éleveurs et bergers de tous les pays :"Et il n’y a pas de réparations pour le dommage, la douleur et le stress des humains et des animaux, et pas non plus de dissuadeurs (rapidement ridiculisés par l’intelligence des prédateurs), de chiens de troupeau (dévorés) ou d’enclos avec des treillis soudés qui tiennent. L’impossible projet, sur ces terres, n’aurait même pas dû être une hypothèse, si sa faisabilité avait été évaluée avec une approche réaliste et une responsabilité de compétences."Lucia Morelli, psychosociologue

Témoignage de la saison sur l'alpage du jocou :

Mieux connaitre l'ASPAS :http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2013/10/campagne-dintoxication-pour-la-defense.html

http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2015/07/loup-pour-l-aspas-aucune-morale-aucune.html



ÉPILOGUE: Cette vidéo clandestine et à sens unique destinée à ceux pour qui le pastoralisme est une pratique abstraite, ne convaincra jamais ceux qui ont envie de savoir et qui gardent leur libre arbitre.

Car la finalité sera toujours la même "dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/ »" Prôné par : l'Institut Européen pour les Grands Carnivore (LCIE), l'Union Intenationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le Fond Mondial pour le Sauvage (WWF), car les instances européennes en charge des prédateurs le savent :

il n'existe aucune solution pour protéger efficacement les troupeaux.
Le LCIE a toujours parlé d'un challenge unique - un pari
 (ex :« Guidelines for population level management plans for large carnivores ». LCIE 2008 - 6.4 p.27 ): « Comme nous l'avons vu, les grands carnivores, comme groupe d'espèces, représentent un nombre de challenges uniques quand nous essayons de les conserver dans des écosystèmes densément peuplés, à dominante humaine et fortement modifiés, comme ceux en Europe » ... … « Ces challenges ont le potentiel d'avoir localement de graves répercussions sur ...

1) le cheptel …
2) les proies sauvages qui représentent des ressources de grande valeur pour les chasseurs …
3) la peur qu'ils induisent chez de nombreuses personnes ...
4) leur association à une large gamme de conflits sociaux …..
5) le fait qu'en de rares occasions, les loups et les ours peuvent représenter une menace pour la sécurité humaine en s'attaquant à des humains ... »


ET UNE FOIS LES BREBIS ENFERMÉES, OU DISPARUES, QU'ADVIENDRA T'IL DES VACHES ET DES CHEVAUX ?

En effet, sur tout l’arc Nord-Portugal, Galice, Asturies, Cantabrie, très impacté par le loup, les éleveurs ont modifié la proportion gros et petit bétail de leur cheptel justement à cause de l’impact des loups sur chèvres et brebis. Dans les Asturies, cela a eu des conséquences dramatiques sur la fabrication fromagère.
Mais les loups se sont adaptés et attaquent bovins et équins ce qui entraîne une autre conséquence tout aussi dramatique : la baisse du nombre de bovins en estive !

La réaction des éleveurs