Et pourtant bien de l'eau a coulé sous les ponts depuis la publication de cette propagande mensongère ou tout est sinon inventé, pour le moins largement dépassé par la réalité!
1 er DOCUMENT RÉALISE EN 2013 POUR RÉTABLIR LA VERITE
PASTORALISME, pour en finir avec les contre-vérités sur le LOUP
Voici quelques mises à jour concernant les affirmations plus que fantaisistes du document d'origine ( en gras soulignées sur fon jaune) qui seront complétées au fur et à mesure des événements !
§ - Un prédateur dépendant des proies sauvages
Conclusions d'un travail de scientifiques au Portugal:
entre 2011 et 2014, 295 excréments analysés.
Régime du loup qui ne dépend aucunement des proies sauvages:
Chèvres domestiques 62%, bovins 20%, ovins 13%
Ongulé sauvage 4% !! (sanglier)
http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371%2Fjournal.pone.0129379
http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371%2Fjournal.pone.0129379
§ - Non, le loup n’a pas été réintroduit en France !
Et pourtant on peut singulièrement en douter
§ - Une réinstallation plus lente que nature
Qui pourra y croire? une colonisation des départements chaque année plus importante et des victimes sans cesse plus nombreuses
Chiffre officiel du nombre de loups en France et chiffres officiels des victimes (ovins, caprins, bovins, équins, chiens...):
Fin 2011 = 250 loups dans 13 départements pour 4913 victimes (8,5% de refus) soit 5354 constatés
Fin 2012 = 250 loups dans 15 départements pour 6021 victimes (8,5% de refus) soit 6667 constatés
2013 = 250 loups dans 22 départements pour 6195 victimes (9% de refus) soit 6786 constatés
2014 = 301 loups dans 31 départements pour 8226 victimes ( 9% de refus) soit 9033 constatés
§ - … Mais la cohabitation avec le loup est possible
Mais alors pourquoi les instances européennes qui promeuvent le loup se sentent elles obligées de dire: "dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/ »? WWF, UICN, LCIE
" Il est vrai toutefois que le loup a été, et est toujours dans certains cas, un prédateur important pour le bétail domestique et pour les espèces sauvages. " UICN
" Il est vrai toutefois que le loup a été, et est toujours dans certains cas, un prédateur important pour le bétail domestique et pour les espèces sauvages. " UICN
§ - Des aides importantes qui permettent le gardiennage des troupeaux
Voici les conclusion de la DDT 26, ONCFS et DREAL rhone alpe:
"Les attaques se produisent de jour comme de nuit depuis trois-quatre ans. La proportion d’attaques en pleine journée ne cesse de croître. Des attaques qui se produisent malgré la présence de bergers et de chiens de protection."
§ - Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage
Cosigné entre autre par la LPO qui demande des subventions dans l'Aude pour acheter des brebis afin d'entretenir le paysage!
§ - Les moutons n’ont jamais créé la moindre espèce
Une meilleure gestion des secteurs négligés stimulerait la réglementation et les politiques en matière d'eau ainsi que la biodiversité et pourrait séquestrer jusqu'à 9,8 % des émissions de carbone anthropique
Selon un nouveau rapport publié (9 mars 2015) par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte.
Selon un nouveau rapport publié (9 mars 2015) par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte.
§ - Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique.
Selon un nouveau rapport publié (9 mars 2015) par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN),
Les lois et la gouvernance liées aux ressources des grands pâturages libres devraient être améliorées à l'aide du renforcement des capacités et de la sensibilisation en vue d'une meilleure application des lois nationales (notamment l'alinéa 8 du code rural Français: "l'état s'engage a protéger les troupeaux des attaques de loup et de l'ours dans les territoires exposés a ce risque.ndlr), la création d'institutions de gestion des ressources naturelles, et l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé.
Le rapport constate que le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres tels que les prairies désertiques, les forêts et les steppes préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité. Les autres avantages qu'il présente se trouvent sous la forme de produits alimentaires de grande valeur.
§ - Si les éleveurs ont des difficultés à cause d’un contexte économique défavorable, aidons les éleveurs et n’instrumentalisons pas le loup
Le loup ne s'attaque qu'aux petits élevages qui s'en sortent plutôt bien en proposant des produits de qualité dans la proximité, la durabilité et la traçabilité, produits qui ne couvrent pas la demande:
""L’agneau de Sisteron se porte bien. Tellement bien, que la progression continue, ces trois dernières années, des agneaux présentés au label, labellisés puis vendus a atteint le plafond de l’offre. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs."
§ - Si nous faisons le choix de maintenir une activité pastorale partout, réadaptons les pratiques pastorales à la présence de prédateurs naturels et à la préservation de la biodiversité
Ou est le problème avec le pastoralisme et la biodiversité?
En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air" (CNRS)
Réadaptons les pratiques pastorales à la présence des grands prédateurs : "dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/ »? (WWF, UICN?LCIE) La voilà la seule réadaptation prévue!
§ - Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal
Tout ce travail de propagande mensongère et d'inventions pour en arriver là?
A des millions d'années lumière de ce que préconisent les études relatives au pastoralisme et à la biodiversité!
La séquestration du carbone fournit un bon exemple de la façon dont le pastoralisme peut contribuer à l'économie verte. Les pâturages recouvrent cinq milliards d'hectares dans le monde et séquestrent entre 200-500 kg de carbone par hectare et par an, jouant un rôle de premier plan dans l'atténuation du changement climatique.
le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte. (PNUE et UICN)
Le pastoralisme est vital pour conserver les grandes zones d’habitat naturel et semi naturel. Ce faisant l’abandon du pastoralisme constitue une menace pour la biodiversité. (UICN) http://www.iucn.org/fr/wisp/portail_des_eleveurs_/diversite_biologique_/
Les pratiques pastorales ancestrales participent à une forme d’équilibre et à la diversité des milieux de montagne que l’on connaît actuellement.
(cemagref)
Le pastoralisme est aujourd'hui considéré comme une solution durable a l'entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Il est également un outil de préservations des milieux contre les incendies. Par ses multiples vocations, le pastoralisme est donc présent dans de nombreux documents de planification territoriale comme les documents d'objectif des sites Natura 2000 mais également les plans départementaux de défense de la forêts contre les incendies.
L’agro-pastoralisme au cœur du dispositif Natura 2000un outil pour ouvrir ou préserver les paysages et leur biodiversité