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Le billet d'Ouragan
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L'ensemble des petits éleveurs traditionnels peuvent répondre présents, surtout lorsque les associations environnementalistes se battent pour la disparition du pastoralisme et l'ensauvagement des terres afin de :
- je cite : Rewilding Europe partenaire de l'ASPAS : " plusieurs régions ont le potentiel pour proposer à partir de la faune des attractions touristiques de classe internationale."
- Je cite CAP LOUP : «Écologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique. »
- Je cite : ASPAS "Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, (les propriétés des éleveurs et bergers. ndlr) et non les animaux sauvages !"
- ETC, ETC...
Pourtant : Le constat de la cohabitation impossible entre loups et pastoralisme n’est pas issu d’une idéologie « anti-loup ». Il ne s’appuie pas sur une défense corporatiste mais repose sur l’expérience de paysans bienveillants envers la biodiversité. Cette position est issue de la pratique de paysannes et paysans qui ont, pour certains, passé plus de vingt ans à essayer de « s’adapter », en vain. cf Confédération Paysanne.
« le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres / …/ préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol, et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité. Les autres avantages qu'il présente se trouvent sous la forme de produits alimentaires de grande valeur. PNUE
Le pastoralisme est vital pour conserver les grandes zones d’habitat naturel et semi naturel. Ce faisant l’abandon du pastoralisme constitue une menace pour la biodiversité.
http://www.iucn.org
En conclusion : Le peuple désinformé par la propagande du tout sauvage abonde vers "la mise en place d'une agriculture plus respectueuse de l'environnement produisant des aliments locaux, plus sains et sûrs" tout en condamnant (selon les associations de défense des grands prédateurs), les derniers ruraux qui vivent de et avec la nature et qui proposent déjà des produits de qualité dans le respect, la traçabilité, la proximité...
| « Un savoir-faire de bergers » |
Coordination : Michel Meuret, chercheur à l’Inra. En co-édition Quæ-Éducagri, en 2010.
Hommes et animaux gèrent des territoires avec des métiers et un savoir-faire complexes qu'il faut connaître et transmettre au long terme, ce qui ne s’improvise en aucun cas. C'est un ouvrage collectif et pédagogique.
En librairie ou sur le site de Quæ. Également disponible en anglais, dans une version augmentée et adaptée.
| « Les alpages à l’épreuve des loups » |
Auteur : Marc Vincent, zootechnicien à l’Inra-Avignon, unité d’Écodéveloppement. En co-édition Quæ-Maison des sciences de l'homme, en 2011.
À partir d'enquêtes et d'analyses, ce livre explore, de l'intérieur, les contradictions entre la présence des loups dans les Alpes françaises et l'exercice d’un pastoralisme encouragé au XXe siècle pour entretenir le territoire.
En librairie ou sur le site de Quæ.
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