"Il y a quelques semaines, c'étaient un président et un directeur de Parc National qui étaient séquestrés."
Denez l’Hostis, président de France Nature Environnement : " J’en appelle à une réaction forte de l’État qui, à force de laisser faire, a une large part de responsabilité dans l’escalade de la violence à l’encontre de nos militantes et militants et au piétinement des règles de vie de notre République."
Les associations citées sont présentées comme victimes. Elles sont pourtant à l'origine d' affirmations pour le moins fantaisistes, qui sont le bouillon de culture des actes désespérés commis par ceux qui en sont la cible.
LA F.N.E. EN TÊTE du matraquage: "Les chiens sont 100 fois plus responsable des attaques " Bon alors pourquoi nous obliger, dés l'arrivée des loups, à prendre des mesures de protections inutiles avant leurs apparitions. (de même qu'après)
La F.N.E. en rajoute une couche histoire de détruire l'image des éleveurs "« La prédation n’est sûrement pas que due aux loups, mais chaque fois qu’il y a une attaque dans une zone à loup, il est préférable pour l’éleveur de dire que le loup est responsable de l’attaque car cela lui permet d’être indemnisé par l’Etat », explique Stéphanie Morel, chargée de mission biodiversité à France Nature environnement. Histoire aussi de prendre les experts qui font les constats (en grande majorité favorable aux loup, voir plus bas) pour des incapables..
Toujours selon la F.N.E. "la fourchette se situe en 150 000 et 200 000 ovins victimes des chiens chaque année".
Pourtant l’INRA et l’AFSSA utilisent le chiffre de 2% de mortalité annuelle des ovins adultes, toutes causes confondues, dans leurs études démographiques, sanitaires et économiques, ce qui correspond à environ 200 000 animaux../.
F.N.E. toujours : "Le bétail tué par le loup est correctement indemnisé" 160 euros pour un reproducteur vendu 60€ en fin de carrière auquel il faut rajouter l'agneau -120€ qu'il ne fera pas l'année de la prédation puis -120€ pour l'agnelle de remplacement que vous ne vendrez.
Vous aurez aussi touché en moyenne environ 80cts pour chaque avortements, refus de chaleurs, ainsi que pour les pertes de lactations ou les mammites dues au massacre des agneaux, au stress et autres dégâts annexes.
Mais plus que tout nous n'élevons pas et nous n’élèverons jamais pour nourrir le loup.
F.N.E. encore : "Écologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique."
"Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal"
Étonnantes réflexions, à des millions d'années lumière des conclusions du Programme des Nations Unies pour l'environnement :
"le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte."
« le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres / …/ préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol, et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité.
Et de l’ensemble du monde scientifique
La LPO, cosignataire affirmations ci dessus selon lesquelles le pastoralisme ne sert a rien, , demande dans l'Aude, une subvention pour acheter des brebis afin d'entretenir le paysage et la biodiversité.
Une réponse on ne peut plus claire du député Henri Emmanuelli est disponible ici sous le titre "Fausses croisades pour héros mercantiles" quand aux événements concernant les provocations de la LPO qui ont mis le feu aux poudres dans les Landes, d'autant que les ruraux incriminés étaient dans leur droit. Il s'agissait donc d'une action punitive idéologique qui a mal tourné.
L'ALEPE, quand à elle se distingue par des affirmations destinées à rendre explosive la situation en publiant dans la Lozère Nouvelle de septembre 2015, sous le titre "Vivre avec les loups en Lozère" , de telles provocations qui ne sont qu'affirmations idéologiques et en rien scientifiques, stigmatisant de fait les ruraux qui vivent de et avec la nature? Et qui plus est proférées par un professeur de lycée agricole qui reçoit les enfants des éleveurs et bergers mis en cause.
Une réponse des acteurs concernés, forte et raisonnée, publiée dans le N° de la Lozère nouvelle du 2 octobre 2015, que nous remercions au passage, avait pour finalité de calmer les esprits et de rétablir les vérités.
Le Parc National de la Vanoise dont les dirigeants se conduisent comme s'il étaient les propriétaires des terres que nous mettons à leur disposition: " « Je trouverai bien une espèce protégée pour vous empêcher d'y aller ». telle fut la réponse d'un attaché du parc au fondateur de Trailers des Pays de Savoie, association organisatrice de l'Ice Trail Tarentaise à Val d'Isère.
LA F.N.E. qui s’émeut de la violence des éleveurs ne dit:
Pas un mot sur les déclarations des agents assermentés soumis au devoir de réserve reconnaissant leurs préférences à protéger le loup au dépend du pastoralisme et ce dans le mépris de la charte des parcs: "Le pastoralisme contribue à la structuration écologique et paysagère des territoires, à la constitution du patrimoine naturel et culturel des parcs nationaux et à sa gestion. Ainsi, les paysages d’alpages et d’estives offrent une biodiversité et un caractère remarquable, résultat des interactions complexes et dynamiques entre activités pastorales et milieux naturels, que les parcs visent à préserver."
Pas un mot sur les associations qui prônent le boycott des produits issus du pastoralisme sous prétexte que le loup est chez lui.
Pas un mot sur Alliance pour les loups qui se distingue aussi en rendant publique les coordonnées des agents formant la brigade d’intervention crée par le ministère de l'écologie, afin qu'ils soient la cibles des vindictes des militants les plus virulents.
l'appel au boycott, un acte qui s'apparente à de la discrimination et qui peut être puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.
Un choix de l’information à sens unique qui contribue comme le dit si bien la F.N.E.:
"a une large part de responsabilité dans l’escalade de la violence à l’encontre de nos militantes et militants et au piétinement des règles de vie de notre République."
Des actes qui sont autant de détonateurs dans les mains de ceux qui sont sacrifiés sur l'autel du loup.
Des actes qui sont autant de détonateurs dans les mains de ceux qui sont sacrifiés sur l'autel du loup.
Des actes que la F.N.E. se garde bien de condamner, mais s'emploie au contraire minutieusement a occulter.