Nicolas Hulot se dit malheureux
dans son ministère. Il explique que se sera sa dernière expérience politique et
qu'il va pouvoir enfin consacrer du temps à sa famille et à ses enfants...
Avant de partir il a largement
contribué à multiplier les heures supplémentaires non rémunérées et non reconnues socialement des éleveurs et bergers sans jamais prendre en compte leurs
revendications.
Avec un patrimoine de multimillionnaire qu'il
a acquis sans se poser de question morale ou déontologique, il va pouvoir enfin s'occuper de sa
famille, dans les multiples propriété dont il est
l'heureux propriétaire.
Très rares sont les éleveurs et
bergers qui dispose d'un patrimoine leur permettant simplement d'envisager
d'aller vivre ailleurs que dans leur ferme. Rares sont ceux qui abdiquent
devant la difficulté ou la vindicte des défenseurs de la nature.
Encore plus rares sont les éleveurs
et bergers qui dispose du temps nécessaire à une vie sociale et familiale depuis le nouveau
plan "reloup" de Nicolas Hulot.
Le rêve du ministre de
l'environnement et de la solidarité est de tout plaquer parce qu'il n'est pas
aimé et que son travail est laborieux! Difficile à admettre dans la mesure ou
il n'a jamais tenu compte de la réalité, allant même jusqu’à concevoir une réalité au service de son idéologie : "le
problème c'est que le pastoralisme s'est installé dans un territoire à une
époque ou le loup avait disparu..."
Non monsieur Hulot ; Aujourd'hui ce
sont les loups qui reviennent s'installer dans un territoire qui n'a rien de
sauvage et d'ou ils avaient disparu.
L’alpage est le symbole du
pastoralisme et de son emprise sur le milieu alpin. En effet, c’est « Alpage »
qui a donné son nom aux Alpes et non le contraire!
Tous les paysages, réputés
naturels ou non, sont le fruit d’une coévolution du travail de la nature et de
l’homme ». Le fruit de ce que la nature a permis
à l’homme de faire pour la transformer tout en la
préservant. Cette complicité a commencé il y a plus de 6500 ans, au
Néolithique avec le pastoralisme
A LIRE DANS "Terre
Dauphinoise" un des rares média qui ose relater la réalité telle
qu'elle est, telle que la vivent les acteurs ruraux confrontés aux loups.
Loup : « On est en train de liquider les
territoires de montagne » par Marianne Boilève
EXTRAITS :« Aujourd'hui, le loup
n'est plus seulement un problème agricole : c'est aussi un problème de sécurité
publique. » Yann Souriau n'y va pas par quatre chemins.
"Les élus considèrent que ces systèmes de protection sont insuffisants et « peu efficients ». Ils génèrent même des « effets pervers » pour les usagers de la montagne, habitants, touristes ou randonneurs. Les maires ont par ailleurs déclaré qu'ils « refusaient que les démarches d'indemnisation soient les seules réponses apportées aux éleveurs » et demandent que soit levé le « flou juridique » qui entoure le statut des hybrides. Fabien Mulyk, au nom du Département, a suggéré de s'inspirer de ce qui se pratique dans certains pays scandinaves où la population de loups est régulée en fonction de ce que le territoire peut supporter en termes de densité et d'activité."
Autre exemple de média qui ne
craint pas la vindicte des "frustrés de nature" : l'Humanité
Comme le dit si bien Daniel Roucous
: " Qu'un
animal soit passé aussi vite de l'animal primable pour sa destruction à un
statut d'icone (nourricière) pour des associations et même de dieu pour des
frustrés de nature en dit long sur la société."
Et comme le relate aussi Gérad Le
Puil toujours dans l'humanité : "Si le loup continue de coloniser les
départements d’élevage en France, nous risquons d’importer de plus en plus de
moutons pour notre consommation alors que c’est déjà le cas de 6 agneaux sur
10. Parallèlement, on ira progressivement vers un élevage en bergerie avec une
fuite en avant dans des méthodes d’élevage productivistes. Dans « Campagnes
solidaires » de Juillet août, la Confédération paysanne rend compte, pour s’en
indigner, d’un colloque qui s’est tenu en mai à Bruxelles, sous la houlette du
Commissaire européen à l’Agriculture."
"Alors que l’élevage à
l’herbe est une manière écologique de produire de la viande et du lait, la
présence du prédateur dans un nombre croissant de département d’élevage risque
de faire reculer le pastoralisme au profit de l’élevage en bâtiment. Avec un
bilan carbone en hausse pour le contenu de notre assiette"
"Il convient de noter ici
que tous les syndicats paysans, Confédération paysanne comprise, ne veulent pas
voir leurs troupeaux sous la menace permanente des attaques de loups.
Néanmoins, des associations comme France nature environnement (FNE) et la
Société nationale de protection de la nature (SNPN), généralement dirigées par
des citadins peu au fait de la vie réelle dans le milieu naturel, sont très
actives pour défendre l’idée que le loup au XXIème siècle doit repeupler tout
le territoire national comme au Moyen Age. Même Stéphane Le Foll, notre
ministre de l’Agriculture défenseur convaincu de l’agro-écologie, a défendu
cette idée absurde devant moi le 21 octobre 2016 (1). Tout cela au nom d’une
biodiversité que la présence du loup fait pourtant reculer !"
(1) Cet échange figure dans les pages 166 à 170 du dernier livre de Gérard Le Puill paru en mars 2017 sous le titre : « Devant l’urgence climatique, bousculons les politiques », éditions du Croquant , 16€
A lire pour mieux comprendre la position
idéologique et aveugle de la FNE :
LOUP? NICOLAS HULOT DÉFEND SON PLAN RELOUP