La modélisation du système avec des objectifs imposés de réduction des Gaz a Effet de Serre laisse entrevoir que les solutions passent avant tout par une diminution des têtes de bétail et des hectares cultivés plutôt que par les améliorations possibles des nouvelles technologies qui ne permettraient qu'une légère baisse des émissions.
Cependant, l'étude relativise le fait qu'une diminution des productions par un modèle imposé n’entraînerait pas forcément une baisse de la consommation et donc des importations. Ainsi, les GES qui ne seraient plus émis en Europe le seraient dans d'autres pays du globe. En savoir plus sur
http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-ue-une-baisse-significative-en-reduisant-l-elevage-bovin-rapport-102009.html#eU9CB5s8O0Vu2TLW.99
La solution serait donc de réduire la taille des exploitations, d'en augmenter le nombre et de retourner à une alimentation traditionnelle à l'herbe produisant peu de gaz à effet de serres comparé aux aliments industriels:
"L’élevage industriel des bovins nécessite deux fois plus d’énergie fossile que l’élevage en pâturage. Pimentel, 2004 [3]"
L'élevage industriel intensifie le changement climatique. En prenant des mesures pour limiter l'élevage industriel, nous ne participons pas simplement à une révolution agricole et alimentaire ; nous nous attaquons également à l'un des plus grands défis du monde actuel.
http://www.ciwf.fr/impacts-elevage-industriel/changement-climatique/
Mais, Mais Mais:
Selon un nouveau rapport publié (9 mars 2015) par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte.
La séquestration du carbone fournit un bon exemple de la façon dont le pastoralisme peut contribuer à l'économie verte. Les pâturages recouvrent cinq milliards d'hectares dans le monde et séquestrent entre 200-500 kg de carbone par hectare et par an, jouant un rôle de premier plan dans l'atténuation du changement climatique. Jusqu'à 70 % du carbone présent dans le sol des terres arides peut être perdu en cas de conversion de ces terres pour l'agriculture.
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2015/03/limpact-dramatique-de-la-disparition-du.html