Les députés ont voté ce mardi 24 mars en première lecture - par 325 voix pour, 189 contre et 34 abstentions - le projet de loi-cadre sur la biodiversité, après l'avoir amendé. Ils ont adopté deux nouveaux outils juridiques de protection. Le texte crée par décret des zones prioritaires pour la biodiversité permettant de rendre obligatoires certaines pratiques agricoles nécessaires pour la conservation d'une espèce sauvage en voie d'extinction, via des contrats rémunérés.
Concrètement : "Dans une zone donnée, une espèce menacée est présente. On sait que pour la protéger, il faut mettre en place des mesures de gestion agricole favorables, par exemple cultiver de la luzerne plutôt que du maïs.(ou faire de fortes restrictions à l'élevage comme le préconise leWWF, uicn et LCIE ndlr) Les autorités essaient donc de le faire sous forme contractuelle, mais dans certains cas il peut arriver que les agriculteurs présents ne le souhaitent pas (surtout ceux dont les exploitations ne permettent aucune autres activités ndlr)", a précisé Christophe Aubel, directeur de l'association Humanité et Biodiversité. "Dans ce cas, si la gravité de la situation l'exige, le Préfet pourra déclarer l'endroit « zones prioritaires pour la biodiversité », les agriculteurs seront obligés d'accepter les contrats pour passer à la luzerne (ou restreindre le pastoralisme ndlr).
extraits des publications des instances européennes pour les grands carnivores:
"Dans
ces zones sont inclus les secteurs où doivent être
établies de fortes
restrictions à l’élevage,
en accord avec les réalités locales, afin
que l’élevage ne perturbe pas les carnivores.
/…/la
population de loups a vocation à s’étendre sur le
territoire français, mais pas nécessairement dans
toutes les zones. Ces
espaces pourraient correspondent aux massifs montagnards colonisés
actuellement (Alpes
du Nord et du Sud)
et en colonisation prévisionnelle (Jura,
Vosges, Pyrénées). L'état pourra déterminer des zones où
sa présence sera inappropriée dans les secteurs particulièrement axés sur l’élevage
intensif./.../ en renforcant les prélèvements rendant le loup inapte à son
installation /…/. par l’enlèvement
des individus si cela s’avère
efficace, ou
par l’élimination
totale, effectuée par les autorités
compétentes."
Comme je l'ai souvent dit, la messe est écrite depuis longtemps! Toutes les contraintes inefficaces imposées pour la cohabitation ne sont que des arguments pour décourager les éleveurs et favoriser la colonisation des prédateurs!
Mieux comprendre les enjeux des écologistes: