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Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
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grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
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Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

mercredi 15 mai 2024

LES MENSONGES DE FERUS? LA RECIDIVE?

Pour faire suite à l’excellente émission  de Sud radio "L'heure libre" par

Le festin des loups - 1

Voici uarguties(1)

Chapitre1 Férus : "On travaille avec les éleveurs

 Le travail de Férus avec les éleveurs consiste surtout à la négation de la prédation, à la stigmatisation des éleveurs et à la récupération de fonds. Je cite : La filière ovine est soutenue artificiellement par les subventions de l’État. 700 000 ovins partent chaque année à l’équarrissage pour diverses raisons, dont la maladie. Faut il faire un parallèle entre ce nombre et les 5000 victimes (officielles loup 2013) dont la moitié (affirmation gratuite de Férus 2013) est due aux chiens." Évidemment ces 700 000 ovins n'ont aucune source viable, pas plus que la déclaration du vétérinaire de Férus : je cite "Les brebis de réforme sont achetées aux éleveurs afin qu’ils puissent acquérir des agnelles de renouvellement. Ces vieilles brebis sont envoyées directement à l’équarrissage. Leur chiffre est de l’ordre d’un demi-million par an". Pour partir à l’équarrissage un animal doit être mort et il faut payer. Les brebis de réforme sont commercialisées en boucherie ou autre industrie alimentaire.

2 Férus : "Le loup est revenu naturellement d'Italie depuis les Apennins."

Inutile de polémiquer sur ce sujet, mais voici quelques exemples qui laissent rêveur :

  •  Le plan 2015 pour la sauvegarde du loup en Italie reconnaît que la population des Alpes Françaises, Suisses et Italiennes, se différencie de la population des Apennins.  Elles n'ont aucune connectivité entre elles. Un spécialistes Italien affirme que les loups des Alpes Italiennes sont issus des lâchers organisés en France (H).
  •  Jacques Baillon grand défenseur du loup, ancien rédacteur en chef de la "Gazette des Grands Prédateurs"(Férus), membre du Conseil d'administration de Férus : « Ça et là en Europe, des loups captifs auraient déjà été discrètement relâchés, dans quelques sites tenus secrets... Ces tentatives marginales suffiront-elles à rendre à Canis Lupus la place qui était la sienne ? ».
  •  Lorsqu’un loup est déjà tué dans les Hautes-Alpes en 1992, le directeur de la DNP (M)  (Gilbert Simon fondateur de Férus) explique ainsi : « Un fugueur peut-être, mais il existe aujourd’hui une catégorie de nostalgiques qui font de la provocation et lâchent clandestinement des animaux sauvages. » cf Commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur « la présence du loup en France».

3 Férus : "le loup, espèce chapeau, témoin d'un système écologique sain"

  •  «Les loups ne méritent pas de tels labels. Si ceux-ci ont été de formidables moyens pour déclencher les émotions, obtenir et réunir rapidement des soutiens au rétablissement des loups, il nous faut prendre conscience que ce furent là des raccourcis pour vendre un produit, plutôt que de bonnes bases scientifiques.» CF Behavior, Ecology and Conservation, publié en 2005" .(B)
  •  Eric Marboutin , (D), nous explique dans une conférence : « ne gardez pas l'idée que le loup est un indicateur de la qualité des milieux, ce serait écologiquement faux ».(C)
  • Selon le Plan d'action pour la conservation du loup en Europe (Canis lupus), Éditions du Conseil de l’Europe : « Les loups vivent dans les habitats les plus divers et leurs vastes aires de répartition témoignent de la capacité de l’espèce à s’adapter aux conditions les plus extrêmes. L’habitat (le biotope ndlr) du loup a été décrit comme tout endroit où l’espèce n’est pas exterminée par les humains et où il y a quelque chose à manger. » 

4 Férus : "Le sanglier coûte 50 millions d'€ comparé au 35 millions pour le loup"

D'abord 1 petite rectification, les dégâts causés par le sanglier sont gérés par les fonds privés des sociétés de chasse et des assurances, alors que le loup est géré par les fonds du contribuable. Ensuite 1 grosse rectification, le coût annuel de la protection des troupeaux et de l’indemnisation est estimé à 80 000 euros par loup, selon Michel Meuret, directeur de recherche à l’Inra.(G)

5 Férus : "Les français sollicitent le loup."

Surtout ceux qui ne subissent aucune contrainte physique, morale, financière ou psychologique. Mais si ce fut effectivement le cas au début, en grande partie grâce aux contres vérités diffusées par les ONG de défenses du loup, il en va autrement aujourd'hui au fur et à mesure du rétablissement de la réalité.(voir chapitre 3)

6 Férus : "Le nombre de cervidés a été le déclencheur du retour des loups. Le gibier sauvage est l'espèce favorite du loup."

  •   Les proies ne peuvent être résumées à des stocks relatifs plus ou moins abondants, puisque toutes apprennent à adopter des comportements de défense. Les proies préférées des Loups sont celles qui tentent de leur échapper en fuyant ou en se dispersant, ce qui est typique des ovins et caprins, plutôt qu’en se regroupant et en leur faisant face (Mech et Peterson 2003). Les loups sont aussi stimulés par les mouvements de leurs proies, surtout lorsqu’elles sont nombreuses et groupées (Mech et al 2015). C’est peut-être aussi la raison de l’attractivité des ovins et caprins domestiques, y compris lorsqu’ils sont regroupés en parcs de nuit et rendus affolés par la présence de loups aux abords. Il faut souligner que, face à des ongulés sauvages, les loups sont habitués à avoir un succès de chasse limité : 10 à 5 % ( Mech et Peterson 2003). Ceci d’autant plus que leurs proies adoptent des comportements d’évitement, allant se réfugier sur des espaces moins accessibles (ex. barres rocheuses ou lits de cours d’eau). Par comparaison, les ongulés domestiques sont qualifiés des « proies faciles » par les écologues : leurs localisation et horaires de présence sont prévisibles ; ils ne peuvent se dissimuler, ni même se disperser ou s’enfuir, notamment lorsqu’ils sont conduits au pâturage en parcs clôturés. (cf Michel Meuret INRA, Laurent Garde CERPAM)

7 Férus : "5% de pertes ovine selon la FNO."

  • S'agit-il de toutes les causes confondues y compris la mortalité post natale? En tous les cas je n'ai pas trouvé cette info sur le site de la FNO***. Loin des chiffres publiés conjointement par l'INRA et l'AFSSA* dans leurs études démographiques, sanitaires et économiques sur la mortalité toutes causes confondues des adultes (2%)
  • Ce que l'on sait aussi et qui est bien occulté par Férus (et les autres): l’absence de mise-bas, le taux de mortalité des agneaux, l’absence de renouvellement génétique, le taux d'avortement, le taux de réforme... tout est fortement augmenté par les conséquences indirectes dues à la prédation (Idele)**. Les pertes de lactation ont des conséquences dramatique.

8 Férus : "la coexistence se vit mieux dans d'autres pays." 

  • Bruxelles, le 19 octobre 2017 - Des mesures beaucoup plus efficaces doivent être mises en œuvre dès maintenant pour atténuer les conflits croissants entre les humains et les grands carnivores en EUROPE.

  • Le comptage des victimes du loup en France est certainement le plus proche de la réalité par rapport aux autres pays d'Europe, par contre le nombre de loups en France est largement sous-estimé, en partie à cause de Férus (F). Des réalités,qui laissent la voie libre aux défenseurs du loup pour leur permettre de sous entendre que cela se passe mieux ailleurs.

  9  Férus : "la population en Allemagne nous a très vite rattrapée malgré son retour 15 ans après chez nous."

Peut être est on en droit de penser que le système de comptage allemand est plus fiable ou plus honnête que le nôtre?  D’ailleurs l'état Français vient de décider de changer de méthode. En effet, en France beaucoup des bénévoles sont affiliés à Férus qui a demandé à ses adhérents de supprimer les traces de présence du loup. (F)

10 Férus : "En Italie, le loup n'a jamais disparu et les moyens de protections ont toujours été existants".

Les brebis de Anna, bergère en Italie
Ceci est valable uniquement dans les Abruzzes et avec certaines restrictions. En effet dans tout le reste de l'Italie l'élevage ovin était similaire au nôtre avant l'arrivée des loups. Je dis bien avant l'arrivée des loups, car comme le confirme l'ONCFS dans une conférence, les loups sont arrivés tardivement dans le haut de la botte. Les indices prouvent aussi qu'il y a un espace sans prédation entre les Alpes Italienne et le nord des Apennins (voir chap.2). Dans un reportage Italien de 2016 on peut entendre le vieil Emilio : " nous voulons être comme nous étions avant avec nos bêtes dans les pâturages, sans enclos, sans rien. S'ils veulent des loups, qu’ils fassent des enclos pour les loups, ce n’est pas à nous de les faire pour nos bêtes !". 

11 Férus : "En Italie le gardiennage est différent et beaucoup de troupeaux pour le lait sont mieux protégés"

 En Italie l’élevage ovin a diminué de 50% depuis la protection des loups en 1976. (- 60% dans les Abruzzes) 

massacre par le loup en Italie
Les éleveurs rencontrés dans les Abruzzes emploient un à trois bergers chacun sur l’exploitation, tous originaires de Roumanie, du Kossovo, de Macédoine ou d’Albanie. Les salaires que l’on m’indique se situent entre 700 et 800 € / mois. « Le travail de berger... on ne compte pas les heures ! ». Ils travaillent jour et nuit. Mes interlocuteurs n’ont aucune illusion sur l’acceptabilité de telles conditions de travail : « Des esclaves. Ils ont toujours été des esclaves. Aujourd’hui, seuls des extracommunautaires acceptent de faire ce métier ». «Aucun Italien ne voudrait faire ce travail." (cf Pastum 2016 visite dans les Abruzzes) (I)

Ouragan : A ce stade, j'ai envie de demander au président de Férus qui encense les bergers Italiens pour leur efficacité contre le loup, si c'est la vie qu'il réserve à nos bergers? Ou si pour aider les éleveurs (voir chap.1) ses militants l'accepteraient? 

12 Ferus : "Le loup tue nettement et clairement ses proies."

 


amputée 

 

 

Pour couper court, il s'agit de rescapées d'attaques qui ont fait de nombreuses victimes

 

13 Ferus : "Depuis l'arrivée des loups on n'entend plus parler des attaques de chiens."

  •   Marianne du 28 septembre 2013 "ENQUÊTE ÉCOLOGIE" page 64," les gardiens du parc ne disent mot face aux éleveurs qui se plaignent d'attaques hors normes loin de penser aux loups. L'administration se justifiera plus tard :" Nous avions pris la décision de ne pas officialiser cette présence de loups avant d'avoir définitivement écarté l'hypothèse qu'il s'agissait de chiens errants ensauvagés" Donc pas de chiens errants à cette époque et pas plus maintenant!  Les éleveurs, tenus à l’écart du retour du loup, ont crié aux "chiens". Ils ne pouvaient imaginer la tromperie des responsables du parc et des associations qui en profitent encore aujourd'hui pour stigmatiser la profession. 
  •  Dans le cadre de travaux menés en commun pour mieux comprendre l'état de la prédation hors présence de loup, 4 organismes d'état (A) ont souhaité approfondir la question de la prédation due aux chiens divagants. Conclusion : Pour un troupeau, La fréquence d'attaques de chiens est en moyenne d'une attaque tous les 5 ans. Ces attaques sont essentiellement diurnes et les chiens sont repérés et identifiés dans près de 89% des cas. Les assurances indemnisent les éleveurs.

14 Ferus : "L'over Killing concerne 2 à 3 animaux lorsqu'il existe."

 

  15 Ferus : "On tue 200 loups par an en France et c'est beaucoup trop."
  • Et pourtant le WWF affirme que les Italiens braconnent plus de 300 loups par an.(Ferus)
  •  Les 2 plus grands spécialistes du loup, Luiggi Boitani et David Mech (voir chapitre 3) l'affirment :" «Le loup devra être contrôlé partout où il revient. Dans la plupart des cas, le contrôle direct par destruction est habituellement l’unique voie possible.»  Behavior, Ecology and Conservation, publié en 2005 (B)

16 Férus "Plus on tue de loups, plus on détabilise la cohésion et plus on multiplie les attaques sur les troupeaux"

  • Et pourtant, des investigations engagées dans cette direction à travers la consultation de près de 30 études scientifiques référencées montrent que Non. En effet, les tirs létaux contre les loups dans le cadre de la prédation sur le bétail font baisser celle ci 
17 Férus "Le loup est un animal qui s'autorégule." 
 
  •  "Dans la mesure où la plupart des études étaient réalisées en Alaska ou dans des zones très peu peuplées, ces animaux ont été associés à la nature sauvage. Des interprétations abusives de résultats scientifiques ont conduit à une propagation de demi-vérités sur le rôle d’espèce ‘clef de voûte’ du loup, et sur ses capacités à s’autoréguler.." : cf "Les montagnes derniers refuges des grands prédateurs"(J)

 POSTFACE

18 Férus :  "La France a perdu la culture de la protection des troupeaux."

 France : Pour que l'activité pastorale soit durable, il faut en assurer la vente et le prix juste. Mais pour ce faire, il faut que les charges soient minimisées, comme dans toute activité économique du monde d'aujourd'hui.
Et pour diminuer ces charges et redevenir compétitif, il faut que l'élevage se fasse sans les contraintes insupportables liées aux prédateurs, dans le calme, la sérénité, le respect... Loin de l’agitation des chiens de protection qui nuisent à la tranquillité des animaux, s'en prennent à la faune sauvage et posent des problèmes de cohabitation avec les usagers de la montagne... Sans les obligations d'aller et retour vers les parcs de nuit qui favorisent les maladies, la destruction de la flore et la pollution... Loin du stress des attaques qui gréve la qualité, nuit au développement, tarit les allaitantes, provoque des avortements, détruit les acquis génétiques, occasionne la dépression chez le berger, participe à l'abandon des terres, crée des conflits entre les citoyens et finit par éteindre la vie sociale dans nos campagnes...

Cette image bucolique nous montre l'immense difficulté pour protéger un troupeau contre le loup (500 brebis + leurs agneaux)
 

Italie :En conclusion de cette affaire, aux souffrances atroces qui peuvent et doivent être épargnées aux hommes comme aux animaux, nous pouvons dire que n’importe qui peut se réjouir à l’idée que le mythique loup vive libre, à coté de nous .... 

Que le loup vive ! oui, au milieu de ses proies sauvages à chasser, en agissant pleinement selon sa nature. Mais bien loin des humbles brebis, parce que, quand il est à son tour dévoré par les affres de la faim, il est obligé de se transformer de merveilleux chasseur en misérable cambrioleur assassin qui pénètre dans les espaces où sont enfermées ses victimes, et - célébrant son rite de tuerie - il en vi-vi-sec-tion-ne des dizaines, dans le sens qu’il les dévore encore vivantes, sous les yeux des compagnes terrifiées qui ne peuvent s’enfuir.


Et il n’y a pas de réparation pour le dommage, la douleur et le stress des humains et des animaux. 
Et pas plus de dissuadeurs (rapidement ridiculisés par l’intelligence des prédateurs), de chiens de troupeau (dévorés) ou d’enclos avec des treillis soudés (franchis en creusant) qui tiennent. L’impossible projet, sur ces terres, n’aurait même pas dû être une hypothèse, si sa faisabilité avait été évaluée avec une approche réaliste et une responsabilité de compétences. Lucia Morelli, psychosociologue.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Espagne :  En février 2015, la Commission européenne a publié un document en espagnol intitulé « Prédation du loup sur les bovins – Caractérisation du conflit et propositions pour le réduire »  Les travaux préparatoires se sont déroulés en 2013-14 sous la coordination de l’Institut d’Écologie Appliquée (Luigi Boitani président depuis 1987) et la supervision de la LCIE (E)
 En mettant en parallèle l’augmentation du cheptel bovin dans ces zones à loup et la même augmentation dans les autres régions de la péninsule, l’auteur « oublie » un élément essentiel. En effet, sur tout l’arc Nord-Portugal, Galice, Asturies, Cantabrie, très impacté par le loup, les éleveurs ont modifié la proportion gros et petit bétail de leurs cheptels justement à cause de l’impact des loups sur chèvres et brebis. Dans les Asturies, cela a eu des conséquences dramatiques sur la fabrication fromagère.
 Mais les loups se sont adaptés et attaquent bovins et équins, ce qui entraîne une autre conséquence tout aussi dramatique : la baisse du nombre de bovins en estive, c’est ce qui se passe par exemple depuis plusieurs années dans le parc des Picos de Europa (Asturies) avec deux conséquences tout aussi dramatiques :
- un embroussaillement (le « matoral ») générateur d’incendies et de dégradation du milieu ;
- l’abandon par de nombreux éleveurs des races locales adaptées à ce milieu, et leur passage à
un élevage en stabulation avec des races dites améliorées.

 
 UN GRAND MERCI A RADIO SUD qui a eu le courage de naviguer à contre sens en donnant la parole aux acteurs ruraux concerné par la prédation.  https://www.sudradio.fr/emission/lheure-libre-69


ANNEXE

 * Association Française pour la Sécurité Sanitaire et Alimentaire
** Institut de l'élevage
*** Fédération Nationale Ovine
1) arguties : raison spécieuse qui dissimule l'absence réelle d'arguments sérieux

 A- le Centre d'Etudes et de Réalisations Pastorales Alpes Méditerranée (CERPAM), le Service Inter-Chambres d'Agriculture Montagne Elevage du Languedoc Roussillon (SIME-SUAMME), la Chambre Régionale d'Agriculture de Franche-Comté et l'Ecole Nationale d'Ingénieurs des Travaux Agricoles de Clermont Ferrand (Enita Clermont) 
 
 B-(Luiggi boitani, président du large carnivore initiative for Europe (LCIE), professeur de zoologie, spécialiste des grands mammifères et des zones protégées et David Mech biologiste mondialement connu et reconnu pour ses recherches sur les grands carnivores, spécialement les loups, Senior Research Scientist with the Biological Resources Division, U.S. Geological :
A propos du loup taxé d’«espèce parapluie», de «clé de voûte de la biodiversité»,  d’«indicateur de la qualité ou de l’intégrité d’un habitat» et autres idées reçues qu’ils ont inspirées eux-mêmes, les auteurs, constatent ceci : «Les loups ne méritent pas de tels labels. Si ceux-ci ont été de formidables moyens pour déclencher les émotions, obtenir et réunir rapidement des soutiens au rétablissement des loups, il nous faut prendre conscience que ce furent là des raccourcis pour vendre un produit, plutôt que de bonnes bases scientifiques.» et d'ajouter : «Le loup devra être contrôlé partout où il revient. Dans la plupart des cas, le contrôle direct par destruction est habituellement l’unique voie possible.»  Behavior, Ecology and Conservation,
 
  C- Luiggi Boitani, David Mech, Michel Meuret  INRA,  Laurent Garde (cerpam) et bien d'autres sont du même avis. Un loup peut vivre dans n'importe quel milieux, même une décharge publique, l'idée de croire que le loup est synonyme de biodiversité est une erreur.
 
 D- Marboutin,  chef du projet loup à l'ONCFS, Membre du LCIE
 
 E- LCIE institut européen pour les grands carnivores, membre de l'UICN
 
 F- Plus que jamais, nous réitérons notre appel à tous les adhérents de FERUS, sympathisants et naturalistes soucieux de la conservation du loup : ne transmettez plus aucune de vos données à l’ONCFS et donc au gouvernement. Détruisez tous les indices de présence du loup (recouvrement des pistes de loup dans la neige, enlèvement des crottes trouvées sur les chemins etc.). Cet appel n’est pas dirigé contre le Réseau loup de l’ONCFS dont nous apprécions le travail rigoureux mais contre le gouvernement qui utilise ces données pour tuer davantage de loups.  […]

 G- Dans le détail, les coûts de protection supportés par les pouvoirs publics sont les plus importants, suivis par les mesures de protection financées par les éleveurs eux-mêmes. Les indemnisations représentent le plus petit poste.
 
 H- Franco Zunino, ancien conservateur du parc National du Grand Paradis, naturaliste, défenseur du loup, président de l'Association Italienne pour le sauvage (A.I.W.), consultant UICN, affirme en 2010 que dans le nord de l'Italie: « les loups ne proviennent pas des Apennins mais des Alpes, c'est à dire de la souche à partir de laquelle la population s'est constituée après les libérations répétées faites sur le versant français.., sans faire dans la finesse quant à leur pureté génétique et à la provenance géographique,.... » .
Puis en février 2014, il prévoit : « un jour ils s'en sortiront en reconnaissant la variété alpine comme une espèce à part (qui, comme par hasard, a déjà des caractéristiques comportementales et des phénotypes différents de ceux des Apennins, mais qui sont niés, pour éviter que ses origines françaises puissent être reconnues !).
 
  I- L’objectif était, au-delà des idées reçues, de mieux comprendre le fonctionnement des systèmes d’élevage, les façons de faire des éleveurs et des bergers et les évolutions de leurs métiers, et enfin leur perception de la question des loups et de la protection des troupeaux. De plus en plus rares sont les troupeaux ovins en montagne. A Campotosto, « sur 20 000 brebis il y a encore 30 ans, il en reste 2000 aujourd’hui ». A Roccamandolfi, « 3000 brebis dans les Monts Matese aujourd’hui, il y en avait 40 000 il y a 40 ans ». A Forli del Sannio, « il ne reste plus aucune brebis, seulement un élevage de chèvres avec 200 têtes ». Je pose cependant cette question qui restera sans réponse : à quoi bon des chiens de protection efficaces s’il n’y aura bientôt plus de brebis à protéger ? Car ce que j’ai découvert entre Molise et Abruzzes, c’est la fin du monde de l’élevage de petits ruminants auquel se substitue une nature boisée, sauvage et peuplée de grands prédateurs : et si la « cohabitation » n’était en définitive qu’une substitution (Laurent Garde, écologue au Centre d'Etudes et de Réalisations Pastorales Alpes Méditerranée (CERPAM)). Le lien vers la conférence
 Nicolas Lescureux Docteur en Ethnoécologie, chargé de recherches au CNRS, UMR CEF
 
 K- Qui se soucie encore des hommes de la terre ? Ceux qui nous nourrissent et qui font vivre des pratiques ancestrales, gage de la qualité de notre patrimoine. Leur équilibre de vie est devenu tellement précaire que tout semble prêt à basculer. Le retour du loup en est le symbole. Abandonnés par l'État et culpabilisés par un discours écologiste simpliste, les éleveurs et les bergers français sont incapables de défendre leur métier. Ils renoncent même à transmettre cette vie de passion à leurs enfants. Mais Olivier Maurin ne se résigne pas ! Il s'engage depuis des années pour défendre l'excellence de la production du paysan qui aime ses bêtes et sa terre. Maire d'une commune rurale, il sait que l'arrivée d'un loup, c'est du sang et des larmes, et le mépris des administrations. Au nom d'une vision romantique de la nature dont le loup serait le symbole, nous allons voir disparaître les petits paysans et les centaines d'espèces animales et végétales qui dépendent d'un pastoralisme millénaire. Cet ouvrage est une invitation à sortir du dogmatisme «proloup » ou «anti-loup». Olivier Maurin livre ici ce qu'est sa vie et celle de ses pairs. Il nous fournit des propositions concrètes pour une coexistence prospère des mondes sauvage, agricole et citadin. AUTEUR Olivier Maurin est éleveur de brebis en Lozère. Il est président de l'IGP Elovel, l'un des labels les plus exigeants de France. Père de famille et maire de Prévenchères, il prend la parole au nom des milliers de sans-voix des territoires ruraux.
 
 L- Allemagne, Autriche, Italie, Suisse, Pays bas, France, Espagne, Slovénie, Norvège, Tchéquie, Belgique.
 
 

 M-  Direction Nationale des Paysages

 

 

 



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