Férus en est le promoteur, comme il l'a été pour d'autres bricolages qui n'ont au final que le mérite de gagner du temps. Pendant que les éleveurs mettent en place les protections les plus incongrues les unes que les autre, le loup s'installe et le pastoralisme se réduit.
Avec le recul nous le savons: les mesures proposées par les défenseurs du loup n'agissent que quelques temps. Un troupeau qui met en place les fox Lights a des chances de reporter la prédation sur ceux qui n'en sont pas encore équipés. Mais cela durera le temps que le loup comprenne et s’habitue. Et il s'y habituera d'autant plus vite que le nombre d'éleveur mettant en place ces gadgets "d'écologistes bienveillants pour le loup" augmentera.
Exemple chez l'éleveur Frank Duval a Soncourt (vosges) : 28/03/2016 "l'attaque a été perpétrée dans une parcelle équipée de "fox light". Le fox light est un procédé d'effarouchement lumineux, un système muni de diodes blanches et bleues qui clignotent de façon aléatoire dès la nuit tombée. L'équipement, financé par la Direction départementale des territoires (DDT) a été installé à cet endroit il y a une dizaine de jours seulement..." cf l'Est Républicain
03/04/2016 : 5 bêtes tuées dans le pré, les photos prises par l’appareil fixe démontrent que le loup a pénétré dans le parc en pleine nuit, malgré les foxlights. cf Vosges Matin
Car comme le dit si bien Laurent Garde, écologue au Centre d'Étude et de Réalisation Pastorales Alpes Méditerrané :
" Nous enseignons au loup qu’il ne risque rien s’il s’approche de l’homme et de ses troupeaux. Les premières années, les loups n’attaquaient que la nuit, il était rarissime qu’un berger le voit, et il aurait été impensable qu’il approche des maisons. Mais c’est comme le rat en laboratoire dans le labyrinthe. Si vous mettez la récompense au bout, si vous multipliez les difficultés, en fait vous apprenez au rat à les surmonter pour atteindre la récompense.
C’est exactement ce qu’on a fait avec le loup. En le protégeant strictement, on l’a encouragé à multiplier les approches des troupeaux pour venir se servir. Les moyens de protection ne sont que des obstacles que le loup apprend à déjouer pour atteindre la récompense, la brebis, à partir du moment où il a compris que le risque était égal à zéro. Aujourd’hui, les loups attaquent en plein jour aussi souvent que la nuit, à proximité immédiate des maisons, en présence des hommes, en présence des chiens."
Comme toujours, nous avons droit à tout et n'importe quoi de la part des défenseurs du loup, et comme toujours relayé par les médias sans aucune concertation des gens de terrain.
Nous avons mis en place tout ce qu'il est possible d'imaginer pour jouer le jeu. Résultat, nous sommes les coupables de l'impossible cohabitation aux yeux des apprentis sorciers qui sont sur de détenir la vérité, et PIRE, avec la complicité des DDT qui ne tiennent aucun compte de l’expérience des éleveurs et bergers.
Certain travaillent sur des projets ahurissant :
le "systèmeFladry" , (des flyers bandes de plastiques rubalites, suspendues au fils des parcs) alors que ce système était utilisé au moyen age (avec des lambeaux suspendus) pour rabattre les loups poursuivis par les louvetiers vers les pièges de captures! Une différence tactique de taille utilisée entre un loup poursuivis et stressé et un loup affamé qui cherche la faille du système, et qui la trouvera, comme le précisent les éleveurs des USA qui ont utilisé le système sur des bovins: "efficacité de quelques heures à quelques jours, voire 2 mois"
Et que dire du monitoring, qu'il faut placer sur la brebis, après l'avoir rasée pour que les électrodes soit efficaces!!! La seule solution pour que ça tienne serait de l’opérer pour l'introduire sous la peau. Je vous laisse seul juge pour évaluer la différence entre un patient atteint de faiblesse cardiaque à qui ont propose un monitoring, et une brebis dans la nature, malmenée par le chien de conduite et soumise à la dure vie dans la nature, exposée aux intempéries et qui devra se plier à la recharge des piles de son appareil. La première chose sera de lui apprendre à ne pas ce gratter contre un arbre! Un monitoring qui est censé avertir le berger en cas d'augmentation de fréquence cardiaque et si le réseau passe, ce qui est très rare en alpage!. Vous pouvez facilement vous imaginez ce qui se passera lorsque le berger aura été tiré de son sommeil parce que la brebis aura fait un cauchemar, ou ne trouvera plus son agneau, ou se sera fait peur en se voyant dans l’abreuvoir au clair de lune! Sans oublier la période des chaleurs ou les bergers introduisent les béliers dans le troupeaux, s'ensuit de fortes augmentation de la palpitation du cœur de ces dames!
Un monitoring plus un collier censé larguer un gaz répulsif sur un prédateur, affamé, en train d' attaquer, bourré d'adrénaline, en pleine frénésie!!!! Les éleveurs contactés se sont mis à pleurer, je vous laisse savoir de quoi (rire, rage, désespoir....)
Un collier à ultra son censé repousser le prédateur, les chiens de protections et de travail devront ils etre équipé d'un filtre leur permettant de ne pas entendre les hautes fréquences?
Les chiens Patou, que tous les éleveurs s'accordent à dire qu'ils créent plus de problème qu'il en résolvent, sont toujours aussi prisé par les associations de défense du loup avec la complicité des DDt et parfois des chambres d'agriculture. J'ai bien dit associations de défense du loup, parce que les associations de défense du pastoralisme vous conseilleront plutôt des Bergers d'Anatolie ou autre Sarplaninac, autrement plus efficace et moins agressifs avec les randonneurs. Mais "Chut", a croire que tout est mis en oeuvre pour ça ne marche pas.
Chaque mois nous avons le plaisir de découvrir la solution au problème. Des solutions qui au final fragilisent le pastoralisme, découragent les éleveurs et bergers et permettent aux loups de s'installer de plus en plus confortablement.
Actualité chez un éleveur ayant expérimenté différentes solutions "miracles" de nos apprentis sorciers : "Quatre systèmes équipent une parcelle de 5 ha et demi environ. Or ils
n'ont pas permis d'éviter une nouvelle attaque du loup au cours des
dernières quarante-huit heures. Deux brebis ont été égorgées par le
grand prédateur et deux autres ont dû être euthanasiées par l'éleveur
lui-même. Franck Duval compte aujourd'hui 28 ou 29 mortes depuis le 20
janvier parmi son cheptel."cf l'Est Républicain
Pour ceux que cela intéresse : VOICI LE MODE D'EMPLOI DES FOX LIGTHS PAR LE CONSTRUCTEUR:
- Clignotement aléatoire pour donner l'illusion du mouvement ;
- Détecteur de luminosité (Foxlights se déclenche entre le coucher et le lever du soleil) ;
- Résiste aux intempéries et aux variations de températures ;
- Pile de 6 V non incluse (en vente sur notre site) ;
- Durée de vie moyenne d'une pile : 3/4 mois dans le cadre d'une utilisation normale et régulière.
Conserver une distance d'1m/1,50 m entre chaque Foxlights
Garantie 1 an. http://www.agrifournitures.fr/foxlight-lumiere-anti-renard/1535-protection-contre-les-renards-foxlights.html
VOICI UNE ÉTUDE POUR UN PARC DE 1 HA AVEC L'UTILISATION DES FOX LIGTHS SANS AUCUNE GARANTIE DE REPOUSSER LES LOUPS: (voir en début d'article)
Pour un parc de 1 ha : 400 m / 1m50 = 266 fox ligths à 100€ pièce avec la pile = 26 600€
Remplacement de la pile tous les 4 mois : 5€ * 266 = 1330€ * 3 = 3990€ par an
CE QU'EN PENSENT LES ITALIENS:
Sur la page face-book de Canis lupus italia ( ce sont des pro-loups techniciens, qui aident les éleveurs à installer des protections, disons que contrairement à d'autres ils sont plus dans la pratique que dans la théorie) ; ils ont écrit ceci au sujet de la vidéo parue dans Nice matin :
" On a souvent à apprendre des français, mais pas dans ce cas-là ! Ça serait super si on pouvait résoudre le conflit avec des lampes clignotantes, mais il n’en est rien ! Nos bergers utilisent des dispositifs similaires depuis des années, comme des feux clignotants routiers, mais il est assez facile à comprendre que les loups s’habituent vite aux lumières intermittentes…."
Comme quoi en Italie ou tout va bien, certains pros loups se sentent obligés d'aider les éleveurs à vivre cette catastrophe et à prendre exemple sur les Français. Ça ce passe de commentaires!
.
Un collier à ultra son censé repousser le prédateur, les chiens de protections et de travail devront ils etre équipé d'un filtre leur permettant de ne pas entendre les hautes fréquences?
Chaque mois nous avons le plaisir de découvrir la solution au problème. Des solutions qui au final fragilisent le pastoralisme, découragent les éleveurs et bergers et permettent aux loups de s'installer de plus en plus confortablement.
Actualité chez un éleveur ayant expérimenté différentes solutions "miracles" de nos apprentis sorciers : "Quatre systèmes équipent une parcelle de 5 ha et demi environ. Or ils
n'ont pas permis d'éviter une nouvelle attaque du loup au cours des
dernières quarante-huit heures. Deux brebis ont été égorgées par le
grand prédateur et deux autres ont dû être euthanasiées par l'éleveur
lui-même. Franck Duval compte aujourd'hui 28 ou 29 mortes depuis le 20
janvier parmi son cheptel."cf l'Est Républicain
Pour ceux que cela intéresse : VOICI LE MODE D'EMPLOI DES FOX LIGTHS PAR LE CONSTRUCTEUR:
- Clignotement aléatoire pour donner l'illusion du mouvement ;
- Détecteur de luminosité (Foxlights se déclenche entre le coucher et le lever du soleil) ;
- Résiste aux intempéries et aux variations de températures ;
- Pile de 6 V non incluse (en vente sur notre site) ;
- Durée de vie moyenne d'une pile : 3/4 mois dans le cadre d'une utilisation normale et régulière.
Conserver une distance d'1m/1,50 m entre chaque Foxlights
Garantie 1 an. http://www.agrifournitures.fr/foxlight-lumiere-anti-renard/1535-protection-contre-les-renards-foxlights.html
VOICI UNE ÉTUDE POUR UN PARC DE 1 HA AVEC L'UTILISATION DES FOX LIGTHS SANS AUCUNE GARANTIE DE REPOUSSER LES LOUPS: (voir en début d'article)
Pour un parc de 1 ha : 400 m / 1m50 = 266 fox ligths à 100€ pièce avec la pile = 26 600€
Remplacement de la pile tous les 4 mois : 5€ * 266 = 1330€ * 3 = 3990€ par an
Sur la page face-book de Canis lupus italia ( ce sont des pro-loups techniciens, qui aident les éleveurs à installer des protections, disons que contrairement à d'autres ils sont plus dans la pratique que dans la théorie) ; ils ont écrit ceci au sujet de la vidéo parue dans Nice matin :
" On a souvent à apprendre des français, mais pas dans ce cas-là ! Ça serait super si on pouvait résoudre le conflit avec des lampes clignotantes, mais il n’en est rien ! Nos bergers utilisent des dispositifs similaires depuis des années, comme des feux clignotants routiers, mais il est assez facile à comprendre que les loups s’habituent vite aux lumières intermittentes…."
" On a souvent à apprendre des français, mais pas dans ce cas-là ! Ça serait super si on pouvait résoudre le conflit avec des lampes clignotantes, mais il n’en est rien ! Nos bergers utilisent des dispositifs similaires depuis des années, comme des feux clignotants routiers, mais il est assez facile à comprendre que les loups s’habituent vite aux lumières intermittentes…."
Comme quoi en Italie ou tout va bien, certains pros loups se sentent obligés d'aider les éleveurs à vivre cette catastrophe et à prendre exemple sur les Français. Ça ce passe de commentaires!
Devant tant de conne..s de ces ecolos,on ne sait plus s'il faut rire, pleurer de désespoir ou essayer encore de se battre;;
RépondreSupprimerla parcelle de Franck Duval, de 5,6 ha, soit environ 1000m de clôture, était équipée de 4 foxlights, ce qui est bien sûr très insuffisant, et n'a pas permis une protection efficace. L'expérimentation de Ferus dans les Alpes de Haute Provence et les Hautes-Alpes a porté sur une vingtaine de parcs de nuits en 2015. Aucun de ces parcs n'a subit d'attaque, y compris celui de M Beridon, qui a changé de discours au fil des reportages, sans doute sous la pression de ses "collègues" !
RépondreSupprimerComme toute méthode d'effarouchement sans douleur, les Foxlights ont une efficacité limitée dans le temps, mais peuvent suffire sur la durée d'une estive, surtout s'il y a changement de parc de nuit et modification régulière des positions, mais toujours en complément des autres mesures de protection (filets, chiens, présence humaine).
Jusqu'ou allez vous compliquer la vie des éleveurs et le stress des animaux?( changement de parc de nuit et modification régulière des positions, mais toujours en complément des autres mesures de protection (filets, chiens, présence humaine)sans tenir compte de la réalité?
SupprimerNous avons besoin que l'élevage se fassent sans les contraintes insupportables liées aux prédateurs, dans le calme, la sérénité, le respect... Loin de l’agitation des chiens de protections qui nuisent à la tranquillité des animaux, sans les obligations d'aller et retour vers les parcs de nuits qui favorisent les maladies et la pollution. Loin du stress des attaques qui grévent la qualité, nuisent au développement, tarissent les allaitantes, provoquent des avortements, détruisent les acquis génétiques obtenu pour une parfaite intégration au milieu, provoquent la dépression chez le berger, participent à l'abandon des terres et finissent par éteindre la vie sociale dans nos campagnes... Nous avons besoin de proposer de la viande et du lait issu d'animaux non stressés et qui ne passent pas leur vie à courir et à s'endurcir parce que autrement les consommateurs nous lâcheront.
HA MAIS OUI,SUIS JE BÊTE "dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, il faut de fortes restrictions à l'élevage pour que le pastoralisme ne perturbe pas les grands prédateurs"
Allez soyez honnête ne tergiverser pas, allez droit au but!
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2015/02/loup-la-face-cachee-des-predateurs-tome.html
@Pad Comme tout effaroucheur dans un premier temps, il a conduit les prédateurs sur les troupeaux voisins.
SupprimerA tel point qu'il a été décidé sur la commune de Béridon, un tir de prélèvement légal décidé par la Préfecture, tir réussi le 22 Septembre. Depuis la pression est sérieusement retombée.
Béridon pourtant manipulé et instrumentalisé par Férus, a fini par le comprendre.
@yeti05 vous parlez sans savoir toute la vérité à ce sujet. La manipulation vient des merdias, l'instrumentalisation des éleveurs. Et Béridon était bien content des foxlights (cf. reportage précédent de Nice-Matin), tout à fait prêt à recommencer l'expérience, comme tous les autres éleveurs qui les ont utilisées...
Supprimer@anonyme
SupprimerJe vous invite à lire cet article, visiblement Béridon ne vous a pas tout dit ...
http://www.laprovence.com/article/edition-alpes/3805094/.html
Visiblement les éleveurs Italiens en arrivent aux mêmes conclusion.
SupprimerSur la page face-book de Canis lupus italia ( ce sont des pro-loups techniciens, qui aident les éleveurs à installer des protections, disons que contrairement à d'autres ils sont plus dans la pratique que dans la théorie) ; ils ont écrit ceci au sujet de la vidéo parue dans Nice matin :
" On a souvent à apprendre des français, mais pas dans ce cas-là ! Ça serait super si on pouvait résoudre le conflit avec des lampes clignotantes, mais il n’en est rien ! Nos bergers utilisent des dispositifs similaires depuis des années, comme des feux clignotants routiers, mais il est assez facile à comprendre que les loups s’habituent vite aux lumières intermittentes…."
Finalement aussi, ce sont ceux qui n'ont rien avoir avec l’élevage mais qui défendent le loup qui sont pour que nous mettions en place toutes ces fadaises, histoire de nous enfoncer un peu plus.
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2016/04/loup-quand-les-associations-perdent.html?m=1
A vous lire, il ne faudrait pas protéger son troupeau pour ne pas envoyer les prédateurs sur les troupeaux voisins ! On voit bien l'incohérence d'un tel raisonnement, il faut au contraire que tous les troupeaux soient correctement protégés. Le loup est un opportuniste,il n'a pas besoin des ovins domestiques pour se nourrir, en montagne il se nourrit sur la faune sauvage 8 mois par an. Mais s'il peut prédater sans effort et sans risque un mouton, pourquoi irait il se fatiguer à chasser un ongulé sauvage ?
RépondreSupprimerLa réduction des prédations ne peut être obtenue que par une généralisation des mesures de protection, seul moyen d'atteindre un taux de prédation semblable à celui des pays voisins, c'est à dire beaucoup plus bas que le nôtre. Mais quand un troupeau est considéré comme protégé par l'administration quand il est derrière un filet électrifié de 80 cm de haut, et que l'éleveur va le voir une fois par jour (conditions d'une "surveillance renforcée", qui permet de recevoir 21 euros par jour, soit un demi salaire), on est bien loin des mesures de protection efficaces à mettre en oeuvre.
"seul moyen d'atteindre un taux de prédation semblable à celui des pays voisins, c'est à dire beaucoup plus bas"
Supprimerconfédération italienne paysans de grosseto, Hier,traduction approximative mais sans ambiguïté:
"Et pendant ce temps, les moutons continuent à mourir.... Et aussi nos entreprises...
Amis je n'ai plus de mots... a moins de 20 heures de la rencontre d'hier je dois donner la solidarité de la CIA à la famille Giuliani Domenico pour l'énième attaque... 11 brebis égorgées et autant d'agonisantes... J'invite les défenseurs des animaux à voir ce qu'ont fait les loup hier à 5 h de l'après-midi.. peut-être qu'ils pourront parler avec le grand méchant loup et le faire devenir bon.!!!.... Il suffit de !!!. nous avons décidé... Et nous disons cela même si quelqu'un hier, à manciano, a voulu faire sa propagande personnelle, et ce malgré que le maire avait clairement dit que la rencontre devait être juste avec des bergers.. Sans drapeaux ou politique.... Nous sommes seulement et toujours avec les pasteurs, les essais de force ne nous intéressent pas.... Et nous voulons que tous ces animaux soient éliminés.... Tout de suite.... Par tous les moyens...."
Ignorance ou manipulation?
RépondreSupprimer"Le loup est un opportuniste,il n'a pas besoin des ovins domestiques pour se nourrir, en montagne il se nourrit sur la faune sauvage 8 mois par an"
"Avec le déplacement des attaques des estives vers les parcours, la proportion de demandes pour protéger les petits troupeaux est croissante. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce sont ces surfaces pastorales les plus difficiles à protéger, malgré la proximité des habitations."
"Les troupeaux ne sont plus attaqués uniquement en période d’estive. La proportion d’attaques au printemps et en automne, voire même en hiver est en constante augmentation. Ces dernières années, des constats ont été réalisés onze mois sur douze que ce soit sur des troupeaux gérés collectivement ou individuellement." ONCFS, DREAL, DDT
"La réduction des prédations ne peut être obtenue que par une généralisation des mesures de protection, "
RépondreSupprimerles mesures permettent la réduction du nombre de victimes mais pas du nombre d'attaques et par conséquences les avortements, pertes de poids, stress, refus de chaleur, perte de lactation ....
"Les attaques se produisent de jour comme de nuit depuis trois-quatre ans. La proportion d’attaques en pleine journée ne cesse de croître. Des attaques qui se produisent malgré la présence de bergers et de chiens de protection."
"Malgré des montants alloués à la protection des troupeaux, il est indéniable de constater que le nombre d’attaques augmente chaque année, même si l’on peut imaginer que les pertes d’animaux seraient encore pire sans les mesures de protection." ONCFS, DREAL, DDt
@ Pad "seul moyen d'atteindre un taux de prédation semblable à celui des pays voisins, c'est à dire beaucoup plus bas"
RépondreSupprimerla c'est de la propagande:
loup et cohabitation : extrait : 23/02/2016 :En 2015 les attaques de loups ont tué 620 bovins et 300 ovins et caprins dans la province de Ávila Espagne
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2016/02/loup-en-espagne-en-fevrier-tout-va-bien.html
@yeti05 cet article de La Provence fait suite aux pressions reçues par Béridon de la part du syndicat ovin et d'éleveurs, à cause de la manipulation du même média quant à ce qui a été retenu dans leur reportage partiel et partial.
RépondreSupprimerMais le problème n'est pas nouveau ni le plus important.
D'autre part l'éleveur qui a inventé les foxlights préconise en fait une lumière pour cent bêtes. Et trois au plus ont été utilisées sur chaque troupeau en expérimentation en France pour la première fois en 2015.
Ce qui compte à mon avis est de savoir ce qu'on fait maintenant vis-à-vis de la présence de loups, qui ne sont pas prêts de disparaitre quoi qu'on fasse. Or il s'agit avant tout de protéger les troupeaux et tous les moyens possibles sont à expérimenter, à inventer. Pour cela toutes les bonnes volontés sont nécessaires.
Ce n'est pas difficile à comprendre et pourtant...
"Ce n'est pas difficile à comprendre et pourtant..."
SupprimerPour que l'activité pastorale soit durable, il faut en assurer la vente des produits au juste prix, mais il faut surtout que l'élevage se fasse sans les contraintes insupportables liées aux prédateurs, dans le calme, la sérénité, le respect... Loin de l’agitation des chiens de protections qui nuisent à la tranquillité des animaux et posent des problèmes de cohabitation avec les usagers de la montagne. Sans les obligations d'aller et retour vers les parcs de nuits qui favorisent les maladies, la destruction de la flore et la pollution. Loin du stress des attaques qui gréve la qualité, nuit au développement, tarit les allaitantes, provoque des avortements, détruit les acquis génétiques, occasionne la dépression chez le berger, participe à l'abandon des terres, crée des conflits entre les citoyens et finit par éteindre la vie sociale dans nos campagnes...
Vous avez raison, ce n'est pas difficile a comprendre, nous devons céder la place aux loup et par voie de conséquences qui en découlent aux financiers:http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2015/05/loup-la-face-cachee-des-defenseurs-de.html
Et aprés, vous pourrez continuer a vivre sans vous remettre enq uestion puisque les loups sont de retours chez nous, pas chez vous biens sur!
La seule chose qui ait donné du répit sont les tirs de prélèvement comme cela s'est passé à Auzet ou dans le Dévoluy: où deux tirs réussis ont permis de faire baisser significativement la pression sur place, dommage qu'il n'y en ait eu que deux, car il en reste au moins 5.
Supprimer@ Ouragan vous avez raison sur bien des points importants mais vous caricaturez trop, ce qui nuit à votre message.
SupprimerJe vis au cœur du contexte du loup depuis près de 20 ans et je connais vraiment la question autrement qu'en théorie.
Je cherche des solutions pour se protéger des loups qui, je le répète, ne sont pas prêts de disparaitre quoi qu'on fasse.
Par votre attitude vous provoquez la polémique sans proposer de solutions, autre que l'éradication des loups en France (et ne dites pas que vous n'avez jamais dit ça, tout votre discours y tend). Et même dans ce cas, je le répète encore, les loups seront toujours plus ou moins de passage dans nos montagnes. Alors que fait-on ? On laisse la situation s'envenimer ou on se sert de tout ce qui peut être utilisé pour soulager les éleveurs et les bergers ?
Il est peut-être temps de vous remettre aussi en question ?..
"Par votre attitude vous provoquez la polémique sans proposer de solutions, autre que l'éradication des loups en France"
SupprimerC'est a ceux qui ont permis le retour des loups dans nos zones d'élevages de choisir le moyen de les enlever. Il y a aujourd'hui plus de 600 loups en captivité en France, pour soi disant 300 en liberté. 9a ne vous choque pas? Il ne s'agit plus de biodiversité, amis de fanatisme. Occupez vous plutôt des espèces réellement menacées, mais moins rémunératrice et emblématique..
"ou on se sert de tout ce qui peut être utilisé pour soulager les éleveurs et les bergers ?"
Le retour du loup implique 7 h de travail supplémentaire par jour, tous les jours, weekend et jours fériés cf Cerpam et idelle soutenu par INra.
Les chiens de protections nuisent à la faune au tourismes, aux animaux, sont une contrainte insurmontable en période d'hivernage en bergerie, propagent le ténia a l'ensemble des animaux (recrudescence de la maladie de carré).
Les parcs de nuits polluent les nappes, créent des problèmes sanitaires (pietin) obligent les animaux a faire des km en détruisant la pelouse tout en affectant la qualité recherchée par le consommateur.
Par forte chaleurs il est impossible de garder de nuit, le loup est en train de faire sortir l’élevage labellisé de toutes les règles des cahiers des charges établies pour le bien etre des animaux et pour faire correspondre l'offre à la demande.
En Italie la coopérative du Pécorino a perdu 30% de sa production depuis le retour des loups.
"L’agneau de Sisteron se porte bien. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs." cf coop Sisteron
Idem en Lozère pour la fromagerie le Fédou, mais également pour l'IGP agneau de Lozère ELOVEL qui subit 25% à 30% de pertes de production, au même titre que l'ensemble des agneaux labellisés ou des productions fromagères dans les régions impactées par le loup.
Le loup est désormais en Aveyron et impacte les producteurs du Roquefort; fleuron des produits à "haute valeur ajoutée" dans l'image de la France!
Il menace les A.O.C. dont le cahier des charges exige une obligation de pâturage, comme en Italie et en Espagne.
"Il est peut-être temps de vous remettre vous aussi en question ?.."
Et on en revient toujours à l'origine: "Dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, il faut de fortes restrictions a l'élevage et aux activités humaines..."Dans les zones réservées à la production intensives il faudra faire les prélèvements nécessaires pour empêcher son installation"
Voici les seules solutions qui se mettent en place, et la situation est beaucoup plus que envenimée, chez nous et partout ailleurs, et les propositions de mesures de protections ne sont qu'un leurre destiné a donner bonne consciences aux défenseurs du loup tout en stigmatisant les éleveurs et bergers qui n'arrivent pas à se protéger.
Alors quel jeu jouer vous?
Celui du loup et de la désertification de nos montagnes, ou celui de la vie rurale et du pastoralisme grand pourvoyeur de biodiversité, de vie sociale apaisée et respectueuse?
Parce que les stations de skis fréquentée par une grande partie des 80% de Français qui sont pour le loup ne fermeront pas à cause du loup elles!
"Par votre attitude vous provoquez la polémique sans proposer de solutions"
SupprimerMais je me borne a rétablir la vérité quand aux mensonges qui consistent souvent a faire une vérité a partir d'un fait isolé, ou bien faire croire que avec VOS mesures de protections qui ne tiennent aucun compte de la réalité de l'élevage et qui condamnent a terme toute activité pastorale traditionnelle par des contraintes insurmontables,la cohabitation serait possible, mais surtout qui mettent en avant la faute des éleveurs et bergers qui sont incapable de mettre en place ce que vous leur préconisez.
La solution est toute trouvée "dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, il faut de fortes restrictions a l'élevage...."
Ceux qui ne sont pas concernés proposent tout et n'importe quoi pour s'acheter une bonne conscience, ceux qui sont concernés et qui ont tout essayé deviennent des incapables face a vos arguments.
Alors la polémique? Je laisse le choix aux lecteurs de savoir qui la fait:
Lisez ces arguments pros loup ou tout est propagande
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2016/01/loup-pour-en-finir-avec-les.html
@ Ouragan : Propagande de tous les côtés. Vérités limitées aux points de vues des uns et des autres...
SupprimerJe ne préconise rien (d'autre que de trouver des solutions), ce ne sont pas MES mesures de protections, la polémique ne m'intéresse pas.
Par contre ce qui me fait souci est la situation dans laquelle se retrouvent les petits éleveurs et les bergers.
Comment fait-on pour réduire les prédations de loups ?
On tire dessus à l'aveuglette, en attendant quoi ?
Qu'il n'y en ait plus du tout, à la St Glinglin ?
Pendant ce temps les attaques continuent (bien moins de victimes quand des chiens de protection sont présents ceci dit), alors que des aides supplémentaires (garde de nuit ou aide-surveillance en journée en particulier) seraient les bienvenues pour beaucoup d'éleveurs et de bergers tant que cette situation perdure, quand elle va continuer encore longtemps quelles que soient les décisions prises au niveau national etc.
Ce ne sont pas vraiment des arguments dont je vous fait part, ce sont plutôt des faits issus de ma connaissance de terrain, et mon propos est simplement d'alerter.
Comment fait-on maintenant en fonction de la réalité actuelle ?
"Comment fait-on pour réduire les prédations de loups ?"
SupprimerEn Italie, terrain privilégié des associations Françaises pour nous faire croire que la cohabitation se passe à merveille, la très reconnue Association Italienne pour le Réensauvagement, A.I.W., déclare solennellement qu'est inacceptable:
"« l'idée qu'un animal comme le loup puisse vivre librement dans les zones hyper urbanisées et cultivées de l’Europe centro-méridionale sans créer de problèmes pour la vie humaine, tant par les prédations sur le bétail et autres animaux domestiques que par le risque d’agression sur l’homme (...) ».
« Il n’existe aucune nation au monde où l’on permette aux animaux prédateurs de grande taille de vivre à proximité des zones densément peuplées par l'homme ;"
tout ce qui est mis en place sous prétexte de protéger les troupeaux ne sert qu'a protéger l’extension du loup
"Comment fait-on maintenant en fonction de la réalité actuelle ?"
SupprimerTant que vous serez pour le retour des loups dans les zones d'élevages,La seule chose qui fera baisser la prédation a été précisé par l'Europe : "dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, il faut de fortes restrictions à l'élevage"
Si vous décidez de sauver le pastoralisme, alors ceux qui ont écrit cette phrase ci dessus ont rajouté "dans les territoires inadaptés a sa présence, où sa présence sera inappropriée. /…/ renforcement du prélèvement rendant le loup inapte à son installation /…/.! (hé oui, vous voyez quand on veut on peut! ndlr)
"alors que des aides supplémentaires (garde de nuit ou aide-surveillance en journée en particulier) seraient les bienvenues"
SupprimerAprès la sortie de l'hivernage, les éleveurs en label font plusieurs lot (de 3 à 5) qui paissent dans différents endroits selon les besoins des animaux. (Gestation, reproducteurs, lactations, repos...)
Ce cas de figure se pose aussi après le retour d'estive avant la rentrée en bergerie.
Comment protéger 5 lots différents sur 5 parcelles éloignées les unes des autres et rester compétitif et humainement possible?
En regroupant tout en un seul lot et en perdant le label?.
Si ce qui augmente la motivation, correspond à la demande du marché et fait la fierté des éleveurs doit disparaître, que croyez vous que deviendra le pastoralisme face aux agneaux de N.Z.?
(bien moins de victimes quand des chiens de protection sont présents ceci dit)
SupprimerMoins de victimes mais autant d'attaques!
Et que dire des communes de plus en plus nombreuses qui refusent les troupeaux avec des chiens de protection?
Mais cela ne change pas grand chose à la réalité: Pour que l'activité pastorale soit durable, il faut en assurer la vente des produits au juste prix, mais il faut surtout que l'élevage se fasse sans les contraintes insupportables liées aux prédateurs, dans le calme, la sérénité, le respect... Loin de l’agitation des chiens de protections qui nuisent à la tranquillité des animaux et posent des problèmes de cohabitation avec les usagers de la montagne. Sans les obligations d'aller et retour vers les parcs de nuits qui favorisent les maladies, la destruction de la flore et la pollution. Loin du stress des attaques qui gréve la qualité, nuit au développement, tarit les allaitantes, provoque des avortements, détruit les acquis génétiques, occasionne la dépression chez le berger, participe à l'abandon des terres, crée des conflits entre les citoyens et finit par éteindre la vie sociale dans nos campagnes...
..."que l'élevage se fasse sans les contraintes insupportables liées aux prédateurs, dans le calme, la sérénité, le respect..." Bien sûr Ouragan ! Et en attendant ?
SupprimerSous prétexte que "protéger les troupeaux ne sert qu'à protéger l’extension du loup" on laisse les animaux domestiques se faire massacrer, sans rien faire d'autre que de rager et d'en appeler à supprimer tous ces métèques de loups, quand bien même on sait pertinemment que ce n'est pas demain la veille qu'ils disparaitront de nos contrées ?
Alors que des solutions, exigeantes et partielles il est vrai, existent (et restent à inventer) et peuvent soulager éleveurs et bergers !
Je pense que c'est vraiment dommage de passer à côté de ces opportunités.
Ce genre de réaction conduit à mon avis au même résultat que celui qui serait voulu par certains écolos extrémistes, à savoir la disparition des petits éleveurs de montagne...
Pendant que nous mettons en place ces solutions partielles ou que les écolos les inventent, nous perdons le label, nous tombons malade, nous divorçons, et le loup continu à se développer et a se répandre.
SupprimerEncore une fois ces solutions ne servent qu'a protéger le loup et non les troupeaux et c'est bien ce qui motivent les écolos apprentis sorciers.
une solution, migrer :"dans les territoires inadaptés a sa présence, où sa présence sera inappropriée. /…/ renforcement du prélèvement rendant le loup inapte à son installation /…/.!
Admettons que ce qui motive les "écolos apprentis sorciers" soit uniquement de protéger le loup : et alors ?!..
SupprimerOn continue comme ça, en laissant les troupeaux sans protections qui plus est, mais jusqu'à quand ?
Demain les loups seront toujours aux portes des bergeries. La lutte sera longue. Elle dure depuis très longtemps d'ailleurs.
Si on accepte pas d'utiliser des moyens de protection et d'effarouchement, en attendant mieux, il me semble que ce sont les hyper-prédateurs qui finiront par gagner, c'est à dire les lobbys agro-industriels...
Chaque éleveur qui met en place un moyen de protection s'affaiblit, et le loup lui se développe toujours et encore.
SupprimerCela fait maintenant 23 ans que les loups revenus en France s’en prennent aux troupeaux, surtout aux brebis. Cela fait 22 ans que les éleveurs mobilisent de plus en plus massivement tous les moyens de protection possibles et imaginables. Cela fait plus de 20 ans que la situation s’aggrave d’année en année jusqu’à atteindre aujourd’hui
un niveau de plus en plus insupportable, alors même que l’expérience des éleveurs s’approfondit de saison en saison. Le diagnostic technique de la crise que représente le loup pour l’élevage est aujourd’hui acquis et très largement partagé, notamment avec les services de l’Etat.
Aujourd’hui comme hier, pour des raisons de logique évidente,
c’est sur les gros troupeaux que l’on peut mobiliser les gros moyens de la protection.Ce sont donc bien les petits qui vont disparaitre avec l
aide des écologistes.
Alors, difficile de ne pas être pessimiste aujourd’hui pour l’avenir de l’élevage dehors,de l’élevage pâturant, de l’élevage produisant des produits de qualité et de proximité... Dans nos contrées, l’éleveur pâture des bois, des landes, des garrigues, des alpages, tous territoires favorisant l’approche des loups et rendant difficile la
Supprimerdéfense des brebis. Dans notre région méditerranéenne, l’éleveur sort ses bêtes au pâturage été comme hiver et elles sont exposées aux loups 12 mois sur 12.
La vraie protection des troupeaux, le vrai risque zéro, c’est de rentrer les bêtes en bâtiment. Et cela est extrêmement douloureux pour nous, pastoralistes, de constater que le loup, qui répond à une vraie demande de nature dans notre société qui en est tant dépourvu, met en péril l’avenir de l’élevage sous ses formes les plus naturelles et
laisse en paix l’élevage hors-sol le plus industriel.Laurent Garde du CERPAM
Oui c'est bien difficile de ne pas être pessimiste, pour les petits éleveurs ovins en particulier (et pour l'avenir de l'humanité en général). Certains s'en sortent beaucoup mieux que d'autres quand même, en employant des moyens de protection et d'effarouchement. Bien sûr ça ne veut pas dire que c'est facile ou même enviable. Cependant le fond du problème dépasse largement la présence ou non de loups. C'est toute notre civilisation qui est en question. Et plus nous nous divisons, plus nous nous rejetons, plus nous sommes incapables de nous entendre et moins nous trouverons des solutions collectivement pour arrêter cette machine infernale d'un système dément qui nous écrase, nous étouffe, nous emprisonne...
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