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Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
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grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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lundi 1 décembre 2014

LOUP, HYBRIDES, LA MOBILISATION SE PRÉCISE

De plus en plus de pays se mobilisent ....
La Suède rejoint la France, la Suisse et l'Italie contre la protection des hybrides du loup et du chien.

18 000 personnes : "Folkaktionen Ny Rovdjurspolitiken Suède.

Une association apolitique de 18 000 membres qui regroupe sur toute la Suède : éleveurs, chasseurs, associations de propriétaires de chiens, agriculteurs et populations rurales.

D'autres pays vont venir grossir les rangs ....

Se joint également à cette requête : "L' Association des Pâtres de Haute Montagnede l'Ariège, France.
D'autres associations devraient rejoindre le mouvement.
- - - - - NON ! à la protection des bâtards du loup et du chien !!!!!

Pour la première fois, 
la France, la Suède, l'Italie et la Suisse protestent ensemble auprès des instances européennes.

D'autres pays vont suivre ...
Des éleveurs de la France, de la Suède, de la Suisse et d'Italie, soutenus par des scientifiques pastoralistes, des élus, des citoyens, des chasseurs et des avocats, se sont groupés pour envoyer une protestation aux instances européennes.
D'autres pays et collectifs vont se joindre au mouvement.
- - - - - - -
NON ! à la protection des bâtards du loup et du chien, qui sera proposée du 2-5 décembre prochains au comité permanent de Berne, Strasbourg.
Proposée par qui ? le LCIE ! (les "conseillers" aux instances européennes)

Attention !!!
 La France sera présente.

Ne lâchons pas la pression ...

vendredi 28 novembre 2014

LOUP, HYBRIDES? OU EN EST ON?

Voici une petite récapitulation de ce qui se fait en France et en Europe pour contrer la folie des financiers qui se cachent derrière la protection de la nature!

DANS L'ORDRE DE PUBLICATION/ sauf erreur de ma part? avec des extraits de chaque publication:

LE LOUP DES VOISINS
"... L'hybridation entre différentes espèces, ou entre individus appartenant à des sous-espèces de la même espèce, se produit dans la nature depuis des temps immémoriaux. Quand elle est causée par l'intervention de l'homme, l'hybridation peut produire des individus susceptibles d'avoir un impact sur les animaux sauvages correspondants ou sur les activités humaines qui se déroulent en milieu anthropisé. C'est le cas de l'hybridation entre loup et chien.

LE LOUP DANS LE HAUT DIOIS:
Les apprentis sorciers s'apercevant qu'ils ne maîtrisent rien, essayent aujourd'hui de réparer leurs incompétences par le biais de la modification de la convention de BERNE, sur le dos du pastoralisme, comme il se doit, mais aussi sur celui de la biologie et de la sécurité publique. Mais, comme dit le proverbe, quand on aime on ne compte pas!

Si cette modification est adoptée, elle devient transposable immédiatement dans la directive habitat et ne pourra plus être retirée.  5 mois après la signature pour la cohabitation par les syndicats qui s'engagent à respecter et appliquer cette directive habitat!

LE MONDE DES PYRÉNÉES/ 
Face à la prolifération des loups, essentiellement hybrides, en Europe, les apprentis sorciers tentent de de couvrir leurs méfaits ayant conduit à la prolifération incontrolable de ce prédateur. Compte tenu du développement de la contestation des populations humaines hostiles au loup dans pratiquement tous les pays d’Europe et d’une volonté d’éliminer ces loups dont, dans de nombreux cas, les origines proviennent d’élevages prévus à larecommandation n°17 de la Convention de Berne non reprise dans le projet de recommandation de conservation des hybrides, certains fanatiques de l’ensauvagement des territoires tentent de renforcer leurs actions par une nouvelle recommandation de la Convention de Berne qui constituerait un arrêt de nombreuses activités humaines. Mais à quel coût humain, social, économique et environnemental ? Quel avenir pour la notion de développement durable ? Est-ce vraiment compatible avec les objectifs d'origine prévus dans cette convention notamment son article 2 ?

FÉDÉRATION DES ACTEURS RURAUX/
5) l'administration semble avoir été au courant dès le début car il suffit de lire la convention de berne pour s'en douter, la collaboration avec le corpo forestale et les équipe de Boitani semble accréditer les certitudes sur une connaissance il y a plus de 20 ans par l'administration française de la pollution des populations de loup par des batards, pour la ligné italienne, mais aussi pour d'autres qui ne sont donc pas protéger.

ÉLEVEURS ET BERGERS DU VERCORS/
Nous sommes consternés d'apprendre les propositions visant à clarifier les dispositions et obligations de la Convention de Berne (art. 6) et à accorder, dans les législations nationales, un niveau de protection aux "hybrides du loup et du chien" équivalent à celui du loup.

A savoir ; le projet de classer les hybrides en protection stricte pour la majorité des pays signataires

Encore une fois, les propositions ont été réalisées avec la collaboration des spécialistes partiaux du LCIE qui, jusque-là, ont pourtant montré toute leur incompétence à gérer l'impossible cohabitation entre loups et élevages extensifs, y compris le problème incontournable d'hybrides en zones pastorales.

L’Union internationale de conservation de la nature (UICN) et le lobby européen en faveur des grands carnivores (LCIE) veulent étendre la protection du loup aux hybrides, autrement dit aux loups chiens et chiens loups.  Comment y parvenir ? Tout simplement en modifiant  la Convention de Berne portant sur la protection des espèces sauvages. Un projet de modification écrit sous leur dictée sera en effet présenté au Comité permanent de la Convention de Berne, qui doit se réunir du 2 au 5 décembre prochain à Strasbourg.
L’affaire serait passée inaperçue sans la vigilance du réseau des éleveurs
Pourquoi une telle précipitation ? Parce que l’imposture commence à être dévoilée : les loups qui recolonisent l’Europe ne sont pas sauvages, mais de vulgaires hybrides. Non pas issus du croisement entre espèces naturelles (comme le coyote et le loup donnant le loup rouge aux Etats-Unis), mais du croisement entre une espèce sauvage et une espèce domestique.  Ces hybrides sont donc pollués génétiquement, comme l’est le « cochonglier »  issu d’un porc domestique et d’un sanglier. 

Vendredi 28 novembre, à 17h, les éleveurs et bergers tiennent une conférence de presse exceptionnelle réunissant en urgence et pour la première fois tous leurs représentants à la Maison Régionale de l'Elevage;
Du 2 au 5 décembre, sera étudié à Strasbourg un projet d'extension du statut de protection de la Convention de Berne aux hybrides du loup. Les éleveurs demandent l'abandon immédiat de ce projet mené sans concertation, dans le plus total déni démocratique. Contraire à la défense de la biodiversité, il constitue une menace inacceptable pour l'élevage. On sait que ces hybrides attaquent davantage les élevages et peuvent même être dangereux pour l'homme.

je constate tout d’abord que cette recommandation est en totale contradiction avec l’annexe de la recommandation 17 de la Convention de Berne : « les populations de loups se sont peu à peu différenciées en sous-espèces qui sont génétiquement adaptées aux différents types d’environnement. Il est capital que ces populations locales soient maintenues à l’état sauvage dans leur milieu naturel. »
L’Italie, où l’hybridation est déjà bien présente, a constaté des comportements de prédateurs déviants et encore plus agressifs que les loups purs. Il sera par ailleurs concrètement impossible de déterminer et donc de surveiller un degré de croisement entre les espèces. Cette modification reviendra donc à terme à protéger également les loups et les chiens errants.
ÉLEVEURS ET MONTAGNES/
Vendredi 28 novembre, les éleveurs ont tenu une conférence de presse exceptionnelle, en présence des organisations et associations suivantes :
Association Eleveurs et Montagnes, Fédération Nationale Ovine, Fédération Régionale Ovine Sud-Est, Fédération régionale des syndicats d'exploitants agricoles, Jeunes Agriculteurs PACA, Confédération paysanne, Coordination rurale, Associations des Bergers de Provence et des Alpes du Sud, Chambre régionale d'agriculture PACA, Maison régionale de l'élevage et avec le soutien total de ceux qui sont trop loin pour être présents: le CNRH, l'Association Le Cercle, Jean Lassalle, président de « Des racines et des Hommes » et José Bové, député européen EELV. 

Nous demandons la mise à disposition publique des analyses génétiques et de toutes les données scientifiques permettant de justifier qu'il s'agit de loup ou non. Nous demandons la transparence totale sur l'analyse de référence permettant de prétendre qu'il s'agit d'un loup italien.
Nous exigeons la même transparence sur le loup italien. Nous demandons la réhabilitation des chasseurs et des éleveurs qui, dans le passé, ont été condamnés.


HAUTES PROVENCE/
"Aujourd'hui le loup est dans toute la France, et les éleveurs, sont tous solidaires, car si cela continue il n'y aura plus de mouton, plus de berger, et toute une filière va disparaître", a expliqué Francis Soldaprésident de la FROSE (Fédération Régionale Ovine Sud-est).  Leur crainte va au-delà aujourd'hui et un texte européen pourrait accroître leurs problèmes.
En effet, le Comité Permanent de la Convention de Berne qui se tiendra à Strasbourg du 2 au 5 décembre, étudiera un projet d'extension de la convention sur les croisements entre les loups sauvages et les chiens, les loups hybrides. C'est-à-dire que les loups hybrides seraientprotégés, au même titre que les loups sauvages.

FEDERATION DES ACTEURS RURAUX/
Il est donc évident que si ce texte est adopté, il n'y aura qu'un seul et unique article qui sera applicable, l'article 4, qui donnera aux « croisés » une protection égale à celle du loup aujourd'hui. Ce sera une épine de plus dans le pied des éleveurs et des bergers, qui n'auront désormais plus le droit de se défendre contre les attaques de canidés qui ne sont pas des loups, de peur que après analyses, on puisse déceler un « gène  »qui les classeraient immédiatement: hybrides protégés .

A SUIVRE



mercredi 19 novembre 2014

LOUP, LES APPRENTIS SORCIERS ESSAYENT DE CORRIGER LEURS ERREURS



Les apprentis sorciers s'apercevant qu'ils ne maîtrisent rien, essayent aujourd'hui de réparer leurs incompétences par le biais de la modification de la convention de BERNE, sur le dos du pastoralisme, comme il se doit, mais aussi sur celui de la biologie et de la sécurité publique. Mais, comme dit le proverbe, quand on aime on ne compte pas!

Extrait de : Hybrid project
4 - [...] d’accorder dans la législation nationale aux hybrides du loup et du chien présents dans la nature, là où le loup bénéficie d’une protection spéciale en vertu de l’Article 6 de la Convention, un
niveau de protection équivalent à celui du loup contre les abattages, la capture et les autres
agissements interdits par l’Article 6, indépendamment de l’élimination prudente, sous le contrôle
du gouvernement, de tels hybrides qui vivraient dans les populations sauvages du loup.

Si cette modification est adoptée, elle devient transposable immédiatement dans la directive habitat et ne pourra plus être retirée.  5 mois après la signature pour la cohabitation par les syndicats qui s'engagent à respecter et appliquer cette directive habitat!

En effet, tous ces gens bien intentionnés, s'aperçoivent qu'ils ne possèdent pas la base génétique permettant d'identifier un loup de race pure!

Ceci s’explique par le fait que la base génétique a été extraite de la centaine de loups peuplant le sud italien, à l'époque fortement infestée de chiens errants, et donc soumise à l'hybridation. Cette soi-disant référence génétique pour différencier un hybride d'un loup "pur", est en fait à coup sûr, comme l'indique "monsieur loup", L.Boitani, une référence tronquée, comprenant déjà des gènes d'hybridation. Le problème des "apprentis sorciers" étant aujourd'hui que : c'est cette base génétique issue de loups vivant dans un espace restreint et dont le niveau d'hybridation était considérée comme le premier facteur de risque sur l'avenir de l’espèce pure, qui a donné la totalité des loups de France, de Suisse et d'Italie, que nous connaissons actuellement.

Qu'à cela ne tienne, il s'agit maintenant de renier tout ce qui était les uniques raisons de la protection de la souche pure de l'espèce, histoire de continuer de faire joujou avec le loup, mais aussi avec les subventions.
Majorant de fait la pression exercée sur le pastoralisme et le maintien de la vie rurale, par, disons-le maintenant, des loups hybrides, voire des chiens hybrides!

La finalité, en contradiction totale avec les précédents alinéas de la convention de Berne et incompréhensible sur le plan biologique, étant de changer cette convention de Berne, afin de sur protéger, à l'identique du loup, une entité qui a fortement contribué à faire accepter la protection du loup. Une entité dont les textes  aujourd'hui,   et jusqu'au changement demandé, ordonnent d’éviter son existence et d'assurer son élimination. Une finalité pour convaincre les militants manipulés de protéger, non plus le loup, mais les multiples hybrides. Reste à savoir dans quel but? Question que ne se poseront pas les futurs défenseurs des chiens hybrides, habitués qu'ils sont à relayer la bonne parole de leurs gourous, sans se poser la question, la seule et véritable question: DANS QUEL BUT?

Bref, on ouvre une nouvelle polémique en prônant la protection des Hybrides. Risque se voulant aujourd'hui inexistant, alors qu'il a été la première marche de la mise en place de la vertueuse protection des loups de souche pure, en argumentant qu'il était impératif d’éviter cette hybridation.

En conclusion, il serait équitable de réhabiliter tous ceux qui ont été condamné pour avoir tué des hybrides, car il s'avère aujourd'hui que la défense du loup sauvage n'a jamais eu lieu d'être.

EXEMPLE TYPE DE CE QUI LEUR FAIT PEUR :

Après une instruction qui a duré plus de 15 jours, le procès des 15 chasseurs s'ouvre en Finlande.
Les chasseurs sont accusés d'avoir tué 3 loups.

La défense prétend que les canidés tués n'étaient pas des loups mais bien des hybrides et donc pas davantage protégés qu'un chat haret (!)

Cette semaine le procureur présente les témoins à charge et leurs preuves du 17 au 20 nov.La semaine prochaine ce sera le tour de la défense.
D'après les experts sollicités par la défense, on ne peut pas se fier aux 400 échantillons ADN dont disposent les autorités.

Le Procureur déclare que les données de comparaison d'ADN sont fiables et qu'elles correspondent bien à l'ADN des animaux tués.
Mais les avocats des prévenus ont demandé des informations complètes sur les échantillons (ex :phénotypes correspondants) et les autorités ont annoncé qu'elles ne disposent pas de telles données !

Depuis l'instruction, à la grande surprise, le procureur demande des peines bien moins lourdes que celles requises au départ - emprisonnement avec sursis (au lieu de 5, 6 ans de prison ferme), des amendes et 6 années d'interdiction de chasser.

La défense s'efforcera d'obtenir des peines encore plus clémentes.

2 articles de presse d'aujourd'hui.

http://online.vasabladet.fi/Artikel/Visa/45013

http://svenska.yle.fi/artikel/2014/11/17/jagade-de-varg-eller-hundvarg



Quel avenir pour le loup-chien d'Europe ?

"... L'hybridation entre différentes espèces, ou entre individus appartenant à des sous-espèces de la même espèce, se produit dans la nature depuis des temps immémoriaux. Quand elle est causée par l'intervention de l'homme, l'hybridation peut produire des individus susceptibles d'avoir un impact sur les animaux sauvages correspondants ou sur les activités humaines qui se déroulent en milieu anthropisé. C'est le cas de l'hybridation entre loup et chien.



Face à la prolifération des loups, essentiellement hybrides, en Europe, les apprentis sorciers tentent de de couvrir leurs méfaits ayant conduit à la prolifération incontrolable de ce prédateur. Compte tenu du développement de la contestation des populations humaines hostiles au loup dans pratiquement tous les pays d’Europe et d’une volonté d’éliminer ces loups dont, dans de nombreux cas, les origines proviennent d’élevages prévus à la recommandation n°17 de la Convention de Berne non reprise dans le projet de recommandation de conservation des hybrides, certains fanatiques de l’ensauvagement des territoires tentent de renforcer leurs actions par une nouvelle recommandation de la Convention de Berne qui constituerait un arrêt de nombreuses activités humaines. Mais à quel coût humain, social, économique et environnemental ? Quel avenir pour la notion de développement durable ? Est-ce vraiment compatible avec les objectifs d'origine prévus dans cette convention notamment son article 2 ?

Refus du classement des Bâtards

5) l'administration semble avoir été au courant dès le début car il suffit de lire la convention de berne pour s'en douter, la collaboration avec le corpo forestale et les équipe de Boitani semble accréditer les certitudes sur une connaissance il y a plus de 20 ans par l'administration française de la pollution des populations de loup par des batards, pour la ligné italienne, mais aussi pour d'autres qui ne sont donc pas protéger.



Nous sommes consternés d'apprendre les propositions visant à clarifier les dispositions et obligations de la Convention de Berne (art. 6) et à accorder, dans les législations nationales, un niveau de protection aux "hybrides du loup et du chien" équivalent à celui du loup.

A savoir ; le projet de classer les hybrides en protection stricte pour la majorité des pays signataires

Encore une fois, les propositions ont été réalisées avec la collaboration des spécialistes partiaux du LCIE qui, jusque-là, ont pourtant montré toute leur incompétence à gérer l'impossible cohabitation entre loups et élevages extensifs, y compris le problème incontournable d'hybrides en zones pastorales.

mercredi 22 octobre 2014

LOUP, DEVENIR CHASSABLE RÉGLERA T-IL LE PROBLÈME DE LA PRÉDATION SUR LES TROUPEAUX?



Merci J.P. Gené pour cet excellent article rafraîchissant sur la réalité du loup: Croire que les pertes de brebis liées au loup sont négligeables, c'est ignorer le stress et la lassitude des bergers. Et mettre en danger la vie des montagnes.


Il y a un point néanmoins, sur lequel je serais moins optimiste : "Le loup devrait retrouver le statut de gibier de chasse, réglementé comme les autres animaux, seul moyen d'en contrôler efficacement la population."

Cela n'est pas tout aussi simple, car le loup vit en meute avec des règles de société très strictes, dictées par la génétique et par l'acquis. Suite à des tirs et des prélèvements, si la meute se sent menacée ou se déstructure, des mécanismes automatiques peuvent s'enclencher dits "épi-génétiques" (provoqués par l'environnement, des facteurs extérieurs).
C'est alors que 2, voire 3, femelles d'une même meute peuvent mettre bas, saillies par un mâle dominant ou plusieurs mâles. C'est ce qu'on appelle une meute à portées multiples, comme celle photographiée récemment en Saxonie.

photo qui réjouit les associations de défense du loup, montrant leur totale perte d'objectivité et la dangerosité de laisser à des apprentis sorciers, le soin de s'occuper de la faune sauvage dans une nature anthropophile*

Un autre phénomène épi-génétique connu en cas de déstructuration, est celui de produire de plus grandes portées: plus de louveteaux par mise bas, pour assurer la descendance.

Également, si le loup dominant a été prélevé et que la meute ne dispose plus ou pas assez de mâles en âge de procréer ou si une louve ayant quitté la meute ne trouve pas de mâle, il peut même arriver que des femelles s'accouplent avec des chiens si elles côtoient des zones habitées ou pastorales. C'est l'hybridation, un fléau important en Italie (programme LIFE Ibriwolf). " l'hybridation serait moins une menace dans les endroits où les meutes sont plus stables, en l'absence de braconnage, et où l'habitat est moins transformé par l'homme. (il n'a pas été dit "prélèvement" puisqu'ils ne sont pas autorisés)" conclusion de la conférence internationale sur l'hybridation anthropogénétique

Le copinage entre chien et loup est un phénomène bien connu dans le monde et observé, confirmé, par des scientifiques en France.


On en arriverait donc à une situation en France qui pourrait s'apparenter à celle des sangliers et cochongliers, que la chasse n'arrive pas du tout à contrôler, à la différence près que ce sont les prélèvements eux-mêmes qui deviendraient la cause d'hybridation et d'un surpeuplement et non le résultat d'anciens croisements ou de lâcher.
Pour exemple, dans tous les pays où la chasse aux loups est autorisée (chasse à quotas donc), la population se porte à merveille, les problèmes de cohabitation sont récurrents et les hybrides prolifèrent. Cependant on peut noter qu'ils prolifèrent aussi dans des pays où la chasse n'est pas autorisée, comme en Italie, faisant suiteaux prélèvements non autorisés exercé par les éleveurs et bergers excédés par la prédation, contrairement aux affirmations (mensonges?) des «spécialistes du loup Français», comme quoi la cohabitation en Italie est sereine!


DERNIÈRE MINUTELes chercheurs ont découvert que les loups les plus exposés à la menace des chasseurs ont de plus hauts taux d'hormones de stress et d'hormones reproductrices. Cela altère la structure sociale complexe des meutes et pourrait même avoir des conséquences sur l'évolution de l'espèce.
Le professeur de l'Université de Calgary et coauteur de l'étude Marco Musiani explique que les changements hormonaux pourraient donner lieu à une hausse accidentelle des taux de reproduction et à une altération de la structure génétique des loups.

D'autre part, si le loup devenait espèce chassable, les sociétés de chasse seraient responsables des dégâts causés par l'animal. Or, à ma connaissance, les chasseurs ne sont pas prêts à assumer cette responsabilité.


Sans que personne, y compris moi même, ne puisse proposer de solution viable pour la cohabitation entre le pastoralisme extensif, source de biodiversité, respectueux des animaux, de la nature, et les prédateurs, très utiles dans une immense étendue sauvage, quelle autre alternative que de constater l'impossible viabilité de cette cohabitation ? C'est un échec qui n'est pas davantage souhaité par les défenseurs des prédateurs que par les éleveurs et bergers eux-mêmes, qui dans leur grande majorité, ont été favorables à la cohabitation. Ne possédant malheureusement que les avis tronqués des "protecteurs des prédateurs", la réalité leur a vite fait comprendre que cette cohabitation n'était pas aussi simple que ce qui avait été annoncé par les «écologistes apprentis sorciers» qui se sont lancés tête baissée dans la protection à outrance des prédateurs dans un milieu anthropisé**, (cas de toute la France) quitte à en faire des animaux déviants, dans un environnement qui ne correspond pas du tout à leur besoins vitaux!

LA CONCLUSION DÉMOCRATIQUE S'IMPOSE D'ELLE MÊME: l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé.



*anthropophile : designe une plante ou un animal vivant dans un milieu habité par l'homme

**anthropisé : Qui est modifié par la présence humaine.